DYN
oii
MUS
l1'aurÍons pi! nous C;n alTOrer;
&
ccltc fculc
réllexion
Ile
fllffit-elle pas pour renv"r!"r toures les il1-
Gllc1 ions que ks elprits fores
001
l'rétcndu tirer des
0-
rac :.s
&
des autres mirac\es du pagunifme?
V.
O
a
A'
CLI!S.(¡)
D y N A M I
Q
U E,
f.
f.
(Ordre e'''yt/. Entende·
ment. Rai["". P hi/ofophie ou Stit>Jte. Stiente de la
Nat"re; Mtlthbnatit{ueI mixtes, Méthani'ltte, Dy"a–
mi'ftu)
lignifi e
propr~melll
In
fciencc des pui/lante!
ou
cat'f" m .tria!,
c'dt-a-dire des forces qui mettcnt les
el):ps en
1110ll\'ement .
.
Ce
mOl en furmé du mot grec
J'~'"¡'<'''
p" i1!", ..ee
qui \'
jc! llt
du verbe
tú~t:L/A
..
t,
je pel! .."".
'
M .
Lei!>nit. en
le
premier qui fe foit fervi de ce
tcrme pour déligner la partie la plus tranfcendanre de
la
méchall!~t1e
-' qui traite du mouvement des corps ,
en tan t qu 1I ett callré par des forces motrices aél:uelle–
mcnt
&
cOlllilluellemem agilfames. Le principe géné–
ral de In
D)'"tlmi'flle
prife dans ce fens, en que le pro–
duit de la force accélératrice ou retafdatrice par le lems
.el1 égal
a
l'élément de la vltelfe; In raifOI1 qu' on en
dGn ne etl que la v¡teife " rolt ou décro¡e achaque in–
Ih nt, en
v~rtll
de la fomme des petits coups n!ieérés
que la force motrice donne au corps pendam cet inila!1t;
fuI' quoi
vo)'e.t /'articlc
A
c
q
E' L
E' a
A
TRI e E
&
I'arr
tt.l.
CA
tJ
SE.
Le mOl
Dynamiqllc
el1 fon en ufage depuis quelqucs
allllées parmi les
Géom~tres,
pour lignifie.r en plIrticu–
lier la fciellce du mouvement des corps qui agiifent
les uns fur les autres, de quelque maniere que ce puif–
fe "rre, loit en fe p<?ulIanc, foie en fe
tir~1lt
par le m o.–
yen de quelque corps incorpofé entr'eux.
&.
auq,ll~1
ils
1,'nc
:itr~chés ,
<:omlne un til, un levicr intiexible, un
plau,
& e.
Suivam cette détiuition, les problemes ou l' on dé–
term iue les lois de la pcrcuffioll des corps, font des
pr oblehles de
Dy.nay,¡i
'l.ue. Voya.
PE R
c
U
S S t o N.
A l'égafd des prublcmes oú
iI
s'~¡;ie
de déeerminer
le Illo uvemem de plufieurs corps, qui tienncnt les UDS
aU K au tres par quelque corps flexi ble ou inflexible,
&
q ui par-13 aherenc mutuellement leurs mOU I'emens, 1.:
premie r qu'on ait réColu dallS ce genre, en cclui qui el1
eonllU aU.l ourd 'hui Cous le nom du
problJme des <en-
t re! d'ofcillation..
·
.
'1\
s'agi t da,)s CI! pJ'Obleme de déterminer le mouve–
m ene que doivem avoir plufieurs poids
anach.ésa
une
m~me
verge dI! pendule
¡
pour fair.: fenrir eo quoi con–
(¡!le la difiiculté, il fau t obferver d'abard que
Ii
cha–
Clln de ces poids étoit atraché Ceol
a
la
ver.ge, il décri–
roit dans le premier inCtalle de Con IIJOuvcment, un pe–
tit arc done
la
longueur Ceroit la m:'!me.
iI
quelque en–
droie de la verge qu'il fQt attaché; car l.a
ver.geét~ne
[1r& de la /itllation venicale, en quelqu' cndwit de la
verge que le poids foie placé, I'aaioa de la
pefan teu~
Ju r lui eH la ,m eme
&
doit produire le m eme elfet au
pre mier innane. C'en pourquoi chacun des poids qui
fune atta'chés
a
la
verge, teod
a
déerirc une pecite
Ii–
¡(ne qui en égale pour toUS ces poids. Or la verge é–
I,HU
Cuppoféc inflexible ,
iI
eft impnffible que
ce~
poids
parcourent tous des lignes égales au. premier innant ;
l11ais ceux qui
Cont
plus..pres. du centre de fufpenfio n,
cioivem évidemmem parcourir un phls petit efpace,
&
ceu ~
qui en fom plus éloignés doivent parcourir de plus
g,~ndes
lignes .
1\
faut done nécclfairement que par
I'in flexibili[é de la verge, In
vlt~lfe
avec laquelle cha–
que poids tendoit
a.
fe rnouvoir, !Oit altérée,
&
qu'au
líe" d'l'tre.
la
m eme dans tous, elle augmente dans les
poid s in férieurs,
&
dimiolle dans les fupérieurs . Mais
luivullt quelll! loi cioil·elle augmeOler
&
diminner? voi·
13 en quoi le prob icme confitte :
00
en vecra
la.
folu–
tiun 11
I'artitl.
QSCIl.LAT'ION .
M . Huyghens
&
plu(¡e~rs
autres apres lui, Ollt
~éfo
lu ee probl eme par différerues m.éthodes. D.epuis ce
Tome V .
(1)
Je nc voudroi:t
va!
que: nocre Ecrivain
fOU5
prétcxte
ue
nou~
marquer
13
f;\Uífeté Jes o raclc-, des payent
romate
:111>'
efprics..
.
ron
I1n morif
de
d¿crter
les
mirades.
&.
le!! omeles
qni
bi~n.
{on..
v~nl:
re
rcnouvellent
=fans ¡'ESlirc
~atholique.
11 Y
a bien de la
diff~rence
entre
les
uns .
Se
les
autre• .
JI
n'cA: p3S permis
de
dou–
ter
que
d3.nsI'Eglire du Seigneur
l'on
ait vQ des
vrnu
mir3.cles .
&.
l'on
ah
oui
des vr.lis or.aolcs: nou,
avo"" loi.deffl1s le. témoi-
9
n:::tge iI\f:!.illíble de l'
Ap6tre
qui aflirme. que Dicu pa n age de$ diC...
rércns
¿ons :mx 6delcs,
a
un le don
de
1:'1 prophétie .
a
un
au...
tec celui de faire d.:s
miradcs
&c.
gr4t;a. [4nir4tum
& c.
JeCus.Chrift
m~mc
nou, a(ffirc que quiconque anroie de la
confi:lOce
en lui pour–
rOH
opérer des prorlige,. Il en: difficile
:i
croirc
que p.1n:ni le
grand
nombre de
chréticlls
qui de (out tcms
{~
roor diftingués
dOlO'
l'E-
DYN'
t.cms,
&
fm-tour depuis environ vinge ans, les Géo–
menes fe font nppii<Jués á diverfcs <Iudlions de ceUe
elpcce. Les m émoires de I'académie de
Peler~bourg
nous ofircnt plutkurs de ces quell ions' , rél()lu cs par
MM.
Jeatl
&
Da1liel
B~rnoul\y
pere
&
ti
Is ,
&
par
M.
Euler, dOlle les noms {om aUJ uurd'hui fi célebres .
MM.
Clairaut, de Momigny ,
&
d'Arcy , <lnt aum
imprimé
dan~
\es
mémuir~s
de l'académie des Scien–
ces, des folutions de problemes de
lJynami'f1le;
&
le
premier .de ces erois gt!onletrtS
n
dOllné dans les
mlm.
atad.
1742.,
des m él1\odes qui facilitene la folution d'u n,
grand nombre de queUions qui Ont rnpport
3
cene rcien:
ce. fai faie imprimer en
¡
743
uo
traité de Dynami–
que,
ou je dOllue un principe général puur réfoudre
eou s les problcmes de ce gcme. Vuici ce gu 'on lit a
ce fnjee dans la préface: "Commc cene pa.tie de la
" méchallique n'dl pas m oills curieufe que difficile,
& ,
" que les problcmes qui s'y rapportem compofent UJle
" clarre tres - étendue, les plus grallds géometres s'y
" fOll t appliqués particulierement dopuis quelques an-
nées : mais
i1,
n'om réfolu jufqu'a préfem qu'un tres–
" peri[ nomure de problemes de ce genre,
&
feule–
i,
mcnt dans des "as particuliers. La plOpare des Colu–
" rions qu'i1s nous ont données, COIH appuyées outre
" cela fuI' des principes que perfonne n'a eucore dé–
"
motHré~
d'une maniere générale; [els, par exemple,
que celui de la
confeTvat ion des force! v iv e!
(
v oy"':.
c01tfervation J,es ¡oreel vive!
au rooc
F
O R CE ) •
J'ai done era devoir m'étendre principalement fuI' ce
rujee,
&
faire voir commene on peue rélo udre tou -
" tes les quetlions de
Dynami'ftle
par une me me m é–
[bode fon limpIe
&
focI dirdl:e,
&
qui neocOIl:ille '
.. que dallS
\3
combinaifon dc s principe;
de
I'éq¡.lii ibre,
&
du mouvemelH com p..ofé;
fen
m.olHre I'ufage dans
" un peeit nombre de problemes choilis , dont. quelques–
uns fúO[ déJa <:onnus, d'autres 10 m entiéremqlt nou–
"caux, d'aucrcs eolin (lllt été tt1al réfolus, meme par
de nes-gr3llds géometres " .
Voici en peu de mo(s en quoi confi ne mon principe
pour réfoudre ces fortes de problemcs . Imaginons qll'
on imprime
a
plutieurs eorps, des mOllvemens qll 'ils
I,le puilfen.c conferver
a
caufe de leur aaion mutuelIe,
&
qu'ils Coient forcés d
'allér.er&
de changer ell d'au–
tres .. 11 en certain que le m ouvemellt que chaque. corps
avoit d'abord, peut ctre regardé comme ' compofé de
,deux autres motlvemel1S a voloueé
( voyc:t
DE'C
o
M.
P
o S I T IO N
&
C o
~~
p
o S I
T
IO N
du moltvcmewt
),
&
qu'on peut prendre pour I'un des mouvemens com–
pofans celui que chaque eorps doit prendre en vertu ·de
I'aaioo des aunes corps. Or /i chaque corps , au lien
du mouvement prim itif qu i lui a été imprimé , avoié
re~u
ce premier IDGUI'Cment compoCam, il ell cer.tairl
que chacun de . ces cor,ps al!roit confervé ce mou ve,
ment fans y rien changer, puirque par la fuppofition
c'en le moul'emene que chaeun des co rps prend de
lui-meme. D onc I'aune mouvement comporant doit
. ttre tel qu'il ne dérange rien dans le premier m ouvc–
mene compofatl!. c'ell-a-dire que ce fecond m ouve–
mene doit etre tel pour chaque corp;; ,
q.ues:i1 eOt
été
imprimé feu!
&
fans aUQun. autre. le fyrte¡11e fat de–
meuré en repos .
De-la il s:enfutt Ejue pour trouver' le
mou~emel1l
de
plulieurs corps, qui agiffem les uns fuI' les autres. , il
faur décompofer le mouvemelH que chaque corps a r.e–
s;u,
&
avec lequel
iI
tend a fe mouvoir, en deux au–
tres mou.vemens, dont I'un li)Ít· détruit,
&
done I:au–
tre foir tel
&
tellemenr dirigé., que l'aé1ion des eorps
environoans ne pu ilk I'altérer ni le challger. O n trou–
vera aux
artid,!
O S C
I L L A TI
O,N,
PE R
C
lJ
S S
1.0
N,
&
ailleur.s. des applications . de ce principe qui en fom
vo ir I'ufage
&
la facili té.
Par-lil
iI
en aiCé de voir que toutes les lois du mou.–
vement des corps
le
réduifent
a.uxlois. de I'équilibre;
T
2.
car
gtirc p3r ¡'eur
pié't~ ,
& .
par IC!Jr .maehement
:l
lo foi
il
n'y en .lit
en p3S
quelqa'un
four.f1i
des
qunlités . auxquclles
Dieu
dans
cettc pro...
meff~
a
:maché
1:\
gracc de
faite
des miracle.s . De
plu.
I'a vé..
rité des
rroph~tic' dalt~
l'Egtire
<;atholique e(t cO!'ftat€:e pilr toU–
tes les cltconíbnces
qUl
peuveOt Daus
les
rendre
c.roy.ab!t:s: la bon–
té
de la vie
de
ccux
qui
lf"..8 one
prononcées
~
la
fincerité ,
&.
la
p'rouité des hifioricDs ql1i les ont
d~critt!S.
dont
I.l
plupart ont
été
des hommes
illuíhes
par (ainteté.
&
des Eveques ravaD' .
&
re_
frc&ables ,
ql1i
u'ordinaire Q.'aueflcot p:u rt!ulement.
ce
qui a été
prophétifC. mais
!'accomplirfl'ment
encore
des
propbétic.s . done
eme:_
mérnes
affirmcnt d'avoir été témoins. Ol\.
trOUVera~t·on
el:
cara.
aere
de
vérité
daG.S
les
l'rophl:ties
des
payeos
1 ( M ).