ECH
coude; tout lc' membre fe Irouve enveloppé dcpuis l'é–
paule Jufqu'uu bout des doigts,
&
l'on ne rifque poin!
que le maJade en aoifranr imprudcmmene, dérange fon
appareil.
(Y)
o
E
C
HA
R
P E,
(flla,.i".
) on doune qudquefois ce
110m,
mais impropremenr ; aux aiguilles de l' ¿peron .
(2)
E
C H
A
R
PE,
m
termes de Blafon,
efl une bande ou
faf~e,
qui repréfclHe une efpece de ceinture ou de bau·
drier m ilitaire.
Elle' fe porte ,omme le bíi.tou feneflre; mais efl plus
large ,
&
continuée hors des bords de l' écu : au lieu
que le baton le termine avec l'écu . A il:ti l'on dit :
U11
tel porte d'agen t
3
l'.!charpe
d'a'lur.
Voyez. nós Plan.
de BlaJon . Voyez. auffi
B
A T O N •
E
C H
A
R
PE,
e>J
Architeélf!re ;
c'efl dans les machi–
Iles une piece de bois avancée au - dehors,
a
laquelle
efl 3ttachée uue poulie qui fait l'effet d'une demi-che–
"re, poor enlever un médiocre fardeau. Et e' en en
Mafonne,.ie,
uue efpece de cordage pour retenir
&
con,
duire un fardeau .en le montatl!. On dir aulfi
¡.harper.
Pour halet
&
ehabler une piece de bois.
Voyez.
CA–
BLE.(P)
E
C H A R
PE,
voyez
CE
t )/
T U RE .'
(P)
ECHARPE U'UNE POVLIE,
voye:?:.
CHAPE
&
POVLIE .
E
CHA R
P
ES,
(Hydralll. )
Iranchées faites dans les
terres
en
forme de erQÍtJ ant, pour ram.frer les eau x
dirperfées d'uue mootagne,
&
les recueillir dans une
pimée.
(K)
E
C
H
A RPE,
en
terme de Menuifier;
e'efl une de–
mi-erais de S. André . On en met derriere les portes
cOIre les barres,
Voyez les Planches de Mmui(erie.
E C H A R
PE' ,
adj. fe dit dans l'
A re
milita;re ,
'pour
avoir beaucoup foufiert, ou beaucoup perdu par le feu
ou le fer de l'eonemi . Ainli l'on dit,
1m
te/ rlgiment
fut lcharpl dan! Ime telle bataille,
1111
tel combat , &c.
Jorfqu'il a fair une grande perte .
On dit au m qu' un ouvrage efl
écharpé,
lortqu'il peut
é tre bauu par un angle moindre que
2.Q
degr~s
.
Voyez
BA TTERIE D'EcHARPE. Les flancs du comtede
Pagan, qui font un anglc:. de plus de
100
degr~s
avec
la courrine, peuvene
~tre
lcharpés
du chemio couvert,
oppofé au baflion auquel ils appartiennent.
Voy.
F o R–
T IFICATIO)/ .
(QJ
E C HA R S,
f.
m. (
a
la Monno;e)
il fe dit de l'aloi
d'une piece au-delfous du titre prefcrit par les ordon–
nances. Une monnoie efl en
Ichar!,
lorfqu'elle efl au–
delfous du degré de fin qu'elle devroit avoir.
Voyez
ECHARSETE'.
E
C H
A R S, adj,
(Marine)
on dit quelquefois
ver.:
écbar!,
que le vent o'ell ni favorable ni fixe,
&
qu'
il
faule de moment en moment d'un rhumb
a
['autre.
(2)
ECHARSER, v. n.
(Mar. )
on dit le
ve,nt
1-
ch(/rfe,
lorfqu'il efl foible, inconflant,
&.
peu favora–
ble pour faire route. (2)
E C HA R S E T E' , adj .
(a
/a
Monnoie)
(Oute pie–
ce de monnoie qui elt au-dellous du titre prefcrit par
les ordonnances, abflraélion ·faire du remede de loi , efl
dite
leharfeté .
Les ordonoanees font forme1les contre les
échar(.–
lis;
le direaeur qui en efl convaincu ell condamné
ii
reltitution, lorfqu'elles fone legeres: mais
ti
l"charfeté
efl trop loin du remede, il efl des punitions plus rigqu–
reufes,
Echarfceer,
c'efl tromper
&
le roi
&
l'état.
(lo)'ez I
'arti.leM
0)/ N
o
1 E.
•
E C H A S S E,
f.
f,
en Architeélure,
regle de bois
minee eo maniere de laue, dont les ouvriers fe fervem
pour jaugcr les hauteur.s
&
les retombées des voufroirs ,
&
les hauteurs des pkrres en général.
(P)
E C
H
A S S E S D'E 'c
H
A
F A
VD,
(Architeél.)
grao–
des perches debout, nommées aulfi
ba/iveflux,
qui liées
&
entées les unes fur les autres, fervent
a
échafauder
a
plu/ieurs étages, pour ériger les murs, faire les ra–
valen\ens
&
les rcgrauemens.
(P)
E
C H
A S S E,
(Coupe des· pierres)
efl une regle de
bois de quatre piés de long
&.
de' trois pouces de lar–
ge , divifée en piés , pouces,
&
lignes, done les ap:
pareilleurs .fe fervem pour y marquer les hauteurs, Ion-
(1) ECHASSU
r.
f.
ce rom deux
m.3oiéres
de
perches gro(fcJ cornme
J~
bras.
IOD~e.!l
de cin9 ou
ux.
pié" . rondes
&
ferrée.!l par le
bo~
t
d en b"-!,
qUI
ont
a
un
demi.plé
dc terre. un morceau de bOl'
rur,
quO! on
pore
le
pié
&:
a
ch:'lque bout d'cn_baut une poignée
'u 00 tlent
avec la
main
lor,
qU'on eft monté dcífas. On fe
ren
ECH
205
gueurs,
~pai(feurs
dont ils om befoio, pour les porter
commodémene dans le chamier,
011
ils vOj'enr le, pier–
res qui leur convienoent,
1lI:
en donneO( les melures.
(O)
(1)
E C H A U DE' ,
f.
m.
('l(/rd. )
ligure triangulairc
que I'on donnc fo uvent
;¡
une picce de bois lorCque le
terrein ou quelque autre raiCon
.y
nlfujcttit. Les
"hau–
dé!
&
gateaux étoienc autrefois Iriangulaires, ce qui au –
ra
pu donner le 110m
a
cene ligure.
(K) ,
E CH A
U
J)
E' ,
(P átiffier)
e'ell une petite piece de
p~ tilferie
faite d'une pate molletre , détrempée dans du
levain, du beurre,
&
des O!ufs.
[1 Y
a des
Echa"dfJ
nu fel, dans lefquels on lle met que du fel, fan s beur–
r~
ni O!ufs; nu beurre, dans lerquels ni O!ufs ni fel;
&
aux O!ufs , dans lerquels on ne met que des O!ufs.
• E
C H A U DO [R,
f.
m.
(Boltch.)
il fe dit
&
des chaudieres ou les Bouchers Tripiers fom ' cuire les
abbatis de leurs "iandes,
&
des lieuK
011
fom placées
ces chaudieres .
*
E
e
H A
V
D
o
IR,
(Te;nture, Dr(/per;e,
&c.)
il fe
dit au
ffi
&
des chaudieres
&
des lieuy-
011
ces ou vriers
dégraiflent leurs laines .
E C H AU F FA 1S O N,
f.
f.
E
e
H A UF F E–
M
E N
T, f. m.
(Medec;ne)
on appelle ainli
v~lgai
rement toute maladie qui efl caufée par ·une trop gran–
de agitation du corps, qui en augmente la chaleur.
(d)
ECHAUFFANT
&
ECHAUFFEMENT, (Thé–
Tapmti'fue
&
Path.ologie .
) La qualité
échalljfante
efl
propremcnt attribuée
a
un remede,
a
un aliment,
&
meme
a
toute caufe non-naturelle, qui peut produire
I'état de chaleur animale augmenté , que nous nvons dé–
crit
a
l'
article
C
HA
L
Jl
V
R A)/ I
l,!
f,
LEC
o )/
T
RE
)/ A
T
U R E
(lIiJed. prat,)
&
l'écbaujfemmt
efl cet é–
tat .
Le vérirable caraaere de
1'/chattjf";Jt ,
pris dans ce
fens précis, efl que fon aaion puifl" s'étendre juCqu'a
exciter la fievre dans le plus grand oombre de Cujets.
Les eft"ets manifefles de l'aaion plus modérée des
rem edes
éch""jJ"n!,
pour ne parler d' abord que des
médicamens , doivent
~tre
de porter la ehaleur
~n imale
a
un degré intermédiaire, entre la chaleur naturel1e
&
la chaleur fébrile; mais oct état qui feroit
l'/cbaujfe–
m,,,t
propremenr di" n'a pas été alfez e.aaemeO! dé–
,erminé:
&
peut-ctre lorfqu'il fe foíltÍ<m pendant un
certain tems, ne difie¡c-t-il pas elfelltiellemeot de la
fi cv re.
Quoi. qu',il en foit, ce o'efl pas par l'augment,aLioo
, réclle de chaleur que fe détermine l'incommod ité ap–
pellée communémen t
.!chaltjfement.
Un fentiment in–
eommode de chaleur dans (Oute I'habitude du corps "
ou dans diverfes' parties; une diCpolition
11
la fueu r,
011.
une (neur aéluelle; la loif plus ou moins preflante;
de fréquentes envies d'uriner, fuiv ies d'une évacnatión
peu abondante d'orines rouges
&
f<:etides,
&.
qu' on
trD-uveroit apparemment trop peu aqueufes; , la con–
flipat ion, les dénlangeaiCons de la p,eau, les rougeurs
au vi fage , le faignement de nez , les paro"ylines vi/s
&
douloureux d' hémorrho'ides feches; l'inromnie ou le
fommeil leger, inquiet,
&
interrompu;
un~
penre vio–
lente
&
cOlltinuel1e aux plaitirs de l'amour; l'image
la plus complette de ces plailirs, fouvem préf¿ntée daos
les fonges, avec ou fans émiffi on de femence; les é–
rea ions fréquentes: voilit les fymptomes qui conni–
tuellt l'incommodité
géoérale~eDt
CQnnue fous le nom
d'échar1f~ment
.
'
Les ré.mcdes qui' pcuvent produire tous ces fympto·
mes, ou le plus gtand nombre, font : les corps aaue[–
lemene chauds, foit qu'on les prenne intériea rement,
tels que l'eau, le thé,
&
les autres boi/fons de cette
efpece, avalées_tres-chaudes; foit qu'oll les appliqll e
extérieurement, eomme un bain tres-chaud, les vilIS
&
Iiquenrs fpir itueuCes, les
al~alis
volatils , an im'apx,
&
végétaux; les fucs, ' les eaux dillillées, les déeoaiolls ,
les infulions, ou les e xtraits des plan tes alkalirtes ; tes
plantes
a
'Cavenr vive, anal ague
a
celle des prc;cédeo–
tes, comme ai l, oignon, capucilIe,
&c.les
plaOles a–
romatiques, acres , ou ameres; les baumes, les huiles
efTentielles, les ré/ines,
&
les gommes-réunes, les mar–
tiaux ou préparations du
f~r.,
tous les vrais fudoriliques ,
&
les
deJ cchaffes pon ..
~
divertir, ou pour palfer quelque cbtmin boa
teux . ( Ecbaífes
(Ole
h3utes)
1{.!·cllcltt.
E,h.fft
au (cns figuré.
iJ
cLl
clit
d'nn hommc. qui
en
pen bon
a
rica.
(D)