124
DRO
&
a
réfi fler
it
fa réaélion.
f/o)'ez; I'l'r¡ide
GR O
5 5 E
FO R GE .( I )
.
D R O M O RE,
( Glog . mod. )
ville du comté de
D o\'{, dans la proviece d'U ](ler, en Irl4nde.
L ong .
I j'.
26.
lat.
n ·
fO.
D R O
E RO,
(G/og. mod.)
ville du marquifat
de Saluces, en P iémolll, dans l' /calie . Elle efl
li[Ué~
~ux
piés des A lpes, fur. le Maira.
D RO P
AX,
f.
m.
(Pharmacie )
forte d'empl3-
n e compofé de poix & d'huile, auxquelles on ajot.toit
quelquefois de III racine de pyrethre, du poivre , do fel,
du foufre . L es anciens appliquoient cet
em~latre
&
l'arrachoient alternativement plutieurs fois de fUlle, dans
le delfein de faire rougir la panie & d'attirer en-de–
bors les humeurs; & c'étoit pour reedre ce remede
plus ellicace , qu'i1 s
y
ajoOlOienr les poudres vélica–
¡oires que nous av ons nommées ,
Le
dropax
étoit aum employé pour faire tomber ou
pour 3rracher le poil .
Le ceropilfus dont parle H ippocrate, qui étoit 3Um
un empU tre compofé de - cire
&
de poix , fervoit ;l fa i–
re ces
dropax;
ce qui peut faire conclurc que
le
nom
¡le
dropax
ne fe donnoir qu'a I'emplatre étendu fur du
linge & prét :\
~tre
appl iq ué ,
&
que le ceropil1'us éroit
la compolidon meme .
(b)
D R O S O LI T E, f. m .
( Hift. nat.)
pierre dont
parle un natural ifle italien nommé
Camilla L ionardo ;
on ne nous en apprend autre chofe' [¡non qu'eJle et!
de différclltes clJUleurs,
&
que quand on l'approche du
feu il en Cort une liquellr qui rea¿mble
a
de la fueur ,
(
-
)
D R O S S
A
R T
ou
D R O S T, (
H ift. mod. )
ce
nom o'ea goere en ufage que daos les P ays - Bas
&
da ns la bafle-Saxe; on s'en fe n pOllr
dé¡¡~ner
un bail–
li ou un ollicier qui rend la ¡uflice,
&
vellle au main–
tien des lo is dans un cenain diaria .
DROSSE, TROSSE
Otl
TR I SSE
ou
PA–
L
A
N
DE C A
N
O
N,
(Marine )
ce fOn! les cor–
dages oa palans qui ferv'em
a
approeher ou
a
reculer
une pieee de canon de fon fabord.. Les deux bouts de
la
droffe
tiennen! des deux cbtés
J
deux bouel es, en–
forte que
la
piece de canon ne pui(fe reeuler que juf.
qu'a demitil lac.
( 2 )
D
ROS
S E,
T
R
o
S S E,
TRIS
5 E :
on dOlme aum
ces nOlTls
ii
un cordage qui ferre le racage de la ver–
gue d' animan,
&
des nutres vergues lorfqu'
il·
s' y
en trouve. Quelques-uns l'appellent
janiere, droff. de -
perg'" de civaditr.
;
c'ea
un palan qui faitit la vergue
de civadiere des deux cb rés entre les balancines
&
les
paubans ,
POUf
leur aider
a
la fotlleoir
&.
ii
la maneeu–
vrer, c 'etl le
pal~n
debou t; que!'lues-uns la nOJllment
~riJfe
de b
e
a1<pré .
( 2 )
DROSSEUR, f. m.
(Manlt¡aéltlre en laine) '
ceú x d'eotre les ouvrlers, qui , d3ns les Manufatlures
en bine, donnent l'huile au! draps
1
&
les paereot
ª
la grande carde.
. D
Ro
O U
1
L,
L E S
Olt
D R E U
1
L
L
E
S Ol'
R
1
E–
R
E - L O D S,
('J flriJprttd. )
font un droit que l'ncqué–
reur paye en quelques endroilS aUl olliciers du feigneur,.)
pour l'enfaifinement de fon contrat
&
la mife eo
POI–
fe Ilion , OUlre
&
par-de(fus les lods
&
droils qui 10llt
düs 3U feigneur. M. Bretonnier en
fes ob(ervat. f tlr
H enrYI,
idi~.
de
1708 ,.
tome
l .
liv.
l/l.
chapit.
iii:
fJtleft.
31,
dlt que
dro¡¡tI'eI
ea un terme gOlhlque qUI
tignifie
pre(ent;
que qans le pays
il
figoifie
arrhes
daos
les
achals
&
loüages, pour
m~rquer
que la chofe efl
confommée; que les chatelains de F ores font 'en pof.
fellion de percevoir ce droit fur tontes les ventes ; que
fu ivan t Henrys ce droit
ea
de
3
fols
4
den. pour li–
vre , non pas du prix de l'acquiÍl tion, ..mais de la va–
leur des lods, ce qui fai¡ environ le quiO'l.ieme du lodo:
mais M . Bretonnier dit qu'on lui a a(fCtré dans la pro–
vince, que ce n'efl que la viugtieme partie des lods;
que cela fe donoe au chatelain pour la peine qu'
il
prend d'invefl ir l'acqu6reur,
&
que par cene raifon on
l'appelle aum droit d'inveflifon,
'luafi jlts inw ftitio–
pi! .
~es
chil lelains des j uaices feigneuriales ont prétendu
avo" le meme droil : mais lcur prétention a été con–
damnée par un arre! folennel du
2l
Février
1684,
ren–
¡lu en la troi(jeme des
eoqu~tes,
qui fai t défenfes
a
tous
(1)
11
Y.
a a.uffi
de ce nom
deux rivieres cn Fr:mce. ene d:lDS le
Dilu~hmé .
JaqueUe en un des
.torre~s
des
phu
impcmcux.
&
dOD[
I
fa.
violente
elt
ti
gran" que
Cl
Q
n e!\ capable de 111 contcnir dans
DRO
feigneurs dans l'étendue du comt.! de Fores,
&
a
leurs
ofEciers, de percevoir le droir de
droüill",
s'ils n'ont
d'allciens aveUK
&
dénombremens OU reconnoilfances
pa(fées par leurs cmphitéotes ou autres titres valables fai-
fant menliün de ce droil .
'
Dans les lIatUls de Brelfe
&
de Bugey,
IIrtic.
83 ,
le mot
drolli//.
fignifie les
étrennes
que l'on donne
aux olli ciers du feigneur au par-de(fus du prix de la
ven le .
f/oyez; le tr",tI des jieJI de
M . Guyot,
tomo
l/l. .
tit o d" "uint,
ti
ch. x v ij. p.
H$".
( A )
•
• D R O U 1 L L E T T E S,
f.
f. pI.
terme de P e–
che,
efpece de filels dérivans qu'on 3ppelle aum
dri–
'JJonettes, manets
n
fanfonneJ.s, warl1etteJ, marfaiglUJ,
&c. ils foOl chargés de plomb, au lieu que les ma–
oets de pécheurs lont garnis par le pié de fouillardu–
res
00
de mauvais relS hors de fervice qui les font
ealer . ) ls ne peuvent jamais Duire au frai, parce que
le liége qui
ea
a
la tele les tiem élevés prefqu'3 tleur
d'eau . L es perits manets,
droui//ettts
ou drivoonet–
tes, ne font fails que de fil liJllple; les manets de pé–
cheur des cbtes de Caux,
&
autres, qui font la peche
du maquereau , qu'ils aprellent du
grand m/tier,
11 1',–
le de Bas
&
a
I'eotrée de la' M anche,
&
qu i falent
en mer leur poilfon, font faits de fil gros
&
retors.
Les pieces des premiers om foixame-quinze
a
quatre–
vingt bralfes de long fur environ une bralfe
&
demie
de hauteur . Des plates de plomb les fOn! caler ; des
floles de liége en élevent la tete. C haque homme de
I'éq uipage en fournit trois pieces qui forment u'ne lon–
gueur d'environ deux cellts quaraOle bralfes; le bateau
en fournit aUlaO! : ce qui donlle pour un bateau de huir
hommes d'équipage une ti(fure d' environ deu! m ille
cem foixaOle bralfes . L orfque IOU tes les pieces de
dro.til–
lettes
fOn! aaemblées, le baleau dérive
~
la marée,
& .
la peche fe fait
11
env iron de ux lieues au large de la
cbte.
Elle commellce cnmmunémeOl
a
la m i-A vril
&
finit avani la faint J ean, fa ifon pendant laquelle les
petits maquereau x ou fanfoonets paroi(fent
i
cetle
cb–
te. lis ne fe prennent qu'en fe maillan! . L es mailles
om au plus
dou~e
a
trei7.e Iigoes eo quarré ; d'ou l'on
doit préCumer que ces maquereaux font beaucoup plus
. petits que ceux qui fon t peehés par les gens du grand
métier, foit
a
l'ouverture de la Manche, fo it par le
navers de l'ile du Bas, aUI cbtes de la Bretagoe fe–
ptentriooale .
D R O U
1N
E, f. f.
terme de
e
hatlderOn"i" .
Les
chauderonniers qui coureot la campagoe , nomment ainfi
une efpece de havrefac de cuir avec des brelelles, dans
lequel
iI.
portem fu r leur dos leurs outils
&
une par–
tie de leurs meous ouvrages.
/loyez;
C
H A UD
l!
R
O
N–
N
l E
R •
D iaion" . de Trév .
D R
OU
1N E U R,
f.
m.
term. de Chauderonnier.
Les chauderooniers en boutique nomment ainti par dé–
ri!ion ceux de leur métier qui vom par les villages ,
la drouine fur le dos, raccommoder la vieille chau–
deronnerie.
L es mOls de
drou;n.
&
de
drouineuTI
viennem
d'Auvergne, d'ou il fort tous les ans quantité de ces
petits
chaud~onniers.
D ROUSSETTE, fubll .
f.
terme de Cardeur;
vo)'ez
C
A R DE.
D
R
U
G
E
O
N,
f. m. (
OEcon. rufti,!. )
bourgeon
de
1
'année, qui efl tendre, qui pouae aux branches de
la vigne,
&
qui fai t avorter le railin .
D R U ID
E,
f. m.
( B.lles-L ettreI).
m iniare de la
religion chez les pe"ples de la Graude-Bretagoe, les
G ermains, & les anciens Gaulois. L es
dr" ides
réuoif–
foient 'le facerdoce
&
l'autorité politiqu'e, avec un pou-
voir prefque fou verain .
.
lis tenoiem le premier rang dans les Gaules, tandis
que les nobles occupoient le fecond,
&.
que le peuple
laoguilloir dans la ferv ilUde
,&
dans l'ignorance. D io–
gene Lae rce di! aum qu'ils étoient chez les anciens
BrelOtls dans le
m~me
rang que les philofophes étoient
chez les Grecs, les mages chez les Perfans, les gymno–
fophilles chez les Indiens ,
&
les fages che7. les C ha l–
déens: mais i1s 'étoient bien plus que tout cela,
R ien oe fe faifoit dans les affaires publiques, religieu–
fes & civiles, fans leor aveu. D e plus ils préfidoiem
:l
tous les facrifi ces, & avoient foin de tout ce qui con–
~ernoit
la religion dont ils éeoient chargés . La jeunef-
fe
fes bords; l'aulce en:. en Normandic . dans ce l¡eu
qua
00
appeUe
le
BaIIi• • Voye.
Mm,) .
( D)