194-
ECH
(emblage des pieo! néceUaires pour dre/Ter
d~s
écharauds.
V.y'~
E
C H A F A
UD .
ECHA LAS, morceaux de creor de
ch~ne
refen–
dos quarrém<nt par éelals d·environ un pouce d.e gros ,
&
planés ou rabolés , qu·on oavre quand ils De lont pas
droils . Il
,'en
fa ir de dilféreoles loogueurs;
ce.uxde
qualre pieds
&
demi rervenl pour les comr'efpahers
&
haics d'appui:
&
ceux de huil
iI
oeuf piés, ou de dou·
%e, t"'e.
pour les treíllages. Eo lalio,
pedamm.
~P)
• ECHALASSER, v.
aa.(OEconom . rujJ"I·)
c'efl sllacher aUl< échalas; 00 le pralique en beaucoup
d'clIdroils au¡¡ feps des vignes,
'IJ0Jt~
I'art.
V
1 G
NE .
00
flipule dans les bauI que les
vigoe~
feronr reodues
fumées,
..
ha/off/es
&
en ' bon éla!.
*
ECHALIER, fp m,
(OEcon. rttft.)
cUllure
champclr.; die elt fuile de fagols fi chés ea lerre,
&
liés. eofemble par des ,gros ofiers ou d'aulres meous bois
flexibles,
E C H A
LOTE,
afca/o"ia
,
f,
f.
(Hift.
flat o
&
'Jard.)
ceUe racioe bulbeule a I'odeor de I'ail, mais uo
peu moios fOrle; elle pouae des liges creufes
&
des
fcuilles longues qui 0111 le goth de leurs racines, Ses
IIcurs, en paquels, font compofées de fix feuilles rao–
gées en Beur-de·lys, auxquels fuccedem des fruils ronds
remplis de femeoces.
Les
"haloeCJ
fOOI
Ir~s-employées p~r
les cuifiniers
daos leurs ragoOls ..
&
il
Y
:l
peo de fauces ou
il
o'y
en eDlre.
0 0
multiplie
l'''halote
par le moyen des goulTcs ou
cayeux qui vienoelll daus le lour de fon pié.
11 Y
en a uoe eCpece appellée
Icha/ote
d'Efpag"~,
dom les lubereules fe nommeot
roeambolN . Voy .
R
0-
~"'MBOLI!.
Cene planle doil
~Ire
rapponée au genre des oigooos,
179:t~~·
01 G N
o
N,
(K)
E·c
H A
LO TE,
(J);,It)
I'''halote
polTede exaae–
menl les mernes propriélés, que I'ail, mais dans un
d.gré un peu inréricur.
f/oJez.
A J L.
• E
C H
AM
P E A U, (. m, (
Péche)
eXlrémiJé de
la ligne ou I'on auache l'hame)oo dans la peche des
morues.
• E C H
AM
P
E R,
v.
aa,
Pei"tur~)
c'eft lermi–
ner les contodrs d'one figure,
&
les délacher d'avee
le fOlld,
• E
C H A N
e
R U RE,
f.
f.
(.Art ml&ha".)
eon–
figuraliÓn ilUroduile par I'art ou par la Dature, ou par
un accident, daos
quel~ue
eorps dont
00
a enlevé, ou
doO! il femble qu'on alr fOllflrail une ponion circulai·
re ou
a
pcu.pres; aíoti
il
y
Q
des os dool l'analOmi–
{le dil -que les bords fon!
I.hancr<s:
íl dit
les Ichan· ,
~rllr6S
des
'lJertebre!, d. ¡'os ¡¡hinolde, de r omoplaee ,
de ros max;/la,re, &c.
Le 100IIeur
/chancre
«)J)
élOf–
fe au cileau en pll1tieurs codroils, par eIemple,
ii
ce–
lui ou
il
doír aJufter
les
maoches. L
'enta;/le
a loutes
fortes de figures, coovieol
¡,
!Outes forles de Cubltao–
ces,
&
oc fe dil poiO! des chufes naturelles. L'e,,·
eo..
he
elt aogulaire
&
ne fe <;lit poiol des mélaux: l'
en–
foche
&
le
era"
On!
la meme figure, mI;s le
eran
Ce
dir des métaux,
&
des aUlres fubllances fur lefquelles
l'encoehe
peul avoir lieu.
E
e
Ji
A N D O LE, f. f.
(C.U'lJr.)
petil ais de
merrdo dool 00 couvre les maiCoos eo ditléreDs lieux
de Fraoee.
E
C H A N G
E,
C.
m.
("Commerft)
troe que
1'00
fait d' UDe chofe, d'uoe marchaodife contre uoe au·
tre.
Le premier eommerce he s'efl fair que par
éehange,
des chofes en nature,
(le
Ce
négoce fublifle eocore daos
le fond du Nord
&
en Amérique.
V.
C o
M M
a R CE .
Le epmmerce des leures
<le
ehange n' en: mernc
c1éliaO:íqaes ont
é[~
(oumÍJ mt'!me dan. le Ciec1e
ou te
Chri..
ftianifmc: 4IIoir
la
religion domio'lnrc
i
com.mefo~.s
les
Empert'u~J
fr3n~oi5 :
jé erois
devoir
;lverrir. que ces Impofiuons.
&:
ces l<?lX
oc (e forrnoienr
rODr
orI,'ordioaire . que
dan. UD
Congrt s des Prln.
c~.
&
de..
ptu• .grand, du Royaume. dans Jequel
te.
.EV~Des
a–
VOte?,
aD~
Icur
voix.
8t
leues
r1atts .
De-la
on peUl
conclu~e
que
(."el
JmpoCtt1onJ
~toient
encore
du
confcntll!menr
dC3
Eccl~fi.:lÍhqaes
1
d'oo. on lel peal
confiderer
commC des don.
graroiu .
Or tes E..
wE'!ue. qui
;~ui[foicnl
da
fief.
comme on le die dan. cet
an id e .
étOle~1t
r,!:umu
a
la rervitude feuJale.
&:
coatraints
a
la guene
l
ou bten
lis
y
alloient d'cux memes . Il faUt
ccpendaat
remarquer
I
que les
f:ter~,
Clnons, les Pontifes eux memes
I
l5t
les Concites
~nt,
rouv:ent
~~pr¡s, ~.
condamné cet ufage commc un abtu. d'ou
i1
s eofon qu
ti
ne dote
point
tirer
i
conréquence .
L' ADlcur
rlPr.Orte
UD
Canoo dll Concile de SoBron tenn l'ao–
née 813.
d'ou
11 veu.,
donner
l
connoiere que
le Roi de Franee
cmpruDtolC
quclqucfolS (ur le fie! de
l'Egtire.
11 ne
me paroit poiut
ECH
qo'uo Dé'goce de pur
Ichang e ,
un vrni troc d'argcnl
COntre d'aulre argelll.
VOJ'~
LE T T RE D
E
C
H
ñ
N–
G E .
E change
fe dil aum parmi les gros négociaos, fu r–
toUI elllre ceUE qui trafiquent av ec I'élrangcr , d'une
~fpece
d'adoption mUluellc , mais Cculemem
:l
lems , qu'
lis fom des enf.1ns les uns des autres ; ce qui arrive ,
par exemple, qualld un marchand de Paris voulant en:
voyer fon fi ls
a
Amflerdam pour s'y inflruire du com–
meree de H ollande, Con correfpondaO! dans een e der–
niere ville a pareillement un fi ls qu'il a delTein de le·
Dir quelque lems
i\
P aris pour apprendre .le
comm~rce
de France . Ces deux amis foO! alors un
/change
de
leurs eofaos, qu'ils regardent enfuile chacun comme le
ticn propre, foil pour l'enlrclien, foil pour l' infl ru–
énoo.
f/.
les diélio"n. dI, C .mm . Je 'I'ri'IJ.
&
Chnm–
bm. (G )
ECHANGER, TROQUER , P E R M U·
TER, Cyn.
(Gramm.)
ces Irois mots défignent I'aa ion
de donner une chofe pour une aUlre , pourvQ quc I'une
des dCUI chofes données ne foil pas de I'argcllt; car
I'ichange
qui fe fail avee de I'algenl s'appelle
'lJenl.
on
achat .
On
ichange
les raliticalÍons d'un trailé, on
Iro·
'lile
des marchandiCes, on
permute
des bénétices .
p " .–
mueer
efl du lIyle du palais;
Ir0'luer,
du flyle o rdi–
naire
&
familier;
échangtr,
du a yle noble .
P crmu–
l ation
fe dil auffi en NIarhc!malique, des· changemens
d'ordre qu'on fait fouflrir
a
difle renres chofes que I'on
combine entr'elles .
f/o yh
A L TER NA'T
ION,
C o
M –
B1NAlSON,
&
P e RM UT ATlON .
(O)
E C H A N S O N ,
t
G R A N
IJ )
f.
m.
Hift.
modo
C et
oili cie r Ce Irouve
&
a rang aux grandes cérémonies,
eomme
a
cell e du facre du roi , aux en lrées des rois
&
reines, aux grands repas de cérémonies,
&
:l
la cour
le jeud:-Cainr , dc meme que le graod paonclÍc r
& .
le
premier éCl1xer Irancham .
Voyez.
G R
A ND P
i\
N
N E–
T1 E R
&
E CUY ER TRA NCHANT .
L es fona ions que rcm pliÜent ces trois oiliciers dans
ces jours de remarque, fom celles que fon l j ournelle–
menr les gcntilshommes Cervans ; mais ces derniers oe
dépeodent ni oe rélevent poio l des premiers.
.
L e
grand.échanfo n
a fu ccédé 3U bouJ9iller de Fran.
ce , qui élOil I'uo des grands oilicicrs de la couronne
&
de la maifoo du roi.
f/oyez.
B
o U T
E I
L L E R DE
F
R A N
CE,
au mot
B
o U T
E 1
1, L E R .
Hugues bouleiller de F rance en 1060 , figna
¡,
la
cérémooie de la fondatioo du prieuré
de
S . M arlin
des Champs
¡,
Paris;
&
un Adam en qualilé
d'ichan–
f o",
figoa eo 1067
ii
la eérémonie de la dédicace de
cetle m eme églife.
11 Y
avoit un
Ichanfon
de F rance
en
128S,
&
un moilre
écha"Jon
du roi en l 3ó4, daos
le
m~me
lems qu'il y avoil des boureillers de Fran–
ce . Erard de M ontmorency
Icha"fon
de F rance le
fUI en 1309 jufqu'en 1323 , de
ll1 ~me
que G ille; de
Soyecoun eo 1329,
&
Rrianl de M OOlJean <lepuis 134 6
jufqu'en 13rT, quoiqu'il y eill 3Um alors des bo u–
leillers de Fraoce . Jean de
Ch~lons
. 111.
du nom
comle d'AUl erre
&
de T o nnerre, ca lo premier qui
ait poné
I~
litre de
g raná boueei/Jer de Franee :
iI
I'é.
loil en 13) 0 au facre du roi J ean .
11
continua d'y
avoir des
Ichanfons;
&
Guy fcigneur de Coufan pré.
Doil la qualité de
grand·ichanfon de Franu
eo 138j .
Enguerrand fire de C ouc y t!lallt en meme lems
gr.nd–bouleiller. Eo 1419
&
1421 il
Y
avoil deux
g rands–
..banfom
&
uo grand·boureiller ; mais depuis Antaine
Dulau fe igoeur de
Ch~ leauneuf,
qui vivoir eo 148,
reveto de la charge de grand-bouleiller ,
iI
n'efl plus
par~
lé de cel oilice, mais [eulerneO! de celui de
g rand·i–
ehonJon .
La
charge de
_grand.¡challfo"
elt polTédée a–
auel1emem, depuls le 28 Mai 173 1, par André de G i·
ron·
que ce roie U le rens du Canon : en void ICJ propre..
paroJes:
[,i.snt
~r;,,",
ji¿,I"
n'¡f,; ,
",id
conClffif1'JNI in Vn.d.
-vlnu4l1ili'lfl
l:._
pifnp;,
,
n~
f.!1T
Imufici.. u clt¡;'¡liu#,
11'/
" A/I_,i/II
~ti"mfi
Epifc'PHI.
A'"
lJlli1i'rt
,,-1Ir.r." PrA/t.l/tll j,.,,,ti,ndilillr
(Ni" it
"""Ita
con_
ji,,,,,";,ni,
",jlrA
,,11. m. d.
¡"ci"mHI,
"
id"
..
irr",j,~¡¡I,,"11
' IIilifl.
fU
fe
"1I"f9UJ19"~
nmptfur .
S'je ne me Ifompe. le (t n,
v~rit.lblc
eft .
que
6 quelqu'ua
avoit
emrrunt~
(u r les bien., eccléfi:tfiiqacs ,
fOOJ
« tte :lpp-arencc
d'alienation
I
ne
prétUlde
rhu
en
retirer
)e,
pcnfionJ. 'iQ'ils en retiro,t
aaparav:loe. On .aunbue Ctm;
diminu
non
des
bIen,. 00
cet empruot
a
toot ::Iurre
'ln·.tu Prince . On
dit
eocore
dans
eet
article*
que
d:ms
~Ic:
IX. Siecle. poor parvcnir
:l01:
premiere.s
.!jgni~,
de
l'~tat eccl~6illliqoe
I
il
f.1J1oit
{.aire pro–
(effion de
la vie monaftiqoe ; ce qni
en
tr~J.vra.i
d3nt I"Eglire Gre.
que; mais
non :>as d:mJ
la
Latine
d.tn. laqaelle
00 trOUYC
nre–
mene
dea exc:mples .
que poDe
€uc:
promll
i:
l'
Epi(copat
il
fajUe
a..
yoir
.!lf
religie.x .
l
M )