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I6S

EAU

les ¡Joulours: on les reCpire aum avee fueces daDs

le!

4!vanoüilfemens legers, ' Ies nauCées,

&c.

Outre toutes ces acceptions plus ou moios propres .du

mOl

ea",

on l'employe eocore dans

Ull"

feos bieo mOlns

exaél pour Magner pluHeurs Cubfiances chimiques

&

phar maceutiques:

00

conno;t Cous ce nom des infufions,

des décoélions, des dilfolulioos, des rátafiars , .des pré–

paralioos meme dom

l'ea1'

o'en pas uo iogrédient, tel–

les que

I'eau de Rabel, l'eau de lavande,

&c.

Le~

prin–

cipales

eaux

chimiq'es ou pharmaeeuliques Ires-impro–

premenl diles, Conl les Cui vantes .

'E A

u

A

1.

UM

1

NE U SE, o' efi aUlfe choCe <J.u' une

d ilfolulÍbo d'alun dans des

eaux

prélendues a(lrlOgen–

tes .

Prenez des

eaux

dinillées de roCes, de plamain

&

de renoüée de ehacune une livre; d'alun puri6é lrois

gros: failes' dilfoudre vOlre [el,

&

fillre?:

gard~?

pour

l'urage.

.

EA J X ANTIPLEURETIQUES,

(le! qua/re)

font les

eaux

di(lillées de CcabieuCe, de chardon- bem,

de pilfen lil,

&

oe coquelicot.

On peut avancer hardimel'lt que de ces quatre

eaux,

trois COO! abroiurneO! incapables de remplir l' indication

que les qnciens mcdecins Ce propoCoient en les preCerí–

vant; Cavoir d' exciter la fueur. Ces trois

eaux

Cont

celles de .fcabieuCe, de piOenlit,

&

de coquelicot. Ces

IaUX

ne Cont chargées d'aueune paníe médieamenfeuCe

des plantes dom elles Com tirées (

voyez

E AU D

1-

S T

1 L

1.

E'E,

S

e

AB

1

E U S E , PIS S E N[.

1

T, P AVo T

R

o U

G E).

L'eau

diflil\ée de chardoo-beni (du moins

eeIle du ehardon-beni des Parifiens), a une vertu plus

,réelle .

Voye::.

C~",RDON-BENI.

Que peut-on erpérer eo géoéral des premieres

&

de

la deroiere dans le traÍlemem de la pleurélie? Ceci fe–

ra examiné

a

l'anicle

Fleuréjie . ·Voy.

PI.

E

U

R

E'S

1

E .

E AU DE CAl

1. 1.

o U

JI:

on appelle ainC! une

ea"

dans laquelle on a éteint des eailloux rougis au feu ,

C'étoit autlefois un .remede, aUJourd 'hui ce n'e{l rien.

E

A U D

J!

C

H

A

U

J¡:

(premiere

&

kcopd

e )

voyez

CHAUX .

'

É

A

i:.r

D

E S

e

A R

M

E S

ou

D E

M

E'L

1

S S

E ,

com–

porée.

Voyez

M'ELISSE.

,EAU DE CASSE-LUNETTE,

(Fharm.)

on

a

donné ce nom

a

l'

eau

di(lillée de la lIeur de blue!.

Poyr::.

B

1.

U E T •

EAUX COR ·DIAI:ES,

(le! quatre)

les

eal/x

qui

fom

co~nue~ COU~

ce ?om dans les phármacopées, Com

eelles d

endlv~,

de chlcorée, de

bu~loCe

&

de Ccabieo–

fe . Ces

eaux

Oe COIl! poim

cordiales;

elles Coot exa–

é1:ement infipides , ioodores

&

(aos vertu .

Voyez I'arti–

,ele

E

A U X

DI

S T 1 L L

E'E

S

vers

la fin.

E

A

U

F

O R TE: c'el} un des nom' de

r

acide ni,

treux en géoéral . L es

matérialill~s

&

les ouvriers qoi

emploYént l'aeide ni"eux, appellent

ea,,-¡orte

l' acide

retiré du r¡ilre par l'intermede du vilriol.

Voyez

N

1-

XRE.

.

E

A

U DE

G

o UD

I;t

o N, e'en une infuuon

a

froid

do goud,,' o .

f/oyez

G

o UD

R

o N.

.

E A

I.J

ME R

e u

R ,

E L

1.

E: les Chirurgiens appellent

_inli la dilfolution de mercure par TeCprit de nitre, af–

foiblie par l'addition d'uoe certaine quantité

d'eau

dil)il–

Jée .

Voye::.

M

E R C U RE.

II

erl efientiel d'employer

l'equ

difiillée, pour éten–

dre la dilfolution du mereure dont

il

s'agit ici ;' car

iI

e(l tres-peu

d',a1lx

communes qui ne précipitenl

e~tle

<lilJi,lution.

EAU MERE ; on . appelleainfi,

m

Chimie,

une Ii–

queur Caline

inconcrlfcible,

qoi Ce trouve m.!lée aux

dilfolutions de eertains Cel s,

&

qui ell le réódu de ces

c!iaolutions épuiCées du fe

1

principal par des évaporations

&

des crynalliCations r.épetées. Les

eaux-mére~

les plus

connues Com I;elle eju nitre, celle du Cel mann, eelle

du vitriol,

&

celle du rel de feignelle.

Voyez

NI T RE,

S

E

1. M A R 1 N,

V

1 T

¡t

1

P.

I,.,

S

E

~

D

E

S

J!

1 G N E T–

TE .

E

A U D E

M

t

1. 1. E - F 1. E U R S, (

F harmac .

)

on ap–

pelle ain(j I'urioe de vache, auffi"bien

qu~

l'eau

que

l'on retire par la di(lillation de la bouCe de ' cet animal.

POJe.,

V 'A

CHE .

E

A

U P H A

e

E

D E

N

1

Q

U

l! :

preoez une Iivre d'

eau

premiere de cha,,,, récente, treme graios de mereure

fublimé

corro~f., m~\é~

&

agilés dans un mortier de

marbre: c'en lel

Ull

fel "'ereurie! précipité.

Voy.

M

E R-

e u

RE.

I

. EAU DE RAIlEL, ain(j no.mmée du nom de fon

inventeur, qui la pu!>lia vers la

tin

du demkr (jeele ,

PreQ~2.

qualr¡:

onc~s

d'huile de vhriol',

&

dou?e on.

EAU

ces d'efprit de vin reéli6é; verCez peu-a-p¿u dans un

matras I'acide fur l'eCprit-de-vin, en agitam vOIre vaif–

feau,

&

gardez votre mélaoge dans uo vailfeau fermé,

dans lequel vous pouvez le faire digérer

a

UD

feu doux.

L'ea" de Rt¡,bel

e(l l'acic\e vitriolique du1cifié.

f/oy.

A CID"

Y

1

TRI O

1. 1

Q

IJ

E,

au mot

V

1

TRIO L .

E

A tft

R

E'Il A

1.

E; le mélange de l'acide do nitre

&

de cel oi du Cel marin ,. ell eoonu dans l'art Cous le nom

d'ea u rlgale. f/oyez

R

E'.G A 1. E

( ,Eau) .

E

A U S A

PHI

R 1 N E,

E

A U B 1.

f.

U E,

ou

C

O 1.-

1.

Y R E B

1.

E U,

(F ha,·m.

&

mato med, externe . ) Col- '

Iyre,

c'en-a-dire remede eneme ou topique, deIlin é

a

cenaines ma lad ies des yeux.

V.

COL

1.

Y

RE,

T

O

P 1-

Q

u

E,

M

A

1.

ADIE DI! S

Y

E UX,

(Ol/S le mot

UE

11..

En

voki la préparation, d'apres la pharmacopée

0-

niverrelle de L emery.

Preoez de

l'ea1l

de chaux vive filtrée, une ehopine; de

fel ammoniac bieo pplveriCé, une dragme : l'uoe

&

I'au–

Ire mélés enCemble, Cerom jeltés daos un vailfeau

de cuivre, dans

lequ.el

on les lailfera pendant la nuit;

apres quoi on filtrera la liqu.eur, qui fera gardée pour

l'uCage.

L'eau faphirine

n'e{l autre ,hofe qu'une

eau

ehargée

d'uoe petite quantité d'huile de ehaux ,

&

d'on peu <I'al–

kali volatil, coloré par le cuivre qu'il a delfous

1/0-

yez

SI!

1.

A M M O N 1 A

e

&

C

U 1 V

RE . .

Celte

ea!,

ea un

colJyre

irritaot, tonique

&

deffi c–

catif.

Voyez

les cas particuliers dans lerquels . il eon–

vienl,

ti

I'article

M

A

1.

ADIE D

E

S

Y

E UX,

[ous le

mot

OE

JI..

.

E AU v E R T

Eou

E

A U S E

e

O NDE: les ouvriers

qui s'oceupem du départ

s matieres d'or

&

d'argeot,

appellellt ainri I'eau·forte chargée du cuivre qu'on

a

em–

ployé

a

en précipiter I'argent.

V oyez

D

E'P A R T .

E A U· D E-V fE, produit immédiat de la dinillation or-

dinaire du vin.

I/oy .

V

1

N .

.

EAlJ

VULNE'RAIRE,

Voyez

VULNE'RAIRE,

(Ea,,). (b)

E

A U -

DE'V lE,

(Art M¿chan . ) fabrication d'eau–

de-vie .

La chaudiere dont

011

fe .rert pour celle dinil–

lation, en un vaiífeau de euivre eo rond, de la hau–

teur

de

deux piés

&

demi,

&

de deux piés de diame–

tre ou environ ,dom le haut fe replie fur le dedans en

talus momam, comme (j elle devoit erre enlÍerement

fermée,

&

olÍ pourtam

il

y a une ouverture de oeuf

a

dix pouces de diametre, avec un rebord de dcuI pou–

ces ou a-peu-pres: on appelle l'endroit on la chaudie–

re

Ce

replie avee Co n rebord,

le col/et.

Cene chaudie–

re contlem ordinai,,' mem quarante vehes ,

3

hu it pintes

de Paris la velte. Cene mefure

e(l

ditférente en bien

de, eodroit,

ou

I'on fabrique de

l'eau-de-vie.

11 Y

a des

chaudleres plus grandes

&

plus petites.

Cene ehaudiere e(l placée cootre un mur,

a

un pié

¡l'élévl!.tioo du rol de la terre, dans une ' mas:onrierie

de briqu¡: iointe avec du mor.¡ier de chaux

&

de fa–

ble

y

ou ¡le ci¡:nelit, qui la joiqt

&

la COUVre toute

eotiere jurqu'au 'pord du tranchanr du collet, rauf le

fond qui en déeouven. Cene chaudiere en ¡<"ltenue

daos cette mac;:o nnerie par deux ou trois anehe.s de cui–

v~e, .long~es c~acune

de cioq ' pouces ,

&

d'un pouce

d épalíTcur, qUI

Cont

adhéreotes

a

l·a cnaudiere . Ceue

mas:ol~nerie

.prend. depuis le Col de la tcrre;

&

le vui–

de qUl rene depUls le Col de la terre juCqu'i¡ la chau–

diere, s'appelIe

le f ourneau .

Ce f"urneau

a

d. ux

ou~

venures, l'une dans le devant,

&

l'autre au fOlld : cel–

le du devam en de la haUleur du fouroeau

&

d'en–

viroo dix

a

oou pouees de large: e'en pa:-lá qu'on

falt entrer le bois {ous la chaudiere . L'ouvenure du

fond el! large d'eovlron quatre pouces en quarié ; elle

s'éleve dans une cheminée

fai.te

exptes, par

011

s'éehap–

pe [a fumée .

11

Y a

a

chaeune de ces ouvertbres, u–

ne p.laque de fer que l'op 6to

.&

que l'on replace au

b~CollJ.,

pour modérer l'aélion du feu: on en parlera

cl-apres .

C'en cene chaudiere qui contient le vin

Ou

il

boOt

par l'¡¡élion du feu que l'on emretiem

d~lfous.

On

~e

rempl!t pas en

emi~r

la chaudiere de vin, paree qu'

~l

faut lalOer un ,. eCpace

a

l'élévation du vin, quaod

rl

poOt, afin qu

11,

ne Curmante pas au-delfus de la '

chaudief~

..L'ouvrier (que l'on nomme un

bnUeur;

ce

foO! ordlOalremenr des ton neliers ) qui travaille

ii

la eon–

veróoo

~u

vin en

eal/-de-vie,

1ait l'eCpace qo'il doit

laWer vUlde pour l'élévatioll du vin bouillanr. La plil–

par~

de ces brUleurs, pour eonoome ce vuide appli–

quen¡ leors bras ao pli du poigoet Cur le tranchant dl1

bord de la cha?diere,

&

lailfent pen dre leur maio ou–

verte

&.

les dOlgts élendus dans la chaudiere;

&

lor[-

qu'