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DUR

S i \es parliculcs ClJllt diCpoCées

&

appliquées les unes

Cu r les 31m es , de maniere qu'elles fe lOuchem pa r des

[urfac.s larges, elles to rmem un corps dur ,

&

cCUe

dllr<té

augmelHc

~

propon ion de" In largeu r de ces lur–

(,Ices :

~u

conlraire ti \es pan icu lcs ne le lOuchent que

par des fur tÍlcos tres-peliles , In foibleOe de l'aurnél:ion

¡ilit que le corps eompofé de tel les particules , conferve

to Ojoürs Cn molleOi"

Ce femiment

ea

peút-etre ,

a

ccn aJlts égards , le plus

vraiCrelllolable: en clfet, on ne pem guerc

Ce

difpenCcr

c!'ad mem e dans les particules des corps , une

durCtI

o riginair..

&

primitive . On a bcau dirc que la

d"r ,té

dent de l' union intime des parties , il relle

a

Cavoir

Ji ces pan ies Com dures;

&

la que a iqn demeure toa·

Jou rs

1,\

memc,

a

moins qu'on n'ad mene dans ces par–

tieules une

du r<té

effcntielle, pour ainli dire,

&

indé–

pc ndantc d'aucune cau(e cxtérieure.

J'

ai di t plus haut que le feotiment des N ewtoniens

élOit (culemen t

p/ujie!,," égard"

le plus vraifrembla–

ble; car on pourroit n'etre pas entierement CatÍ>fait de

cene

altraéliol1

qu e les New toniens donuent pour

la

cau Ce de la

d"rel'

.

N ous avons déja fait voir

ii

/'ar'

tie /.

A

D H E' R E N

e

E,

qu' on rapporte

¡¡

l' attraél:ion ,

peut-clre (aos beal)COUp de fOildement, la tenacité des

partics' des !luides : on peut appliquer 3-peu-prcs le m6-

me raifonnemcn t

la

d"reté

des corps. L es particules

intérieures d' un corps , celles qui ne font pas fon pres

de fa Curfaee , Cont ¿galement attirées en lOut Cens , par

conCéquent dans le me me eas que ti elles oe l'étoien c

poim du tout,

&

que li elles étoient daos un fimple répos

reCpeél:if les unes aupres des aücr!s . O n dir. peut-étre que

les particulcs qui font proches de la furface, fon t actirées

vers le dedans du corps ,

&

prelfeot par t e moyen tOu–

tes les. autres. M ais (uppofons cen e furfaee rccouvene

en IOU! Cens d' une en vcloppe délachée , de la

m~me

matiere que le corps,

&

d'uoe épaiffeur égale

it

la di–

l\ance

laqW!lIe l'attraél:ion s'étend ;

&

que celte en–

vcloppe , quoique détaehée, s'ajuae exaél:ement Cur la

lurface

do

corps , eoforte qu' elle eo foi t auffi proehe

que

(j

elle y étoi! adhéreme : alors , ! o, les panies de

la furface du corps Ceront également anirées en tout

fens ,

&

par eonféquent ne pe(erom plus fur les autres ,

&

néanmoins le corps reaera tolijours dur:

2° .

les par–

tics de l'enveloppe paroltrcien! devoir peCer Cur la fu r–

fa ce,

& Y

etre foc! adhérentes: e'ell pourtam ce qui

n'3rrive pas.

Q uelle en ooe la

c~ufe

de la

duretl?

nous ferons

¡¡

eette queílioo la meme réponfe qu' i plufieurs autres :

on n'en fai t rien.

(O)

D

u

R E :r E' "

en ter...,e de Medecine,

tigni6e,

1".

U oe efpece de coo(lipation, daos laquellc 00 a

le ventre dur; ainJi on dit dans ce cas ,

duretl de v en–

Ire.

Voyu.

D

E'J E

e

T ION

&

C

o

N S T 1 P

1\

T I ON .

20. '

Une di minution eonJidérable de l' exercice de

l'ouie , qui rend prefque Courd-; on appelle ceue lélion

de roné/ion ,

duret! d'oreille . V.yez

O

R E I L LE ,

O

U l E,

S

U R D I T E' .

3°.

On appelle auffi

d""té" en M eaecine ,

certaines

tumeurs ou callolités qui viennem a

la

peau dans ditré- ,

remes panies du carps , mais particulierement aux mains

&

aux piés , Otl l'épiderme co mprimé , froiffé, fe dé–

rache en parlie de la peau , de maniere qu' ils s'en for –

me un nouveau par-delfous , Cans que le vieux Coit en–

tieremem féparé . L a compreffi on ou le froiffe men! con–

tinuam, détache encore la oouvclle couehe d'épiderme ;

iI

s'en forme uoe troifi eme ,

&

ainli de Cuite , ce qui

forme un amas de dilférens feuill els d'épiderme forte–

menl appliqués les uns aux autres , d'otl réfulre une

é–

Iél-ation fur la Curface de la peau, Couvem circonlcri–

le en forme de tumeu r, qui devient quelquet'v is fo rt

épailTe , profonde ,

&

du re eomme de la corne.

. II

elltre 3uffi des vaiffeaux de la peau com primés ,

oblirérés , dans la compo lilion de ces fo rres de tumenrs

eutanées , 10rCqu'elles fo n! confi dérables: elles fe foro

meot aux mains des travaillcurs de lcrre , des ouvriers

qui fe C<rvent d' in fl rumens d' une fubflance, du re, qui

comprimen! fon emen!

&

qui froiff<1lt la furface des

parties molles des orgaoes a vec lcf'lUe!S o n les met en

mauvement , en les le rran! , en les prelrant, avec for–

ce .

l/ol'n

D

u

II I L L

o

N •

Ceux qui marcheot fouven t

&

long - tems , Cur - tout

a

pi~s

nuds,

011[

des

duretéI

calleufes

¡¡

la peau du ta–

Ion, particuliereme nr fur le bord poflérieu r .

L es cors qui

vi~nnen!

auX piés, par la com preflioo

d.e la peau Cur les os , fai te par la chauffure , fon t des

duret/¡

de cene efpece .

Voyez

C o

R .

L'effet de ces

duretés

de la peau , el! d' empccher

T ome

f/.

..

D U R

14-5

·l'excrcice du taa

d~ns

les parties Otl elles fe trou " en t ;

&

ti

el les

COn!

étenducs Cans circonfcription fu r toute

la rurface de la pau me de 13 main OU de la plan le des

pi~s ,

elles émoufloll t le fentimen t de ces parties , com–

me ti elles éloicn l revetues de g:intS ou d' un e chauffu–

re de euir; tell emeor qu'elles ne

rc~oivellt

pas les im –

preOions (jes corps Colides ou liquides , alfe? chaudes

pOl1r exciter eelle de brOl ure (u r toute autre partie

a

laq uelle on les appliqueroit .

Ces

dl/retb

ealieufes eaufelll cependant quelquefois

de la d0111eur, lorfqu'elles follt fortemeilt preffées con–

tre les parties molles Cenfibles auxquelle¡ elles tienoent.

L'illdication qui

Ce

préCente pour la curation de ces

:ü¡eél:ions cutanées , lorfq u' elles iocommod ent ou qu'

d les bleffeni, confille

ii

employer

tOUI

qui ea propre

¡¡

les

ramollir

&

a

les emporter, en les rac lam ou en

les coupan! : au fu rplus

voyez

ce qui

ea

dit des reme–

des COll lre les cors ,

¡¡

l'artie/e

C o

R .

(d)

D U

R G

O

U T,

(Géog. mod. )

ville de la Turquie

anatiq ue , ¡¡tuée a quin?e heues de Smyrne .

D U R H A

M, (

G/og . mod. )

capitale de la pro vin–

ce d'i\ngleterre qui a le meme nom ; elle

ea

fUf la

W are .

L ong.

I l'·

5').

lat o

H, 4),

DUR l LLON,

C.

m .

( M ed. Chirt/rg . )

eallo fi té

Caillanle de la peau qui a été preffée , fou lée , endurcie

par un e xercice fréqueo t ou violent.

L es

dltrillonI

viennent en pluneurs endroits du corps ,

fur-tout Cous la plaote des piés ,

it

la paume

&

alIJe

doig ts de la m aio ; ce qui les di llingue des corps qui

nailrcnt fur les dojgts des piés

&

entre les orteils.

Vo–

ya.

C

o

R .

C ependant les COrs

&

les

durillo,.,

font d'u–

ne m eme nature , on! one meme caufe ,

&

requiereh e

les memes remedes.

Eo elfel , les

durillonI

ne Cont aurre choCe que l'é–

paiffiffement. de divrrs feu illets de l'épiderme·

&

du liffu

de la peau, qui fe Cont étroilement collés par eouches

ies uns Cur les aU lres, tandis que les petits vaiffeau x eu–

tanés 0111 é lé délruics par une preffi o n eont iuuelle.

11

arrive de-la des efpeces de tubercules fans !ranCpiration.

qui foot une callofi té faillante en-dehors , pareille

a

de

la come ;

&

qui compriman! par leur accroiffement

&

par la preOion du foulier, . les ti bres nerv euCe s , produi–

Cent de la doulenr par cene comprefli on CubliO ante ,

&

plus cependant dans de certains lems que dans d' au–

tres ,

L a cauCe géoéralc de ce mal en ec:rtaioemeot la

cOlOpreflion, répetée par la chauffure

b.

l'exercice; cae

, les petfonnes qui vont roftJ ours en carrorfe,

&

qui por–

ten t en

m~ me

tems des COlrliers doux

&

larges, ne con–

noiffent guere les

duritlonI:

au contraire ceux qui ay.aot

les piés teodres

&

ferrés dans leurs fouliers, marchent

fue des terrains rabotcux ,

&

plus encore eeux qui mar–

chelll beaucopp

l

y fOll t fon fujels:

c'ea

par

l~

me me

rai fon qu'il en vient aux feffes des gens qui courcnt

fouve nt la po(le

a

cheval . Lcs ehapeliers en oot au l.:

poign~ts ,

a

force de fuuler des chapeaux: il en en de

meme de pluneur$ autres ouvriers. Les

d"rillóns

de:;

piés fOn! de la dou lenr eo marcham, parce que veoant

¡¡

croiere, ils 'compriment ou meunriffent les chairs voi–

lines, par la pefameur du corps qui appuie dea os .

O n indique cen! m0yens pOur détruire celte iocom–

modité ; cl1acun a

Con

remede , dollt il fe Cen volon–

ticrs par pr{férence aux autres: on éprouve ordinaire–

men t 100S ceux qu'on eofcigne ,

&

on s'en tient

a

ce–

lui dOn! on crbit avoir rcea le plus de foulagement.

Mais 'les

medecin~

éclair és , qui remoateor

'3

l'origi–

ne

&

a

la nature du mal , on t trouvé qu' il n'

y

avoit

poinr d'autre 'parti que de commeoeer par ramol lir les

durillon,

,

en trem pan! pendam quelque tems les piés

dans l'eau dede ; enCuite avce un raloir, ou un perit

COlmau fa it expres , on enl,eve le

d/trillon

feuill6

fe–

uill c, comme fo nt le s

mar<~ch.íJX

quand lis parent le

pié d' un cheva l . 1I fau t év iter '(eu lement de ne poin t

eouper tCllp avant ;

&

Ji le

d"rillon

ell fous quelq ue

jointure d' un des doigts,

il

e(l boo d'em ployer uu chi–

rurgien

fl

ylé

:l

eelte opération , ou du

moin~

que lqu'

uo

d~

co nfi anee . Si 1'00 veuI Ce Cervir Coi-Ill eme de

l' inaru men! tranchant, 'o n prendra garde de le con–

du ire avec précautioo, parce qu'il en peu! arriver des

ineonvéoiens fk heux, que quelques exem ples j uili–

fient .

Quand on a une fois commencé!i Ce parer les piés ,

on cominllera de le faire de lems en tems , paree que

les

¿/trillonI

reviennent co mme les o ngles. 00

ea

a–

verti de leur aecroiffemcnt par la douleur qu' on Ceot

en marchant ; celte douleur aU"rne nce

a

meCure qu e les

dl/rillonI

cloiffent

&

fe

durcijfem,

&

on :le fauroi t

y

T

.

re-