DUP
"iíage,
a
l'expreflion, pour Cavoir
íi
un homme
3
m is
de la
dup/icitl
dans une aaion, ou s'il n'y a m is que '
de la tinelle . Quoi que
1'011
puilfe dire en raveur de la
ti.ne,lfe, elle Cera lOujours une des nuanees de la
dtlpli–
&tt~
•
DUP.LIQUES,
f.
f. pI.
(]uriJpr.)
Contdesé–
~ritures
que l'on fQurnit de la pan du défendeur pour
répondte aux repliques que le demandeur
a
fournies
contre les premieres défeníes
a
la demande.
Les
dupli,!fI"
étoim eu ulage chez les Romains;
comme on voit dans les inl!itutes,
liv. IV. tie-. xjv.
9.
l.
ou elles Com nommées
dflplicatio.
11
el! parlé au
eommencement de ce titre
I
des
replit/fles
que le de·
manden r fournit eontre les défenCes ou exeeplions du
défendeur;
&
le
9.
I.
ajoute que comme il arrive quel–
quefois
qu~
la replique peut eontenir des choCes fau I–
fes au préjudice du défendcur, il el! beloin ' en ce cas
d'une autre allégation pour lauver le défendeur, qui el!
ce que I'on appelle
replilfue.
Le
§
fuivant dit pareil–
lement que
·ti
la
duplilffle
bleae le demalldeur, il uCe
d'une autre allégation qu'on appelle
trVp'licatio;
&...
les
commemateurs ajoutent, que contre
rE.
tripliques on
donne des quadrupliques,
&
que
áeinceps mflltiplican.
tur
nom~na,
dum
aflt
reus aut alfor objicit,
comme
iI
di
dit dans la loi
2.
ff.
áe exceptionib,u.
Mais je ne litis pourquoi M . d< Ferrieres dit, en fon
diaionnaire
de
Droit, que cene loi,
&
les lois
10
&
I
J,
au code
eod. tit.
parlent des
duplilfues;
ear la
loi
lde
au
1
ff.
de exceptimillllJ ,
appelle
triplilfue
ce
que les inUituts appelleO! duplique;
Jed
&
contra
r(–
plicatiomm Jolet dari triplicaeio,
dit eette loi. Pour
ce qui el! de' deux Jois dll eode
I
l'une ne
'R~rle
que
des repliques ,
&
¡'autre De parle ni de repliques, ni
de
d,¡plilf'les.
11
en vrai que la gloCe fur la loi
6
du meme titre
du cade , applique aum aux
dupfirues
ce qui en dit des
repliques ,
&
c'el! peut-etre ce qu'd y a de p.lus impar.
tam
a
remarquer
f~r
un mOt aufli I!érile de lui-meme',
fovo ir que la replique dure autam de lems que I'ex–
eep/ion ; ainti eomme il y a des exceplions ; qui fOIll per·
pétutlles , les repliques
a
ces exeeptions le Com aum ;
fur quoi le lommaire
&
la glofe difent, que
repli.
, .,tio
&
duplicatio non expirant tempor(,
ce qu'il taul
eotendre d'une nouvelle e¡eeption que l'on propoCe par ·
les
áuplilfu(J
pour défenCes aux repliques .
'
Les
duplique"
tripliques,
&
autres écritures fefubla'–
bIes, élOient autrefois ulitées en France: on en trOU–
ve des formules dans les aneiens praticiens. L'uCage
en a été abrogé par l'
arto
3
du titre xjv.
de l'ordoll–
nance de
1667,
qui défend
á
tous juges d'y avoir é–
gard,
&
de les paíTer en taxe. Quelques praticiens ne
lailfent pas encare d'en faire, en les déguifane fous le
titre de
dire
ou
d'exception1.
On appelJe aum
d1tpli'lun,
la réponCe que l'av.ocat
ou le proeUTeur du défendeur .fait verbalemenr
a
l'au–
dieoee comre la replique du demandeur . Comme la
replique
.I!
de grace,
a
plus forte rairon la
duplilfU(;
aufli la permel-on rarement, li ce n'en dans de gran·
des cauCes ou on ne peut pas toa! prévoir dans les pre–
m ieres plaidoiries.
(A)
D U
P
O N D
1
U S,
r.
m.
(Hifl.
anc.)
e'étoie chez
les R omains le Dom d'un poids de deux livres, ou d'u–
ne monnoie de la valeur de deux as.
Voyez
A
s.
Comme l'"s pefoit d'abord une livre júl!e, le
du–
pondiu,
alors en peloit deux; e'el! de -lá que lui el!
venu Ion nomo
Voyez
LI VRL
Et quoique le p.oids de l'as ait diminué daos la fui·
le,
&
par eonféquem aum eelui du poids appellé
·d1t,
pondius,
celui-ci a toujours eonlervé la dénomination
primitive.
D iél. de Trlv.
&
Chamber.s. (G)
D U Q U E
LA,
(Glog. mod.)
provioee d' Afri–
que, au royaume de Maroe. Azamor en el! la capita–
le . Elle a trellle lieues de long Cur "ingt - quatee de
large .
D U R, adj. m. terme qui marque au timple une
qualité phytique . que nous appcllons
dI/reté. Voyez
D
tI
R E T E'.
.
. D
U R,
(Mar'c. )
on dit qu'un eReval el!
dur
11
l'é–
peron ou au foüet, pour ógnifier qu'i1 en iofentible '4UI
eoops.
MQttlJemens ' durs , voyez
M
°
u
V E M E N
s..
D
u
R.
fe die,
en Ecriulr.,
du b'ec d'une plume qui
n'obéit pas fous les doigts.
D
u
R E T S E
e,
en
Peint"",
un ouvrage el!
d"r
&
re< ,
lorrque les cha les fom trap tnarquées par des clairs
&
des ombre< trop fones
&
trop pres les 'unes des 3U–
tres. Un deíTdn el!
dJlr
&
fec,
quand les parties du
coulDur, ou
d~
I'intérieur CODt trop prononeées,
&
que
DUR
. 143
la peau ne reeouvre ni les mUlcles, ni les mou vemens
ni - le! joilltUres: ce qui el! Couvent arrivé
a
d'habi~
les artil!es, pour avoir été trop feuli bles a,l'anatomie .
(R)
DU RANCE,
(LA)
(;fog. modo
riviere de Fran–
ce; elle vieO! des Alpes,
&
fe jeue dans le Rhone,
a
une lieue au-deíTous d'
i\
vignol! ,
D U R A N G O,
(Géog. moá.)
ville d'Elpagne dan.
11 Bifeaye.
L ong.
14. 4f.
lat.
n .
18.
D
U R A N G
° .
(Géog. mod. )
ville de l'Amérique
fepte"ñtrionale, dans la lJouvelle BiCeaye.
Longit.
l7I.
'1f .
lat.
24·
3.0·
D U R
A
S,
(Glog. mod.)
ville de Franee en Guien–
ne, dan, l'Agénois: elle
ell
lur une riviere qni fe jet–
te dans le Drot ; elle a titre de duché.
Long.
17·
4S"·
lot . 4S". 4
2 .
P
U R A
V
EL,
(Géog . mod. )
"ille du Querey .en
Franee; elle el! lur le Lot, aux confins d' Agéools .
L .ng.
18, 40.
lat .
4f, 40.
.
D
U
R A
Z Z
O, (
Géog.
j
autrefois ville marilime
de la Turquie européenne, dans
l'
A lbanie,
a
dix-Icpt
lieues S . O . de SCUlari,
a
vingt-quatre N .
E.
de Brin–
ctLli.
Lo,,/{.
37.
2.
lat .· 41.
2f·
Les Tures I'appellent
Drazzi .
Son PO[t libre
&
la ótuation fur la mer A–
driatique, la rendirent tres ·HoriCTante dans fes premier.
commencemens; mais elle devint dans la fuite odicuCe
aux Romaios,
parc~
qu'el le fervit de paíTage aux Grecs,
dans eette fameule irruption qu'i ls firent en ltalie : des–
lors regurdant le oom
d'Epidamné
qu'e,lle avoit com–
me élant de mauvais augure, il, I'appellerent
Dyrra–
ch'Ínm ,
&
voolure", qu'ell<
,port~ t
ce nom lorfqu'ils
y
envoyerent une colonie romaiue. Je fai bien que Pétro–
ne, dans fon poeme de la guerre civile, la nomme
tOlljours
Epidamné,
puifqu'.i1 dit
a
Pompée :
Romanas arca Epidamnia ml1:?ia
'l"a!r< .
'Mais eet éerivain latyrique fe fere expres de I'ancien
com, atin de eharger le rival de Céfar d' un plus grand
.oppr0bre, en lui reprochan! de s
1
etre enfui vers u,ne
ville
jam R omanis inaulpicatam.
Baudrand, (:ornell–
le, M aty, E ehard,
&
autres, n'ont fait que des erreur.
en par lant de
Durazzo,
qui n'el! depuis long-tems qu'
un pauvre ",i llage, avee uoe fone reíTe ruinée.
Articl.
d•
.f.VI.le Chevalier
DE
J
A U
e o u
R T .
DURBU,
O"
DURBU
Y,
(G éog. mod.)
peti–
te vil le des Pays-Bas, au eomlé de meme n0m, dan.
le duche:: de Lu xembourg; elle en fur rputre .
Long.
23· 18.
lat.
fO. If..
.
D U R
e
K E 1
M
I
( Géogr. mod,}
petite ville du ·Pa–
latinat eo Allemagne.
Long.
2).
30,
lat.
49. 26.
D U R
DO,
voye.<:.
C
°
R P .
D U R"E
,D U R
E
N,
D U E R E N,
(Géog. mod.)
ville du cerele de Weflphalie, au duché de Juliers en
Allemagne; eUe ea fur la R ore.
L ong.
24. If.
lat.
fO.
46 .
..
bU R E 'E, T E M S, Cynon.
(Gramm.)
ces mal.
diflerent en ce que la
á"rle
Ce rappone au;,: cnores. \
&
le
tews
aux perConnes. On di!'- la
durée
d'une a-
- étion,
&
le
tems
qu'on met
a
la faire. La
d",le
a
3Um
rapporf au commencemenr
&
a
la fin de quelque
chofe,
&
déugne l'elpaee éeoulé entre ce commenee–
ment
&
eettefio;
&
le
tcm,
déugÍJe feulemem quel–
}file · partie de ,eet efpaec, ou déligne eet efpaee d'une'
' dlaniere vague. Ainti on dit, en parlan! d'u,n prioee,
que la
d"rée
de fon regne a été de t-aot d'ancées,
&
qu'il el! arrivé tel évenement pendant le
tems
de fon re–
goe; que la
¡"ré.,
de fon regoe en a été eourte,
&
que le
tems
en a é té heureuK pour Ces fujets .
(O)
D
U
R E-M E R E
ou
M E
N 1
N G E,
en
Anato–
mie;
e'el! une membeane forte
&
épailfe, qui tapi/fe,
ou qui eouvre toute la eavité incérieure du eraoe,
Oc
, enveloppe tout le cerveau. La partie imérieure ou eon–
cave de c<tte membrane el! tapi!fée par la pie-mere ou
petite menioge .
V oyez
M
E N 1 N G E •
La
dure'mere
elt tres-adhérente
a
la baCe du ernne
&
a
fes [utures, par les fibrcs
&
les vailfeaux qu' elle
enl'oye au périerane .
Vóy.
CE
R
V
E A U
&
C
R A N E •
Elle
ea attachée
a
la pie-mere
&
au ' eerveau par les
vaiíTeaux qui paíTent de l'un
i
1'3U1re; elle fournit une
tunique ou une enveloppe
ii.
touS les nerfs qui
preonen~
leur origine ' du eerveau, auffi-bien qu'
a
la moelle de
l'épine,
&
a
tous les nerfs qlli eo viennent.
Voyc~
N ER
F.
Sa forfaee el! rempl ie d'inégalités du
c~té
du era–
ne,
-&
unie du cÓré du eerveau : e'eft une double mem–
brane, ti!fue de fOrle. fibre¡ ,. que j'oo peut voir
évi· \
denl-