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DUQ

de vdnes Inaées; j[ n'efi point Hotant dans)a dupli–

cature du IllCrcntere, comme touS les autres boyaux .

Psr tol1S ces

ca[{l~eres

le

dltodf'11tm

a beaucoup de

rapporr avec I'.fiomac: il a de plus que ce vireere a

¡rois diftereus mennrucs qlli s'y répandent abondam–

ment: f31'0ir la bile llépatique, In cyllique,

&

le fuc

pancréatiqu~,

qui en fe

m~laot

¡¡vec ·Ia pate alimentai–

re :ouroie par I'enomae, dilfolvent les matie¡es graf–

res , rélineufes, qui 0nt éludé I'aaion des fues dige-

1m·

de l'efiomae, qui n'onl pas les qual.ités propres

pour les pén¿trer. Les 1l13tieres falines, gOlllmeufcs,

lon t aulf! ultérieurcmenr diffoutes par la Iymphe des

glandes de Brunn.r

&

du pancréas; enCarte que le chy–

le , apres avoir éprouvé auffi I'aaion des parois murcu–

ku~

de eet imefiin qui exerce une Corre de trituration,

<Jui !cnd

a

broyer

&

11

meler plus il1limemeOl les ma–

lieres inquilines avec les étrangeres, fort du

dllodmltm

ell étnt de COl1lmeueer a fournit a la [ecrétion du chy–

le. dalls les premieres veiues laaées qui fe trouvCllt

dans le jejunl1m;

&

la

matiere ali!J1enlaire paroit avoir

été plus changée. plus

l/(lbode

depuis qu'clle efi (or–

lie (le l'enomac, qu'elle ne I'avoit été par toutes les

]lui(Jances dont elle avoit précédemmcnI éprouvé I'aaioo.

eqmbillée.

Ainli autallt que la fonaion de cet intefiin efi impor–

t30le dans l'recanomie animale faine. aUlaOl fes létions

peuvcn!-elles in6uer pour la troubler. C'efi Cur ce [on–

demen! que Vanhelmon!

&

Sylvius Delcboc 001 vou–

lu en .tirer la csu(e de prefque lDutes les maladies,

&

c¡u'ils On! teoté d'cn rendre rai(on

d'~pres

leur fyfie–

me: ils raiCol1noicnt fur c\e faux prin.cipes . en fuppofant

l'efferve(cence de la bile avec le (uc

p~ncr6atique;

mais

les conrúquences qu'i1s en inféroient étoient conformes

:l

I'expéricnce de

IDUS

les tems. qui

a

fait regurder le

duod",mn

comme le foyer. le fiége d'uo grand nom–

bre de cllu(es morbifiques. par la diCpofition qui s'y

rrouve

iI

ce que les muderes qui y (ont contenues. y

(oie:n retenues . y croupiiíeOl, y

eontr~aent

de ml\u–

"ail'cs qualités . s'

y

pourriffenr; l' air dont elles

[Ool

imprégnécs. s' en dégage, fe gonfte.

&

y

caufe des

ftatuofités li ordin;ür,s auí¡ mélanchollques, au! hypo–

condriaques . aux byfiériqucs: ce qui ar¡jve fur-rout

par la fiagnadon de la bile. enCuite du relachemeOl,

ou memc du rcfIerrement CpaCmodique de ce boyau.

D'

011 rérultenr quelquefois des douleurs treS - vives

'lui répondenr aux lombes,

&

que l' on prend fou–

·\ent pour I'elfet d'une colique néphrétique. des confii–

paliolls

Opi\li~lres,

des (uppreffiQns de bi\e gui donnent

lieu

1t

la jauniOe; des vertiges, des mouvemens con–

vullifs. des atlaques d'épileplie. des tievres inrermitren–

tes,

&c.

La matiere de

h

lrall(piration diminuéc ou

fllpprimée. ceIle de la goulle rentrée dans la malre des

humeurs,

le

portelll aulfi fouvent par les pores biliai–

res ou pancréatiques dans la cavité du

drlUdent/m.

donr

dles

irritcnt les runiques par leur acrimonie.

&

érabliC–

tent la cauCe de la diarrhée. du tenefme, de la dy(–

f

nteric. La col

ere

qlli agite fortemenr les humeurs.

&

13ir couler la bile en abondancc dans le

duodenum.

eft

par celle raifon la cauCe de biell des mauI qui en ré-

fultent.

.

Ce (om toutes ces confidérations qui ont donné liea

Ji

la regle de pratique , qui confifie a faire 101ljours beau–

coup d'attenrion

¡¡

I'état des prcmieres voies.

&

parti–

culjerement

a

eelui de I'efiomae

&

du

duodmum;

d'oll

no: tire tres-rouvent I'iudicati\ln de les vuider des ma··

¡ieres corrompues qui s'y [ont fixécs: ce que I'on fait

principalemellt par le moyen des vomitifs employés a–

vee prudence, qui COOl dans plufieurs cas l'unique re–

mede auquel on puiffe avoir reeours avec [ucees,

&

avee lequel on emporte fouveOl la cauCe de grandes

maladies. s'ils foOl placés au eommencemem.

11

efi

plus court d'évacuer l'humeur morbifique par la voie

du vomiffemeOl que de lui faire pareourir toute la

1011-

gueur des boyaur. ;

4'~illeurs

elle élude fouven! l'aaion

des limpIes purgatifs .

Apres I'u(age des évacuans, on doit s'appliquer a cor–

liger le vice dominan! dans le

dl/odmum;

s'j[ peche

par

un fefferremenr (pa(modique. par trop de tenfioo,

lot!.tt a.uffi eA: plus <=pais

q1H~

cclui de I'eftomac .

Se

conjointement

'<lVee

la

~ullique

nervcufc forroent ces

bandes.

3uxquclles 011 a

don–

~I:

1e nom de

('"iT/u/u

c~1Jnt·vmttl .

ainfi

de-la:

c1aire réfulee la

r.li

~on

pour

I:\quelle

l'on peur

&.

I'on. doir regarder cee inteRin com–

me

g~rn¡

dé.

plus

fone,

tuniques des aunes. La (urface interne

dl1

d..,4tnwm

en

S\lrnic ti'un grand nombre de glandlllcs. defqucl–

le.

on

ea

trollve

en trCl_graad

nombre vers le pylorc.

ou tone

DUP

par une dlrpofition inRnmmatoire. par une irritation cau–

fte par I'ucrimonie de la bile,

iI

faut employer les dé–

lay;1I1s anodins, émoll iens, adoucilf.,ns, nitreux, acidiu–

fcules, qui doivem meme erre placés avan t tout autre

remede. li les é vacuans vomitifs ou purgatifs (ont con–

tr'indioués par I'ardeur

&

le (entiment douloureux, ou

par la irop grande tcnlion des tuniques

intefiin~les .

(ur–

rout dans la région épigaflrique. Si c'efi par le reU–

chen~enr

de ce boyau que les humeurs s'y ramalfent

&

y q6géncrent.

il

fuut s'aPP\iq uer

i\

rétablir le re(fort

de (es tuniques par tout ce qui efi propre

a

les forti–

tier.

a

~anill1er

le l110uvemenr péryfialtique: ce que I'on

pourra faire par le moyen des remedes amers, lels que

la rhubarbe . l'aloes . avec les martiaux ; on pourra y

joindre les abrorbans. s'il y a de I'acidité préodominan–

re, eomme 3uffi des corre.;lifs appropriés. tels que' les

précipitans alkalins:

00

employe les carminatifs. s'il y

a beaucoup de vemofités,

f.;je.

Voyez

la di(fertalion

d'Hotfmno

de duodeno mltl/ortlm ma

carifá ,

d'ou

cer aniele efi extrair .

Voy.

(IlljJi

B r

L

I!,

N

e

R E'A S.

( d)

D

U P

L

I

CA

T

A.

f.

m.

(JltriiPrlld.)

efi UD ter–

me de la baffe latinité qui fignifie un

dOllb/e d'un aéle.

Ceue

fa~on

de parler efi venue du tems que l'on ré–

digeoit les aaes en latin. ce· qui s'efi prariqué ju(qu'au

tems de

Fran~ois

1,

Dueange dit que

d"p/ica/a

efi fy–

nonyme de

df(p/oma

ou

dip[oma.

qui vieOl du grec

¡,–

"."~.

duplice;

&

en etfet le duplome ou diplome a été

ainr. appellé de ce que le parchemin (ur lequel I'aae

en

écrit, efi ordinairelT\eot redoublé

&

forme un repl i;

dans notre uCage on expédie par

duplitata

cerrains a–

aos dont on a be(oin d'avoir un double. ce qu'oll ap–

pelle en Bretagne!n

au/ant.

00

fe rert prin.cipalement

de ce terme pour les [eeondes expéditions que les fe–

crérnires d'érat fOn! des brevels. dépeches du roi.

&

autres aaes fembla!Jles; on met aum

pro d"plicata

(ur

les feeondes expédirions des leures de chanoelIerie. On

qon!le de meme des quittaoces de capitation.

&

autres

par

duplicata.

lorfque les premieres [ont perdues, ou

que l'on a be[oin d.'en avoir des doubles .

On fait dans l'uCage une

dilf~rence

entre

d/lp/icata

&

copie collationnée.

Duplicata

efi une double expé–

dition rirée fur la mioute, au lieu que la copie colIa–

tionnée n'efi ordinairement tirée que!' fur I'e'ípéditioo.

Cene différence fe rrouve contirmée dans I'arret du

parlement de Paris du

1;

Septembre

1715".

concernanr

la régence du royaume; la cour ordonne que des

dtl–

p/ieata

de cer arret (eroOl envoyés

aUK

autres parle–

mens du royaume,'

&

des copies collationnées aux bail–

lages

&

[énécllauaées du reffor!. pour y ene Hles.•

publiées

&

regifirées,

&c.

Le parlemeor de Paris, en

envoyanr ainli aux aurres parlemens des

d"Flienta,

leur

communique fes arréts pour les faire reginrer; au lieu

qu'eo envoyant au¡ bailliages du reffort de fimples co–

pies colIationnées.

iI

ne fair que fuivre (a pra¡ique or–

dillaire. qui efi de leur faire exéeuter tous les arrets qu'il

donne.

On elltcnd encore quelquefois par

dflplicata

le repli

du parchemin qui eft rendoublé en certaines lemes de

chancellerie.

&

fur lequel on écrit les [enrences

&

ar–

rers d'enregifiremem

&

vériticarion. les prefiatious de

[ermeOl.

&

áutres mentions femblables .

(A)

D U P L 1C A T

ION,

f.

f.

terme d'Ar;thmüi'lf<C

&

de G'omltrie;

c'efi l'aaion de doubler une quao–

rité. c'eft-a-dire ' la multiplicarion de cette quanrité par

le nombre

2.

VOJez

M u

L TI P L I

e

A T

t o

N • .

La

duplicatio,!

du oube confifte

a

trouver le c6té

d'un cube. qui foit double ell [olidiré d'un cube don–

Dé: c'eft un probleme f.1meuI que les Géometres con–

noifIenr depuis deux mille ans.

Voyez

C

U BE .

On prétend qu'¡¡ fut d'aborcj propofé par l'oraele d'A- .

pollon

a

Delphes, Jequel érant eon(ulté fur le moyen

de faire

ceaer

la pefie qui dc[oloit Athenes. répondit

qu'il falloit doubler I'autel d'Apollon qui élDit c'uBiqué.

C'eft pourquoi. dit-on, on l'appella dans la fuite

le

prohUme délia'lue.

Nous ne prétendons point garantir

cene hifloire.

EralOfihenes donne 11 ce probJi:me une origine plus

fim-

ponr

aínü dire enra.lfées.

Be:

s'écartent c=nfuite de plus en plus juf_

que vers l'aUtre extrémité de cec inte(lin.

ou

elles

deviennent

(0-

)jtaircs:

cene admirable

dirpoGdon

de glandules a été

obrcrvée

par

M,rg4jni

d.lOS

un tapin.

&:

par

Wdpher

dans un eru.lnticide.

mais

phu

particulierement elle a été obrer..

ée par

BruntrHI :

&::

pour

cela.

ronl

communement

appeUées les glande,

de

Brlmnmu .

(P)

..