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S6

eRA

plcurer

~u

de rire, quaod on l'a prife

en

pleuran!

aU

en ríanl. e etre deroiere circooltance ne lailfe prefqu'au–

eun doute fur ce qu'il fauI peofer du

ehamieo.

e

H A M

o (

S,

f. m.

rupicapra, (Hift. nato Z oo–

log .)

animal quadrupedl! ruminam, du genre des che–

vres .

Caprinum genus.

eel animal re/femble bcaucoup

a,~

eer.f pour la f<;,rme du corps. L e vemre , le from ,

1

,n léneur des ore,lIes,

&

le CQmmencemeDI de la gor–

ge, fom blancs .

11 Y

a de chaque c6té au-de/fus des

yeux , une bande jaunatre; le refle duo corps efl par·touI

d'uoe eouleur noiratre, principalemem la queue , dOn!

le noir efl plus foncé,

&

s'élend fur les c6tés. L e def–

fous n'efl pas blane comme dans le daim .

tVillttghby .

Le ma le

&

.Ia fe'!lelle om des co:nes longues d' une

palme

&

dem,e, rujées,

&

pour alOfi dir. emourées

~ans

le bas. par des anneau.x préémioens, droiles jufqu'

a une cerl,me haulcur , pomlUes,

&

recourbées en for–

me

d'hame~on

par le hauI . Elles fot1l noirés, légére–

mem

c31~nel ées

Cur Ifur longueur,

&

creufes: Icur ca–

vité ell remplie par un os qui fon du crane. ehaque

¡¡nnée ces eornes formeol un anneau de plus, e omme

c¡:1I es des autres animaux de ce

~enrc.

Bellon,

Obj.

lib.

l .

cap.

Ij'/}.

L e

,haYl1(JiJ

a deux ouvertures derriere les carnes :

00

a prétendu que ces trous fervoiem

¡,

la refpirllion de

)'a~liLnal;

mais eeHe

opinion ne

paroit pas

fondée ,' puiC–

qu on a

obf~rv~

que le erane fe trouve au f()nd de ces

puvertures,

ou

il

n'y a 3).J.cune ¡crue .

00

trouve qU3.(}–

li,é de

fh amois

Cur les morilagnes de Suilfe. R ay,

Sy–

!,op . al1tm.

'{uad.

Le

ehamo;s,

dont on a dOllné la deferíption dans les

M lm.ireI de /'Aead. royale deI Se:e»eeJ

éloil un peu

plus grand qu'une chev re;

iI

avoil les ja,';bes pl us lon–

gues

&

le poil plus eourt; eelui du vemre

&

des cuiC–

fes

~toit

le; plus I.ong,

&

n'avoí! que 'l)latre pouees

&

dem): on ¡rouvo't lur

I~

dos

&.

fur les flanes' un petir

poil fort eOurt

&

tres-fin, caché aUlOur des raeines du

grand. La tete , le vemre,

&

,les ¡ambes n'avoient que

le gros poil;

Ge

poil étoi¡

un

peu ondé, eomme eelui

des chevr.s,

~~-de/fus

de la

t~¡e,

3U eou, au dos , aux

flanes;

&.

au ventre . L 'e de/fus du dos, le hallt de I'e–

llomae, le bas de la gorge, les flanes, le de/fus de la

tele ,

&

le dehors des oreilles, étoienl de eouleur de

m inime brun;

&

il

Y

avoil eneore dopuis les orcilles

juf9Q'au~

narines, une bande de In. méme couleQr qui

cntern¡o'l les

yeu ~ ;

le relle du poil étoit d'up blanc

fale

c%

rou[s~ tre .

L a queue o'avoil que trois pouees de

loqgueur,

&

les oreilles cinq : elles étoient bordées au–

¡leclans par un poil blane; le relle élOil ras

<5<

de eou–

leur de ehlitain brun . Les yeui élOienl grands;

iI

Y

a–

voil une paupiere interne de eouleur rauge, qui fe re–

liroit v'ers le petit cain de I'ceil.

M,

Duverney prétend

q4e la

eoul~ur

rouge de ecue membrane, ne doit pas

~Ire

conflame. L a levre fupéríeure élOit Qn peu fen–

dlle , a-peu-pres etlmme eelle du Iievre : eependal1l

M .

Duverney a

obf~rv~

qu'il n'y a 'lu'une petite gouu iere

aH 'llilieu de la levre Cupédeure des

ehamois,

eomme

¡,

\,elle

de~

bceufs

&

des moulOns . L es eornes étoiel1l

naires, rondes, rayées par des Gereles,

&

non t,orces ,

&

eq vi?; elles étQiem lOurnées eo arriere fans etée

¡;roehues , garee que eet

~nimal

élOil encore jeune:

mi

gil

g\l'elle!, qcvienneol avee I'age fi e,roehues en arrie–

re

&

li

poim~es,

que les

chamois

les fool emrer dans

leur peal! 10rCqu'ils veuJen! fe gratte.r,

&

qu'elles s'y

engagenr de fac¡:on qu'ils ne peuvenr plus les retirer,

&

gu'ils meurenr de fairo, L e

ehamois

dom nous fuivons

la deCeription, n'avoil des qems incili ves qu':l la ma–

choirc d'en-bas,

COfQlll e

les

aDimal1~

ruminans: ces

dents élOienr au nomQre de huit,

&

inégales ; eelles du

m ilíeu . é;toienl 'beaueoup plus Ialges que eclles des eÓ–

~és.

L es piés élOi<;n! foorehus

&

erenx par, tie/fou• .

ft{l,I,¡t.

de

l'

Acad. rQ)'alp des Se. tom o

Uf.

port .

f

L e

ehamois

efl I\n animal limide. '11

Y

el1 • beau–

coup Cur les Pyrenées, fur les Alpes . d, ns les moma–

gnes de D auph.iné, fur-tom dªns eelle de D onoluy .

On les voil CouVellt par tro,upe de cinquanre

&

fllus .

lis aimenl le Cel; e'erl pourquoi 9n en répanti dans les

endroits ou on veu! les .!tirer. IIs paiOem l'herbe qui

c;ro1t dans le gravie, ;

i1~

faute,nt d'ull racher a l'autre,

ªvee notaOl d'agilité que les bouquetins,

~

quelquefo.is

ils

~'y

fofpendeul par. les c;ornes.

V oy<z

Q

U

A

D R U–

PEDE .

( 1 )

e

H'

A '\

Q

I S .

(Mat;"'e mldicqle . )

Les Phanna–

eol<;>giles re<:ommandem

ie

fang, le fuif, le, foie, le

1}e1,

I!f.

la (ieqte de

'ehamois;

mais loutes les vertus

qu'.i\s leur attrib,ueOl leur fonr eommunes avee eelles

de• .tne¡n,es

m~tie~~s qn~

\'00.

retire <le 10,US ' I::s

~ni.

eRA

maux de 13

m~me

e1olíe, en élendanl méme celle

.u~

logte

a

deux ordres eOlier de quadrupedes , felon la

dil1ribution des

Z oologifteI

modernes ; :l tOUS eeux qui

fOn! eomprís' par

Linr.ms

duns I'ordre de fes

j umen–

ta

&

dans celui de fes

pecora .

La Cellle m. riere UII

peu plus partieu li:re á ,cet animal, donr les "ertuS mé–

dieinales lo iem cél ébrée., e'ea

l'd!gngropile

OU

b/foard

g~rm(Z11it¡ue,

qu'on uouve dans rou ellomac.

J/oy~z

lE

GAG R o

P I

L

I!.

Au relle toutes ces matieres lC1I11

tres-peu eQ1ployées en M¿decine parmi noos.

170)""–

PHA RMACOLOG I E.

( b)

• e

ti

A

Id

o

I

S . (

A~t

mlehaniqll' . )

L a peau du

ehamo;s

efl fon eflimée p[J!parée

&

paOée en huile , ou

en mégie; on I'employe

¡¡

beaucoup d'ouvrages doux

&

qu'()n peuI favonuer, gams , bas , culones, gibeeie–

res,

cric.

On eontrcfait le véritable

ehamoi,

avee

l~s

peau x <Je boues, de ehevres, chevreaux ,

&

de mou-

10l'.

V oy<>:. /'article

e

FI A M

o

t

~

E U R.

L e

chamois

ell fouple

&

chaud ;

iI

fupporte la fueur fans fe

g~ter ,

&

on s'en fen pour purifier le mereure, en le faifam

pa/fer

a

travers fes pares qui fOn! ferrés .

V.ye

>:.

M

E R-

CURE .

'

• e

H A

lY1

o

1S E

R

1E,

r.

f.

( Art m/cbaniqtt8.)

Ce lerme a deux aeeeptions . 1I fe dit de I'endroit 011

de I'anelier ou ¡'on pnSpare les peaux de

chamois ,

ou

eelles qu'on veuI faire pa/fer pour lelles.

V oy,>:. I'art.

e H

A

Mo

I S E U R •

11

fe dit 3Um de la mareh3udife

me–

me préparée par le

ehamoif",r.

1I

fait le &ommerce de

cha moiferJe.

*

e HAMGl SE UR,

l .

m .

(Ord. EncJe.

en–

tendera. raiJon, mél'l' pifioi", hifi· nato bifloj" des

arts m/ebani'{fles

)

ouvrier qui fait préparer,

&

qui

~

le droir de vendre les peaus de

ehamo;s ',

pour

~tre

employées aux dilférens ouvrag.' qu'on en fait. O"

donne le

m~rne

nom aux ouvríers qui prennen! chez.

le bouener les peaux de moutaos, de brebis , de che–

vres, de ehe\'feaux

&

dI! boues, eouve,tes de poil

0 11

de laine, pour eu faire le faux

eh.amois .

lis aeheleO!

ces pea,!x par eenl.

Voioi la maniere c!Sae de préparer ces peaux; nous

ne féparerons poinr le travail du

C hamoiFflr

de celui

du

Mégilfier,

paree que la manceuvre de I'un cjift'ere

tres-peu de la manreuvre de I'autre, fur·toul

d.n~

le

cornmencement du travail .

Quand on a aehelé les ponux , on peut les garder,

en attendant qu'on les travaille,

&

qu'on en ait une

aHez grande qU3ntiré . Pour eel elfel, on les étend CUt

des. perches ou elles fe féehent;

iI

faut avoir foin de

les bame pour en eha/for les infeaes appelJés

a,tu–

fom,

&

autres qui I

~s

gateroient . eetle prée3ulion efl

,fur ' loúl néeelIaire dans Jes mois de Juio, de Juillet

&

d' Aoat, les plus ehauds de I'année ·. On en travaille

plus ou moins

ii

la fois , felon qu'on "" plus ou moins

de peaux

&

d'ouvriess .

Qlland on a amalle des pcaux ,

Qn

les met tremper

foit dans une riviere, quand on en a une:l fq proxi–

m ité, foit dans des pierres ou des vai/feaux <le bois ,

qll'on appel le en quelques endroits

timbres.

Si la peau

efl fralehe, on pem la laver [ur le ehamp;

iI

ne faut

guere

qu~un

jour

a

un ouvrier pour laver un ccnt de

peaux. Si au eontraire elJe efl feche, il fam la lai/fcr

tremper un jour emier, fans y lOueher. On lave les

p.aux en les ag'itanl dans I'eau,

&

en les manianr 3\'ee

les mains , eomme on le voil exéeuter,

Planche d"

Chamoijeur , fig.

1.

ti>J1bre

r.

eel!e préparation les

\lettoye.

Au

fortir

du

limbre, on les met fur le ehe,'alet, on

ks y étend,

&

on les pa/fe au fer (lU eouleau

a

deux

manches.

Voy<z

de ces eouteaux

PI.

d" M IgiJ1ier ,

fig.

tI.

12.

'4'

méme

PI.

00

voil en

e

un ehevalet ;

une peau deOus,

&

un ouvrier oeeupé

3

la travailler.

eeue opéraliotl s'appelJe

retaler.

Son but efl de blanehir

la

Iain,e

&

de la ociloyer de toutes fes ordures .

Quand .une peau a élé

retalle

une fois , on

lo

jeue

dans de I'eau nouvelle

&

dans un nouve3U timbre;

ainfi

iI

ell

ii

propos que dans un aneHer de

Chamoi–

fmr

il y en ail plufieurs. Un ouvrier peuI retaler en

un jour vingl douz-aines. Quand fa tache efl faite, il

prend toutes fes peaux

retalées

&

mires en un tas,

Ilt .

iI

les jelte toutes dans I'ci!u nouvelle : il les

y.

1ai/fe

parrer la nuit, en quelque tems que ce foil ; eependant

I'eau étant plus cbaude ou moins dure en élé , le la–

vage fe fait mieux . L e premier

retala!,e

fe fait do poli

ou de laine . L e Ceeond jour , il Ce fOIl UD feeoud

re–

t alage;

a

ce Cceond

ret alag< ,

on les étend Cur le eh.–

valel , eomme au premier ;

0 0

y

pa/fe le fer , mais [u r

le e6 té

de

la

el]air :

'eem~

opération neltoye. ce ebté

,.. .

..

&

eeud