EAU
v~nien~
réels.
lJ
di peu de perfonnes fa ines, qui ayant
cOuyé une Jongue pluie qui a percé leurs
habi~s
jufqu'
:lU corps ayenr élé réellemenr incommodées par cer
accid DI . 'L'habitude doir rendre l'spplica¡ion eXlérieu–
re de l'
ea"
froide moios dangereufe encore fans con–
!redil . 011 a poulré les préteDtions plus loill , en fa–
veur dc I'application dom
iI
s'agil; on I'a érigée en
remede de la foibldfe de Icmpérameot aél:uelle , meme
che~
les enfans .
Les femmes, pend30! le rems des regles ou des vui–
d3nges; De doivent poinr Iremper les piés ou les mains
dans
1',,,,,
froide, ni s'expofer d'aucune autre faqon
au coneaél immédial de I'<a,¡ froide. On a vu [ouvenl
ces évacualions s'arreter par cetle caufe, avec rous les
accidens dOIl! ne font que Irop fouvenr fuivies ces fup–
prellions.
{/oy«.
R
E G L E S
&
V
U 1 D A N G
I!
S. C'efi
cependan l encore id tlne caufe de maladie, que' I'ha–
bitude rcnd fans effet . Les femmes du peuple fon r leur
méllage, lavenr leur linge,
&c.
fans inconvéniem, pen–
danr Icurs regles & pendaO! leurs vuidanges: mais leur
cxemple en ceci, comme fur rous les aUlres poinls de
régime, ne conelur rien pour les perfonnes élel'ées dé–
IicatemeO!, pour les ¡:orps qui oc fonr pas familiariCés
avec ces (Ofles d'épreuveS.
•
Tout le monde [.,il que les pcrfonncs qui font ex–
poCés par état
a
foulfrir
la
pluie ,
11
gardtr long-Iems
des habits mouillés fur le corps,
a
dormir Cur la lerre
humiJe, quelquefois dans une vraie boue, ou meme
dans
l'en1l,
&c. rels que les foldars, les
pe~hcurs
de
profcllion, les chalfeurs paffionnés,
ceu~
qui rravail–
Jenl fllr les rivieres ,
&c.
que ces perlonnes, dis -je,
foO! rres-lujctles aux douleurs rhumatifmales , & meme
i\
cenainés paralylies .
{/oyez:.
}{
H U M
ñ
TI
S
~(E
&
P
A–
RA LYS I E .
J.,<s ouvricrs & les mancenvrcs , qui ont eomiouel–
JemclH les jambes dans l'ca;., fom paniculier menr fu-'
¡et
:i
UDe elpece d'ulccres malios 'lui al!aqueO! cene
panie , & 'lui fonr coonus fous le nom de
/O"pI.
/7.
L
o u
p
S,
(Chirltrg ie).
E
A U C
o
M M V N E,
(Mnt. M ed.
)
Ce n'efi rien que
les éloges qu'oo a aecordés
il
la boilTbn ordinaire de
r eall
pure , dans l'étar de Camé, en comparaifon de ceux
qu'on lui a prodigués
a
tilre de rcm' de; elle a réulli
les fuffrages des Medccios de rous les Ii.ecles ;
A
vicen–
/le
&
fes difciples ont été les rculs qUI ayeot pafU el}
redomer l'uI'age dans les maladies.
C'dl contre celte crainte fyfiémalique, qui avoir ap–
parctnnwnt féilui! quelques efprits au commonccmenr de
ce fiecle, que Heequel s'¿leva avec raO! de 'Lele & de
bonnc-foi. Perfonoe o' ignore l' exees juCqu' auquel il
. poulra les préteOlions , plus fyllémaliques encore, en
favcur de la boilTon de l'
ea"
:
la mémoire route ré–
ceme de
Ca
médlOde , & plus encore le pomait le p'lus
rclfemblam que nous a Iracé I'ingéllieux aureur de Gil–
blus, fous le nom du doéleur Sangrado , rendent pré–
feme cette fiuguliere époque de l'hilloire de la Mede–
cine,
a
ceUK méme qui ne connoilfenr point les écrils
aulli bifarres que fanatiques de ce medecin. Fridéric
H olfmao entreprir
a
pcu-pres daos le meme rems d'é–
rablir ,. dans une dilfertarion faite
~
delfein, qae l'
em,
élOit la vrllie medecioe univerCelle: mais ce céle–
bre medecin, peur - erre plus blamable
~n
cela,
m1i eepemlanr moins dangereux qu' Hecquer, ne
pra¡jqll~
poinr d'apres ce dogme ;
il
employa beaucoup
de remedes,
il
eur
m~me
des fecrels; il ne fut
q~'un
panégyrille raliooel de fa prétendue medecioe
uni~er
felle. Quelques
~ureurs
moderocs, beaueoup moil\s con–
/lUS,
1I0US
onl donné aulli des explications phyliques &
méchaniques des elfels de
l'eal<.
L'opinion du public,
& fur -tout dé!. incrédules ell M édeeine, ell encore tres–
favorable
a
ce remede; & enfin quelques eharIalans
en onr fait en diVer! tems un fpécifique, un areaue.
En
rcduif~nl
rous ces témoignágés, & les obferva–
tions connues
a
leur jUlle valeur, ilOu! De crailldrons
pas d'établir.
10.
Que la mél}lOde de rrairer les malaelies aigues par
le fecours de la boiflon abondanle des remedes aqueux ,
dos déI3)'an·s dOllr
I'eall
fair le (eul principe utile (
V.
D E'
L A
Y
A
N T ) ,
ell vaioe, ineffieace, & Couvenr rneur–
triore ; qu'elle mérite fur-Iour ceue derniere épithele,
ti
\)0.
foQtieDl l'aél:ion de la boilfoo par des fréqueDres fai-
(1)
L' urase
exttrienr
de l'e:tu
froide
:l
été
npn - feulement
d'UQ
gunll
recouu
en Mcdécine chcz les ROmo1in!. le.. Grec.s
&:
3Utt'eJ
p<uplcs orienuUJ; . mw
:lUm
'tb n.s leur.s drémonie.s ¿c: religion; 3·
"ce
dCJ
CIUX
laftr3.h:,
e'en
qu'ils croyoicnf
re
laver de
tOAS
c!~
EAU
165
gnc!e~
i
que
I'eaM
n'~fi
jamais UD
~emede
véritable,¡;nent
curaltt,
lO.
Que la nécellilé ,
&
méme I'ulililé de Ja boiC–
fon dans le rraircment des maladies sigues, ;\ lilre de
[ecours fecondaire, difpofanr les organes & les humeurs
a fe préler plus aifemenr aux ¡nOUl'emens de la natu–
re, ou
iI
l'aélion des remedes curatifs; que l'utilité de
la boilfon, dis-je,
a
ce lilre o'cfi rien moins que dé–
mODlrée; qu'aucune obfervalion clair.
&
précife lIe re–
clame en Ca
~veur;
&
qu'on IrouHroir peut-c!lre plus
.aifémenr des fairs, qui prouveroitor qu'clle efi nuilible
dans quelques cas. · .
3",
Que cenaines méthodes partic ulieres, oées hors
du Ccin 'de I'arr, & qui onr eu une "ogoe paaagere
dans quelques pays, telles que celle d'uo eccJéfiafi ique
anglois nommé M . Hancock, & celle du P. Bernardo-Ma–
ria de Callrogianoe capucin
licili~n;
que ces méthodes.
~is-Je,
ne fauroienr
~tre
¡eotées qu'avec
b~aueoup
de
circonCpeélion , & meme de méfianee , par les Mede–
cins lég!rimes. Le premier des deux guérilfeurs que nous
venons de nommer, donnoil l'
ea"
froide comme [ou–
verain fébrifugc; &
iI
prétencl avoir excilé, dans touS
les cas ou
il
a
éprouv~
ce remede, des fueurs abon–
dames qui préyenoient les tievres qui auroienr
élé
les
plus longues
O¡
les_plus dangereufes, lelles que la tic–
vre maligne,
&c.
ti
on donnoir le remede
a
rems •
c·ell-a-dire des le premier ou le fccond Jour de la ma–
ladie, & qu'i1 l'enlcl'oir meme qnelquefois lorfqu'elle
érOil bien établie,-
c'efi~A-dire
(j
~lIe
étoil déj il
it
fon
quatrieme ou
a
rOIl cinquieme Jour . Le capucin a guéri
touttS les maladies aigues & chroniques , en faifant boire
de l'
<nll
a
la glace , & obferver une diere plus ou moin$
revere. M. H ancock guérilfoir par les fueurs; le ca–
pucil/ avoir grand foin dt les
~v il~,
il ne vouloil que
des évaouarions par les (elles . On trouvera ces deux
méthodes expofées dans le recueil il!rirulé
vertut de
I'eall
eomm1,"e ;
\a premiere dans une diOerlation fon fage
& fort oroée d'érudition médicinale;
&
la feconde a–
vcc lour I'appareil de léqJOignages qui
~nnoncent
le
charlatanifme le plus décidé. Le remede aoglois con–
Ire la touX, favoir quelques verres - d'",,. fr9ide priCe
en Ce mettam au lir, qui efi un rejetron du fy(leme
du chapelain Hancoek , donr quelques perConnes font
ofage parmi /lOUS, ne (auroir palfer pour
UD
remede
~prQ" vii .
. 4
Q
•
L es verrus réelles
&
évldenles de
l'car.
fe re!.
, duileur
~
ceHes-ei:
l'eal<
chaude efi réellemeor un fu–
dorifique léger & innocenl; les infufions rhéiformes.
qui ne fOn! que de
1'._
donr la
dégour~Q(e
fadeur
efi corrigée , eXcitenl doucemenr la tranfp.irarion de la
pesu & des
poul~ons
(VDY<z:.
S
U DO R I F I
Q
u
E);
el·
les fonr llomaehiques
(voy .
S
T
o
M A C H 1
Q
u
E.
L'ea,.
tiede fail vomir cerlains fUJels par elle-m21ne, & fa..
cilire I'aélion des vOqlirifs irrirans dans tous ' les (ujets
( voyez:.
V
o
M
t
T
r
51);
prife en abondance elle nellOye
l'efiomac des relles d'une mauvaife digefiion, & remé–
die quelquefois au! indigefiions, en faifanr palfer daos
le cal/al imellinal la maITe d'alimens qui irritoir ou af–
faiIToir I'ellomac.
L'eau
froide
calm~,
du moios pour
un rems , la chaleur de l'ellomae & les légeres ardeurs
d'enrrai lles; elle appaiCe la foif; elle rafraichil réelle–
menr & ulilement rour le corps, en c;erlajos cas , com–
me dans ceu!
~)\l
l'on a cOO!laa.! une augmemarion
de chaleur réelle par ¡'aélion d'une chaleur extérieure •
ou par l'uCage des liqueurs fermen.rées; elle remer Ires–
efficacemenr I'ellomac qui a élé fatigué par un. exces
de ':in,
hefterna crap" /a.
Un ou deuK verres d'
'au
fraiche pris deux h.eures apres le repas, prévieonenr les
mau vais effers des digefiions fougueufes
che~
les per–
fonnes vaporeufes de ¡'un & de I'autre fexe (
'lJoyez
PA SS ION HYSTE'R IQ tl E
6'
MI!'L AN COLIE
H
y
P
o
C
o
N D R I A
Q.
u
E ).
Des
perfoJloes qui avoieol
l'ellomae foible & noyé de piruire ou de glaires, fe
fonr
fo.ftbien trouvées de I'habitude qu'elles onl con–
traélée d'avaler quelques verres d'CIIIt. fraiche le matin
a jeun .
Nous. n'avons parlé jufqu'a préfent que dcs,effer5. de
l'eatt
priCc imérieurement; fes uCages cuéricurs ne fom
pas moins érendus, peur-erre Coor-ils plus réels, a,u moios
plus efficaces .
(1)
L'
eau
s'applique cuériet\'cmeot Cous
I.a forme de bain
(voyez
B
Al H
&
fe¡
J;verf~s
'lpe-
C-tJ,
Jiu
Se
~c
toUS
maDX.
&
la
(uperlntioD
de quclquc:,.
un'
d'cntr'
cus:
41l1olt
~U!&
1010
qu'
ir,
n'auroicnt
p.as,n
traver(cr
les place.
publiqq~
fans
y
l.aver
la
r&e dans
les
(ontaines,
02n,
quc:Jquc: paya
du Nord
&;
dolo,
<ca" . d.. de"" Ind..
tallt
1 .. bomme,. que 1.-
fe..,