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DUC

Un peu plus loin en arriere il

y

a deux a·utres larmes

plus pelil. s qui envoyem chaeun

d~

leur lommel uoe

feule branche. OUlre cela, il Y u lrois aUlres vaitleau x

e!us grands de chaque cÓlé de I'a raignée , que M . de

o/numur pread pour les deroiers relervoirs ou la

Ii–

queur vient s'amalfer. La plus grolTe eXlrémilé de eha–

cun eft vers la léle de l'inreéle,

&

la plus pelite vees

ranus. lIs re terminent chacun eo poime ;

&

c'en des

Irois poiotes de ces Irois rerervoirs que viem au moins

la

plu s grande panie des

ti

Is qui roneot par les Irois

mamelons . Chaque reCervoir fournil

a

un mamelon;

enti o

11

la racine des mameloos on

apper~oit

plufieurs

tubes charnus ; probablcment

iI

y'

eo a aUlanl que de ma–

melons . Lorrque 1'00 enleve la membraoe ou la pel–

lieule qui remble reeouvrir ces tubes , ils paroilTeDt rem–

plis de ti ls 10US fON diftinéls les UDS des aUlres,

&

qui

par eonféquellt écant rous une enveloppe eommune,

on! ehaeun Icur membrane panieuliere dans laqueMe

ils foO! re!enus eomme des eou!eaux dans leur gaine.

De la quaOliré immeore des tils qui

y

foO! eootenus ,

1\.'1.

de Reaumur conclud, en fuivant leur eours, qu'ils

ne vicnnent pas 10US deS' poimes des refervoirs ; que –

qudques·uns vienoen! de tous les tours

&

de tous les

aogles ,

&

meme probablemem de chaeuoe de leurs

pan ies. Muis il reUe pounant

11

découvrir par quels

eanaux la liqueur viem fe reodre dans les grains ,

&

de- la dans les refervoirs .

Nous avons dtJá obrervé que le bout de ehaque ma–

melon peut dooller palTage ¡¡ plus de mille ti Is; oéan–

moins le diumetre de ce mameloo o'excede pas la te–

te d'une pellte épiogle: mais nous ne cODli¡jérions que

les plus groaes araigoécs.

Si nous examinoos les jeunes araignées , les araignées

nailTantes qu'elle produifeot, nous verrons qu'elles n'onr

pas plíltÓt quillé leur reuf, qu'elles commeoeent

a

ti–

ler:

a

la véricé nn peur

11

p¡:ine appercevoir leors tils;

mais les roiles qu i en foot fai!es foot aIT"e-z_ vifi bles .

Elles fOD! fon fonvem aum épaiITes

&

aum ferrées que

eelles des araigoées

ordin~ires ;

&

cela oe doi! pas fur–

prendre ;

iI

Y

a fouvenr quacre ou .cioq ceOlS pe!it6S

araignées qui coneoorent au meme ou vrage . Q ue lle

doi! étre I'énorme petitdre des IrouS de leurs mame-

100s? L'irnagina!ioo peot ¡¡ peine fe repréfe nter celle

des mamelons meme , La jcurw araignée prire en en–

ticr , eCl plus pe!ile qu'uo des mamelons de la mere

dont elle prend Ca naiífanee .

II

eCl racíle de s'eo con–

vainere . Chuque araigoée groOe ou eneeinte pond qua–

tre ou cinq cems reuis : ces reufs foo! toUS en veloppés

daos un fae ; aUm-IÓt que les Jeunes a,·aignées om rom–

pu leur fae ou leur enveloppe , elles Ce metrent ¡¡ tiler "

' Quelle doit etre la tineífe de leurs ti l !

Cependant ce oc font pas-Iá encOre les bornes de

la nature ; il

Y

a

des efpeces d'araigllées fi perites

a

leor oaiífanee, qU'Oll ne fauroit les diCeerner qu'avec

le mierofeope .

Qn

en trOuve ordioairement une infi–

nité eo un peloton. Elles oe paroi(lent que comme u–

ne multitude de poims rouges;

il

Y

a pourtant les toi–

les " fous elles, quoiqu' elles

foie~t

prefque imperee–

»!ib les.

~ue1!e

doit

~tre

la

ténUlt~

QU la fioeífe de

l'uo des fi

IS

de ces toiles? le plus pe!it cheveu doit

e–

tre

a

I'un de ces tils ce que la barre la plus maffi ve

eCl au til d'or le plus fin, dOllt nous avons parlé ei-

defTus .

"

On a obfervé que la matiere door les til, foot for–

més, eU uo rue viCqueux; les graios foO! les premiers

reCervoirs ou ce fue s'amalTe,

&

I'endroir ou

iI

a

Ii!

moios de coofif\ence:

iI

en a beaucoup plus quand

iI

viem dan s les li x grands refervoirs

011

iI

eU porté

~u

moyen des canaUI qui partent des premiers rerervoirs;

il acquiert beaueoup de cetre coofiUenee' dans fon paf–

fage, une parrie de I'humidilé fe diffipant en ehemin,

ou la feerétioo s'en faiCam par des organes deClinés :\

cet uCage.

Eolin la IIqueur Ce feche encore plus

&

devient til

dª ns le rrajet qu'elle fair par les

eao~u x

rerpeélifs des

mamelons" Quaod ces tils p.aroiQ"eD! q'abord .u-dehors

(l).

La

vengeance

de!

querelles parriculiereJ par le combar .

3.

été

Inconnue

3UX

aneiens.

&.

elle "eft encore

aulC

T ures

Be

autres

!la.tions orientales . Jules Céfar ne (oogea pas

a

fe venger des

~nJure,.

que

Caton

lui dit pabliquemeot . dans le teros de la con.

Juration de Catilina. L.ycurguc fouffrit un coup de hiton . qui lni

c~~va

un

O!ít .

Tbémiftode chef c!e l'e(cadre Athénienne

(M.

1\.!'.

1m . bifl.

41lt Ítnnt

I

HTJ.

6. ) dit

a

Eurybiade

Lac~démonien .

gé–

néral de I'armée navale . qoi levoit la canne fur lui . Frappe .

mai.

écoQte . Agrippa gtand homme de guerre o

&

le principal

inn.ru~

m.ent

de.

viaoir~

d'Aogufte.

(ouffrit patil'mment

que le 61" de

ClcéroD

tui

jettlt •

une

iaffe

a

la

tl!te dal1S UD rcp.u.

DUC

133

des trous, i1s Cont en core glmilleux , tellement que ceu".

qui rorteO! par les lroUS voili os, s'attachent enfemble.

Vair aeheve de les récher_

T our ce la fe prou ve en f.,irant bouillir une araignée

plus ou moins ; la liqueur acquierr plus ou moins de

confillaoce , qui la rend propre

a

elfe t irée en tils;

car elle eU trap fl uid. pour cec

uCa~e

dans le tems qu'

elle eft renfermée dans fes rerervo" ,.

La maciere contenue dans ces rerervoirs, lorfqu'elle

en bien feche , relTcmble

a

une gomme ou

a

un e gl u

tranfp.reDle, qui calre lorrqu'oo la plie beaueoup;

Cem–

blable au verre .. el le ne dev lem fl exible qu'en la di–

viram en tils tres-fins ;

&

e'eft probablement dans eet–

te vOe que la nature lui a deftiné ce nombre de crous

li immenfe .

f/o)'n

DI

V 1 S 1 81 LIT E'.

I/oy.

A

R A l–

a

N

E" E .

ChamberI .

(O )

DUDERSTADT,

(Géog . mod. )

ville d'A lle–

magne fur la \iVippcr, au duché de Brunrw iek; el–

le eH

?t

I'éleaeur de M ayeoce .

L ,mgit.

2.8.

1.

latit.

r

I .

34·

D U E L,

f.

m.

(Hift.

mu.

&

modo

&

Juriffru–

denee)

eU un eombat li"gulier entre deux ou plulteurs

perfonoes. Nocre obJet n'eft point de parler iei de eeux

qoi fe

f~iCoient

feulement pour faire preuve d'adreífe, '

ou en I'hooneur des dames; nous oe parlerons que de

ceux auxque ls on avoir recours, comme

a

une preu–

ve ou épreuve Juridique, pour déeider certaios diffé–

reods ,

&

de eeu" qui .caD! une fu ite des querelles par –

tieulieres .

fi,n ciennement c·es (ortes de combats éroienr autorí–

fés eo cerlains eas : (

1)

la juUice memo les ordon–

noit quelquefois comme uoe preove juridiquc , quand

les autres preoves manquoient; on appelloil cela , le

jllgement

4e

Diw ,

ou le plait de I'épée,

plaeitrml

en–

jiI.

On diroit aum

gage de dt,.l,

-ou

gage de blt/dil–

le;

paree que I'aggretreur jeuoit ron ganr ou aUlre ga–

ge par tcrre;

&

lorfque le défendeur le ramalToi! en

ligne qu'il aeceptoit le

dllel,

cela s'appelloi!

aH epler le

$Ofí'

y

a eu enfuite div'erres lois qui ont dUcndu ces

fortes d'c!p¡ellvo\; on a aum défendu les

due"

pnur

querelles partieulieres; mais les lois failes par rappor!

a

'Ceux-cí, om été mal obferv ées juequ'au tems de Louis

X IV .

Ceue eo/llUme barbare venoit du N ord, d'oq elle

palTa en il.llefllagne, puis dans la Bourgogne, en Fran–

, ce,

&

dans lOor e l'Europe.

Quelques-uos prélendem qu'clle tiroi! foo origine de

G

ondebaud, roi des Bourguignons; lequel en effct or–

donna par

11\

loi gombelte, que

e~u x

qui ne

vo.udro¡en~

pas fo teoir

a

la dépoli rion des témoins , ou au Cer–

ment de leur adverfaire, pourroient preodre la voie du

d"el:

mai s cetle loi ne tit qu'adoprer une eoOturne qui

étoit

Mj

a

aoeienne dans le

N

ord .

Ce! ufage fuc auffi adopté peu apres dans la loi des

Allemands , dans celles des Bavarois , des L ombards ,

&

des SalCons ; mais

iI

élOit fu r-cout propre aux F raoq ,

comll1e il eU dit daus

l~

vie de L ouis le D éhoqnai–

re,

¡¡

\'an

83 1 ,

de Bernard , lequel demooda

a

le pur–

ger du crime qu'on lui objeéloi!, par la voie des armes,

'l!0r<

FraneiI folito .

Les amfes de ] érufalem, les anciennes coOcumes de

Reauvai fis

&

de

NQrmaodi~,

les élabliífemeos de

S.

Louis ,

&

pluUeurs autres lois de ces cems aneieus,

fom mentioo du

411el,

po,!r leque! elles preCeriveot dif-

férentes regles .

.

On avoit recours

a

certe éprcuve , tant en motiere

ci.

vile que criminelle, eomme ¡¡ Qne preuve JuridiqQC

pour eonnoilre I'ionoeenee ou le bon droit d'uoe par–

tie,

&

m~me

pour décider de la vérité d'uo point de

droit ou de fa it, dans

I~

préruppofi tion que I'avaotage

du combat étoit toOjours ·ppur celui qui avoit raifon.

Le vaincu, en matiere civi le , payoit l'amende; d'ou

vint certe maxime adoptée dans quelques eoulUmes,

&

palTée en proverbe,

que leI bO'tUI payme I'amende .

En

ma-

Vbiftoire Grecque .

Be

l'hiftoire< Romaine (ourniífent de! exem..

pie.!

de

plu6eu~s comb~u

particuht rs "rnalS lofljourl>

.pl

ur,

le

fer..

vice

de

la patrie. On ht

feulement

(lib.

1'1. )

dan! Tuc- Llve . que

Corbi,

Be

Orfua . deux Efpagnols . fe battirent en préfence de

Scipion. pour ,décider

auquei

des deux appartenoit la Ilrinci¡'3Ut6

de leur pay' , Oo.

erouve daos ¡'hift:oire de! défys entre fouverains.

mol i,

done

¡'effet De

s'en

P¡l$

enfuivi .

( "'Je%.

11

fr.'-,;

dI

I'Op;4

,,¡on Tome

JI.

{i"(J.

VI. &.c.

)

Le,

(ouverain,\ olle toClJoun

Jonné

le

ton :\ la modc ; pourquoi

ne

pa, fuivre toCijoun

kuu

exem¡lle,.

&:

det efter ce

tte

co\\lUme barbaro

t

(D)