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DY ·N

c~r

pour réf"udre un probleme queIconque de

DJ na–

"''';'1M,

il n'y a qu'a d'abord décompofer le mouve–

ment

de chaque corps en den>: , dont I'un

écaO[

fup–

pofe eonDU, !'autre le (era aum néee(fairemcnt. Or

I'un de ces mouvemens doit etre tel, que les eorps en

le Cuivant ne fe nuiCent poillt, c'ea-a-dire que s'ils fom,

. par exemple, attachEs

ii

une verge inflexible, celte

verge oe fouffre ni fraaure ni enenfioo,

&

que les

,corps demeurent toí\jours

:l

13

meme diflance l'un de

l'autre ; & le Ceeood mouvement doit etre tel que s'il

émit imprimé feul, la verge, ou eo géoéral le fyae–

nle, demeurar eo équilibre. Cwe condirioo de I'infle–

xibiiité de la verge, & la conditioo de l'équilibre, doone–

ra IOQjours toUles lei

équ~tioos

nócelTaires pour trou–

ver daos chaque eorps la direaion & la valenr d'un

des mou velllens ¡:on\poCans, & par eonCéquent la dire–

étion & la \'aleur de I'autrc .

Je

crois pouvoir a(sOrer qu'il

n'y

a aucun probli:me

Dynami'fll< ,

qu'ólI ne réColve facilemen! & prefgue en

fe joüant , nu moyen de ce príncipe, ou du moins qu'

00

ne réduifc facikmellt en équation; car c'ea la tout

ce qu

'00

peut exiger de la

Dy""mú¡ue ,

& la réfolu–

tion ou I'intégration de l'équarion

dI.

enCuite une affai–

re de pure allalyfe. On Ce convaincra de ce que j'a–

vallce ici, en Iifam les différells problemes de

mo~

trai–

r,; de

Dynamí'ftte;

j'ai choi¡i les plus difficiles que j'

ni pi.,

&

je erois les avoir ré(olus d'une malliere :lum

limpie & aum directe que les queflions l'ont permis,

Dcpuis la publication de

mOIl

tmité de

D)'nam;'fue ,

en

1743,

j'ai eu fr¿qu cmment occaGon d'en appliquer

le pril1.cipe, [oie

11

la rceherehe du mlluvcment des

flu ides dans des vares

de '

fi gure que\collque

( voye:Q

,;non

tra;té de

l'

¿r,,;¡ibre

& -

dI< m.uvcmaJt dCJ

flui–

d" ,

1744 ) ,

(oir ou x 'l(cillaeions d'nn fluide, qui

eO~vro une liHfaee fph¿rique (

vOJet. mes reehertheJ

(ur

les ventJ, 1746 )

,

Coit

ii

la théorie de la précemon

des équiuoxes

&;

de 'o mutarioo de l'axe de la Terre

en

1749,

Coit

a

la ré¡iflance des fluides en

17P,

Coit

enfin

il

d'autres prob tcmes de celte efpece. fai toft–

joms trouvé ce principe d'une facilité & d'une fécon–

dilé extreme; j' oCe dire que j'en parle Cans préven–

tion, comme

Je

feroi.s

de ,la

découverre d'uo autre)

&

je pourrois prodúire fur ce fujet des témGignages

tres-authenriques & ,tres-graves.

11

me (emble que ce

principe réduh en effet IOUS \es probh::mes du mouve–

melH des corps , la cOllfidération

In

plus limpie,

II

<;elle de l'équilibre.

170ye::.

E

Q

u

1 L

I

B R

I!,

11

n'eít

appuyé Cur aucune métaphyliquc mauvaiCe ou obCcure;

il ne conodere dans le Illouvement que ce qui

y

eít

rée\lemeO! , c'ef!-, -dire I'ee¡" ce parcoura,

&

le eems

employé

¡¡

le parcourir ;

iI

ne fait ufage oi des aaion,

ni des forces , ni en un mOl d'aucull de ces principes'

jfecondaires, '1ui peuvent etre bons

en

eUl -memes ,

&

quelquefois

~tiles,

pour nbréger ou faeiliter les folu–

tions, mais qui ne Cerollt jamais des príncipes primi–

rifs, paree que la métaphyfique n'ell Cera jamais elai–

re ;(

O)

DYNASTIE,

C.

f.

(H;ft.. ",zc.)

fignilie une

('uite des princes d'un'e

m~me

race qui ont regné fur

un pays. Les

dyntljlúJ

d'Egypte foIl! fameu!h dans

I'hifloire ancienne, & ont fon exereé les lavaos . Pour

en avoir une notíon fuffifante,

il

faut favoir qu'uoe an–

denne chronique d'Egypte, donr parle George Syncel–

le, fait mention -de trois grandes

dynajl;e;.

différemes.

C elle des dicux, celle des demi-dieux ou héros,

&

ce

He

des hommes ou rois. La l'remierc & la feconde

ont duré , Celon celte chroniq ue, trente'quatre m ille

deu» cents trente & uo an . On Cent

11

la Ceule ioCpe–

&i0n de celte chronologie , qu'elle doit fOA origine

a

I'entetement qu'avoient les Egyptíens de pa(fer pOUl

les plus anciens peuples de la terre, Quant

a

ceUe

des rois , on ne la fah que de deux mille trois ceDts

villgt-quatre ans depuis le regne de Mene-s premier roi

d'Egypte, juCqu'a celui de Neaaoebe

11. .

(ous leque!

ce coyaume fut conquis par f\naxenes Oehus. Ma–

nelhon 'Prorte égyptien,

&

qUl a écrit l'hiaoire de Ca

p'Jltrie, compte

30

ce ces

dyna/¡;eJ

de rois , & leur

donne la durée de plus de cinq m ille trojs ceots ans

ju(q~'~u

regne d'Alexand re.

Il

ef! pounant facile de

conc'¡Icr , (on calcul ',"ce le premier, en CU'ppóCan t qu'il

a

.comp:é comme (lleceffives des

dynajlúJ

qui coocou–

rOleo~

en(emblc, parce que plufieu rs princes dont il fait

melHlt>n

001

regné dans le meme tem fur diverfes

parties de I'E 'Ypte ; aini;

i1

fau r les rcgataer comme

e 11lcm¡>oraines

&

c ) latérulcs. Les

dY>1nftiu

de Ma–

llc.t hon Ce. di vi Cen.t en

~eu~

parties priM cipales . L a pre–

n;I~rc ,

<¡nI

contiene dls-tept

,fpM¡lin

depuis Menes

DYN

Jufqu'au tems de MoyCe,

&

dans ces dix-Cept

dre–

jl;<s

fept noms dit!erens des familles de princes qui

Ocouperent l'empire, & qui Cont les Thinites, les M<IT!–

phites , les Diófpolites,

l~s

Héracléopolircs, les Tham–

les, \es Elephantins, & les Saúes, aino nommés des

villes de This, de Memphis , de D iopolis, d'Hér:l–

cléopolis , de Thaois, d'Elephámide,.& de Sa'Js, d'ou

fortoient ces peioces, &

00

i1s établtrent .le fié,?e

~e

leur domioation . On compte deux

dJnajftrJ,

c efl-a–

dire deux familles de Thillites, cinq de Mcmphiles,

q~atre

de Dio(polites , deux d'Héracl.éopolites, dcux

~.e

1

anites ou paf!eurs, une d'E lephaollns,

&

une de Sal–

tes. L'ordre, la durée du reglle, & la foccemon de

ces princes, eít fort incerraine; &

iI

n'y

8 .

pas moins

d'obCcuriré Cllr les

13

dern ierJ!s

d)'naftúJ,

qui ront cel–

les des Dio(plllitcs, des Tan ites, des Buban ites, des

Sa'úes, des Ethiopiéns, des Per(es, des Menderiens,

&

des Sebennites. Ces princes, dont le premier fut Amo–

os, polféderent toute la harre E gypte avec I'état de

Memphis, -<lui :lvoit eu fort 'long· "ms fes Couverains

particuliers .

II

n'y eut que la hau te Egypte otl la Thé-'

ba"'de qui De reconnut poinr leur pui(fanee" parce qll'

elle avoit Ces rois Ctparés. Les dit!érentes branehes de

ces prinees

011

fe fuceédoiem par mort, ou Ce déthro–

Iloient ks unes leS nutres, ou étoient dépo(fédécs par

des étrangers, comme

il

arriva

11

la deuxieme

dyna–

jlú

des Siúes, de I'etre par CambyCe roi des PerCes,

&

a

eelle des Sebeonites de I'etre par Artaterxcs

0-

chu,. On cOl1(;oit ai(t ment. que dalls un étar fujet .•

d'aufli fréquentes ;úolutions, &

00

les princes de dif–

férenres

dy"ajl;eJ

001

Couvent porré le meme nom,

iI

n'ea guere poffible, Cans une extreme sttetltion, de ne

pas confondre & les regoes

&

les perfonnages. Sur

l'époque du regne de Menes & la durée des

d)'nafli<J

d'Egypte,on peut s'en tenir

a

ee qu'en

a

écri~

le P .

Pt'Hon dans Con livre de l'antiquité des tems ; mais

comme cet habile écrivain a varié, & a pris uo Cyfli:–

me ,plus étcndu dans Ca défen(e de l'anriquiré des" tems,

00

peut aum le corriger & le reétifier. Le chevalier

Marsham dans Con

ea"o" ,hron;cttJ,

a lui-meme abré–

gé le lems de leur durée, & les fait commencer trop

pre! du délnge. ,AinCt cette queaion ne Cera de long

tems bien

éclairci~.

e

hamber¡. (G)

DIO

N

y

S

1

A

S ; (

Hifl.

nato

)

pierre dotlt parle

Pline.

1\

dI! 'qu'tllc ef! noire, remplie de taches rou–

ges; il prétend que triturée avec de l'eau, elle lui

donne lj! goO! du vio; i\ lui attribue la vertu d'empó–

cher ,de s'enivrer • . Ludovico Dolce prétend gu'elle le

trouve en Orieoc,

&

qu'elle

~a

de la eouleur du fe r ;

avec des taches blanches.

l70yez

Pline,

lib.

XXXI/ll.

Ct1~.

x.

&

Boece de BoO!,

pago

5")6.

D

Y S

t\.

R E

S,

.r.

m , (

H;jl . anc.

)

dieu qu i étoit

adoré des anciens Aubes, & qu'on croít avoir écé le

mtme

que Bacehus, 'ou le Soleil . On lit

D;{arh

dans

T ertullien ,

"pu/oget. e,

",xiv,

Oll

il dit que chaque

pays ávoh

C'(m

diea parriculier; que les Syríens adoroien t

Aflarte, &. les Arabes

Dyfarh .

00

trcuve

DIIJarh

dans Eeienne;

&:

vomus prétend que

ce

nom vient du

fyrjaque

dUlJ

&

arets,

dom le premier fign itie

jo;. ,

&

I'sutre

terr. :

comme Ct les Arabes eu(fent voulu di –

re que leue dieu les réjoüiíloi! en rendant

la

terre f¿-

tonde .

(-G)

.

• DYSCOLE, adj . (

TMolog. )

iI

ea tiré du

grec

d)'Je%J,

due & facheux. II n'ef! guere d'u(age

qu'en controverCe. S. Pierre

v~ut

que les Cerviteurs

chrétiens CGie!lt ,[oQmis

a

leurs maicces , non-feuleJOcll t

lor(qu'ils ont le bonheur

d'en

avoir de dou x & d'équi–

tables, m:tis encore lorrque la providence leur ell a

donné de fAchea,",

&

d'iajulles ou

dyfcoleJ .

D Y S P E

PSI

E,

C.

f. (

Med.

)

digdlion len,o ,

foible dépravée, caufé. d'ordinaire par le vice

d ~s

hu–

melltS,

ou

pat

le mallque ' de force dans les DI'ganes

qui C.rvent a la

c{}l~cotlion

des. alimens .

Quand l'eflomac ,ef! accablé d'unc pirui!e

~ro!liere

& viCqueufe, d,e matieres crues, nidoreufes, acidc ,

(a–

lines, alkalines , bilieu(es , putrides, tenaces , il -nc peu t

fórmer, de I'affiuence de pareils .limens , un chyle bien

conditionné:

.~

M.pr.avat.ion de la Cali ve, de la bile

de

la. liqu~ur

gaflriqne, du Cuc paocréatique, de la Iym:

phe mteilloale; le défaut de ces mcmcs Cucs , 'Ieut·

ttep grande év.acuation par la bouchc

Oll

í'r:r

les

fd–

les , retardent.,

empeche.nt

, o u dépra\'ent la digeflilHJ .

L'en

corriger..

la

nature des humcors vitiées

&

I'on

rétablir.a celles qui manquent, par des fu es

a~alo"ues

.

S'il y a des

ve.rs

dans les premieres voies, l'on

le~

dé –

truir.a par le diag.rede

&

le

I.!'e~cure .

L'affoibliiJ'ement psrticulier de

l'ef!om~c,

00

le rel:l–

, he-