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DUI

i1,

peovenr

ajo~rer

qoe

(j

on les

~ttaquc

ils

fe défen–

prom;

mais qo'ils ne croyenr pas qoe leur honncur

les oblige

~

aUer fe bartre de fang-froid,

&

conrre–

venir ainfi formellemeor aux édirs ,de S3 Majeflé,

a,.Ul

Jois de la religion,

&

a

leur confcience,

Que lorfqo'il y aora eu quclque demelé entre gen–

tilshommes, done les oos auronr promis

&

figné de ne

poinr fe battre,

&

les aurres

~on,

ces derniers feronr

¡oujoors répurés aggre!1eurs ,

¡,

moins qu'il n'y ait preo–

ve du contraire,

La déclaration du

:1.8

Oaobre

1711

adjugc' aux h6-

piraux la rotalité des biens de ceux qui feronr conda–

mnés poor crime de

d"el,

L e Roi a-préfenr régnanr 6r ferment

a

fon facre de

J)'exemprer perfonne de la rigoeor des peines ordonnécs

cOlme les

dllels ;

&

par un édir du mois de Février

J

729,

il renouvella les défenfes pOrlées par les préce–

dens réglemens,

&

expliqua les difpofirions aoxqoelles

,011 aoroir pu donner one faulfe inrerprérarion poor les

éluder:

&

il efl dir qoe comme les peines portées par

les réglemens n'avoienr pas été jufqu'alors fuffifanres

poor arreter le coors_de ces defordres, les maréchaox

de France

&

aurres juges du poinr d'honneúr poureonr

prononc.r des peines plos graves, felon f'exigeancc des

cas.

11 Y

a

encare one aurre déclararion du

12

Avril

1723,

concernanr les peines

&

répararions d'honneor,

¡,

1'oc–

enlioo des peines

&

menaces enrre genrilshommes

&

aotres, Nous ne nons ércndrons pas ici fur eer objer,

parce qu'on aora occafion d'en parler aox

moU

1

N-

J

u

RE,

M

A R

E'c H

1\

U X DE

F

R

A N C,E,

POI

N T

~

D'H

o

N N E U R

&

R

E' PA R

1\

T IO N.

L'analyfe qoi viem d'elre faite des deroiers réglemens

concernant les

d,,,Is,

prouve qoe l'on appone préfeo–

¡emem aotanr d'anenrion

¡¡

les préveoir

&

lés' empe–

cher, qoe

I'QI1

««1

avoit ancieonement pour les per–

meme .

L es fooverains des états voifins om aum défendu fé–

verement les

dr..

1s

dans les pays de leor dominarion,

!=omme on voir par un placard donné

a

Bruxelles le

23

Novembre

1667.

(11) (1)

D

U

F FE L ,

(G/og, mod. )

ville du Brabant autri–

chien , dans les Pays-Bas; ellc efl fur la NeUe, entre

Liere

&

Malines .

'

.

. DUlSBOURG,

(Giog. mod. )

vUle d'Alle- '

m agne , ao cerele de Weflpnalie,

&

au

doché d.e

eleves; elle efl fur la R per proche le Rhin,

&

elle

~ppanient

nu roi de PrulTe.

L ong.

24. 25'.

lat.

5'1.

~4·

• D U 1TE ,

f. f.

(ManufaEl. en lain•.,

tn

{o;e,

& c.

)

c'efl on Icrme général d'oordiUage . C 'efl all1ú

qu'on appelle le jet de trame de chaql1e coup de na–

vene , lorfqo'il fen

a

faire le corps de l'éloffe . L es.

Robaniers me paroiíTem y auacher one aotre idée,

&

cmendre par la

d"ite

la ponion de ehaine qui levc

00 baiUe

iI.

chaque moovement de marche, ou meme

¡'oovenure qui efl formée alors par la ponioo qoi leve

00 bailfe,

&

par la portion qoi re(le en repos.

• D U 1T S,

f.

m.

pI.

termo de Peche.

Les

duits

fonr. des pecheries de pieree .

Il Y

en a eJe conflruirs

a

l'emboochure de la Loire . Ce fonr des chaulTées fai–

tes de pieox'

&

de cailloúx , for une méme direaioo

toot-a-rravers d'une riviere, mais for-roor daos les lieox

oi! le flot fe fair femir achaque marée . Pour con–

fimire ces p«kherks, on enfonce das pieo!, entre lef–

que11 on place des pierees feches; ces pierres formon–

tem ordinairemeD! d'uo pié au moins la

r~re

des pieox .

00

fe livre

:l

ce travail pendanr

I'~té,

lorfq,!e les

~al1x

baUes donnen't la facilité de former aifémem ces

pécherics.

11

Y a daos le rems de la pc.che, for ces

pecheries, jufqo'a dix, dooze, qoinze

a

vingr piés

d'eao ; il Y en ' a qoelqucfois

á

peine deol 00 rrois

piés;

&

fi les maigres eaOS viennent au commence'–

¡nenl de l'éré , on voir fooveul parohre le ventre des

nalTes .

011

a obrervé par-roo! le ror! qu'elles fonr

a

)a peche,

&

l'embarras qu'eUes qufem

11

la

n~vigariotl.

(,) C:::

t

en-aroit

~xiae

qu'on

y

falfe

mention des {:lge.

prec.:llltion.

qUl om écé pnfcs par les f'ólpes Benoh XIU.

&:

Beno1t XlV. a–

lío de déraciner l'impie ,

&

barbare

con

tU

me

de,

Ouels . lis con–

damnent tous .Ie, . d:!ux . rnai. plu$' précifement encore Benoit

XIV,

' ?ans

r~

confbtutlon du

10.

Novembre

de

1'3n

175'1. par laquelle

11

.donne no<:

plus

grande

~te~dlle

3

ccHe de fon prédéccfreur,

:lUJe

po~nes.

canoOlques,

&

p:\rtIculleremcl1t :\ I'excorounicatioo.

&

a

I:t.

pnvauon de la

(epul~ure

Eccléfinfl:ique

oon-Ceulernent

ceux:

qui fe

baH.ent

e~

duel.. mall

ceu~

auffi qui appellés en duel 1'3cceftent

fJQot~qe

Ji,

P14tífent

pr~voJr .

qa.'U,

ne fe battront p:u . 1 de-=.

DUL

Le pa/Yage

Qll~elles

lajlTem

a

une. barqoe dans le ' m i–

lieu dl\ canal de la riv iere, ne s'érend pas ao-dela de

rrois

a

qoarre bralTes au plos,

&

la négligence d'y tc–

nir des balifes occafionne de fréqoens accidens.

L a peche des lamproies aUI naUes for les

¿"its,

commence

a

noel, ¡orrqoe fe rems efl convenable,

&

qu'il n'y a poio r de glace.

Ces naifes 00 pan;ers, d'ofiers ont enviran

6

piés de

long; l'ooverrore

en

efl large; elle

dI:

en forme de

gueole de four ou d'oovenure de verveux : elles ont

un gros ventre de la ,groifeor d'environ on

rier~oo,

les tiges aUh ferrées poor qu'on ne puiae

place~

le,

doigts entre-deux fans les forcer un peo; le deifous

pl:!,r,

&

le gooler, qoi eommence des l'entrée, va

prefqoe jofqu'au bOUI, ni! la naife forme une perile;

-go~ge,

&.

on.

i1

y a une efpeée d'anfe 00 d'organeau

aom d'olier .'

11 Y

a !Oot-a-fair ao fond une ouverture bouchée ,

dans les unes d'un tampon de paille 00 de foin, dans

les aurres d'une pelite pone d'06er arrerée avec une

cheville ; c' efl par eetle ouvertore qoe les Pecheurs ti–

renr hors deS naUes les lamproies qlli fe fOn! prifes.

Pour rendre les nalTes

&

les placer for les

dllits,

les Pecheors paUem dans l'anfe d'alier 00 l'organeao un

Jieo de bois ou d'ofier tors , qu'ils nommenl

trejJeau;

ce lien

di

fair en forme de cordage; il efl de la lon–

gueur de cinq

a

fix bralfes

&

plus;

a

l'aulre bout du

rréCfeau ils amarrenr une grolfe pieree de cent

a

cen!

cinqo:!'nte liv res pefanr,

&.

qu'une feole perfoone ne

faoroir relever. Cene efpeee d'ancre efl pofée

a

mont

do

dtlit;

chaqoe narre a fon treiJeao

&

fa pierre; on

rareele fur le

dttit

de maniere qoe l'oovenure en ell –

inclinée vers le fond de la riviere,

&

qu'il n' y a que

le boot de la nane élevé for la pieree do

duit;

l'ou–

Vtrt4re en efl aval 00 expofée

a

la mer ;

&

comme

pendanr le tems de cetle peche il n'y a poim de ma–

rée dans la riviere,. au-delfus do pelerin, qoi puilfe

r~

fouler le eooram, le eours de l'eao lai(fe for le

duit

les nalTes de la meme maniere que les Pecheors les y

onr placées. Ces infl romens reflem trois ou qoalre

mois

a

I'eao:

(j

ces pe.cheors n'imiroient pas ceox qoi

fonr la peche de3 éperlans

11

la nalTe, en fe fervaot de

Irelfeao, les cordages de chanvre qo'ils employeroient

feroienr bien-t6t pooreis .

11s oor une loile 00 on petir bateao lorfqu'ils rele–

vent des nalTes,

&

retirem les lamproies qui y font eo–

trées: ils accrochem avec une hampe 00 gaffe le Iref–

feao de la naife, fans etre obligés d'en remue,r la pier–

re;

&

'apres qo'ils en ont tiré les lamproies , ils les

replacenr de meme. Le nombre des naifes for un

dHit

eU proporrionoé

a

fa longueur; elles fe joignent l'une

a

l'aulre c6re

a

c6le, &...I'on en compre fur un meme

\

d" it,

qoaranre, einqoanre, foixanre,

&

plus.

Les Pecheurs vilirelH leurs naifes une fois roores les

24

heures.

Les lamproies qui proviennent de cetre forte de

re–

che, ne fo m pas

(j

eflimées qoe celles qui fe pechent

avec les rets eoolaos nommés

lamprejJes,

parce qoe le

poilfon ell reriré de ces deroiers 61ers for le champ;

ao lieu que cel oi qui

Ce

prend dans les naifes peu de

lc:ms apres qu'elles ont élé vifilées, s'y fatigue beau–

coop par les eHofrs qu'il fait poor forllr, ce qui le mai–

grir eX lrememenr .

I/oyez les explications de nos Plan–

ches

d.

Phhe,

&

dans ces Plaruhes la conjiruElio1l

,

la figflre,

&

la diJpojition des

.doits'.

D U L C 1F

¡

C

Ji

T

ION,

f.

f. (

e

himie.)

La

dlllcification

e(l une opérarion par laquelle on a préren–

do lempérer l'aél:iviré des acides minéraox, par le mo–

yell de l'efpril-de-vin.

L es

acide~

ainfi corrigés' s'appellen!

acides dlllcifils;

qoelques anciens leur om donllé le nom

d'arp,a tem–

perata .

Comme l'aaion réciproque de l'efprir-de-v in

&

de

chacon des trois acides efl rres-différenre , il n'eq pas

poffible de flamer la moindre chofe for la

dulcification

en

gén~ral .

V oyez

acide de v itriol , Mide de

nit~e

,

~

a,,-

ciare de plus qu

l

encourcnr lcfdires peines ceux rl}éme qui

~t3nt

:tppellés acceptcnt le duel crainre de [ubir l\nfamlc.

l:t

pen e de

l'honneur. des dignirés . des charees &c. Enfin s'il en

en

fuivi

la

mon. ou grande IJleffure .

ji

défend

de'

donncr afyle

a

cellli qui

:a

porté

le coup .

&

il

ordonne que

,'jI

y

avoit reconrs

il en

foíe tiré,

&

amené

aux

prifoos

publiques oll.

il

{oie detcnn

juC–

'lu'a

ce que

l'on n'

ait

vn

ce

qu'il en

arrive ;

&:

ti

le

blelf~

re...

fte

en

vic

iI

vCUt

~u'en

(le (eul

c.u

le

prifonnier [oie

rendu

l:

l·.Cyle.

(M)