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IZS

,:ove

{eau de proie qui ne va que la nuit,

qui a fue 1,3

t ete de, plumes allongées en forme, d'oreilles: Aldro–

\laode en donne trois fi gures & trOIS de[cflpuo\lS , qu.e

I'on peut rapporter

une [eule eCpece,

La premiere de[criprion cll de G e[ner. Le

d"e

[Uf

leq uel elle a été faite, étoit '

-peu-pr.es

grandeue

d'une oie; il avoit environ deux piés trois pouces d'en–

vergure. I--a téte de cet oifeau rell'emble.,

pa~

f3. for f!1.e

par Ca groiTeur,

cclle d'un chat; ce qUI IUI a

fal~

d onner avec quelque fondement , le nom de

ehae-hu.",,:

c'e(I-~-dire

ehat pla;ntif.

L es plumes qui s'é,levo!eot

au-delrus des oreilles étoient noiratres; elles aVOlem JUC–

qu' :} trois pouces de longueur. L es yeux élO icOt grands;

les plumes qui entouroien t le croupion avoient p!us d'u,

De palme de longueur; e lles étoient

~ort

lOutfues,

tres-douces au toucher , Cet oi Ceau avolt enVlron

deu~

piés

demi de longueur, depuis la poime du

~~~

ju[–

qu'¡; l' extrémité des panes, ou de la queue , L IrIS des

yeux étoit d'une eouleur d'orangc brillant ;

le bec

noir, <lourt,

crochu . En écartan t les plumes, on

voyoit l'ouverture des oreilles qui étoit fort grande; il

Y avoit des poils ou de petites pl umes qui s'étendoient

fu r les narines . L es plumes de Cft oi[eao étoiellt par–

femées de taches

blanch~lres,

noires,

roo(fijtres. II

voit des ongles noirs, crochos ,

fort pOíMOS. Le

pié étoit garni jo[qu'au hom des doigts , de plumes blan–

chiltres qui avoient une teinte de rOUX .

L a [econde de[cription ell d' Aldrovande. L'oiCeau

que cet autcur décrit, rell'emble 3 celui de Ge[ner pour

1a groll'eur

il en differe

d'autres égards: I1 ,a les

pattes garnies de plumes, comme le premler,

JuCq.ue

fur les doigts, mais elles

[001

plus <lourtes

plus mUl–

ces. Cet oiCeau ell de couleur roorre , ou de couleur

de rouille melée de cendré priocipalement [ur la poi–

trine, oi!

a auffi des taches noiratres, oblongues,

d iCperCées, fans ordre. L e dos

les ailes Com plus

roull'es que le re(le du eorps. L es grandes plumes

d~s

ailes

de la queue

0 01

des bandes tra1)Cverrales ,

noi~

dtres, all'e? larges; eelles de la queue [ont termioées des

deu l e6tés par d'autres bandes plus étroites; les ongles

fom

tres-grand~,

fort pointlls,

de couleur de corne .

L e troilieme rell'emble parfaitement au [eeoad, ex ee–

pté qu'il n'a pas les panes garnies de plumes,

qu'

elles COn! minees aio(j que les doigts . .

L 'oiCeau que Marggrave déerit foos les noms de

ja–

eurtlt u

du Brelil , ell un

d!te.

Ces oireaux niehent au

haut des rochers les pI us eCearpés ; ils prennent non–

feu lement d'aotres oi[eaox , mais encare des lapins

des liev res , eomme l'aigle. Aldrovande prétend qu'il

n'y a pas d'oiCeaux qui ta(fe autant de ' proie que le

dtle

pen dant la nuit,

Cur-tout quand

a des petits

prov ilion en

grande, que non-Ceulement il a dequoi

fe nourrir lui

Ces petits , mais qu'il en relle eoeore'

pour 'ceux qui [av ent ron nid, pourvíl qu'i1s ayent at–

temion de n'en approcher que dans le [ems que I'oi–

feau ell en eampagne,

d'y laill'er pour les perits un\!

quantité Cuffi Cante de nourriture . Willughby,

Ornith.

Voyn

S E A U •

( 1 )

u e,

(petit )

[FOpI , (Hip. nato Orn;thol.

)

oií'eall' de nuit, qui ell peut-erre le plus petit de tous

les oiCeaox de proie en ce genee .

ell moins gros que

le hibou eornu, plus grand que la grive,

preCqu'auffi

gros que le pigeon; il a neof pouees de longueur; [a

té¡e ell ron de, & recouvef'le de plumes de couleur

Ií–

vide,

le bec

COUrt,

croehu,

noir . Les areilles,

plill6t les plumes qqi s'éleveqt en for me d'oreilles,

font apparen¡es quand l'oiCeau en vivaot, mais elles re–

llent abaill'écs 10rCqu'il ell m ort : chacune de ces pré–

tendues ou;,illes ne eonlille que dans une Ceule plume .

La eoulcur dominante du eorps ell cendrée,

me–

lée de teintes livides avee plulieurs raches blanchatres :

ce mclange fui t un a(fez be) efiet

I'reil,

rend le

plumage de eet oiCeau plus beau que eelui d'aueun au–

tre oi leau du m éme genre.

Y a [ur les grandes

plumes des ailes'

Cur eell es de la quelle, de pe tites

tae.hes blanehes diCpoCées par bandes tran[ver[ales.

V~tt

,une teime de rOUi preCq ue [ur toot le eorps,

prtne1palement [u r le cou

[u r la raeine des ailes .

L es plumes du venrre om plus de blane que celles

des aurres parties du eo, ps; elles

[0 01,

comme [outes

les aurres plumes, de coulellr 'l0ire

la raeine mais

elles om dans le milieu une eouleur ronll'e; le' relle

eIl

blan~

pa~femé

de tres-petites taches noires. L es

yeux brlllenr d un Jaune arden r comme dans la plíl–

part des oi[eaux de nu it . Les p;ues COn! eouvertes de

plumes. de eoulcur .roull'e cend rée,

les piés petits

<légamlS

plumes, recouverts d'écailles ,

de cou-

DUC

leor bruoe melée d'ooe teinte livide . 'll Y a deux

doigts eo. avaOl

deux autres en arriere, qui om cha–

con un ong le de cauleur brune . Cet oiCeau ell fort

comlnun en !talie. hldr.ovande fait mentioo d'on au–

tre oiCeau du meme genee, qui fe trouve eo Allema–

gne,

qui ne differe de eelui dom il vient d',:tre filit

mentioo, Au'eo ce qu'i1

e(!

plus blane,

qu'i1 a la

queue & les oreilles plus longues. W illughby,

Ornieh.

V oye;¿

1 S E A U .

( 1 )

C , r, m . (

H ift. modo

)

prinee Couverail1 ' fans

titre ou Cans qualité de roi. Tels Cont le

duc

de L or–

raine, le

dfU

de Holflein,

& e. V oyez

R I N

Ce mot ell empruOIé des Grecs modemes, qui ap–

pelloien t

ducal

les perlonnes que les Latins nomlnent

d(lx,

comme

Conftantin d"eal ,

&c.

On compre en Europe deu" fouverains qui porteo!

le titre de

grand-due,

comme le grand-dfle de To[ca–

le grand-dfle de M o[eovie , que I'on appelle

pré[enr le

cZar

Ol!

l'.mpere!tr

des Ruffies ;

avan!

que la Lithuanie fíl t unic

:'i

Polog.ne,

donnoit

ron

due

le litre de

grand-due

de L ithuaoie , qoe le

roi de 'Pologne prend daos fes qualittfs. L'héritier du

throoe de Ruffie s'appelle aujourd'oui

grand-dlle

de RuC–

(je. On eonnolt en AlIemagoe I'arehidue d'A utriehe.

Vo)'cz

H I D U C.

D u e ,

dux

ell au ffi le titre d'hooneur ou de no–

ble/fe <le celui qui a le premier ral)g apres les prinees.

Voycz:.

B L E S S E,

R 1 N

E ,

1 R,

BAR

N ,

&e.

L e duchlf ou la d ignité de

d"e,

étoit une dignité

romaine Cous le bas empire ; car auparavaor le eom–

man dement des armées étoi r amovible,

le gouveme–

ment des provinees fl' étoit cOllféré que pour un an •

Ce nom vicn t 11

dflCendo,

qui conduit ou qui eom,

mande . Suivant ceue idée, les premiers ducs,

d"eN,

¿taien t les

d"élorel ex.reiw"m

eommaodans des ar–

m ées; [ous ks demiers empereurs, les gouverneurs des

provioees eurenr le titre de

dtlel

D aos la fuite

don–

na la meme qualité aux goovemeurs. des provioecs en

tems de pai x ,

L e premier gouverneur Coos le nom de

due,

fut un

dtle

de la Marche rhétique óu du pays des Gri[ons,

done il

~ll

fait mention dans CaíIiodore .

c!rablic

treize

dtlel

daos l'empire d'Orienr,

dou;-.e dans

['e

m–

pire d'Occideot.

En Oriento

L ybie . .

Arabie.

Theba·l·de .

Arménie _

Phénicie,

M oélie Ceconde .

Euphrate

Syrie .

Scythie.

Palelline .

Dace .

OCrohena.

M oélie p'rem iére.

M é[opotamie.

E ..

Occ;dellt.

Ma11ritanie.

6 éq uanique.

Tripolitaine .

Armorique.

Pannonique fecoode .

Aqu ira nique.

V alerie.

Bdgique [econde.

Panoonie premiere .

B~ lgique

premiere.

Rhétie .

G rande-Bretagoc .

L a pl6part de ces

dtlC!

étoieor, ou des géoéraux ro–

mains, ou des deCeelldans des rois du pays , auxquels

en ótaot le nom de

roi/ ,

on avoit Ini/ré one partie

.le J'aocienne autoritú, mais [ous In dépendaoee de l'em-

pire.

Quand les Goths

les Vanda\es fe répandirent dans

les pro vinces de l'empire d'Oecident, ils abolireor les

dignités romaines par-tout oi! i1s s'établircnt

mais 'les

Francs, pour plairc aux Gaulois qui avoient été lon¡;–

tems aceou¡1l1116s

celte forme de gouveroement , Ce

tirent un point' de politique de n'y rieo changer ; ainli

ils diviCerem toutes les Gaules en duchés

eomtés ;

& i1s donnerem quelquefois le nom de

Jllel,

quel–

quefois celui de comtes ,

eom;tel,

ceux qu'ils en ti –

rem gouverncurs .

Voye:t.

C o

M rE.

Cambden ob[erwe qu'en Angleterre, du tems des Sa–

xons, les officiers

les générau·x d'armées furent quel–

quefois appell és dues ,

dtleel ,

fans aoeune autre déno –

mination , Celon I'ancienoe maniere des R omains.

L orrque Guillaume le Conquérant viOl en A ngleter–

re, ce tirre s'éteig nii juCqu'au regne du roi Edoüard 11I.

qui créa

dile

de Cornoüaille, Edoüard qui avoit eu

d'abord le nom de

prinec no;r.

érigea

3Um

en du–

ché le pays de L anca/lre en favenr de Con q'uatricmé

fils; dans la Cuite on eo in/lima plufieurs , de maoiere

que le titre pall'nit

la pollérité de ces

dtlCI .

On les

créoic