DRO
Ilipulatio n ou d'aébon . Ces f ormules é toicnt .un m;o(\e–
r.e pUlir le pellple; mai Cnreus flavius Jes ayan t pu–
bliées a"ee la table des farlés, ce reeueil
fU[
appe llé le
dc~ie
flapien
.
Yoya. ci-devant
DR'
Q.
I
T
f
L A
V
I
E N.:
L es nouvelles fo rm ules que
~es
palrieic\1\ invellterelH
.eneore, ttueor 'auffi pubLées par
S~~ tus
jEliu!"j ce Aui
fu< appeJlé
.4roi, .elie".
I/oy .
fi-dev .
D
ROl
T
4!-
L I
~
N •
C es eompila tions , appel lé"s
droit fiav.i$n
&
droie
"'–
j ien ,
ne [ol)t
poi n~
parveolles JUCqll''¡ nou ; les fOrll).u–
.les qu'elles renfert)1oient,
/i¡
celles que Jcs juriCeonful–
les
y
ayoienc
ajpl!t~es ,
tomoerelll peu-a-peu
en
non u–
r..ge 9u
le.msdes e¡npere¡Jrs. ThJ!odo[e le jeune \es .a–
pro~<.'a
enrjerement. plulieu{s favªos $!n
0111
raffemblé les
fl agl1leos . CeJui qui a le plus approfoodi cene matiere
erl le
pr~¡jde.l¡ t
Brilfon, en fon ouv ,age
de forJnlllis
S!f
fol_mnib(/J NP,'¡i ron¡ani JJerbj¡
.
'
.
Outre les lois & les plébiCcilCS,
~es
.R omains .avoieol
~Ileore
d:.autrcs rtgleme'lls ; (avoir les .édits de ¡eurs pré–
~eurs,
&
eeux de leurs .éd i,les: l¡Js ,pr-emiers formoie11l
ce ,que l'oo appelloit le
droi, prétoricn .
Voyez.
ci-dev.
DI<o
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E N,
&
ci-.qpr~J
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DI T S D E S
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¡;.'!.¡'.
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f;i'
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R E'–
TEU/L
Les CellatuCeonfultes, e'erl-a-dire
¡es
deerels
&
déci–
fi ans du (énat, faifoieo,! auffi p,an;e du
droi
r
r~mqi".
lIs
n:acquéroient d'a.bQrd force de loj , que du eoufen–
.¡elJ'¡ent
~x pr.i:s
o u
¡~cile
du ,peuple;
¡n~is
fous l'empire
,dI!
Tiber~,
ils eUI)'lmene¡:reOl
a
avoir Nr eJlx-memes
force de loi, Fti Ol
eonfi dér~s ~ot)1me
fails Cous I'auto–
rité du prioce, &
.~n
ron 110m,
I/oycz.
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N /\ T
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S–
,f
o
N S,U
~
TE.
Ell fin II!S réllQOCeS des juriCeonCulces qui ,voient per–
.¡niflio n de déeider les 'l,!eilinns de
drolt ,
~ppdlées
rc–
Jpo¡¡fa .prftdent 1tn¡ ,
fireO[ encare noe grande partie de
~a
jurifprudene, romaic¡e.
I/0i"
~
E'P
o
N S E S
P
E S
J
U–
Jl.ISCOtiSULTES .
.
D~ns'
les qerlliers l, cnS
d~ l~ r~publíqlle,
.trois per–
(qnnes
différ~nles
,entr<;prir,ent ehaeune (ép,aréOlem une
¡:o!l)pila¡inn des lois
FOrraiQe~,
favoir C ic9roIJ
I
POll)–
pée ,
(x
J
)llq
C~Cqr,
,L'{)uvr~ge
de Cic§ rnn étoil
déj~ c()rpmeoe~,
car Au–
~ugelle
cite uo liv,re ele lui fur s:eu¡: matiere.
Pqmpé!! 3-vpi t formé le rpeme
deaei!)
pendant fon
c onrulal.
JI
éloil
Ilui-rn~me
auteur de pl'!(,eurs lois
¡
¡nais les guerres civiles,
la
eqinte <¡u'il eut que fes en–
,pemis
I,)~
regardai]'ell t cet
qJ.1v r~ge
.vee
.~nvie,
Je lui
¡írent
ab~ndonoer,
eomrre le ret)1ar<jJIe 1('dore
r
J
ul~s C~far,
.Ulcur de plllliellrs exeellen¡es Jnis , la
pIapart
f~rnommées
de Con n0111
Jutia,
eommeoc;a aum
,Ulle .eo Olpilatiun gé!lérale <jes lois , dans laquelle iJ .–
"oit dea oin de faire enlrer
~cs
mci lleures de oe lles
ql1i
./lvoient élé publiées avanl lui,
0.0
de fun tem ,; m ais
:'la motl
prématur~e d~
Fe
graqd
~omme
l'empeclfa auffi ·
d'exéeu ter ce proJel .
.
Augq(le
~t~llt
ae.¡pe.ur.é m!lltrc de
I ;~m pire,
lé .eénat
& le peuplo lui déféreren¡ d'abord
l~ ,pu¡íT~t)ee
¡¡ibuni–
cien ne, que l'on rendil
pe~pét~elle
en fa perfl'lone;
&
a u bout de fon oozieme eunrulat on luí aeeo[da le
droil de proporer daos le féóal .toutes les lois 'q u'iJ vou–
droit . Enfio
par
uoe Inj qni fUI
~ppellée
"egia ,
appa–
,~emq¡e1l1
paree 'qu',lJe doonoit
i1
l'empereu.r uo pouvuir
!!g~1 .~
eelui des ro;s , 00
dqnn~
a ,AugpHe le pouvoir
de eorriger ¡es aneleqnes lois &
d.en(alfe de nou vel–
les : T ous fes rég lemens &
~ulres
que le [éna!
&
le
peuple tirent en taveUf d'AllguOe, furenf daos
I~ Cuit~
~eoou vell és
en faveur de la plílpar¡ des empereurs ,
En ver¡u de
~e
pouvoir
l~gislatif,
Auguíle' til
U11
tres–
grand oombre de' bqnoes lois quj fur$!nt Curnornrn ées
Julia ,
eomme ¡:elles de Cé:ar, Ce fUI aulli de [on
t~ms
que furene fªites plufieurs )ois cé lebres, lelles
qu~
les lois
fa /cidie, papia'popplZq
,
fl'ri!, cani"i"
&e.
Tibere au lieu d'ufer ' du pouvoir législatif qui lui a–
v oit .ité déeeroé de rpeme qu'a fes
predé.ce(feurs , le re–
m il áu- Céóal eomme ún droit qui lui é!oit
:l
charge,
Sous res enJpe,eurs [u;vaos,
il
y' eU,i auffi difleremes
lois,
f~ifei foi~
par
eu~ '
ou ' par le
[~nal , '
L'empereur
Claude publia jufqu'a vingt édits en UQ Ceul j our; m ais
au~une
des lois
f~ile~ ju(qu'~u
lell)s de
l'~mpereur
A–
drJell,
?~
fe trnuv!!
rapporté~
dans le eode 'de Jurlioieo .
Quotque le pouvoir législarif elit élé dooné aux em–
pereurs a l'esclu ljol) de toutes aulres perConnes, on oe
laiaa
p~s
4e Cuivre. eneore
lo~g-tems
les' édits que les
préreurs
&.
les édtles ayoieol
f~irs .
Le juri[eoofulle
Offilius ayoit m eme eotntJ1eneé du tems de Jules Cé–
far .
a
rafiemb!er
&
com mel~ ter
- les édits des préleurs;
l}1als eet ouvrage J)e fUI pOlO t revetu de l'autorité pu–
'!>.lique , Sulpiti!!s avoil .aulli
Mja
commeneé un Q.uvrl\;o
'DRO
.gc
Y.m
fueeina fur la mcme matiere,
JI
Y
'eo a
)H1
1~agment
dans
le
digerle
'4e infl, aE!.
Qu re ne, les JurilconCu ltes 'lui jufqu'alors Cembloiellt
n'avoir eu qu'un mbne eCprit eommeoeerent fous le
regoe d' i}ugulle
a
fe divifer d'opinions,
&.
formerent
.deu! [e,a es) qui Prirent les ooms de leurs ehefs , qUl
jirent
be aueou~
de liruil dans la
jurifprud~nee;
)'une
,c ommellcée par L apeo ,
&
rellouvellée par Proaul¡¡s,
& enfuite par Pega(us, fUI appellée la
f cEJe del 'Pro–
c,/JléienJ
ou
del P lg afle"J;
l"allue forméc d'abord p;tr
A n eills Capito,
&
rellouvellée par deux de
Ces
difci–
pl,es ,Cuece
,ffi.vel]1e1ll,
fut
appellée
Sabinim".
nu
C4;'
fieJ11~c
.
Adrien étaot parveou
a
F.empire,
eommeo~a
par fa i–
.re un grand oombre de bOllnes lois. il til
~oloite
,e–
eneillir en un corps
d'o~vrage
tout ce qu'íI
y
3voil de
plus équillble .dans les ,,,dits des préteurs , Celte eoO)–
pilation fUI appellée
édit perp;:,..
I ,
pour )a ,ji(linguer
des édits qui u'éloieot par
eux·m~mes
que des lois ,ao–
nuelles.
¡Voy... ,
,'¡.ap<eJ
E ))
I T
PE.
R P E'T U E L ,
Vo aUleur doul
I~
oom n'ell pas
c~)lJnu,
til une-au–
tre eompilation appellée
¡ldie
,pr ovif1~i41,
e'efl,a-dire
a
,l'u[age des prOVillGes: e'¡!toi¡
i.i
pcu-pr~s
la
t)1~me
chofe
que l'éd i:
perp~tuel,
fi ee o'eJl que l'aUleur en 61:( ce'
qui ue euhvet)oil qu' a la ville de Rome,
&
,ajouta plu–
lieurs réglcmens partieulier.s pour les provioees .
Oes
d~u>;
eompil.alions ne
Cu~lit1ent
plus; on en ,trou,
ve Teulemeot quelques fragmens dan,s le dige(le.
Les lois n'ayan,t pas prévn IOUS les cas, _q ui Ce pré–
[entoien¡ , f\drien intr09uilit une nOQ,velle torme pour
les d¡!eiden
.e \é¡oi~
, par des referits ou Jeures par lef–
guels
'¡¡
'Il1arqunil Ca voloncé , Ces
,r~ferjts reodif~nt
le
droil f(m afbi¡r<¡ire.
I
Qnelquefois au lieu d'un limpIe rcrcrit, 'les
empe~
, reu,s donnoienl un Jugemen¡ !IPpellé
d"ret,
jls faiCoieO!
3Uff)
de leur propre mouvcmeul de oouvelles lois, qui
furenra('pellées édits ou con llitutions ,
<onfiieution'J prin –
ciIN~m.
Ce ,nom de
co;¡Jlitltliol1I
fu! daos la Cu ite 'eom-
1J)un
ii
toutes
)e~
déeiJioos élJlao ées des emperenrs ,
Les empere\lfS maoifeljoienl eoeore leors vo)omés en
plulieurs aUlres manieres,) Celon les difféFentes oeeafinns ;
Ca"o;r, par ,des diCcours)
oratio"eJ .pril1oipum,
qu' ils
pronon~oi6nt
a
,Ieur 'av'enement, On lorCqu'ils propo–
[uienl quel9 ue ehore au fénat; par .des prag matiques.
pragmatic;' ("''1-!liO'1eJ,
'qui ét<->ietjt d'!;s IpégleO]ens nu
natu ts aocordes á
l~
priere ¡¡'uoe eomtnuhauté , d'une
vil'le, ou tl:une province; par des lemes jigoées dll
prinee,
appellé~s
JacYd! ad"ota.tioneI,
qui
cOlHenoieo~
q uelque graee ou libéralilé en fa",eur d' un ' partieulier ;
enfill par des leures appell¡!es
ma"dat" principum
;
qu!!,
le prinee adrelToir de Io n prop,e ,m nuvement AUX gou–
,verneu"
&
m agi rlr. !s des provinees,
a
la difle renee
des reCerils qui élOielll des répollCcs aux leures de
ee~
officicrs .
.
Quoique les empereurs uCalfenr aio(, en pln(,eurs ma–
oieres du droil lIe
légi~l.tinu ,
"ola o'empeehe Ipas que
1'00 oe flt eoeere 'qu"lquefois des [enalU fcon(oltes . 00
en trouve trois remarquables du tems d' Adrien; Cavoir
les
feoa[UfGonful~cs
Apronien, JulieJ) ,
&
T errull ielj ,
JI
en fU I fail auffi plufjeurs [ous les
[~9gefleurs
d'
A-
drien.
"
Ces princes Ije fapp)iquerent pas tous également
a
faire lIes l0is :
eel~ dép~ndit
beaueoup de la durée
&
' de la
IranquilJi~é ~e l~ur
regne)
&
du goíll qu'ils a–
yoie nt pour la ju·!lice,
A
monin le
Pi~~x
lit p) u.fieuq eonflitulions, dont quel.
ques-uoes CQm rappe rtées dans le code; d'autres citées
pans le digerle
&
dans les inmlutes.
Mare-Aarele
&
I"ucius-Verus qui regnereot eoojoin ,
temeOI, fi,em beaqeoup de lois, le[quelles fqrenc raf–
femblées en vingl livres par Papyrius.]qllus , ¡ju lems
pe Marc-Aurele ; mais il ne nous en rerle que qualre,
rapponées daos le e"de ,
11 Y
en a quelques autres ci-
lées dans le dige(le.
'
C'e(l
du te ms de
Marc-~urele q~e
vivoil le célebre
GiI'us uu Ca'ius : ce jurifeonfulte fU I aUleur d'un graod
nombre d'ouvrages [ur le droil, dont aueun n!erl par–
venu en eotier
Jufq~'ii
nO\ls; OQ eo Irouve fculemen t
pl ulieuts fragm ens daos le dige(l c. 11 fil entre autres
Foofes des in(litutes , que l'uo donnoit
a
lire
¡\
ceux
qui vouloient s'initier dans la Ccieoee du Droit : ce fut
peut-elre ce qui donna
a
J u(l illien I'idée de faire Ces in–
fli[Utes , dans leCquels il
a
employé plufieurs eodroilS
de ceUl< de Ca't'us . La plus graode partie de ces der–
niers Ce trouve perdue. N ous n'en avoOs que ce qui
fUI confervé dans l'abrégé qu'en til Anien par o rdre
d'Alaric, rQi
d.esV iligolhs eo E'cpagoe,
&
ee qu'un ju-
r¡-