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Y76

EAU

¡Jere la Da!are des

,ar/)(

done je I'abreove, je demande

qaels CClOm les moyeos par leCqads Je jagerai lainc–

mem de la ditlérente qualieé de ctlles que Je reocon–

Irerai en chem inaot.

J ~

crois dooe que la Ceule inCpe–

étioo o'élaoe pas capaele de doooer des lumieres CuBi–

fames pour obCen' er avce frui!, la prudence exige qu'

vn

ue faITe jamais boire les chevaul ii la premicre

eau

que

1'00

découNre,

II

vaue mieus différer JuCqu'ii ce

.que l'on

Coi!

par.enu dans lIendroi[

011

l'on s'ell pra–

po (e de preuore du repos

&

de ra[isfaire res aUlres be–

foios , Les habi[ans de ce lieu ¡nfirui[s par l'e xpe. ieoc!"

d es

eaux

plus ou moios favorables

a

l'animal , diffipe–

-fone

to~!es

oos ioquiérudes

&

[OUleS nos erainees

a

cee

,égard ; oous oe oous

ex

poCeroos poiOI, eo uo mOl, au

daogtr d'abrc uver IIOS chevaux 'd'uoe

eau

fouve m

mor~

telle pour eux, [elles que .eclles de la riviere d'EJlooe

fur le chemin de Fomainebleau

a

Paris, d' uoe aulre

peli!e ri,viere qui palTe daos le Beaujolois ,

&

d' une mul–

li!udc de peli[s torrens daos le fqu els nul che val ne

pni[ qu'i1 oe foi! a[[eil!! de quelques maladies !res-v i–

-Ves

&

tres-aigues, L e moyen de parer l'ioconvéoient

.de la trop grande cbaleur

&

de la Cueur de I'animal

JorC~u' i1

arrive , eC! tres,fimple ! il ne s'agie que de ral–

Jel1m Coo allure environ une demi-Iieue avane de te r

m iner Ca marche; alors

iJ

entre daos Con écurie fans

'1

U

'OI1

appcrc;oive aucuns fignes de traofpiracion

&

de

fal igue,

&

UII quan-d'heure de repos CuBit, pour qu' il

puilTe fans péril mang cr les alimens qu'on lui préCellle,

&

enCuite elre abrcuvé,

00

doi! eo ufer

de

meme re.

lativemene aux chevaux de carroa e,

&

aux aUlrtS che-

, vnux de dragJ!,

11

el! rare qu'ils puiOenl boire com–

modémenl en rome , les uns

&

les aOlres éran t a((elé>;

mais la précaulion de les beaucoup moins prtlTer

a

me–

fure que l'on approche de l'alte, efi tr es-mile

&

cres–

fage, Celle d'abr euver les chev aux avane de panir ,

n'd ! bonne qu'autaot que la boiOoo précede d'enviroll

Ulle heure I'inllalll du départ; des cheva'Jx abreuvés que

I'on rravaille Cur le champ, cheminent moios aiCémem,

avec moios de

vi~cilé

&

de

legerelé,

&

001

beauco,up

moins d'haleille,

.

Sclon

Arifime, les chcvaux peuvent fe paOer de boif–

fon enviro,n gualfe

100

es ;

je ne cool redis poiO! ce faie

dont je n'ai pas approfondi la vérilé: il en ell qui boi–

vene

narurelJemen~

moios les uns que le. aulre. : il el)

~C!

qui boi vene rrop p' u, cellx-ci font commuoémeol

étroi,s de boyaux;

il

en d! aulli que la fa!igue, le dé–

go Or,

r r)'lp~( he

de s'"breuvcr; en cherehant

a

aiguifer

leur appétil pur ditférell!es Cortes de mall 'caw ircs , Oll

révd ll~

en

e!JX

le ddi r de la hoiffi>o : il en el! enfin

ll"e

des maladies graves meltellt hor' d'érar de pren–

'dre auculle fone d'alimells

rolid~s

0 11

liquides ; Poous in–

¡liquelOlls en parlanl

d~

ce malad ies,

&

qualld l'occa–

tion s'eo prélentera, les moyeos d' y reméditr ,

Je ne place point au raog de ce, manx les elcroir–

fances qui furvíennent dans la partie de la bouche que

nous oommons

le

<011,,1,

&

que l'on oblerve

a

cha~ue

c6eé de la langue, préci fémcne

a

I'endroit

011

Ce termi–

n e le repli formé par la m embrane qni rever imérieu–

r emem la

m~choire

ioférieme , Ces excroilTances, alTez

femblables , par leur fi llurc

a

des nageoires de poiflons,

fom ce que nous nommons

barbes

ou

ba,'bi/lom ,

00

doit les enviCager uoiquemeo! comme un a!long' meol

de ceue membrane, quí toOJours abreuvée par la lali–

ve,

&

plus humeélée qu'ailleurs par la grande qu anci.

té d'humeur6 que les glandes fubli!1guales tiltrem

&

fournilT~ne ~

cet eodroie, peut fe

re l~ cher

dans ceue

poreion plu¡ aifémellt que dans le refle de Coo

él~odue ,

Je eilfu en étant d'ailleurs naeureUemene tres-foible, C e

prol()ngem~nt

empEche les chevaux de boire auffi libre–

mene qu'a l'ordioaire; ainfi lorfqu'ils témoignene non–

feulcmen! quelque répugnance pour la boilfoo, mai. un

d elir de s'abreuver qu'ils ne peuvrnt Catisfaire que diffi–

c ilemene

&

aYer! peioe,

iI

faut rechcrcher

fi

les barbil–

lons n'en COOl pas I'uuique caufe; eo ce cas on lient

Ja bouche du che val ouverte par le moyeo du pas-d'a–

De

( 'Voye~

P

A S - D'A NE),

&

I'on retraoche entiere–

mene avee des eiCeaux la portino proloogée de la ,mem–

brane; on

p~U!

laver eoCuiee la bouche de I'aoima l avec

du vioaigra, d,u poi vre,

&

du fel: pom cee elfee on

trempe dans eet acide uo lioge eneortillé au boul d' uo

morceau de bois quelconque '

00

en frone la parde ma.

Jade, apres quoi on retire

1;

pas-d'i oe

&

00

fail

m~cher le linge pendaoc uo infinm au ch.'val. Nombre de

perfonnes ajoQtent :\ eeue opéralion, celle de lui don–

Der un eoup de corne

('Voye:¡;

P

H L I!'B

o

T

o

M

J

E )

!

des,lors

on n'emploYe point le vioaigre ;

&

on fe cpn--

EAU

tente, quaod une fuffiCane e quaotité de fang s'en écou–

lée, de p.réfenter du ron fee

a

l'animal ,

P our opérer avec plus de Cueces,

&

fa ns prTenfer les

parties voifines de ceHes qu'an doi! couper, il eC! bon

de fe Cervir de cifeaux don! le b raoche. Coient eelle–

ment longues que la maio de l'opéraleur ne foit poinc '

emp~chée

par' les dents du che val (ur lequel il u avail–

le ;

il

faut encore que I'extrém ilé des lames au lieu

'd'Etre droite Coie recoud'Jée, non de cÓlé , mai en,hau t ,

&

que chaque poinee de ces memes lames ait Ull bou–

Ion ,

f/o)'e~

010 G

L

E'E ,

11

el! des t!Írconllances dans leCquelles nous fommes

obligés de commuoiquer

a

l'e""

limpIe

&

commune , '

done nous abreuvons les che vaux, des ve,tus qu'elle

o'auroit pOillt,

li

nous n'y failions quelqnes

~dditions

&

des melangesappropriés aux dilférens cas qUl fe pré–

fencene ,

Urau blnnehe

en, par exemple , la boilToo ord inaire

des che\'aux malades, Elle ne doie cette couleur qu'au

fon que nous y ajoat" ns; mais

il

ne Cuffir pas pour la

blanehir d'eO' jttter , .ainlí que plufieurs palefreniers le

pra–

tiquent, une ou deux meCures dans

I',au

done ell rem pli

le Ceau ou l'auge

a

abreu'ver , Elle o'eo rec;oit alors qu'une

eein ture !les-foible

&

cr es-l rgere ;

&

elle part icipe moin5

de la qualité aoodine , !em pé, ame

&

rafra, chiOanle de

cel aliment, dont elle

ell

plarÓt empreinee par la ' ma–

oiere doot on l'exprime, que par la quaneilé que l'on

eo em ploye Ires-inulile mellt , Prcon une joilllée

da

fon; Irempez

VM

deux ma ios qui

tIl

fone raifies dans

l'auge ou dans le Ceau ; cxp, imez fo rtemen l

&

~

plu–

(icurs repriles

l'ea"

don l le (o n que vo,us tene. eC! im–

bl', le liquide aequerra une couleur vémablemenl blao–

che ; laíOe. enCu;te tomber le fon dans le food du va–

Ce;

reprenez , s'il en el! b. foin,

u ~e

Ceco nde Joint¿e"

&

agílTn-en de meme, la blanchtur du liquide

3U~me¡¡eera;

IX

le m els llge Cera d'aulant plus parfal!, que cet·

te blaocbeur ne nair que de l'exaae fépa ra!ion dts por–

tions les plus déliées du Cn lide, le(quelle> Ce

10m

iuri–

m emenl confondues avec celles de

I'eau ,

Nous o'en ufons pas ainfi, lorfquc pour CoOten ir I'a–

nima l daos des nccurrences d'auéaneirlemene, nous bla,,–

c'hillons Ca boillon par le moyeo de quelques

poig née~

de farílle de fromen l Si nnus précipitious Cur le cha mp

la farine dans

r eau,

elle Ce ralfembleroit en une mul–

tilude de globules d'nne groneu r plus o u moins confi–

dérable , S i 'lPUS l'y !rom pions comme le fon , pou r

u primer enfuile le MUlde, il eo rélulrcroi! une malfe

que nous aurinos enfu ile une

p~ioe

eXlreme

a

divi ier;

il faul dOllC,

a

mefure que

1'00

aj olne le fro mene en

farine, le broyer fec avec les doig ls,

&

le lail1er lom–

ber en pOlldrr , ap,es quoi on agite

I'enl'

&

on la mee

devanl l'an imal, qui s'en abreuve quanJ il le pebe ou

q ua nd

íI

le velH ,

L 'cau miell"

forme encore uoe boilTon tres-adou–

ciOan le; il ne s'agit que de m em e unt plus ou moins

force dofe de m ie! dans

I' eau

que I'on veu! donoer

a

boire au che val ,

&

de l'y d¿layer aueant qu'i1 en pof–

lible ,

11

efi néaomoins beaucoup de chcvaux auxquels

elle répugne,

&

qui n'tn boivene poinl,

Souven! auffi ,la maladie

&

le dé¡;oil! font tels, que

nous fommes contrainls de ne nourrir I'animal qu' en

l'abreuvant , Alors nous donoons

a

la boilTon encore

plus de confillance, eo y faifan t cui re ou de la 'm ie .

de pain, ou de l'prge mondé, ou de la fari ne d'orge

tam ifée ; nous palfolls enluile ces efpeces de panades ,

&

nous

1

es don nons au cheval avec la corne,

Du refie nnus employons les décoaions , les infu–

fions , les

eaux

dillíllées ,

&<.

J e oe

P9i~

rapporttr <¡o'un feul exemple de I'effica–

cilé des

enux

m inérales don née. en QoilTon

a

l'animal;

mais Je fu is con vaincu qu'elles lui feroient u cs,falurai–

res , fi on les prelcrivoit a'propos ,

&

on ajuOlOil ce

fecours

a

tous ceUI q ue nous avons !irés de la Me–

decine du eorps hum ain ,

fI

éloit quefiioo d'un cheval

pouffif; les

eaux

minérales du Mont-d'or , tres-propres

a

la cure de I'a fihme, le rétablirent eOlierement ,

L es avantages

'fue

I'animal retire de !'uJuge ex–

t lrieur de I'eau Jo>tt Jenfib les .

00

peue dire que Ces effels relativemene

a

l'homme

&

au cheval COn! les ml'mes , Si

I'Ma

froide exci le

dans les tibres une vérilable conOriaion, fi elle coo–

trainl les pores de la peau :\ fe re!lerrer, c'en efi aC–

fez pour pénétrer les raifons de la prohibilioo des bains

en!iers , eu égard :\ lOut animal en

Cu~ur,

&

pour

{J –

tre iDfi ruit du danger émineot qu' il y aUloit de le te–

nir alors le corps plongé dans une riviere , S i en me–

me tems ce fiuide- doie cere eovifagé coOJours

a

railoo

de