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J

52

CRA

'I1

eH €vident que plus

¡¡

s'enfi~mme

de poudre dans

le

m2me infhm,

&

plus I'elfon qu'eile produi< fur le

buulet eli g,aud. Cene coulidérotion donna Iieu, "ers

le fin du dcrnkr r.ecle, de donner une nouvelle difpo·

litioo

a

I'illtérieur de<

piece~.

Ou

y

pratiqua une ca–

vité en forme de rphere un peu :lpplatie; la lumiere ré–

poodant

~-peu-prb

ver

le milieu de ceue cavit.!, plus

large que le rdle

de

I'ame du canon, fairoit preudre

feu dans le m2me tem

á

une plus grande quamité de ,

pon;!re, que li I'ame du canon ayoit été pae-tom uui–

forme ;

&

celle

poodre

fe trOuv3nt

1

pour ainli

dire,

réunie

&

coneemrée dans ceue cavité, agilToit enfuite

fu e le boulet avec plus d'elfoC!

&

d'impétuOlité que daos

les píeces ordínaiees.

00

a dit que I'imérieur du canon étoit PlC-tout de

m eme diamctre; mais il faut obrervee que cela n'en

exaacment vrai aujoued'hui que

d~ns

nos pieces de

12,

de 8,

&

de 4, parce que dans celles de 24

&

de 16

on pratique au fond de l'ame une petite

,hambr,

'y–

lindrirtt<,

ii

b,

(

V.

1<1 PI. d, Fortif.

&

I",r , xpli–

cM.

)

qui peQt tenir envieon deux onc... de poudee:

dans la pieee de 24, eeUe petite

chambre

a un pouce

&

demi de diamet,e ,

&

deux pouees

&

demi de pro–

fondeur;

&

dans celle de 16, elle

a

un pouce de dia·

metre fue dix lij\nes de profondeur. L e canal de la lu·

m iere abou,it vees le fond de ces petires

chambr<l

a

9

lignes dans la pieee de 2..,

&

:l

8

d.1lS eelle de '16.

L eue objet en de eonfeevee la lumie,e: en empéehant

que I'ellan de la poud,e , don[ le canon etl cha'gé

n'agilfe imméJiatcment (uc fon

cana.l: Les

picces

3U~

de(fous de celles de 16 n'ont poim de ces petites

<ha",.–

br~$

.

L e

jigur<J

qui eepeéfentent

In

coupe d'uoe pieee

d~

24,

f011l

voie eelle de

In

petite

chambre a b:

une dts

jigllru

ti,

la mémc Planch,

eepréfeme le plan de ceue

Ib"mbrc.

'Le~

pieees de 12

&

3u-derrous n'om poim de peti–

tes

,hambreJ,

pa,ce que ces pieces fervam aum. ;\ tiree

a

ea'lUuche, la petite

chambre

ne p<cmeuroit pa$ de

peeece les cartouches aum · aítemem por la lumieee que

lo,rque tou te la

<hambre

d i

de meme largeue dans tou'c

foo éteodue.

M.

du Lacq, dans ron

traitl fltr le ml<hanifI?Je de

J'areillerie,

loue )'invention

de

ces petiu:s

,hambreJ ,

pou e la con{crvation des lumieres , mais

iI

cralut ce–

pendam qu'el les n'ayént de grands inconvéniens, por la

diffieulté de les éeouvillonnee exaaemen!. C 'en

¡\

quoi

ji

paeo1< qu'on pourroit eemédier alfez aifémem, en ajo<l–

tao!

a

l'écouvilloo oedinaiee une efpece de petit oou–

din , '·peu-pees de meme longueur

&

de 'meme diame–

tre que la petite

chambre.

M ais On peut écouvillon –

occ ces fortes de pieces a vec récouvilJon

ordinaire;

il

etl fu!fi lant poor Ileuoyee l'entrée,

&

une partie de

I'iotéeieue de la peti[e

chambre;

paece que la difpofition

de eelle

.hambre

ne pe,met guere qu'il s'y arré,e de

petites parties de feu, comme il pourroit s'en arré[e,

dans les

,hambreJ JpbirirJ<eJ .

Celles-ci é[oiem plus é–

troites

~

leur ouvenure que daos leur iméricur ,

&

par–

li\

la paetie du métal peoehe de I'ouvertuee de la

<ham–

bre,

pouvoit fouvent arrétee

&

eetenir qoelque peu de

feu daos I'iméeieue de la

<hamhre.

N os nouvelles pe–

tites

chambreJ

qui formem un petit canal emieeemem é–

gal

&

unifoeme, ne [ont pas dans le cas de produiee

le meme aeeidem.

L'adoption que l'artilleeie de Franee en a faite , el!

d'ai.Lleurs une preuve de leue bom¿; paree qu'iJ en·

a

préfumee qu'elle ne les a adoptées qu'ap[cs en avoir

ee–

connu l'avanta¡¡e par l'ex périence, qui dans ces rones

de malieees dOl< I'empurtee fue les eaifonncmens.

Le fond de 1 'ame de toutes les pieces en arrondi

dam toute fa cireonféeence, pae de petits aecs, dont

le eayon en d'envicon le quaet du calibre de la piece.

C e, arrondilTement donne lieu d'écouvillooner la pieee

plus exaaement,

&

iI

augmeme encoee la force du mé–

tal, vers la cul:úfe,

&

vees la lumiere . Dans les pie–

ces de 12<

&

de 4, le canal de la lumieee

abo~tit

a

8 Iignes d" fond de la peemiece,

a

7

du fond de la

feconde ,

&

a

6.

~e

celui de la tcoilieme .

Traitl d'ar–

t illerie par

JVl.

L eblond.

C

H A M

n

R E

Ót!

F

O

U R N E A U,

fe dit en

ttrm,

tic gtterre,

de l'end1.Qit ou fe met la poudre d'une mi–

ne .

I/oyn

F o U

R N E A

U .

C'erI oedinaieement 'une cavité de

f

a

6 piés ,cubes,

&

de forme cubiq ue.

Pour que l. poudee agilTe avec tout I'effort dont elle

en capable, dans la

chambr<

ou le

¡o/trmaft

de la mi–

pe,

il

faut qu'jI n'y ait point de vuide, paece qu'alors

CRA

tout I'drort de ra dilatation lait immc!diatcOlent impeef–

tion fiu les

lerres qui

l'cn\!ironncnt.

Ii

faut, poue délermill«

b

grondeue du

¡OlIrlftalt,

favoir la qualllité de poudee que pOOl oecup« un pié

cube d'efpace; (tOut le monde raít qu'ulI eube

di

un

[olide termillé par liI quarrés égaux , COOlme un de...

a

Jouer . )

I'..

péeience a tait voi" comme le di,

:tvl.

de aint· Remi, qu'il en faut

o

lb

ce;.

11

fuit de·1i

que 100 Iívees en oecupeeont un pié

t<

un quart; '40

livres, un pié

&

demi;

&

, 60 Iívee ,

UD

pié tloi, quam ,

&c.

11 en

¡¡

remaequee cependant que tout le monde ne

cond<m pas qu'un pié cubique de poudre en cOt>,Íl'n ne

80 liv. cae on • des expérieoees particuli«e p.e ler–

quelles on a teouvé:

10. Que la poudre ét31lt mife 1égceemem dans un va–

fe cubique d'uD pié,

n'en

comenoit que

60

Iíy.

l

on–

CeS.

2°.. Que la meme poudee ét3nt foC! affiliflée , le va–

fe en comenoit

9f

Jiv.

f .

onces; mais ccue pl'lnnteur

peor variee fuivam le plus ou le moins de

lalp~tre

qu'j¡'

y a dans la poudre.

11 en d

'uf.ge

de faiee la

,btrmbr<

d. l. mine de fi –

guee cubique, paree que le f<u peemlll au milieu, fe

communique plus égal mem vers 'ous les pnroi,. du

¡oHmeall.

On poueroi, pa, eeue " ifon

la

talCe

(phé–

eique,

m.is

fa eonnruaion feeoi[ plus diffieilc . JI

Y

a cependan! des pe,fonnes fort habites dans la (cienee

dr:

mines

1

qui

prérendcl1[ qu'on pourruit faire

h:

fOll r–

lIC1l1l

en efpcce de coftrc , donr

la

h3Ulcur

It roit main ..

drc que la tangueur, paree qu'alors la mine

dunua uit

une c},cav:uion plus lurge;

m3is

comme

.l'cxpéricllcc:

u'a

pos encore con fiemé fnffi tir,nmem ces idée; , on ne pae–

lera ici que de la

,hambre

oedinairc,

e'ell-:l·die~

de la

cubique.

Poue faire un eube qui IÍenne telle qu.nti,é de poudee

que I'on voudra, commc par excmplc

100

livn:\; \'oici

eomment ron y paeviénd,a.

Le

pié cube contiem 80 liv. de poudre, plC confé–

quem 100 livres eomiennem un pié eube

&

UII

'l uart

d'cfpaee . r obfeeve que celle quaqtité q)miem

2160

pou–

ces cubes; cae pOue avoie la bare d'un pié eube,

iI

f.ut

d'abord eommencee pae multiplice 12 pae 12, dont

le peoduit en '44;

&

poue avoi[ fon 101iJc, il taut

multipliee ra bale por fa hauteur, c'ell-:l-dir< 144 par

12 , qui donlle pour produit t 728 pouees t'IIbes.

11

,nut

a

celle qu.ntité aJo.Otee l'cfpace qu'oceupem 20 livres

de poudee, c'ell -a-diee 432, ce qui fait 2160 pouees

cubes poue l'erpace tOlal que l'on cherehe .

11

relle

:i

chtrchcr le eÓ[é d'un cube qui comicolle eeue quan–

tité.

e'en

ce qu'oo trouve en en cxtrayal1r

la

facinc cu–

be . On aura poue ce cÓ,é envieon t3 pouees. Ainli la

bafe d'une mine dans laquclle on VcUt mem o 100 li–

vres de poudre, doit étre uo quarré dont

le

ell ,é

¡;,it

de 13 pouces ,

&

la hauteue de « ue

chambr<

doit 3ulJi

Etre de

T

3

pouees.

11

en aite de f.,iee une table des dimcllfions que I'on

doit donner

:lU X

chamb,.a

dc., mines , ponr tomes les

quantités de poudee dom on veu' les cha'g« . 11 fau t

reulemem obfeevcr qu'elles doivent

E"o

un tic" plUS

geandes que ne le eomportelll les poud,cs qu'c1ies doi–

vcm renfermer, :ltln .qu'clles

puiO~m

comenir

le'

plan..

ches dan! on eouvee 0lle2 oedillaieemem

les

cÓ,é"

&

la paille fue laquelle

00

met la poudrc poue I'cmpt, hce

de COntnaee I'humidilé . On Joint ici une table de

M .

de Vauba.. , que l'on teouve dans fon traité de

1'lItta–

r"e do plac<J,

laq~elle

feevira

it

t,ouyee IUUt d'on–

coup le eÓté de la

chambr< ,

relativemen t á la quan–

tité de poudre qu'elle doit comenir, ayatH égard . ux

planches

& ¡¡

la paille qu'on

y

met poue tenir la poudre

[é~hement .