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DYS
ne pCUI pas ks répcter tous le.s jours , il doit le fa ire
de deux en deux jo urs, ou de erois en trois jours au
moins.
L'hyp~cacuanha
&
la
rhubarbe Com principale–
ment en uCage pour remplir ces indicatio ns. L e pre–
m ier de ces médicamens a la proprié té de. faire-vomir,
&
meme de purger par
le
bas ,
&
le Cecoad produit
((¡rement ce dernier eltet; mais outre
ce,
l'un
&
l'au–
tre on t
U1ie
vertu anringellle Cur la fin de leur aétion,
qui en tres· Calu!aire dans ceue maladie,. dans iaquelle
on regaree l' hy pécaeuanha comme un remede Cpéc·fi –
<¡ue . Le limarouba n' en pas moins recommandable,
parce qu'il a les
me
mes propriétés,
&
'lu' il a de plus
celle de calmer les douleurs; ain(j il pellt f"tisfaire
preCqu'a toutes les indications que l'on doie Ce propoCer
de remplir dans cetce n1aladie .
Car Sydenham, qui en a
(j
bien trai té, conCeille ex–
prelfément de ne pas manquer d' empl oyer un remede
parégorique chaque nuit , foit aprcs la Caigl!ée, Coie a–
pres la purgation; ¡¡
préf~re
pour cet elfee le 13udauum
liquide, auque! Ceu 1 il veue qu'on aie reco urs pour ache–
ver la curation, apres avoir purgé le malade trois ou
quatre fois.
.
On peut ad m ininrer quelques lavemens dans ceue
maladie , mais o n ne doit les employer qne par grands
intervalles
&
il
petile do Ce, Cur-t0 OC fi le vice
eU
dans
le gros intenins , parce <¡u'en dilatant les boyaux ils aug–
mentent la douleur ; Sydenham conCeille de les com–
poCer avec le lait
&
la thériaq ue . On peu t aum en em–
ployer qui ne font qu'adoucilfans, lénitifs
&
délerfifs ;
on ufe dan s ceue vue du lait, du boulIlon de tripes ,
de l'cau d'orge avec le beurre frais, l'h uile d'olive bien
douce, le m iel,
&c.
fur la fin de la malad ie on peut
les rendre corroborans , atlringens; 011 les prépare pC\Ur
cela avec différentes décoétions appropriées, au xquelles
on peut ajouter avcc fucces une ccrtaine quamité de
vin .
La diete fatisfait, comme il a été dit,
a
·1' indication
d 'adoucir l'acrimo nie des humeurs, par l' uCage du lait
diverCemen! cmployé. Si le malade ne peUl pas le fup–
poner, on aura recours
¡¡
l'eau de poulet, ou .d'orge,
ou de ris,
&c.
aux tiCanne, émulfionnées. O ... s' ell
quelquefois bien lrouv é de faire boire de la limonade
dans ceue malad ie , lors fur - tOUI qu' elle ne prov ient
que d'une efferveCcence de bile.
Si la maladie réfitle
au~
remedes ci·delfus mentio n–
nés,
&
qu'elle aftoiblifle b'caucoup le mal",de, on doit
employer la diete analeptique, les cordiauj, les anrin–
gens, en poudre, en o
pi.te, ell dé,coétions, jnleps, aux–
quelles on )oindra IOU)OUrS le laudanum liquide, li rien
ne contre-ind ique . On peut 3n m faire ufage de fomen–
l.tious , d'épilhemes appropriés.
Baglivi dil avoir employé nvec fucces dans les
~ours
de ventre,
d)'jJeneaies ,
leneCme, chate de boyaux in-o
vétérée , la fumée de
la
terébenthine jeuée Cur les char–
bons srdens,
&
rec;ile par le fondemem. 11 rec011lman–
de aum en général de lIe
p~s
uCer de beaucoup de re–
m edes daos celle maladie ,
&
de ne pas recou rir trop
r<'Jt allX a(Jringens, qui peuvent produire de tres - mau–
vais elfetl, 10rCqu' ils COn! employ¿s m nl-a -propos, eom–
me le prouve fort au long Sennerl; en allég u. m l'ex –
périence de tOUI les lem s ,
&
les obCervations des plus
habiles prariciens. 1\ u rene la
d)'jJenterie
admet preCque
tous les remedes de la d.iarrhée bilieuCe .
(/oya:.
DI
A R–
Il
!-I
E'E .
(d)
D Y S T O C
H
lE,
r.
f.
(lIlJed.)
accouchement d if–
licile, laborieux, ou abCo lumem. impomble . Tout cela
s'exprime par le Ceul mot g rec
d)'flochie ,
fon connu
en Medecioe .
f/o)'ez
1\ e e o u e
H E M E N T .
N ous employans avec rai Con pOUI faire nos anicIes ,.
les termes d'1\rts
&
de Sciences;
&
quoi qu'en puif–
fem dire les gens du monde, li ces fones de termes
Con t barbares pour eUK, ce n'eli pas notre faule : il y
a qoantilé de m ots de C úi óne, de BlaCon,
d\~
Mané–
ge, de C halfe, de Fauconnerie,
d'ECcrim~,
con(acrés
pa( l'u fage , inconnus aux Medecins, fan s qu·m accu–
fe.nlceux qui s'en, fer,vent de parler un jargon inintelli–
glble.
O" dit qu'un aecoochement en laborieux , 10rCque
l'enfanr m el plus de tems
a
venir au monde que de
c"ulume. Un travai! o rd inaire en d'une heure ou deux
fou'lent beaucoup Illoins; mais des cauCes parÍículiere;
le rendem quelquefais bcaucoup plus long . A lors ce
n'en pas
~~ns
dallger 1'0ur 13 femme gro{fe
&
pour Io n
enfanl, nI Cans beaucoup d'attention d'adrelrc
&
de
lumieres de la pan de l'accoucheur ' que la délivran ce
finit heureuCemen t .
'
Quelque nombreuCes que fo iem les cauCes des ac-
DYS
couchcmcns laborieuK, on peut alfe1- commodémcnt
les ranger fous trois claHes, en les rapponaot ou a la
fcmme en couche, o u
a
l'enfanr, ou au délivre, ou
a
ces trois choCes réuoies;
&
l'accouchement fera d'au –
tam plus facheux, qu'un plus grand nombre de caulCs
concourroient :\ le rendre tel.
J
e commence par celles
qui pcuvent de la part de la mere, rendre fon accou–
chemcnt pénible, ou méme impomble .
10.
11
ne paroltra pas élOnnant que le premier ac–
couchemcnt d'.une femme trOP jeulle, ou trQP agée,
foil laborieux. On pem nu m le pré i3ger d'uoe femme
fo:ble, délicate, hyn¿rique, fon pléthorique, tres-mai–
gre ou tres-gralfe, agitée de craintes o u d'aulres paf–
(ions dans le tems du travail,
&
tombam dans de fré–
quentes Cyncopes .
2°.
L'inexpériellce de la femme,
a
qui l'habiUlde
d'accoucher n'a point encore appris
ii
aíder fes douleurs
par des clfons a-propos ; ou ·la fmlloe qui fe refufe
aUK follicitat io-ns que la nature
&
l'a·ccoucheur lui pré–
fenten¡ darrs
les
momens favorables, doil rendre fon
accouchemenr plus péoiblc.
3°.
Les défauts de conformation elfentielle dans
l~s
os du baffio, l'os coccyx,
&
particulierement J'os fa–
crum, formenr des aecouchemens laborieux, ou impof–
tibies, qui demandcut l'opération céfarienne . II peut
m eme arriver aaos ces dilférens cas, que le bamn Coit
li élroit qu'¡¡
y
ait impombilité d' y inrrodl1ire la main;
cependanl quand I'os coccyx
Ce
pone trOP intérieure–
ment, o n
t~chera
de le prelfer en-bas a vec la main
dans le tems des eltons de la mere pour fa áélivlaoce.
' 4°. Les parties nalurcl les extremement gonflées, fé–
chées, eodurcies, callen fe s , hydropiques, eoflammées,
cOllluté"es, excoriées, 111cérées, moniliées , préfagcnc
un accouchemem difficile . La deCcente, la chute de
matrice, J'hernie inguillale
&
ombilicale d'une femme
grotfe , doive¡ll etre réduites fuivam les regles de l'art
aVant I'accouchemenr. La rupture de la matrice qui
lailfe couler le fcetus daos la cavité du bas-ventre, e-
xige l'opération céCarienne faite
a
tems .
'
rO.
La lituation oblique de la matrice, qui fe dé–
couvre par le toncher, anoonce une déHvrance tres-pé –
ml> le,
&
demande les lumieres de l'accoucheur. Si 1'0-
rifi ce de la matrice en fon dinant du vagin; (i cet 0-
rifice fe fermc exaétement dans le tems des douleurs;
s'il . n'en que peu ou poiO! dilaté; s'il en prom inent,
épals
&
dur; s' il ell fi f.:rme
&
fi Colide qu'¡¡ ne s'ou–
vre. qu'avec beaucoup de peine, malgré le repos, les
anufpaCmodiques,
&
les oignemens d'huile
&
de graif–
re,
o.n a He? d'apprehender un
accouche~ent
long
&
laboneux . S " y .a quelque m embrane, quelque tumeur
fongueufe, ou quelque excroiHance conrre-namre qui
obltrue
&
ferme le %gin, il en faul faire j'opération
~ve~
ks mtlrumens convenables, pour éviter les elforts
muti les
&
le danger de j'aceouchemenr. PatToos au
fcetu s .
1 0.
Un enfant lrop gros , montlrueux, mal confo r–
mé, allaqué d'hydrocéphale , foible, ou mOr!, caufe
un accouchcmen t
labori~ux.
Le meme cas en
ii
crain–
dre lors de la najlfance de deux jumeaux ; mais le fce –
tu S tombé daos le bas-v entre, dans la capacité de l'hy–
poganre, ou co ntenu dans les trompes, dans les ovai–
r~s,
ne peut venir au monde que par la feaion céCa–
nenne.
~9.
L'enfam qui Cort de l'mérus dans la ponure la
plus
nat~relle.,
c' cll-a-dilc la tete la premiere, promet
un lravall faclle, pourva que fa tete aV3ucée au paf–
io:;e n' y dcmeure pas fixemeut
arr~tée;
car dans ce
cas, po ur éviler un évenemellt fun·elle,
il
faut faire
l'exlraétion prompte de l'enfaot foit avec les maios
tuir avec les innrumens convena'bles.
'
3°·
L'eufam qui ell placé traofverCalement
&
qui
préleUle le vifage , les épaules le dos le v;nrre la
poitriue,
&c.
form~roil
uu
ac~ouchem;lH
laborieux' ou
illlf'omble, s'il n'éroil pas challgé de poilur,e
&
m is
d~ns . ~elle
qUl.répond
il
la !lature1 le, o u plt' lÓI
Ji
1'0 11
11
a tOlO de le urer par les pIé.; car c'eH-la
la
rneilleu–
re méthode pour preCque lOmes les fitu alions contre–
nature, reprélentées dans
le,
ligures de Scipio ' Mercu–
ri , de Wclfchius, de Gu illemcau, de Mauriceau de
V celterus, de Peu, de Viardel, de S igemandin ' de
Dcvenrer, de Mellius, de Chapmao,
&
amres · alors
dis.je, la pralique qu'on vient de
reéommaod~r
vau;
m ieu x que de perdre du tems
a
relOuruer le fcetus
parce que les m omclIs 10m ·chers .
.
'
4
v
•
L'cofaOl 'lui préti:nre d'abord l'uue ou l'autre
main ho rs de
la
m3trice, ou meme tnutes les detlx
olfre un des plus difficiles accou"hemens .
11
faut
rc~
pour