DYS
poulfer les parties qoi fOrlen!, retourner l'enfant, cher–
cher les piés)
&
le tirer tout de fuue par eelle partie.
Di/ollS un mm des aceocehemens laborieux en eonfé–
quence de
eaol)
do délivre ,
&oc.
1°.
L a retemion trop longoe , ou la perle précoce
des caUl, cootribue beaucoup
a
augmeoter le travail
eI'one femme en cOliche : en ef!'e¡, s'i,l arrive que ces
caux qui fom defl inées
a
arroCer
&
3
grailfer , pOur
ainCi dire , le
pafr3~e
de l'enf3ot" forteot trop ¡Ót ou
s'écoulent peu-a-peo, le travail devienr plus difficile
&
plus long, les parties ayaot cu le tems de CI! fécher ,
(ur-rou¡ li les douleurs Com Légeres,
&
Ii dans l'inter–
valle la fcmme ifl plos foible que le travaiL avancé.
::.". i les caux Corten! épailles
&
naires ; ce
Cym–
ptome indiquant que le méconium y etl délayé , que
l'enfam el1 placé dans quelque Cituation cootrainte , an-
nonee un aceo uchemem diffi cile .
.
3°.
Quand le fcetos
COrl
enfermé dans res mcmbra–
nes ,
iI
faut les ouvrir pour empechef Ca fuffocation
&
faci liter l'accoochement .
4°. L e placenta qoi fort d'abord, indique fa fépara–
lion de I'ulérus, I'hémorrhagie en efl la fuite, de forte
que I'exlraaion manuelle du fcetus en la feule refrour–
ce gour fauver la mere
&
I'enfant.
i .
Un accouchement facile par rapport
a
la bonne
Ii¡untioo de I'enfant, deviendra diflicile lorfque In fem–
me n'aura poim été aidée a-propos ,qu'il y aura long–
leUl! que les eaUI feront écoulées,
&
que les douleurs
ferom trcs-Ianguilfantes, ou meme emierement ceaées .
6°. Enfin pour terminer ici les prognonics fur ce
fUJel, le premier accouchement laborieux ,
&
qui a
caufé le
d~chirement
des parties naturelles, du vagin,
du périné , leur cOnluCion, . kur monificalion,
&c.
fait craíndre la difficuhé des 3utres accoochemens .
T elles fOnl les principales cauCes immédiates
&
di–
rea es , qui tnmÓt de la part de la mere, lamÓt par ·le
fcetus , par le délivre, ou par loutes ces chofes réunies,
relld~nt
les aeeouchemens difficiles, laborieux, ou im–
pombles)
&
requierent pour y remédier les connoifran-
7 0ml
p.
DYS
1
S3
ces , la main ,
&
les inflrumens d'un homme conCom–
mé dans ceue Cciellcc.
C cpcndant que I'allcmblage de ces pbénomenes ceC–
fe de nous allarm<r! le nombre infi ni d'accouchemens
naturels
&
fsv oraoles comparé :\ ceUI qui ne le lon l
pas ; les exemples de lallt de perlolllles qui fon en¡ tous
les Jours heurcufe mem des couches les plus dangereu–
.fes; I'expérience de
IOUS
les lieux
&
de toUS les 10m
5 ;
les fecours d'un art' éclairé fur ceue matiere dans les
cas de péril,
&
d'un art dom on peut étendre les pro–
gres: toutes ces réftexi" ns doi\'CDl eonfoler le beau
Cexe , .ou du moios eal mer fes frayems . Eo un mm
les femmes font failes pour accoucher,
&
la N atu–
re touJours auemive
~
la coorervation de I'efpece,
fail les poner par des lois invariables
&
par une force
inv incible,
ii
concourir
a
fes fins .
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E, f. f.
(M~duin~)
en ladn
dyJllria)
de
r,;"
diffici/<m."t,
&
de :/" )
ttri,,~.
La moindre
leimure du gree donne l'intelligenee de tous les mOls
de I'art qui comrrience par
d),J.
L a
dyJurie
eH une excrétion doulomeure
&
pénible
de I'urine, ou, pour me fervir des termes vulgaires,
e'efl I'.aion de pilfer avec difficulté
&
avec une cer–
taine
Cenr.~tion
incommode de chaleur
&
de douleur
Q uand cene aaion De s'opere que gnuue
a
gouue,
on I'appelle
¡¡rtmgllri.,
qoi o'en
a
proprement parler
qu'un degré plus violent de
dyJttri~,
fans aucune diff'é–
reoce pour les caures ni pour Les remedes.
I/oyez.
STRANGURIE .
M.isti
la fuppreffion d'urine efl totale, elle prend
le nom
d'iJchllri.,
deroier période du mal, qui mel
la vie dans le plus grand danger . C 'cO
pou~quoi
noos
parlerons de I'ifchurie 11 ron rang, conformément
:l
I'at–
lention qu'elle mérite': I'amour de I'humanité
&
I'ordre
encyc\opédique
deman~1II
que nous ruivions ,une mé–
Ihode aum 'enfée, qui s'accorde d'ailleurs entierement
au but'
&
nu plan de ceue ouvrage .
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