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EAU

I'hoile.

JI

en rappoue cocare d'20lres raifons , qo'

on ¡>fUI voir dios fo n oovr2ge ,

&

qoe Daos ne

pr~Icndons poinl garantir ; d'Gora", pios que

I'(all

¡tu~e

en perite

quantil~

for on grand feu,· I'aogmenre ao lieu

de I'rleindre;

&

qo'iI y a drs corps en feu, comme

l. poix , l'.huile,

&c.

qu'on ne ¡>fUI refroidir ¡nr le

mnyen de 1'("" .

Sur les ph6nomenes de I'(a.

~13c~e,

"V'ya.

e

o

s –

eI!LAT IO N, GLACI!, GI!LEE,

&

D.,'CEL.

M .

Muione

pr~Iend

que ¡'((Iat narurel de

I',atl

ell

"'Erre glacée , parce qoe

la

lIu idil~

de

\'(a /l

vicnl du

mCluvemcnt d'uoe maliere

~uangere

qui agile les par–

ric de 1'... ,

&

que le repos de cene mariere produir la

glace

JI

(audroil pour que ceUe raifon fOl bonne, 1°. que

I'on connOI bien cerluinement la caufe de la congela–

lÍan, 2°. que le repos fOt un

~Iat

plos nalurel aux

corps que le mouvemenl .

Voy(

~

/'(jJ"i

¿(

pho;/it¡u,

de

M . M

olTcheobroeck, d'ou noos avoos e rraií la plus

grande partie de cer article.

( O)

A

u ,

( Hy¿r""I.)

L'

(a",

de memc que les nutres

Iiqoeurs, fe ueO! de niveau, dans quelqoe polirion qu'

o n

1~

puiffc meUre , c'ell-a-dire eo

~gale

dillaoce du

centre de la terre .

Les

, a"x

vieoDeot ordinaircment de fources natu–

relle , de ruiffcau I, 00 de machines qui les

~leYCnl

des

rivieres , dcs puirs,

&

des citernes.

,.

Eleept~

les minérales

&

les intercalaires, elles fe:

" dillinguenr en

, allx

narurelles, artiticielles, couran· .

" les

j

piares, ¡ailhllaotrs, forcée!, vives, dormanres ,

" folle\,

,o"X

de ploie ou de ravines.

,. Les

"'"X

naturelles font celles qui fortanl d'elles–

" mémes de: l. terre, fe rendenl dlns un rtCetvoir

&

,. fonl loüer les fOil raines conrinuellemelll .

" L e arriticiellct ou machinales Coot

~Ievées

dans

" un réCervoir par le moyen des machines hydrauli-

" ques.

,

" On appelle

tallX j"il/ijJa"to1

celles qui

s'~levent

" ell Pair au milieu des bamns,

OC

Y

formenr des jels,

"de gerbes .

&

des bouilloos d'."• .

" L es

,a.x

pl4tes fonl plus tranquilles

j

elles four–

" nierent des canaol, des viviers, des érangs, des mi–

" roir ,

&

des pieces

d'(all

r.~ns

nucun jel .

" Les

.,,"x

couraoles, ptoduites par une pelite ri–

" viere ou ruilleau, formenl des pieces

d',,,....

&

des

JI

canaUI treS-vivaDs .

" Les

CtlllX

vives

&

roulalllcll fonl celles qui cou–

" lenl rapidem nI d'une Cource abondanle,

&

que leur

" e rreme ¡'<Bicheur rend peu propres

1&

la boiffon.

"

elles qoi fournierenl aUI jelS d',,,,, COO! appel–

,,1

s

¡on"s

j

elles Ce confondeDt avec les

JnilliUan-

" re'

.

.

Les

.,,"x

dormloles. par leur peu de moovemenr

I

fi,¡erres pendanr 1'((Ie! a exhaler

de

mauvaifcs odeors ,

" fonr peu ellimées.

"

n appelle

(,,"X

¡olla,

des pleurs de lerre qui

" produiCenl peu d'."",

&

fonr regardéts comme de

" filu!fes Cources qui Illriffenl daDs les moindres cha–

JI

leors .

" L es

,a"x

de piule on de ravine fool les plus le–

" geres de rOUles

j

elles ne COllt

a

les plus c\aires ,

" mai elle Ce clarificDI

&

s'épurenr dans les citernes

" &

le tangs qu'ellcs fourni!fenr".

r/'¡.ri(

&

prali–

, '1'"

ti"

1"rdi"ag(, p"g.

3

2

3.

V.ya

.

H

'i

D R A U L l-

E ,DEPENSE,&C.(K)

E

u.

( Jardi".)

L 'tall

ne Cera poinl ici

conlid~rée comme lémeO!, mais par rapporr

a

fa bonne qua -

Iilé

ur la conrcrvation de plantes

&

de la

1¡lDr~ .

Eire doil Ire tranf¡nrenre, legere , inlipide : on I'é–

prouvc avec I noi. de glllle ;

&

on obCervera qu'cl–

le 1I10ulle aYec le Cavon ,

&

oc lai!fe aucune lache Cur

une mele bien oerre .

Par rapport au Jardioage,

iI

faul eKpérimeorer li les

I~

umes y cuiCent facilemenl;

iI Y

a de certaioe- qua–

lil d',,,", ou ils durcilfenl plOrÓr que de cuire.

n doil encare en conCullcr le gOllt, cu égard au¡

froh •

~r

ot certain qu'ils coofervenr. ainli que

I~

lé–

gumes, celui que

1',,,.

y a

communiqu~,

en

Ce

fihr31l1

1-1

rs les lerres.

Daos les os

OU

les Courc s

&

1'(,,"

de riviere mao–

qoen! , on

a

recoors aux

'IJ/lX

de pluie ramatr. es dans

dt c'lnDes : elle ell la plus legere,

&

impn!goo!e du

nilte

de

I'air: elle ell plus

f~

onde

&

plus pure.

i on en tEduil

i

1', _

d puirs

iI

raot nbfolumeDl

Ur n corrigcr la crudiro!", la laiffer digourdir 00 al–

l' -dir

so:.:

Qloos du Coleil dans un !>silln, daos des

co

err~,

OQ daus des lonne3Ul d

neo!"

enfoüis daD

S

l.

Icrre: 00 pourroit mEme

¡ener un peu e coloro·

EAU

159

bine 00 de erOlin de mouton poor

I'~chlulfcr,

aVlot

que d'cn nrroCer les pl3mes .

( K )

E

A

u,

( C/',m. )

cene Cubnaoce appanieol

a

13

ehi–

m'e

i

plulieor tirres.

Premierement, comme ptiocipe conlliroanr des corps

natorels

&

des compof!'s

&

miIte arti6ciels ,

&

I'un

des .derniers produirs de lear nnalyCe 3bfolue.

L',,,,,

con fid~r~e

fous cel nfpea ell un élémenl ou

premier priocipe , un corps ¡nrticulier , limpie, pur, in–

divifible, improduaible,

&

iocommulable , que ¡e prens

ici dans Coo

~lre

folitaiee

&

dillioa. en un

mOl '

le

corpufcule primilif de cel aggregé que 10UI , le mon–

de connoil Cous le nom d'(nI' ,

&

dO\l1 les peopriélt s

phyliques 001 élé expolees daos I'anicl'e E

A U '

P hi–

Ji'!"t ) .

j'obCerye:

1°.

~

propos de

lb

doarioe des

;UmWI

ou

prtmi(rs prillcien,

adoplée id formellemeor, qu<,

cene doariae ell dlteaemenl

oppof~e

a

I'opinion re–

gnanre, qui admel ooe: maliere: premiere , homogene,

commune, uoivnCelle

j

mais qo'une pareille mariere me

paroil on etre puremenl abllrail,

&

dOn! on doit oier

I'elillence daos la Natuee.

VOY'IG l. moS

P

R I

N

C

1-

PE,

J'obCcrve

).0.

3 '¡lropos des qualilés d'improduaible

&

d'incommulable accordées

iI

1'...", que le .dogme

qui fail de celte fubllancc le ptiocipe univerfel de róu,

les corps,

&

qui Cuppofe par conféquenr Ca eommuta–

bilité, n'ell qu'une opinion fonMe Cur des Cpéeol3rions

&

des expo!riences iIIuCoires ; que I'hilloire

Ii

connue du

Caule de Vanhclmon!, qui paeo!! avoir .JO Coo accroiC–

Cement

&

Ca formation

¡¡

1'(1111 Ceule; celle de la ci–

Irouille

t1ev~e

de la meme maniere par Boyle; le

fail beaucoup plus décilif du chcne élc:vé dans l'

tall

par

nOlre célebre académicien

M.

Dohamel: les dillilla–

lions réperées de

I'tall,

qui préCenreDI lolljours un pe–

ril

r~lidu

lerreUI: que 10UI ce1a, dis - je, nc prouvc

pas qoe l'

tall

puiffe elre

chang~e

en leere, fournir feli–

le des Cels

&

des huiles,

&(.

car

iI

n'ell pas diffi cile

de délet . er I'origine de la terre qui a

form~

les

f'/"

,I.un

e

ces

végélaux,

&

qui a coocouru

~

la peo–

dué\ion de leurs Cels

&

de Icurs huiles

(Voy.

V E' GE'–

T A T

ION ): que les Cavanres recherches doO!

M .

EI–

ler a compoCé fon

~cond

mémoire Cur les élémens

( hifl. d,

I'nc.

roy .

tI(

Prll./J(, a",,1t

1746. ).

ne paroiC–

Cenr poinl

affe7.

décilives contre le femimenr que je

dé–

feads; que c'cn évidemmeD! la vapeur de

I'(all

com–

me rolle ,

&

non pas de

I'(all

ehangée en air, qui

a

1i1il deCccndrc le mercure dans la jauge appliquée

i

u–

ne machíne pneomariq\le, daos le

r~cipieut

de laquel–

le ce favanl medeein introduilil de I'.a" eD vapeur a–

DreS I'uoir vuide! d'sir: que c'ell la vapeur de l'(a "

(¡ui a conllammeDl impofé, pour de I'air,

a

100S les

phyliciens qui OD! cril que

1'(,,"

pouvoil 21re chan¡¡éc

en air

j

que c'ell la vapeur de 1',,,,,,

&

poinl du rOUI

on aie prodoit par

I'(a.,

ou

m~me

dégagt! de

I'tatl,

qoi agir daos la pompe

a

feo .

V.

V

A P E U R ,

Po

M–

PEAFEU .

PerConoe ne penre plus aojoord'hui que Pair puilTe

devenir de l'

(all

en fe condenCam

j

que les gouues

d'tOH

qui paroiffent Cur les vllres d'un apparlemeot dans

cerraiocs circonllances, CoieO! de I'air condenfé

j

q~c

les fomaines Coieor ducs

a

I'aie condenfé dans des con–

cavil~s

Courerraines,

&c.

(f)0J(~

Al R,

F

o

N T 1\1

>l1!,

es

V

A

r

I!

u

R ); rool ceci Cera rrairé daos une jolle é–

rendee

:i

I'arlid(

P R

I N

C

I

PE. ou il Irouvera Ca

¡>Ia–

c~

plos cooveDablemeDI qu'ici, lorique noos élablieons

dans ¿er arricle I'improducibilité

&

I'incommotabiliré de.

U/lI1e11S

ou

pr(mi(rs pri,,(ipes

co géoéeal .

Voy.

P R

1 >1-

el

PE.

Je ferai encOte one obfeev3tion

'paeliculi~re.

Cur les

q\1alil~s

de corps pur , limpIe,

&

eXlllant Colllalremenr ,

que j'auribue

:l

I'(all princip( :

iI

faul

r~marque~

que

ce oe fon t pas ¡ci des

con!id~ealions

abnralles, mals que ,

l'tn4

exilie phyfiquemem dans cet

~Iar

de

p~reté

&

de

divilion aaoelle abfolue,

&

qo'on pourroll appeller

radical( ,

&

que' (oure combinalfon réelle de ce eorps

fu ppofe celle divirion

&

celle purelé.

Vo)'(t,.

M

E S-

STR

E:

&

PRI NC I PE .

_

L'idée que I Caine qhimie

n~u.s

~o.on~

·de

I:(a:,

pri,,–

cip(

élanr ninli dererDllOéc, VOICI I hlllOlre chlmlque de

ceue Cubllance.

L',,,.

concoorr comme principe effenricl

a

la forma–

rlon d<s Cds , des hoiles , des efpril! aedens.

&

de

10U –

res les malkres inOammabl , de loures les CubllaocC!

~gé[llles

&

3D

'males,

&

nniffcmbb blemeor des pier–

res propremeOl dil

S.

&

e 1005 les fomles, elcepll

des

Cabllan.es

mélllli

DCS .

L ', a"