DUR
d,ernment (ur Con c61é itllérieur, mais Ires-peu vifibles
fur Ion cÓlé eXlérieur qui legarde
le
crane, Elle a Ir" is
alloogemeos
fJil~
par
l~
duplicalure de fes mombran!!s
internes : la p,¡;miere retre mble
a
une fa ulx, c'eL1 pour–
quoi on Pappelle
fau lx
:
la Ceconde fépare le cerveau du
cerv elet furqu'a ' la Il'!0elle allongée, ann que le poids
du e'erveau ne pu itre pas bletrer le cervelet qui eft deC–
fOÍls; cet allongemellt ell tres-fOrl
&
ttes-épais,
&
en
grande partie oOeux dans les aoimaux gloutons ,
~
cau–
fe du mouvement violem de leur cerveau: la Iroi fieme
Ú¡
la plus pe'lile,
&
fépare en deux protubérances la
fu bftance euérieure des parties ponérieures du ecrvelet .
17ol'ez
D
u
P L I
e
A T U RE,
F
A U LX,
&
el!
RY
E–
L E T.
11 Y
a
dans la
dI/re
-
mere
plu ocurs finus ou canaux
qui vOnt entre feS membranes inlérieures
&
euéricu–
res: les quatre principaux font, le finu s longitud inal ; le
fecona '
&
le troifieme [ont appellés
jinm
Intérf/ttX,
&
le quatrieme
le I'reffoir , toreular .
Outre ceux-la, il
Y
en a plufieurs moins confidéra–
bIes dont les Anatomines , tels que Duverney, R id–
l ey,
&e.
foO! mention. Leur ufagc ell de recevoir le
fang des partios adjacentes qui viennent des veioes aur –
quelles elles Cervem comme autan! de trQncs ,
&
de le
décharger dan s les jugulaires internes.
Voyez
S I N
U
s
él
]U GUL AIRE.
- L es I'aitreaux de
la
dI/re -mere
font d'abord une bran–
che de la caro\ide, guand eilé en dallS ron long ca-
11~1
qui ell difpcrfé <bns' la partie an(érieure
&
inférieu–
r.p .de la
dure-mere :
2,0.
une artete
~qi
entre par le
IrOú
du erane, appellé
trou <pineux, tro"
de l' artere
<le la
d"re-mere;
elle ell di[perféc fur les cÓlés de ce[–
t~
membrane ,
&
va aulli -hau t que le finus longitudi–
v al ; la veine qui accompagne les branches de celle ar–
t ere , [ort du crane par le Iroa déchiré ,
foramen lace–
rat ron,
·3°.
une braoche de l'artere
&
veioe vertébra le ,
~ui
potrent par le trou ponérieur de l'apophyfe occipi–
[ale , ou 'ils fe difperfent dans la partie pollérieure de
l a
dure .me,,;
elle a auffi des nerfs qui vienoent des
branches de lo cin'l uieme paire, ce 'luí lui doooe un
f eOliment tres-exqu"is.
, . .
,- E lle a un mouvcment de fynole
&
.de dilllole, qui
t~y ~1au;~S
p;;
~~sut~rr~~e:
(e
ui
gc:~t~~n~l~l~nbsreled~:a~~t~r~!
9ui
fO~1
dans le cerveau, n' y contribue11l plus que le
p eti[ nombr!, d' arteres qui lui fon! particulieres , 'lui
peuvent y aider un peu, quoique d'. une maniere atrez
peu fenfible,
a
cauCe qu' elles [001 petitcs
&
en peli!
110mbre.
fachiooi , depuis la co njeébre de Wil!is , cnfu ite Ba–
gliv i
&
fes fetrateurs , H of!m an , Sanétorini,
&
la pta –
part des Stahliens , voyan[ la
dtlre
-
mere
garnie do
ti–
bres charnues, lui donnerem un mouveOleo [ propre "
<jue le Cubtil Pachioni fa i! double, regardant la faulx
du cer'veau comme l'antagonifie de celle dl1 cervelet ;
d e forte que , [elon le m e me au teur, [a11l6 t le cerveau
feroit preHe par I'élevation de la teote ou du planche!' ,
l orfq ue la faulx du cerveau fe comraéte 3U tinus lon–
g itudinal,
&
qu'en meme tems
il
fe fai[ un re!ache–
m ent dans le eervelet : tant61 le cervel et fubiroi[ la me–
m e gene ,
l~rfql1e
fa queue o u fa faulx tireroit le plan–
cher ,
[an~ is
que le cerveau ell alors en liberté: L ancifi
&
Seaneari doooerell t dans eelle hypoth efe. Bag livi en
imagina une aUlle ;
iI
affirm a que la
dure
-
mere
étoit
l'~o tagonifte
du ctel1r. D'autres ue donnereo t
a'
la
du–
r e-mere
qu'un mouvemelH commuoiqué par les
artere~.
F allope, V ieulfeos , Bourdoo,
&
R idley meme, pri–
lelH ce dernier parti . D'aulres pcnfent que les propres
arteres du cerl'eau lui donnent des [eeou/les ,
&
qu' il
n'en point d'aulres cau fes de ce mouvement d' efpece
de fyll ole
&
de dianole , qu'ils croyent obferver dans
le eerveau . R idlcy , L itre, Bohn, Fanton, Coiter-,
&
q uelques autres, fon! les partifans de ceue opinioo . Boer–
haave aceorde le
ball~ment
aux feul s vaitreaux de la
d ure-mere ,
auxquels R idley avoi! prefque refufé toU\
m ou yemenl ,
&
le ' refufe au cervean , ainH que Fallo–
pe
&
Bnurdon qui attefiene qu'ils ne lui en
on~
jamais
,,11 . N ous croyons qu' il fuffira d'obftrver ici , que la
dure·
mere
lienl lres-fortement
a
toutes les [utores , au
b.ord de l'os pélreux, aux éminencts du crane qui foíl–
lIennenl les !ious falcifor mes
&
tranfverfes enfuiee tou–
le la circonférence des os du fro m do
m~ltiforme
du
de\'a'nt
&
du derriere de la lele,
&
des temples,
t~es
f crmemel1 t [ur-tou! daps les Jeu nes fuj ets, fortemen t
aufli dan s ks adultos, ou par fes deu! lames
eom–
m e 011 !e
remar~ue l~
plus fouvene, ou par
on~
feule ,
quand 1aUlCe qullte I os (comme d&ns les ré[ervoirs ,
DUR
a
la glande 'pituitaire
&
aillcu,s, ou
il
y
a des fiom) :
de forte qu'on ne connoi l pas que la
dure-mere
pUIOO ,
dans l'hornme fain , s' éearter de l' os
&
s' en lappro–
cher. On en voi[ meme l'impolli bililé, au fli é videnle
que le jour en pl ein midi. L es c1oi(OIlS
&
la faul l
de la ml' me membrane
('HlI
aufli immobi\e"
&
le plan–
cher fe trOllVC pl lls (()UV enl oflifié. , dans les a" imaulo:
prindpalement. Ha ller ,
eomment .
.
L'u¡age de la
dltre-mere
el! d'envelopper le eerveau,
la moelle de l'épioe ,
&
cous les ocrf,; de féparer le
cerveau en deu! ,
&
d'<mpeeher qu'j) ue prea. le cer–
vel~t
.
Portion dure,
dura portio;
voye?
l'
nrtide
Po
R–
TION
&
NER F.
eL)
D
u
RE TA L,
(C'og. mod. )
petite ,ville d' Anjou
en France. Elle ell fur le L oir.
. 1)
u.
RE
TE' ,
r.
f.
en Philof"phie,
dérigne une qua–
lllé qUI fe lrouve dan s certaios corps,
&
qui fait que
leurs parties. fe tiennen t eofemble, deforte qu'elles réfi:
Ilem
a
leur féparation .
Voyez
C o
B
f.'
S
IO N ,
D ans ce fens le mo t de
dl/retl
répond
a
ce que nous
appellons
J"liditl
,
par oppofi eion
a
jI." idjt<
.
V oy .
S
0-
LID I T E'
&
F
L U I D
J
T E' •
A
pr~premem
parler, ,un corps cft dur quand
Ces
partles Ilenoent enlemble au poin t de ne pas pl ier , s'en–
fon:er ou
Ce
dilfoudre
a
l'ocealion d'une impulfion ex–
tér,reure; de forte que ces parties ne peol'em fe mou–
vO:lr les unes par rapport aUI autres ,
a
moins qu'oll ne
brtfe le corps qu'elles compofent .
'
Dal\s
~e
[ens,
duretl
ell oppofé
a
mo/leffe ,
qualité
~es
corps dOn! les parties Ce dérangent aifémenl .
Au rdle nous ne connoilfons dans l' univers allcun
corps qui foit parfaitement dur; en efret , tous les corp'
dont nous avons connoitranee peuven[ élre briCés
&
ré–
dlli\s en pieces ;
&
prcllés fOPlemen t ils changent de
ti~
gure,
,(.10S
eo excepter memo les dia mans les plus durs,
le s call1oux
&
les pierres , foi[ commu oes, feil précieu–
fes . Q uelques
aut~urs
one meme prétcndu demontrer
a
priori,
qu'il ne pouvoit y avoir d'e corps abfolument
dOls dall s la oature; fUf quoi
v oyez
/'
artie/e
P
¡, R –
e u s s I ON ,
&
/'lloge hiflorir¡ .
de M . J ean Bernoulli
dans m es Mélanges de liu érature,
175'3.
t .
l .
pago
288.
y oyC7. aufli
1"
mémoireJ de
l'
atadémje de Bu/in
·POUI
/'année
17jI,
pago
311
&
fl/ iv.
'
L es Péripa[éticiel1s regardeot la
d"ret<
comme une
qualité [¡:condaire, préeend.n¡ qu'elle ell l'erfet de la
[é–
cherel[e ,
~ui
erl une qualité premiere.
J/o)'ez
Q
u
A ,
LITE' .
L es cauCes éloignées de la
dl/retl ,
Cuivam les me–
mes philolophes ,
10 01
le froid ou le chaud fclon la
diy~rl¡ lé
du fUJel : ainli, difen t-ils, l. chaleu'r produ it
la /éehcrefrc;
,&
par conféc.¡uent la
duretl
dans la boue,
&
le frold tal[ le m eme cfret fur la cire .
L es Epicurieus
&
les C orpuCculaires expliquent la
du r,elé d<s corps par la . fi gure des parties qui les com–
polent,
&
par la maniere dOn! s'en faite lcur uoion .
Suivan t
~e
princip.e ,
quelques~uns
attribuc gt la
du–
reté
aux atomes, aux panicules du corps, qui lorfqu'
el les font crochues , Ce Ilenuen! eofemble
&
s' embui–
teot les unes daos les autres; mais cela
~' 2ppelle
don–
~<r
po!<r rlponfe la r¡ttcflion mime :
car j) relle
ii
favoir
pourquoi ces parties crochues [on¡ dures.
L es C artéliens prétendeot que la
d"retl
des corps
n'el! produite que par le repos de leurs parties; mais
le repos n'ayan e poiO! de force, on ne
con~oit
.pas com–
men¡ des parties 'l ui [Ont fimplement en repos les u,
nes aupres des autres , peuvem elre
Ji
difficiles
a
fépa–
rer .
D'au~res
attribuent la
d"reté
a
la preffioo d'un Bui–
de; mals commem celle preffion caufe-t-elle la
dure–
l e?
quel ell d'ailleurs
ce
Buide
?
voi13 ce qu,'on l1e nous
dit pas, ou qu' 011
110US
e~plique
fort mal: aum le;
m emes philofophes qui expliquel1l la
d"reté
par 1'"éHoll
de ce fl uide, s'en fer vene 30m pour expliq uer la fl ui–
dité ; lant les exp lications vagues fo O! commodes pour
rendre raifon du pour
&
du cootre .
L es N ewtoniens croyent que les particules prem iere;
de IOUS les corps , taot [olides que /luides, Con t dures .
&
meme parfaitem cn! dures, de [arte qu'elles ne
peu~
ven! elre ca(Jées ni divi fées par aueuoe pu ilfance qui
foit daos la nature:
J/oyez
M
A
r
I
E RE ,
C
O
Ro
P S
ELEMENT,
&e.
.
,
lls ajotllem que ces partieules [onl jointcs
&
un ies
enfemble par une vertu attraétive,
&
que, fu ivant les
dittéren!es cirtonnaoees de ceue attraétion, le eorps e(t
dur ou mou, ou m eme flu ide .
Voyt Z
A r T
R
A–
crlON,
si