14<?
DU Cl
J'crtshire; elle en fur le Tay.
L ong.
14. 10.
lne. 56.
ff·
."
DUNKERQUE,
(G/og. mod.)
ville de Fran–
ce , au Comté de Flandres .
Long.
2Cd. 2' .
po.
lne.
i
ld. 2'.
4".
'
,
DUNLAUCASTLE,
(G/og. modo
)
vilIe
.
d'lrland~,
au eomté' d'Emtrim, dans la provinee d'Ul–
Oer; elle eO fimée fur un rocher qui fait 'faee
¡¡
la mer,
fi
é1 le eO féparée de la terre ferme par un folfé.
DUNNEGAL
01/
DUNGAL,
(Géog.mod.)
vilie d' lrlande, capitale du comté de méme nom ;
L ong.
9. 28,
lat.
J'4.
36.
D U N O
1
S
(L E),
G/og.
contrée de France, dans
la Beauce, avec 'titre de comté; Chatcaudun en di la
eapitale.
D U N
S, (
G/og . modo
)
vilJe
ii
marché, de l'E–
eolfe méridionale, au comté de Mers.
Lat.
H .
j'8.
long.
lj'.
1) .
. ,D U O,
f.
m.
(Muji'l'u)
en M ufique s'entcnd en
général 'de lnUle mufi que
a
deux parties ; m_is aujour–
d'hui on a reflraint le fens de ce mot
a
deui parties
récilallteS, vocales ou iu{lrumentales,
11
l'exclution des
aeéompagnemens' qui ne fullt c0mptés pour rien . Ainfi
J'on appelle
duo
une Mutique
11
deux voix, quoiqu'el–
les ayent une lrqj(ieflle partie pour la balfe con.tinue,
&
d'autre! pour
la
fymphonie. En Un mot pour con{li–
tuer un
dilO,
il faut dellK parties principales entre lefquel-
les le fUl el f<lit éga lem n t diOr'ibué .
.
L es regles du
dtlo, '
&
en ¡jénéral de la compolition
11
deux par¡ies, fqnt les
pl~s rigo!lre ufe~
de la Mufique;
on y défend plulieurs palfages, plufieurs mouvemens
qui feroient permis
¡¡
un plus grand nombre de parties;
car tel paa:1ge ou tel accord f'lpi plait
11
la fa veur d'un
troifieme (lU
cj'UII
quatríeme fon,
l~ns
eUl!: choqueroit
\'oreill; . D'ailleurs on ne feroit pas pardonoablc de
mal choifir , quand on n'a que deux fons
a
prendre
dafJs chaque accord. Ces regles étoient encore bien plus
féveres autrefois; mais on s' e{l un peu reIaohé fur
~out
cela dans ces derniers tems, oií tout le monde
s'e{l mis
a
compofer,
'
.'
De toutes ¡es partiel de la
Muij~ue,
la plus diffi–
cile
a
traiter faos fonir de l'uniré de mélodie, eO le
',¡;o,
& '
cet artiele ' mérite de nous arreter Utl mo–
m enl . L'auteur de la íeme fur
O~p~ale
a déja .re–
m arqué lIue les
duo
fom hors de la namre; car nel1
n'eO moins nat!!rel que (fe voir deux perfoones fe par–
lera la fois 'duraO[ un certain ' rems, foir pour dire la
m eme chofe, foit pour fe
eomr~dire,
fans jamais s'é–
eou ter ni fe répond re . Et quand certe fuppolition pour–
roit s'admeme en eertains cas,
iI
efl bien certain que
ce ne feroit j,mais dans la tragédie, ' (lU' celt!' indécence
n'efl conven3ble ni
¡¡
la digniré des r.erfonnages qu'on
y fait parler, tli
¡¡
l'éducation qu'on ,.e\lr fuppofe. Oro
le mtilleur moyen de
fauv~r
certe abfurdiré, c'efl de
trairer le 'plus (ju'il e{l poffible le
duo
en dialogue,
&
ce premicr' foin rcgarde le POete; ce qui regarde
I~
muficiell , c'e{l de rrouver un chatlt convenable' au fu–
jer,
&
di{lribué de telle fone, que chacun
pes
imerlo–
eureurs parlaD[ alternativement, toute la fuite du dialo–
gue ne forme qu'une
mélodi~,
qui fans changer de fu–
jet, ou du moios fans altérer le mouvement, palfe
daDS fon progres d'une partie
a
l'auire, fans ceaer d'e–
rre une
&
fans enjamber. Quand on ioint el)feml¡le
les deux partles, ce qui doit fe faire rarement
&
du–
rer peu,
iI
faut trouver un chant fufceptible d'un( mar–
che par tieroes ou par fixres, daus lequel la feeonde
partie fa fle fon effet fans diflraire ¡'areille de
la
pre–
miere. 11 faut garder la dureté des dllfonnances, les
fans
per~ans
&
renforr.és, le
forti/Jimo
de l'oreheflre
pour des inflans pe defordre
&
de tranfpon, on les a–
¡:leurs femblaut s'oublier eux-memes,· portont leur éga–
rement dans I'ame de tout fpeaaleur fentible,
&
lui
fom éprouver le pouvoir ¡le ¡'barmonie fobremeot mé-
~
1)
DII~dtn~m .
II
a
été
appcllé ain!! par les plus andens
(criptean
d'an:ltomte
.a.
raifon eJe fa lungueur. qui el\. environ de douze
t~.3vers
de dOlgt
I
&
que ¡es mooernes. die
M.
WinsluJJ.
ne Ju,
dtfpQte~OD[
p:u.
bcó\ucoup I'i
)'on prcnd
cene merure
:wec les
bouu
des
dOlg~5.
L
o~
conv)ent de m€me de (es adhéfroas .
&
d'un
efpace tn:mguJ.a.ire
lormé
par le Mefocolon 9ui le renferme ; mnis
naas
n~
(omnft!ll pas ..ju rentimcnt du CavaD'[
auteur
de eet tud.
ele.
qUI
déc1are le
duod",um
parfaitement droit fuiv
<l.nt('opinion
da
W:m
J
B~trh.~1Jt.
&.
de M.
7t,HI¡e¡'
qui a appellé le' duodenum
b~flI'1Jimu1iJ
I/Iuftrnum TttfHm:
roa"
íl
el!
(cnr
(rampés
luivane l'a[–
.mraoce
dll
tr.cs.(-ava?(
Htlilc r •
&:
meme
(eloD
les
diligentes recher–
cheJ
:matOmtqlles d
EM./luhf .
de:
Saruorin
de
lItonro
&:
de
Win_
,I.w,
lerqaels nous font voir
tres~clairem:Dt
les
co~rbure,
de cet
'DUO
,nagée. Mais ces iollans doivenr etre rsres
&.
!m~né$
avec art . 11 faut par UDe mufique dauee
&
affeaueufe
avoir déja difpofé l'oreille
&
le creur
ii
l'émotion,
pour que l' uu
&
l'autre fe
pr~reu~
a
ces ébranlemens
violen s,
&
il
faur !Ju'ils palJent avec
b
rapidité qni
convient
a
no.tre foiblelJe ; ,ear quand l'agitation efl trop
forte, die ne fauroit durer;
&
tout ce qui di au-dcli
de la nature ne touche plus ,
· En difant ce que les
duo
doivent etre, ¡'ai dit préci–
rémen~
ce qu'ils font dans les opéra italiens ,
Mais fans in/ifler fur les
duo
tragiques , genre de Mu–
fique dont on n'a
p~s
meme I'idée
:i
Paris, je puis ci–
te, un
duo
comique qui y efl eounu de tout le mon–
de,
&
je le circrai hardiment comllle un ¡nodele de
chant, d'uniré de méloaie , de dialogue
&
de goOt, au–
quel, fdon moi, rieo /le manquera, quand il fera bien
exécuté, s'il a des auditeurs qui fachent I'emendre: c'efl
celui du premier aae de la Serva Padrona,
Lo cono–
(co
"
'lNeg/i occbietti,
&c.
Let/re
fllY
la Jl.1I1ji'fJ<e Fr"n–
¡oife .
e
S)
· D U O D E N AL, adj.
en Anat.
épirhete de quel–
ques p;lrtics relarives au duodenum.
Voyez
D
U O D E–
NUM.
L 'artere
&
la vein. duod/nale.
L'une efl la bran–
~he
d'une artere que \e duodenum
r¿~oir
de la célia–
que,
a
laquelle répond unc veine du meme nom, qni
renvoie le fang
a
la veine-porte.
Vo)'«.
V
E 1 N E
&
ARTI'RE .
(L)
DUODENUM ,
f.
m .
terme d'Anatomie ;
c'en
le premier des inrenins greles ou pedls boyaux, celui
qui
re~oit
de l'eflomac les alimens dout la ch)'liticarion
e{l
a
moirié faire
V oyez !'/lr/ide
I N TI! S T
I
N S,
00
l'áppelle
duoáem.m,
a
caufe qu'il efl long de
dou7.e doigrs;
¡:'~{I
poul<juoi quclques-uns le Domment.
dodecadaé!i/um.
.
Le
duodel/um
vient du pylore ou de l'orífice droir de
l'e{lomac ; de-la dcfcendant vers I'épine de droil
a
gau–
che , il fe termioe on commcnoen¡ les circonvolurions
du relle.
.
, Ses runiques font plus épailfes ,
&
f.a cav ité ou ca–
nal moiodre que eeux des autre s imenins:
a
fon
eX–
trémité 13 plus baU"e font deuK canaux qui s'ouv rent
dalis fa cavité ; l'un qui viem du foie
&
de la véficu–
le du fiel, appellé le
fal1al eommlln eho/ido,!"e;
&
l'au–
tee qui vient du paoeréas, appellé
pancrlati'lue. Voyn
CHOLIDOQUE
&
PANCRE'ATIQUJ.(.
Le
duodel/1Im
efl parfaitement droit;
(1)
mais l'in–
teflin jejunum fait différens tours
&
inBellions. La rai–
fon en ell que
la
bile
&
le fuc pancréatique fe melant
au commencement de ces intefl ins ou
:i
I'extrémiré du
dllodenttm,
précip¡'teroient trop rapidement
~¡' ns
ces eir–
convolutions non-feulement les panies grofficres des
excrémem, mais eocore le ehyle
lui-m~mc .
Voyez.
B
1-
LE,ExCR!i: MENT,&C.
Chamb. rs,
eL)
Maladie! d"
~uodentlm.
Cene premiere portion du
canal inteOinal eO regarMe par quelques au.teurs,
&
par–
ricu lieremeot par Frédéric Hoffmao , comme un eOo–
mac íuccenturial, ' c'eO-a-dire un fubllitur de ce vifce–
re, en tanr qu'il femb le que l'ouvrage de la digcflion
qui a éré bien avancé dat)s le ventricule fe perfeéHon–
De principalement dans le
duodem.m .
Ce fentiment efl fondé fur les confidérarions fuivan–
tes : cet intenin a de plu' fortes mniques
¡
&
il
({I
plus
large que les autres inre{lins
gr~les,
felon I'obfervation
de plu(jeurs grands anatomi{les, reIs que Vefale, "Vef–
lillgius , Diemerbroeck. 11 a \Ine cC'urbure en forme de
cul-de-fae propre a rerarder le cours des mRrieres qui
y fon r contenues, tel le qu'il De s'en trouv c poine de
femblable dans toute la fuire des perirs poyaux;
iI
ell
garlli d'ull plus grand nombre de glandes qui fournil–
fent une grande quantité de fue digellif f.1Iivaire, fem–
blablc au rnc gaflrique, plus fluide que la Iymphe qui fe
fépare dans les autres glandes inteOinales;
(2)
il n'a point
,
~
¡nteaín; eo effet. reJon nous le d¿rnontre le cité
WinjlAur,
cet in–
reflin
:mffitót
qu'a
pri, (a
naarance du p)·lore.
il
(¡lit
d',lbord IIne
pcrite
courbure en arriere obliquemem de
haut
en bas;
enruite
il
forme une reconde courpnre ven
le
relO
droir. :luquel
il
en
plus
ou moins
3~taché;
de.lail remonte inrcnfihlemenr dt: droite
i
g-au
~
che
jurque
devant .lon .
Be
c1evaot
les
dc:rniere.
vcrtebre~
c.ludos.
Be
apres
il
f.lie
un autre contour
leger.
que
I'on
peUt
reg;lrd~r
comme une
noifieme courhurc .
&
Commc
¡texrrémiré Ju
duodcm"" .
Voycz
Haller p,l,ltO. ",ttd. in
Hlr. Bu rh.
T .
J.
p.
l.11.
&-
W i'!*
jlow ""htom T.
4
P
43.
(P)
(l.)
La
garniulre celluleurc de
la
premicre
luniquc
c1:uu
CQl
¡menin
· en
plus conlidérable
que dans
tous les :tutres.
&.
la
\uRique charnue
(t
plus épaiíTe qua eelle des deux aunes
íDteRin,
gtelés: le vc,:
Iou..