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EAU

Clncore un leger écoulemeot: daos ce

He

circoofinnce

iI

s'agit de fubfiituer au vio dollt on fe fervoit, de I'cau–

de-vie

&

da favon;

&

fi le flux en plus confidéra–

ble,

00

baffinera l'exuémité affcaée avec de l'eau ,

dans laquelle on aura fait bouillir de la eouperofe blaó–

che

&

de

I'alun, ou avec de l'eau feeon de ;

&

I'on

ne craindra pas de re!lUrger l'animal, qui parviendra

a

une entiere guérifo n fans le feeours de eette ¡ oule de

reeettes d'

,aux,

d'emmieLlures,

&

d'onguens , vaine–

ment prefcrits

p~r

M.

de Soleyfel,

&

par Gafpard Sau-

nier.

J'ai obfervé qu' il peut arriver que la Iiaifon du fa–

bot

&

de la couronne commence

a

fe détruire: alors

on deiléchera les

el/tlX

a

cel endroit feul, en

y

met–

tan t de I'onguellt pompholix,

&

on les lailfera fiuer

par·tout aiJleurs , jufqu'3u momellt

0\1

on pourra re–

courir aux remedes ex ternes que ' j'ai reeommandés.

II

peut fe faire auffi qu'enCuite des éro(ions

&

des plaies

faites conCéquemment :\ la grande acrimonie de I'hu –

meur, les ehairs Curmon tt nt : :llor5 on fe fervira de

legers cauniques, que l'on m lllera avec de l':¡:gyptiac

pour les conCum er,

&

on fu ivra dans

'le

traitemem la

m eme méthode que dans eelui des plaies ordinaires .

L es

eattx

qui cndornmagcn t quelquefois la queue,

qui oecafionnent la chute des crins dont le tron<;on en

garni ,

&

qui en ehangent la eouleur , doivent

etre

re–

gardées comme une humeur dartreuCe, contre laquelle

on proeédera en employant les remedes avec lefqucls

on a comba ttu les autres

eaux .

Cc tte forte de dartre

qui reconnolt les m€mes cauCes , efl quelquefois telle–

men t opiniá tre, que je n'ai pO la difliper qu'en fro t–

lan t tout le tron<;on dont j'avois fait cou per les crins

avec l'ongueu t napolitain, apres néanmoins :¡voir ad–

m iniflré intcfrieurement les remedes généraux

&

fpéci–

fiques.

La craillte de ne pas trouver I'oceafion de parler

dans le cours de ce! ouvrage, des arretes ou queues

de rat, des crevalfes,

&

ae

la

crapaudine humorale,

m'ob lige

a

en dire un mor ici; d'autant plus que ces

m aladies ayant; ain li que je I'ai remarqué, le meme

principe que celle [ur laquelle je vic;ns de m'étendre

ne demandent pas un traitcrnent ditférent.

L e (jége des areres ou <!jueues de rat en fi xé fur la

panie pol1érieure de la jambe, c'en·a.dire le long du

tendon.

II

en efl de deux efpeees: les unes fonr cru–

fia eées: les autres cou lantes. Les premieres fo nt fa ns

c:coukment de matiere; les Cecondes fe diningucm par

des croO res humides

&

vifqueules, qui laiaenr des im–

preffioos dans le tilfu de la peau, d'oil il décou le une

férolité

Oll

une Iymphe roufsatre, acre ,

&

corroliv e ,

qui ronge cornmuo émenr les

tégu~ens. C~s

ero

11

res

qui rarement affeél:en t les extrémltés antérteures ,

&

q ui font plus ou moins élevées, font appellées, par

quelques perConnes,

del grappes.

,

L es crevaíTes font fituées dans le pli des paturons,

foit au-devant, foit au derriere de l'animal ; elles [ont

éOrnme aotant de gerfures ou ¡je fentes , d'ou fuintent

des

eal'x

plus ou moins frecides,

&

qui font accom–

pa!}n(!es fouvent d'enflOre

&

d' une inAammation plus

,ou moins forte . . Quelques-uns les coofondc tlt avec ce

que nous nommons

mttln tra'l'erjines:

mais l'erreur

efi d'autant plus excuCable, que les unes

&

les autres

ne

different que par la lituation; car les dernieres s'an–

noncent par

I~s

memes Iignes dans le pli de l'articula–

lion du paturon avec le boulet . L'onguent pompholix

fuccédanr aux remedes intérieurs, en un defficcatif des

plus convenables

&

des plus cfficaces .

La crapaudine humorale nalt le plus Couvent de cau–

fe interne,

&

elle en infiniment plus dangereufe que

ceue forte d'ulcere que nous appe1\ons du méme nom,

&

qui ne provien e que d'une atteinte que le che val fe

donne lu i-meme

3

I'ex trémité du paturon fur le mi–

lieu de cette partie, en palfageant

&

en chevalaot: cet–

te atteinte fe tr,¡¡ite de la meme maniere que les plaies .

Quant

a

la crapludine dollt il efi queflion, elle efi

Í1 -

tuée comme I'autre 'fur le devant du paturon, direél:e–

ment au-de(fus de la couronne : d'abord on apperyoit

.fur celte partie une efpece de gale d'environ uo pouce

de diametre, le poil combe,

&

la matiere qui ' en dé–

coule en extremement puante; elle en mo?me quelque–

fois

ÍI

corrofi ve

&

ttllement acre, qu'elle fépare I'on–

gle

&

qu'elle provóque la cha te du Cabot .

Voy~z

PI

E'S.

On con¡;oir par cooféq ueni combien il impor–

te d'y remédier promptement,

&

d'e'n arrcrer les pro–

g~es;

ce que I'on ne peut faire qu'au moyen des mé–

d lcamens ordonnés pour les

eallX .

Elle produie enco-

Tome V.

EAU

179

re

lIes foies ou piés de bocuf.

Voyez

S

o r

E S,

P

r

E'S,

&c. (e)

E A

u',

chez leI '}ouail/iers

,

en proprement

la

con–

leur ou I'éclat des diamans

&

des perles. Elle en ainG

appeJlée, paree qu'on croyoit autrefois qu'ils étoient

form6s

d'eau. Voyez

PIE

R R

E

P R

e'e

r

E

u

S E,

&c.

Ainti

011

dit, cette perle en d' une bclle

eau.

I/uye"

PE

R LE.

L'eau

de ce diamant en trouble.

Vuyez

DIAM ANTo

Ce ¡ermc s'employe auffi quelquefois, quoique moins

proprement , pour Iignifi llr la couleur d'autres pierres

précieufes.

Poya.

PIE

R

R

E P R

E'e

I E U S E,

&c.

ChamberI.

• E

A U, (

donner

1')

D rap . Teintur. T ann , Chapel.

Cc:tte maniere de parler en Cynonyme

a

tl/ftrer

ou

a

appréte1'.

On luflre une étofte en

la

mouiJlao t Iégere–

meot,

&

en la pa(fant, foit

a

la prelJe, foit

a

la ca–

lendre a froid ou

ii

ehaud .

E

A

u , (

donner lme

)

P Itlmaf.

e'e n pafTer les piu–

mes Qaturellement noires dans un bain de teinture,

m oi ns pour les teindre que pour les lufirer,

&

leur

commun)q uer plus d'éclat .

E A U-

F

o

R

TE,

(jetter

1')

Reliettr.

On met

l'eau –

forte

m itigée avec trois ' quarts d'eau fur le veau qui

couvre les livres, lorfque I'on veut faire parohre fur

le veau de grotles ou petites taches, ou d'autres fi gu–

res , felon que le relieur la dirige . Elle imite auffi les

taches du caffé au lait, qu and la jaCpure en plus ferrée .

L es cartoos

&

le veau étaut baltus , on glaire le

Jj–

vre ;

&

quand la glaire en feche , on ¡ette

I'eau-fortl!

par grolfes ou pemes goueres . On dii,

jetter

l'

eau–

jorte.

E A

U

D E

S

E

N

T E

U R,

(Dijlillat.)

On appelle

ainli la partie odoriférante de difiéremes CubO ances , tel–

les que

1

'orange, la lTlille-fieur, le nard, le napCe , la

roCe , I'ocillet ,

&c.

qui , en font extraites par la diflil–

lation ou l'infufion, ou I'expreffi otl , que les diflillateur¡

de profeffion

&

les parfumeurs vendent, ou dont ils fe

fer ven t pour donner de I'odeur

a

leurs marchalldiCes .

VOlez I'artide

DI

S T

I

L LA TI

o

N •

J:;

A U S

E,

(Géog . modo

)

ville d'Armagnae en Ga–

fcogne . c'en la capitale de ¡' EauCan.

Long.

17. 42.

, ¡ap.

43 . :5"6.

E

B

E

BAR BE

R ,

v.

aa.

terme de Fondellr de

Cat'4-

éleres '{i' /mprimeríe ;

c'en 6ter avec un caoif les bavu–

res qui s'échappent quand le moule on I'on a fon du la

lertre n'efi pas exaélement fermé,

&

que le vi1.ireur

content de la fome de la leltre en a fait la rompure, .

C'en-G-dire qu'il a afTe'l paré le jet de' la lettre qui

n'y tient que par un perit lien gros

a

peine d'une de–

m i-ligne. Lorfque la

lc~ttre

a été

ébat'bú ,

on l'éere–

ne , fi elle en de nature

ii

etre éerenée.

Voyez

E c R

E–

N E R ;

voyez

afljfi

les Planches d:t Fondetlr de cara–

éleres.

E BAR

n

E

P. ,

en terme de D oretlr,

c'en 6ter les

partics fuperfiues qui excedent le relief d'une piece d'ou–

vrage. On

~barbe

a

la lime.

Vojez

L

I M

E .

*

E BAR

B E

R, (

M anttf. en drap . )

c'en couper au

dfeau les grands poils qui éxcedent les bords des li–

{jeres

a

toutes les étoffes en laine qui les out étroi–

tes. On donne celte fa<;on aux étoffes en blanc avant

la 'teinture; dn ne la donne aux autres qu'au fortir de

la pre(fe: c'efi communémenD l'ouvrage des garyons

drapiers.

E

BAR

D E

R , (

a

la M onnoie

)

c'en couper ou unir

a-peu-pres les lames brotes, apres qu'elles fon t refroi–

dies

&

forties des mou les; on

Ce

fert de ferpes pour

emporter les parties qui bllvent le long des lames lors

de la fonte.

E

BAR

B

E R,

terme de P apeterie ;

c'en rogner lé–

gcrement avec de

~ros

cifeaux les mains de papier ,

avarl! que de les empaqueter par rames .

J7Qyez

P

A–

PIE R.

E

BAR BOl R ,

f.

m .

(C

hattderonnerie,

&

atltru

A rts

01<

le terme

&

I'opération d'ébarber ont liet< )

pe–

tit innrumenr de fe r nn peu courbe par le bout

&

tres–

tranchanr,

a

l'ufage des droüineurs ou des petits chaude–

ron niers qui coureot la campagne . lIs s'en ferven t pour

¿barber

les cui lIeres

&

les falieres d'étain 'lu'ils fondent

dan s des moules de fer qu'i1s portent avec eUK.

f70yez

CH AUD ERONN IER .

"

EBA RBURES

&

RE BARBES ,

'f.

f. plur.

( Gravl2re en mivre.

)

Ce [om de petites levres qui

22

k