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ECH

ronde eomte de Buron, lieutenaot géoéraJ :lU gouver–

nemen! de I'isle de F raoee .

(G)

E C H A N S ONNERJE, f. f.

(Hifl. mod. )

lieu

ou s'alfemblenc le, offieiers qui om foin de la boilfon

du roi ,

&

ou elle fe garde . JI

Y

a

I'/chanfon nerie-bou –

che,

&

I'échrmfomreru

du eommu n : la premiere fai t

parrie de I'office qu'oo appelle le

gobe/et ;

elle a fon

chef, qu'on 2ppelle auffi

chef de gobe/e.t.

EC H A N T I G NE

U L

ou

ECH ANTI G NO–

LE,

f.

f.

terme de Charron,

ce

(001

des moreeaUl de

bois

~ongs

d'enviroo un pié de I'épailfellr de trois pou–

ces , qui fon l ernmortoifés pOllC récdoir I'effieu en–

deilous,

&

qui ferveol pour I'atfujettir

&

le lenir en

pl1ce .

V OJez les Planches du Sdlier .

• E C H }\ NT I GNO L E ,

r.

f.

( Charp.)

ce fOn!

des pieees qui foütieonemles talfaux.

v o)'.

TASSA UX.

11 faut qu'eIles foieot

embre~ ées ,

v o)'ez

EMBRE.~ E R,

.dans une eotailIe faite quarrémene fur I'arbalétrier ,

v o–

J ez

A

R

¡¡

A L E TRI E R,

a

la profondeur d'environ un

pouee par-en-bas ,

&

bieo arretées avec des chevilles de

bois .

E CH A NT

1

L LER , v. aa .

( JllriJp.)

confron–

ter un poids avec l'étaloo ou l'original.

V oy .

E S CA

N -

D ILLO NA GE .

(11)

E C H A N T

I

LLON ,

f.

m . (

Gramm.

&

J " –

,.ifP rtld.)

fi gnifie un

modele

déterminé par les régle–

mens,

&

coofervé dans un lieu public, pour ferv lr

a

regler tous les poids

&

mefures done les marchands fe

fervenc pour fixer la forme

&

qua!ité de cerraines mar–

chaodifes qu'il débiteot .

V oy. ci-devant

E

CHA

N

T

1

Lr

'LE R , ECH A l"TILLO l"NE R,

&

ei-apr,s

ESCAl"–

D I L LO l" AGE , ET A LOl" .

(/1)

E

C HA

N l'

I L L

o

N ,

c'eíl ,

dans

j'

Artillerie ,

une pie–

ce de bois garuie de fer d'uo co té , fur lequel fom tail–

lées les .difféteores moulures du canoo : 00 s'eo fert

pour marquer ces moulures fur le moule du caooo,

en faifan t tourner

ce

moule fous

1'lch4ntillon ,

par le

moyen d'un moulinet attaché au boUl du IroulTeau .

Vo–

)'ez

T

R

o

U S S

I!

A U

&

C

A N

o

l".

(Q)

E

CH

A N

T 1L LO

N -,

(Comm"ra)

lerme qui dans le

eornrnerce en général a plufieurs fignifications applicables

ii

différemes pareies du négoce .

E CHA

N

T I L L

o

N ,

eíl la eootre-partie de la taille

fu r laquelle les rnarchauds en délail marqueor avee des

llOches ou ioeifioos , la quamité des marchandifes qu'ils

vendeOl a erédit .

.

E

CHA

N

T 1

L

L

o

N

fignifie quelquefois

mefllre , gran–

¿et/r :

00 dit

des bois , des tl/i/es dI/ grand, du petie é–

. hantillon : de femb lable, de _difflrene !.haneillon .

E C HA

N

T I L L O

N

fe dit d'une certaine meCure ré–

g lée par les ordonnances pour diverfes fortes de mar –

chaodifes .

I1 Y

a des

!chanei110m

pour le bois de char–

peote

&

de ehauffage, d'aUtres pour les pavés de gres ,

d'ardoife,

& c.

00 appelle

boÍJ d'!chanti/Jon , pav/s

d'!chantillon ,

ceUI qui foO! confo rmes a cene .mefu–

re .

D ié!ionn.

du

Comm.

&

Chamben. (G)

E

C H A N T 1 L L

o

N,

( M etere d') Fonderier en plomb.

V oyez I'arlicle

D

R A G

E'E .

.

E CHAl" TILLO N,

outi/ d'Hor/oger;

il

fert

11

éga–

ler les deors des roues de rencoorre .

Cet outil repréfencé

PI.

XVI . fig .

63.

d'Horloge–

rie,

eíl compofé de deux branches

A

B

,

A

C ,

qui

tend.eor toíljours

a

s'écartér l'uoe de l'autre par leur ref–

[ore,

&

qui foor comenues

a

une diílance détermi rlée .

par la vis

V.

Voici cornrne 011 s'en fert . Ayant fait rapprocher les

deux branches alfez pres I'une de l'autre pour que I'ex–

trémité

F

de celle qui eíl rnarquée

B ,

paUe par-delfous

l'autro au moios au-dela du poinc

d ,

00 le pofe enfuite

fur uoe des pointes des deols de la roue de reocomre,

enforee que cene poime s'appuie comre I'aogle

d;

alors

BU

moyen de la vis

V ,

00 éloigoe ou I'on approche

la braoche

B,

jufqu' a ce que fa partie

B

aille rafer

&

frauer imperceptiblemeot la poio te de la dent vo ifi ne.

La diílance eotre le poiot

d

&:

I'extrémité

B

~tant

'1

infi

rendue égale

a

la di!!aoce emre deux poimes de dems ,

on préfeole de oouveau l'ioílrumeOl

a

d'autres deots ;

pour voir fi leurs diílances fool les mémes; fi elles oe

le fom pas , on tache de les rendre

~gales

par les mo –

yeÍls ordinaires,

&

on concioue .de repréfenter

I'lchan–

tillon,

jufq u' a ce que fon extrémité

B

rafe égalemeot

toutes les poiotes des deo ts de

la

toue. Gene opéra–

tion e!! fore délicate

&

cependant fon nécclfaire; ear

iI

eíl de la plus grande cooféquence que les dems d'u–

ne roue de reocootre foienc bien égales, afin qu' 00

puilfe avoir des palenes larges

&

U1l

échappement un peu

juíle, faos craiodte cependant que la montre arre;te par

T ome

V.

ECH

1 9 5

Jes acerochemen;.

Voyez

A CC RO CHEME l" T, E –

C H A P P E M E N T .

(7)

EC HAN T1 L L ON, '¡

la M o7tnoie ,

efll' étalon OU

poids original de l'hÓtel des mooooies de L yon ; ce que

la cour des monnoies de P arís appelle

'üalon original .

V0:tez

E TA L O

N •

E

e

H A N T 1

r.

L

o

N ,

(R " banier

&

atltres I1rts mé–

chan. )

fe dit d'une petite longueur de quelqu'ouvr3Ke

que ce foit ; laquoIle longueur eíl fuffi fante pour lailfcr

voir enrier an moios le deilein gu'il repréferote.

E C I:-] ANT ILL O N N E R,

. 1/

E CH ANT I L–

LE R ,

(J",ifpr.)

c'eft

~onfronter

des poids on

meCo–

fes avec l'ét310n ou origioal .

f/oyez

E

S

CA

N D 1

L L

0 -

N

A GE,

&

ci-aprer

E TA L

O

l" .

( A )

E

CHA

N

T I L LO

N N E

R, v. aa.

(Comm .

)

e'eíl cou–

per les échan tillons d'une piece d'élOffe , pour les faire

voir aux m archa.od9 ou au! acReteurs .

11

figniñ e 3uffi

cOl/per des mO"cea"", de drap del pi. –

ces 'lfti v iennenl de la eeinture ,

pour eo faire le dé–

bouilli .

V oyez.

T E

1

NT

U

R

F: •

L es ma¡tres

&

gardes D rapiers ont ce droit,

&

c'efl

a eu. de faire

¿chaneil/omzcr

les draps , c'eíl- o-dirc d'ell

faite couper des échantilloos pour les mettrc

11

l'épreu–

ve do débouilli .

D iéPionn. d. Comm. de T dv . &

Chamb"s . (G)

.• E C H A NVROIR,

f.

m.

( OEcon. r uft . )

plan–

che haute d'env iroo trois piés ,

&

aUemblée debout a–

vec quelque morceau de bois .

00

ptcnd le chanvre

ou le lin poignée

11

poigoée , on I'appuie fur cetre plan–

che ,

&

on le bat avec une efpece de couteau de bois

d'é'c¡'¡lfe qui en fépare les chenevotres ,

&

rcnd la ti lar–

fe

litle

&

belle .

11 Y

a des

!&hanvro;,'s

de fer en for–

me de .couprer> émoutrés .

E C H A P

P AD E

r.

f. mot qni n'e!! dans aucuo

diétioonaire ,

&

qui eli cependanr fon ulité parmi les

GrtlVWrI en bois .

C'eíl l'aa ion ou \'accident d'enle–

ver quelque Irait avec le fcrmoir , eo dégageant les coo–

lOurs d'uoe phoche gravé", foit parce

que

I'outil ell:

elllra¡oé dans le fi l do bois, foíl paree qoe ce traie

n'aura pas élé alfe'¿ dégagé á fa bafe par le dégage–

menr fait avec la pointe

á

graver, ou qu'on aura trap

prís d'épaiileur de bois avec le fermoir, ou bien par–

ce qu'on n'aura pas eu foi n d'appu yer le pouce de la

main qui tiem l' outil, conrre celui. de

b

mai!l

gauche , en dé'gageam, pour le tenir .en refpea ,

&

par ce moyen év iter

I'échappade . L'éeh"ppade

a lien

aum avec la gouge qUfiod 011 n'a pas

la

précaution d'ap–

puyer le pouce droi t contre le gaud ie , comme I'on

vient <le di re, ou quand

0 0

baille trup hori fonralemcnt

cet outil: alors il échappe en vuidaol,

&

va !OUl .–

travers la gravure faire breche

11

quanlit¿ de traits , de

tailles ou de COOlOurs; accideot d'autam plus dcfagréa–

ble , que n'y ayanr d'alltre remede que d e meHre aux

places ébrechées de pelites picces, il efl prefq u'impof–

tibie , (ur- tout

a

\fes ouvrages délicatemenr gtavés , qu'

il n'y paroilfe pas ,

Ii

ce n'eíl au,.; premieres

impref~

fi oos , du moins

a

celles qui fuivroll t , quand la plan–

che aura été 'Iavée , parce que I'eau fait retffter la pie–

ce plus que

la

fuperficie de la planche ; deroree que,

quelque bien ajuO ée qu'elle ait été , il fe for me preeque

touJours a l' eílampe un trait blanc aulOur de ceHe

piece, ce qui

lta¡C

la gravure .

Voyez '

P I EC

E

S .

Ce!>

article eft de

l VI .

P

,A

P

I

t.

L

O

N

1

Gra'uerJr

al

bois .

E C

~

A

P P

E' ,

adj. (ynoo.

( Gramm.)

N ous cro–

yons devoir aven ir ici que ces mots ,

e(l

échappé ,

a

¡chtlppé,

lIe fOil! oullemenr fyno nymes.

L e

mot

échap–

pé ,

qualld il e!! jOÍDt avec le verbe

eft ,

a un fens bien

difléren¡ de celui qu'il a lorfqu'il eíl joillt au. verbe

a:

dans le premier cas il dcflg'lle une chof.: fai!<

por

inad–

vereance; daos le Cecond ulle chofe nOIl faite plr inad–

vertance ou par oubli.

C e mot m'eft /ch'appé ,

e·e!!-' –

dire

j'ai pro?Joncé

ce

mot ftlns

y

prendre garde:

ce

'l'"

je vordois vop.s dire m'" échappé ,

c'eíl-o-dire

oj'"i

~,, b/ié de V9ru

'e'

di,e ;

ou dans un aUlre fens ,

fa i

011 '

blié

ce

'{ue j e vou/oir dire

.

S'EVA DI!R S'E NFU IR

&

S'EC HA PP E R, dif-·

feren¡ en ce que

s'évader

[e

fai t en fee ret ;

s'¡ehapp."

fuppofe qu'oo a déj ' été pris, ou qu'oo eíl prcs de

re–

tre;

s'enfuir

ne fu ppofe aucune de ces coodilioos: on

s'echappe

des mains de quelqu'l1n , on

s'cvr1de

d'ulle pri–

fon, on

s'cnfuit

apd!s une balaille perdue .

(O)

E 0A P P

E' , (

JliJaréchal/cri•.&

JliJa_~ége)

fe dit en par–

lant d'un cheval provenant de race de chevnl anglois,

barbe , efpagool,

& c.

&

d'une jumenr dn pays; aiOli

nous difolls uo

/chapp/

d'aoglois, d'efpagnol , de barbe ,

&c.

f/.

H ARAS : en ce cas le terme éch"ppéeíl fU b(laotif

Nous l'employons cOlp me adjeétif lorfqu'il s'ngir

d<:

Bb

2.

dé/i-

j: