DRY
arbre"S, ji falloj! que les m iniflres de
la
rel igion e,,{fent
déelaré que les lI ymphes qui y prér.doieot, s'en élOiellt
retirées
&
les avoieO! abaodonnés. Ovide
&
L ueain OO[
fondé fur ces idées 'alors dominanles , deux belles 6 ·
a ions;
&
le T affe, dans
13
'Jéru ralem délivrée
I
fai[
trouver
a
Tanerede Ca Cloriode,
~nfermée
dans uo pin ,
ou elle efl bleffée d' un eoup qu'iI doone
3U
lrone de
ce! arbre;
&
Armide fous I'éeoree d'un myrthe , 10rC·
qu'il s'agil de eouper la grande ' forét oeeupée par les
diables . Ces fiaions fom une partie du merveilleux
de fon pocme .
Vo)'ez
A
M
A
D R
Y
A
D E
s.
Quelques aUleurs om éeril qu'i\ y avoit ehez les ao·
ciens Gaulois , des prophéleffes o u devinere(fes appe! ·
lées
Dr)'adeJ;
mais iI ne faut eoteodre par-U que les
femmes des druides qui habilOient les bois ,
&
qui fe
m éloiellt de prédire I'avenir .
Val'
D
R U 1
J)
E S ,
Cham·
bm . (G)
D
R Y
1
T E
S,
(Hi[l . nat. )
nom que quelques na·
tura!ifles dnooen¡ au bois de
'eh~oe
pérri6é.
*
DRYOPIES, adj . f. pI.
( Myth.)
fetes qu'on
célébroi[ en Greee, en I'hoooeur' de Dryops 6ls d'A·
pollon . C'efl [out ce qu'on en fait ,
D R Y PIS,
r.
f.
(Hift.
"lit.
(Jot.)
~enre
de plante
11
fteur eo ceillet
I
eomporée de pI9(ieu¡S
pél~les
difpo–
fés eo rood
I
&
déeoupés pour
l'
orgioaire ell deuI
panies. Ces pétales fonent d'un calice fai! eo forme de
tuyau, avec le. pill il qui \leyieot dans la fuite un fru it
arrondi
&
Cec. Ce frui[ n'a qu'une eapCule
I
dans la–
quelle
iI
Ce trOUVe une femenee qui a la forme d'un
rein .
N ova plant. /lmer. gener.
!Xc. par M . Mieheli.
(/)
.
Dl}
DUALISME pll DITHE'ISME , fub fl . m ,
(TUolog.)
opinil'!\ qui Cuppofe ceux prineipes, deux
dieuI
I
ou deux étres in\lépendans
&
non créés , dont
on regarde l'un eomme )e principe du bien,
&
I'autre
eornme le
prin~ipé
du mal ,
.
Ceue opinion
~fl
fon ancieone: on a eO\lmme de la
faire remonter
~u x
mages des púfans.
1V1 .
H yde eroit
pourtant que l'opini9n de deux principes indépendans
I
n'efl qo'uo femimen[ partieulier d'une feae de Per–
fans , qu'i1 appelle
hi rltiqlleJ ,
&
que I'ancien fenument
des mages étoi[ Cemblaole
a
eelui des ehréliens tou–
chaO! le diable
&
fes anges . JI s'appuye en cela fur
quelques auteurs oriemaux, dOI\l il rapporte les para–
Jes: les curieux pourroO! le confuJler .
D.
relig. v et,
P erf. cap.
J,x.
are.
21.
Le
d"alifme
a é[é extre memeO! répaodu, Plurar–
que prélend que ,'a élé I'opinion conflallle de toutes
les 'naliolls
I
&
des plus fages d'enlre les philofophes .
JI
I'auribue dans fon livrc
d'ljiJ
~
d'OjiriJ
I
non-feule–
men!
~ux
perfaos
I
mais enca re aux Chaldéeos
I
aux
Egyptiens
I
&
aux Grecs
I
&
en paniculier
a
PYlhago–
re
I
11
Empedoc\es,
a
Héraclile,
a
Anaxagore
I .
¡¡
Pla–
ton
I
&
¡¡
Ariflote ,
11
prét~nd
fur-toót que Plalon a
élé de ce fentiment ,
L'
au[oriré de Plularque efl (i
grande que bien des gens ont eru
apr~s" lui
I
que c'é–
toit
- la
\,opinif,ln géoérale de ceu x d'entre les P ayens
qui admen oient une divinilé. M ais il
en
certain que
Platon ne I'a poio! embra(fée:
&
i1 efl eDcore moios
probable que les autres philofophes que nous veoons de
nomn;¡~r
I
I'ayen! fu ivie. faone le maniehéeo nie me–
me foqnellemeo! que )'f,lpmion c!e fa feae fur les deux
principes ail
~[é
tirée des Payens; comine 00 le peut
voir dans S . A uguflin
I
(ontr, Fa,:(I, lib.
XX.
cap. iij.
Il Y
a grande apparenee que Plutarque a prélend u que
cene opinion éloit
g~néralemeot
répandué
I
\Ju a6n de
donner plus de poids
ii
fon propre fenlin;¡em par ce
confentement préteodu, ou parce qu'en 'élant fon emen!
eme[é
I
il s'imaginoi! la ¡rouver ' par-Iour ou il en va:
yoit quelque legere reaemblanee . On ne fauroit pour–
taO! difconyenir que ce fyflemo n'ait eu grand nom–
bre de partifans
I
&
que Manes
I
qu'on
reg~rde
eom–
loonérnenr comme l'aureur de la feae des maniehéens,
o'ail
dI
beaucoup de préeurfeurs. Ecoulons
U -
deaus
le favant
Spen~er
I
de hircormiffar. f ea.
2 ,
pago
1487.
" Les anciens On! eru
I
dtl -
iI
I
qu'il y a <;Ieox dieUI
" oppofés I'un
¡¡
I'autre: le premier créateur des piens;
" le. fecond
I
auteur des maUI , lis on l nO\llmé le pre·
" rn!er
Dieu;
le feeond
dlmon .
L es Egyptieos appel–
" 100eO! le dieu bon
I
OjiriJ ,
&
le mauvais dieu
I
7'y–
"
ph.on:
Les H ébreux fupernit ieux on¡ donné 3 ces deuI
" pnllerpes les noms de
Gad
&
de
i11eni;
&
les Per–
fans,
ee.UId'Oroma{deJ
&
d'ArimaniIlJ.
L es Grecs
a-
-
\
DU A
127
" voieo! de
m~me
leurs ba os
&
leurs mauvais démons :
" les R omains
I
leurs· J oves
&
'Ieurs VeJ oves
I
c'efl –
" a-dire leurs dieux bien-faiCans
&
le" rs die ux mal-fai–
, fans. L es Aflrologues exprimerent le meme fcnl iment
" par des (ignes ou des con(lellatíons favorables o u
I
malignes ; les PhilnCophcs , par des prin cipes eOl1lrai–
" res ;
&
en pan icul ier les PYlhagoriciens , par leur mo–
.. nade
&
leur dyade. On oe doi[ pas elre Curpris qu'une
" erreur li gro(l;ere ai[ regné pnrmi des peuples qui é–
" roient dans I'ignorance , puilqu'elle a fait des pro–
:: ¡gres élonnans .parmi des natíons. éc\airées
I
&
~~i ~-
voient nu molOS de légeres telOlures du Ch" fl lanr–
:: (me
1"
W indel, dáns
r.a
diflerralion de
vitá frm –
a omm [lattl ,
qu'on IrOuve dans
I~ col~eélion
de C re–
m ius , dil qu'on renconrre des vcfllges bIen marqués du
d/lalirme
dans
tO\\ t
I'orient, jufqu'aux Indes
&
a
la
Chine . Manes Perfan , qui paru[ dans le iíJ . (ieele ,
a fail un Cy(l e.'ne eomplet fur les dCUl< principes,
&
fa Ceae a élé fon nombreufe.
00
peor conlu lter la
favante hinoire qu'en
~
dOl1né
.1Vl.
de Benufobre.
110-
ye:;;
M
A N I
e
H
E'E
N
S .
. La premiere origine de ce (yncme vienr de la diffi–
eu llé
d'
expliquer I'exiflencc du mal
d~os .
le monde ,
En effe.r, rien n'a plus e\llbarraffé les Phdolophes .en
gé–
néral, fo:t payens , foi t ,hré[iens
I
!loe la qoefllon de
I'origine du mal . Quoique les derniers ayent eu
le~
lu–
m ieres de la révélalion dOI\! les Payells éroicnr pflv és ,
ils n'oO! pa l lailfé que de fen tir la difficullé d'expli–
quer la caufe des maux. "
~nrre
IOUles les qu e–
" fl ions que les ' hommes
agilen~
I
dit Origene,
,one,':
" Celf. liv.
11/.
pago
207
I
s'il y en a quelqu'une
gOl
" mérile nos recherches
&
qu i Coil en
m ~ me
tem s tres–
" diffieile
a
décider
I
e'efl eelle de I'orilline du mal".
!> .
Auguflin en a penCé de meme: " R ieo
~e
plus ob–
" fcur, dil-iI en éerivant contre f aune ; rlcn de plus
mal- aifé
a
e~pliquer
que eeu e
q ~eflion
; COmment
" D ieu élant rou l-puiIJaot
I
il peu[ y av :>ir tan[ de m aux
" dans le \llande, fans qu'i1 en Coi l I'au [eor". Ce fu t
uniquement pour é viler une conféquence (i im pie
I
que
les
~hi\ofophes
payens
I
&
3p~ es .
cux des philprophes. ,
gui malgré leurs erreurs ne lal(fo renr Ras que de erol–
re en J efos - Crifl , fup poferent deux principes élcrnels
I
l'un du bien
I
&
I'aulre du mal. De-la les
ég~remens
de Balilide
I
de Valenrin, de M arei9n, de -!3ardelanes
I
qui. I1'éloient pas d¿ moiridres génies ;
de-I~
le \oug a[–
taehement qu'eu[
S.
'1\
ugufl io lui- \Ileme pour
le
Ma–
nichéifme. Le mOlif daos le fonds éroit loüablc; de
tou les les héréfies
I
il n'y en a poim qui méri[e plus
d'horreur que celle de faire D ie u
a~lcur
&
com pli·
ce des maux . Quelqúe hypolhelé que I'on prenne pour .
c x-pliguer la providence
I
la plus inJurieure
3
D ieu
~
la
plus (ncompatible avee la religion
I
Cera wUJours celle
gui donne aneinte
11
la bon lé ou
a
la f. illlelé de D ieu,
ces deux perfea ions élanr la bafe de la foi
&
des
~ceu rs.
C ependalll il n'e fl pas befoin de recou rir
a
deux
prineipes pour j uflifier fa prov idence
I
&
rendre rai¡'on
¡lu ma l : c'efl ce qU'on 'peur voir dans les diverles ré–
ponfes que d'habiles gens
01\1
f.i l\!s
¡¡
M . Hayl.
I
qui
avoit afleaé de faire valoir les diffieuhés des Mani- .
chéens, fans faire anemion au x abrurdilés
&
aux in–
conféquences don! leur fyncme el1 rempli .
C'tl!
au ffi
ce que nous moolron s daos les
arti,.
BON
&
,M AL.
C
et article
eft
p?tlr la pluJ grande partíe tiri del pa–
-pierJ de
M,
EO'-MEf,
h'¡hriogr. de tacad/mie . roya-
(e dePr"ffe .(G) ·
.
~
D U A RE
I
(VEog. mod.)
ville de D almalie
I
voi–
(ine du bord oriemal de la Cetina:
~Ile
appartienr aux
Véoiliens.
D U B
I
( Hift. nat. )
animal qui fe trouve en Afd–
!jue, dans les de fem de la L ybie , On dil qu'il ref–
[emble
a
un grand léfard
I
ayant quelquefois deux
'a
trois piés de long. On pré¡end qu'il ne boit Jamais
d'eao
I
&
qu'une gOlllle 'feroil capable de le
(air~
mou–
rir , Cel animal n'efl point venimeux
I
&
I'on peUI
manger fa ehair fans aucun rifque.
Diaion. de Hub–
ner.
DUBELT] E,
f.
.m .
( Commerce)
peti[e mon–
noie d'argent qui a coms dans les Provinccs - unies :
elle vaut deux fl uyvers ou fous d'hollande, ce qui re–
viem
ii
envira n qualre fous tIl'gent de _Franee .
DU BEN
I
( Gtogr. mod. )
ville d'A llemagoe all
duché de Saxe: elle efl fur la Muide
I
pres de D au!–
un .
D
U
B L IN,
(Géog mod. )
capilale de l' lrlande :
elle en dans la province de Liofler au com,é de Du–
blii1
I
Cur le L iffi.
L ong.
J I . 1 5'.
lat.
n.
18.
D
U
C,
f.
m,
bllbo
I
(Hifo. nat, Orn,'ih.)
grand oi–
feau