DUG
erédit
2VeC
be3ucoup de folemnieé
pfr cinélMrain gla–
¿ii
eappd!qlu,
&
(i,,"li aurú in capi,. imfofitionem,
E t
d.-I~
100[
venues les eoGlumes dom ils
100[
en pof–
[dIion de porter la couronne
&
le manteau fur leurs
armoirics ,
Quoique les
Fran~ois
eo(fent retenu les noms
&
la
forme du gOllverncmeot des
dilo,
néaomoins lous la
feconde
rl~e
de
leUfS rois
il
n'y avoil preCque point de
. ueI;
mais tous les grands feigneurs étoieol appellés
comteI
,
pnirI
ou
barom ,
exccpeé néanmoins les
dU(J
de l3ourgogne
&
d'Aq·uilaine,
&
un
due
de France;
dignilé dOl\[ Hugues Capet lui-mGme porta le litre,
' &
qui rel'enoil
a
la dignieé de maire du palais ou
de
lieu-
• tenant général du roi , :bIugues le Blanc pere de Hu–
gues Capet avoit été r¡:vctu de cette .dignieé, qui don–
lloil un pouvoit . prefqu'égal
a
celui du louverain.
P\lr la foibldTe des rois , les
du,"
ou gouverneurs fe
Jirent lo uverains des provinees cOllfiées
a
leu~
admi–
niíhation, Ce changemem arriva pliucipalement vers
. le tems de Hugues Capel, quand les guands feigneurs
commencerem
a
démembrer le rQ.)'aume, de maniere
que ce prince treuva chez les
Fran~ois
plus de com–
pétiteQrs que de fujets . Ce De fut pas faos grande pei–
ne qu 'ils parv inrenl
a
le reconnottre pour leur maltJe,
&
a
lenir de lui
¡¡
titre de foi
&
hommage les provio–
ces dOUI ils vouloient s'emparer
~
mais avec le tems,
le droi! des atmes
&
les mariages , les prov inees tam
duchés que comtés qui avoient été démembrées de la
couronne, .y fu ceot léunies par degrés ;
&
alors le ti–
tre de
da,
ne fut plus donné aux gouverneurs des pro-
vin.ces.
I
Dopuis ce tems-Ia le nom de
dllc'
n'a plus été qu'un
limpie tiere de dignilé , uffeélé
a
une perfonne
&
a
fes
hoirs males, f ans lui donner aucun domaine, lerritoire
ou jurifdiélio1l fur le pays d01lt
iI
cí!
due.
Tous les
avanrages co nliílent dans le nom
&
dans la preíTéaoce
qu'il don ne. Ms foot aréés par lemes paeemes du roi
qui doiveO!
~tre
enregiflrées
a
la chambre des comptes,
Leur digoieé eí! bér,édilaire., s' ils foO! nommés
dtle
I
&
fairI .
lis
ont alors féance au parlemenr; mais non,
¡'ils ne Cont que
dueI
a
Vr fov,t.
En Anglelerre, les
dtlC!
ne retienoent de leur ancien–
ne fpleodeur que la cou ronne fur l'éculTon de leurs
armes, qui .eí! la feu le marque de leur fouveraineté
parsée. On les erée psr leures paeentes , ceioture d'é–
pée, manteau d'élal, impofi eion de chapeau, "ouronne
d'or fur la te,e,
&
une Yerge d'or en leur maio.
Les fils atnés -des
dilO
en Aoglelerre font qualifi és
de
marqllÍI,
&
les plus jeunes foot appcllés
lord"
en
y
ajo aeaut leuc oom de
bapl~me,
comme
lord Ja–
meI , lord Thomaf ,
&c_
&
ils ont le ra,ig de vicom–
le, quoiqu'i1s De foient pas auill privilégiés par les lois
des biens fonds .
,
Un
due
en Anglelerre a ,le litre de
grau
quand on
Jui écrit; on le qualifie en lerme héraldique
de prin–
e., le plllI haue, le plllI pui./Jant,
Ü
plllI 13oble,
L es
¿""
du fang royal ront qoaliliés de
pr;ncu ItI pluI
ha"!I , _leI pluI p"iJ!anJ
,
I.I pl."J iJ/"/lra,
E n Fraoce, on denne quelquefois aux
duo,
eo leur
écrivant , le tilre de
grand, ur
&
de
monfeignellr;
mais
fans obligalioo; dans les aéles
m!
Ic:s appelle
trh-ha"t
&
tres.-Ytli!Tant feigneur;
en leur parlaD! on les appd-.
le
monJieNr Ic du. ,
Le nom 'de
dile
en Allemagne emporte avec foi
~l1e
idée de fouverainelé, comme daos les
dueI
de Deux–
poms , de Wolfemburel , de Brunfwik, de Saxe-W ei–
mar ;
&
dans les aUtres branches de la rnaifon de Sa–
xe, toUS ces princes ayans des éraes
&
féance aUI die–
tes de I'empire , Le titre de
due
s'eí! aum fort mul–
tiplié en ltalie, fur-tout
a
Rom~
&
daos le reyaume de
N aples; mais
iI
eí! iDcorrnu
a
VeniCe
&
a
Genes,
li
ce n'eí! pour le chef de ces républiques , en Hollao–
de ,
&
dans les Irois royaumes du Ilord, favoir la Sue–
de, le Danemark,
&
la Pologoe; car dans celui-ci le
litre de
grand-dllc
de Lithuanie efi inféparable de la
couroooc , 3um-bien qu'en Mofcovie_
DI/c.-d1!e
eí! une qualité que
1'00
donne eo Efpagne
a
un grand de la maifoo de Sylva,
a
caufe qu'iI a plu–
tieuls auchés, réullifTant en fa perfonne deux maiCons
conlidérables. Don Roderigo de Sylva fils a¡né de doo
Roi Gomez de Syll'3,
&
héritier de fes duchés
&
princip:lUtés , époufa la filie a¡née du
dlte
de l'lnfan–
lado; .en venu de ce mariage le
dile
aéluel de
P~llra
na qUI en eí! i(fu,
&
qui eí! petits-tils de doo Roderi–
go de Sylva, a ajoa,é
a
fes aUlres grands lilles .celu i
de
tllIC-d,u,
pour fe dií!inguer des autres
dlleI,
don t
'luelqucs-uDS peuyent poJléder plufieurs
dur:h~s,
mais
Tome V,
•
DUC
129
lueuns d'3um confidérables, ni
I~s
lilres de familles
(i
émineos .
ChambuJ, (G)
D U
a
AL, adj . (
Hift,
/Hod, )
les le!tres paten–
tes accordées par le fénal de Veoife font appellécs
d,,–
eah
:
on donne auill le méme Dom aux lemes écri–
tes aux priuces élrangers au nom du féoal ,
I/oy,z,
DOGE,
Le nom
ducal
vient de ce qu'au commencement
de
ces palentes, le nom du due ou doge élOil écrit en
. capilales :
N,) .
,
Dei gratiti dux I/,net;arum
,
&
c.
La date des
d,,,ah
eí! ordinairemeot ell laoo, mai,
le corps de la pateme eí! en iealieo_
Un courier fut dépeché avcc un
ducal.
I'empereur,
pour lui rendre graces de ce qu'il avoit renou<cllé le
traité d'all iaoce de'
1716,
eontre les Turcs, avce la ré–
publiq ue de Venife.
ChnptbuI.
(G) _
D
u
C A L,
fe dit au
(jj
de toUt ce qui" appartiem
a
un duc
&
caraélerife fa dignilé; ai'lIi
1'00
dil le palais
¿"cal,
uo manteau
ducal,
la coulonne
dll(ale .
Le
manleau
d..eal
eí! de drap d'or fourré d'hellllille, ehar–
gé du bla Con des armoiries du duc, La couronlle
du–
cal.
eí! un cerde d'or, garoi de poiotes
perpendi~u
laires. furmontées de fleur.oos de feu illes d'¡ che ou de
perfil,
&
elle eí! ouvert.,
a
moins <ju'jls ne lOienl fou–
verains _
(G)
• 'D
U
CAL E S, f. f.
pI.
(Manuf. en lain,
)
fer–
ges ,
fa~oo
d'Aumale, ordonnées pal Its réglcmens
a
dix-IIeue" buhots quarante-Irois pon ées,
a
une dem i-aunt:
un feize de roí de largeur au moios entre deux gatdes,
a
v ing,-deux aunes de longueur
hOls
' d'élill. pOU! les
blanehes,
&
a vingt-
deu~
aunes
&
demie pour le,
m elées , afio qu'elles ayem ving! aunes
&
demie eou–
les 3ppointées.
D
U
C
A
T,
f.
m_ (
Comm""
)
monllo;e d'or qui
a C0urS eo Allemagoe, ell H ollance, on H ungrie ,
~
prefql1e dans tous les éeats de l'Enrope; elle vauI ci nq ,
florins
&
cinq í!uyvets argem d'Hollande, ce qui fail
enviran dix livres dix fols argeot de France. Mais
comme
iI
aníve que fouvent les
d., atI
onl éeé alIé–
rés , foit pour avoir éeé rogrrés par
de~
fripOIlS, I" il
pour avoir éeé ufés , on ne
~es le~oit
guele fans
les
a voir préalablement pefés.
En Italie
iI
y
a aulfi des
ducatJ J'argfnt,
qui ne
va–
leot qu'environ trois ¡¡vres argenl de Frailee.
D.
U C A T
O
N,
e
m_
~
Commera
)
monno;e d'ar–
gem d'Efpagne
&
d'H o llande; elle VRul Irois flori"s
&
, trois í!uyvers argeot d'Hollande, ce qui ,red en!
¡¡
en–
viroo
(¡x
\ivres
fiK
fous argenl de Franee, Celte mon–
noie eí! tres-recherchée en H ollande; eJle eí! d'un ar-
gent trcs;pur ,
.
11 Y
a auffi des
dueatonI d'or,
c'eí! UOe piece d'or qu i
vao~
Irois ducals, 00.
quinz~
flarios
&
quin2e fl llyvers,
env,ron !fente - uoe Irvres dll fous de notre mll,,"oie ,
, D U
C E
N
Al R -.E,
f.
m.
(Hift. anc.)
c'éeoit an–
c,ennemem un offic,cr dans les armées
romaine~
qui
avoil le commaodemem de deux celllS hommes , '
Les empereurs avoient aum des
ducenar;i
au nom–
bre de leurs procureurs ou intendans, appdlés
proclI–
ratoreI dllcenar;;
_
Qllelques-un s difem que c'éeoil ceulC
dom la paye montoit
¡¡
200
f. Uerees , ainl; que dal1s
les jeux du .cirque, ron appelloit
duce" ar;i
les chtvault:
qu'on louoit
200
reí!ercel; d'aulres penrent que les " ,,–
cenarii
éloient ceu x quí levoiem le deu x cen,iéme de–
oier, ou les ofii ciers élablis pour av oir I'infpeélion fur
la levée de ce tribuI,
00
rencontre fon fo
uy.emdans
les infcriptiotls de Palmyre le litre de
d",enai~e .
Cham–
bm .
(Q)
D U CHE'
f.
m .
(JIt,;fprtld. )
eí! une fe igneurie
coolidérable, érigee fous le tiere de
duehl ,
&
mou–
vante immédiarement de la COuronne.
11
Y
a deu x fortes de
d"ehlI;
favoir , les
dl/th/¡–
pairieI,
&
les fim ples
duchEs non-p'airieI:
ces derniers;
foO! héréllilaires
0 0
(eulemem perronnels , quaot au li–
tre de
duthl,
¡¡
la perfon ne que le roi en a graeifitf.
Les uns
&,
les aueres, peuvel1 t erre vérifiés au parle–
menl ou n'avoir pas été vérifiés, ce qui
0Fre
uoe dif·
féleoce pour les
prérog~lives
&
droits qui
y
fonl at–
tachés _
JI
Y
a aum des
duehlI
par (imple brevel qui n',
point élé fuivi de leteres d'éreéHoo en
duchlI,
Le~
honneurs
&
droies de la pairie n' appaniennenr
qu'a ce"x dOn! les
duehh-pairieI
om été érigées par
leures düernent vérifiées en parlemenl , -
•
Les
" uchéI-pnirieJ
&
les
dllc¡'1I fimp l," non-pairie;
ql1i ne fOil! pas enregií!rées, oc
d"no~O!,
en f"'cur
de ceux qui en on.t obtenll le brevet ou les le!tres d'é–
reéliDn,
d'~u:rc
précogative ,!ue le, honneur, du lou-
R
n e