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eRA

roO! jufqu'a quatre " ingts Iieues

p~r

j our,

&

VOtll ee

train p<udaot huit ou dix jours de Cuite : leur allure

ea

le trO' . On flit porter les fardeaux aul gros

cham_atlx,

&

1.,. poids de leur charge ea depuis

fix

Otl lept cems

livres ¡uCqu'a mille

&

dou... cents.

11 Y

en a

O!'

Perfe

qui portent juCqu'a t)'OO Ii vres; mais ils ne 10llt pas

plus de deux ou trois lieues par jour fous un li grand

poids. En Arabio, ils ne poneD! que fept cents Iivres ;

mais ils font deux milles

&

demi por heore,

&

leur

traite

ea

de dix

&

quelquerois de quim.e j ours . On

charge le

chameau

(ur fa boífe, ou on y l'u fpend des

paniers .ífez

grand~,

pour qu'une perfonoe s' y puiífe

tenir .aife les jambes croifées,

a

la modc des orien–

taus : c'ea dans ces paniers qu'on voitore les fcmmes .

00

auele aum les

chameallx

pour tralner des chars.

Ces animauI fom fon dociles; il. obc!iITent

¡¡

la voix

de leur maltre lorfqu'i1 veut les faire accroupir pour les

charger ou les déchaFger,

&

ils fe relevent .u moindre

ligoe; quelquefois cependant ils te levent d'eux·mémts

10rfqu'i1s fe Centent Curcharger, ou ils donoem des coups

de tete a ceut qui les chargent . Mais la plupart ne

jettent qu'un cri Cans fe remuer . Ces animaux ne doo–

nent des marques de f¿rocité, que lorfqu'ils font eo

rur; alors ils deviennent furieux, ils ne connoiífeOl plus

le

&Ilmelier,

ils mordent tous

ceUI

qu'ils rencomreo[,

ils fe barrent

a

COl1pS de piés

&

de denrs coorre les au–

tres aoimaux, meme contre les lions; on ea obligé de

leur mertre des mufelkres . Le rems du ror arrive all

prinlems,

&

dure quarante jours , pendant lefquels ils

mai¡¡riUenr beaucoup; auffi tnangcllt-i1s moins qu'a ¡'or–

dio'lre. La femel le s'accroupir pour recevoir le male ;

elle emre en chaleur au prinrems; elle ne porre qu' un

pctit

a

la fois, qu'elle me[ bas au printems fuivant;

&

elle nc rentrc en cut qu'un an ou deux

apres .

On cau–

pe les

m~les

pour les rendre plus fans,

&

on n'en

laiífe qu'un emier pour di< femelles. On préteod que

les

cham~aux

oe s'accroupiroient pas d'eux-memes pour

recevoir leur charge,

[j

on ne leur faifoit prendre cene

habitude daos leur jeuneífe.

00

ne les charge qu'a I'a–

ge

de trois ou quarre aos. On ne fe ftrr

p~s

d'érrille

pour les panfer; on les frappe feulemenr avee une pe–

tire baguene, pour faire romber la poumere qui

ea

fur

leur corps. En Turquie, leur fumier Céché au (oleil ,

leur Cen de litiere ;

&

on le brule pour faire la cuili–

ne, lorfqu'on Ce rroove au milieu des deCerrs. On ne

met point de mors aux

chamcaux

que l'on monte; on

paífe daos la peau, au-deífus des naCeaux , une boucle

qui

y

reae,

&

on y alrael,. des "'oes . Oll oe frappe

pas ces animaQ< pour les faire avancer, il fuffir de

ehanrer ou de fi(fler: 10r(qu'i1s font en grand nombre,

00

bat des tymbales. On leur atrache 3Um des Connet–

tes

:'tUI

genoux,

&

une cloche au eou pqur les animer

&

pour avenir dans le, défil és. Cer animal ea coura–

geux ' on le fait marcher aiCément, cxcepré 10rCqu'II f\:

rr"uv~

de la terre graífe

&

gliífanre,

Cur

laquelle ils oe

peuvenr pas Ce foureoir, a cau(e de la pelare qu'i1s 001

fous les piés. L orfqu'oo rencontre de ces mauvais pas,

00

ea

obligé d'érendre des tapis pour faire paífer les

~hameau.x,

ou d'atlendre qqe le chemin foir fec . On

ne Cair/pas préciCémenr combien de rems vivenr les

ch",–

raea1<X;

on a dir que leur vie éroit de cinquame ans ,

&

quelquctois de cem: on a memo prérendu qu'elle

s'érendoir juCqu'a ceor

foi~ante.

Voyez.

Q

u

A D R U P

li–

D E ;

'Voyez; all./fi J'areiele

C

H A M

o

I S E U R.

(1)

C

H A M E A U : (

Mat. med. )

les aoreurs de mariere

m edicale onr donné a la graiífe , au cerveau, au tiel.

a

I'urine,

&

i

la tieme de cer animal, roores les ver- .

tus medicinales qu'ils om obfervées dans les mémes ma–

tieres

rir~es

des animaux, qui Ont quelqu'analogie avec

c clui-ci : mais naus oe leur

connoiffo,l1s

auenne vertu

paniculiere : 3Um ne Conr-elles d'aucun ufage parmi nous.

C H A M E

A,

U M o U e HE T E' ;

'Voyez

G

IR A F FE•.•

C

H A M E A U,

(Marine)

ell un grand

&

gros

ba.lt

mem in venré

a

Am(le,,!am en 1688 , par le moyen du–

quel on enleve un vaiífeau jufqu'a la haureur de cioq

a

lix piés, poar le faire paífer fur des endroirs od il n'y

a pas aífez d'eau pour de gros vaiereaux. On a appellé

cerre c(pece de machine

chameu,¡"

a

cauCe de fa grao–

'deur

&

de fa force .

Pour emendre fa conllruélion

&

fon lI(age,

iI

faut

avoir fous les yeux

la

fig.

2.

Planc.

V.

de M ar.

od 'le

<hamea,/

ea repréfemé enlevant un

b~rimeot .

L a der–

críprioo qu'on eo va donner, ea rirée d'un ouvrage pu–

blié

il.

Amllerdam en

1

¡ 19¡ fur la coollruélion des vaif–

feaux.

L a eonaruélion de ce batiment

di

a pIares vaqn–

gues~.

iI

a cem Yin¡r-fepr piés de long , yingr-deux piés

C H A

55

d~

large par

un

bour,

&

treize p!és

pu

1'3utre oout

¡

un bout a onze piés de creux ,

&

I'aurre bum rreize

piés

~ :

un des cÓtés de cetre machine a les m c"mes

(:1\005

¡¡

I'avaot

&

I'arriere qu' un autre vailIeall; mais

de ¡'aurre C61é, elle ell prdque droire

&

rombe un peo

.en-dehors , Le fond de cale ea fépa ré d'un bou r

a

I'au–

rre par un frooreau bien éranché ,

&

ou !'eau ne peut

paífer. C haque cÓlé ell auffi féparé en qualre

p~rt;es

par fronreaux aum éranchés,

fi

bieo qu'il y a huir cf:

paces Céparés I'un de I'aurre, dans une panie defquels

on pellr laiífer cmrer l'eau,

&

00 peut

la

pomper dans

les aurres,

&

par ce moyen teni. le

chamea"

en équi–

libre . Ourre cela , il

Y

a en chaque efpace ou rerran–

chemcnt, une dalc bier. éranehée, par laquelle on y rait

entrer I'eau,

&

qu'on bouche avec· un rampan .

I I Y

a

aum deux pompes, pour pomper I'cau, qu'oo)' fai, en–

rrer .

11 Y

a dans Ic barimeot vingr tremues , qui par–

fent du tillae

.11

fond du vaiífeau, par ou I'on fair p. f–

fer dcs cordes de oeuf pouces de circonférence, lef–

quelles forrent par les trOUS qui fonr au bord de ces

tremues;

&

embraífallt la quille, vont paífer dans un

aurre

chamea'!,

qui ea au c6ré du premier . Ces cordes

fe vireOl par le moyen des guiodeaux qui fOil! fur le

ponr, aupres de choque tremue,

&

qui (ervem

¡¡

roidir

les cordes. Le vaiífeau qu'on vcut en lever éraor patié

fur les cordes enrre les

deu~

Chdy"ea1tX,

on pompe

toute I'eau;

&

par ce moyen les

chameaux

éram pl us

légers , s'élevem fur la Curface de I'eau,

&

flortell r plus

hau r qu'ils oe faiCoieor 10rCqu'ils éwienr plus pleins,

&

ils élevent

:1VcC

eux le vaicrt:au qui

en

rur les cardes,

qu'on

f:lit

roidir en

m~me

tems par les Auindeaux; de

force que le vuide des

ehameaux

qu'on pompe,

&

la

msnreuvre

qu~on

f:lit

avec les guindeaux,

COocourent

eo meme tems,

&

le vaiífeau di comme emponé juf–

.qu'au-del. des endroi" qui nc foOl pas a(fez profonds.

(Z)

*

CUAMEAU

O"

PORTE-GRrLLE,

(Art ml–

chanir

)

panie du, métier

a

faire des bas .

VOJez

I'a..ti.

ele

B

A S A U M E T lE R •

C

H

A M

E

L

Y,

(Glog. nlod.)

c'ea le nom de quel–

ques perites Iles de l'Améríque, dans le golfe de Pa-

nam~ ,

á

une lieue de la cÓtc .

~

C H A M F R E 1N,

f.

m.

en Architetl"re;

c'el!;

l'inclinaiCQQ prariql1ée au·delrus d'une corniche ou im–

poae, que

I~s

ouv riers appellent

bif""';

mais ces deu.

expremons s'appliquent pliltllr

¡¡

la MenuiCer;e

&

a

11

Charpeorerie, qu'a la

Ma~onnerie;

on I'on appelle

re–

'V(n-d'cal<

les pcmes que ('on obferve Cur la faillie des

eorabl emens ou corniches de pierres, dans les

fa~ades

ex,érieures des barimeos .

e

p )

e

H

A

J\(

F R E IN,

fe die,

paJ:mi les Horlogers,

d'une

petite creufure faite en cOl1e.

f/&ye~

e

H A M F R E 1 N

J

Serrur.P t\TIN\"f.![c. ( T)

,

C

H A M F R

Ij:

I

~,

en

'JardiJt(t~e

,

fe di! d'une corni–

che pratiqu';e dans une décorarion champerre, dont on

a 3barro

toQ~es

les moulures poor la faire parolrre ra–

bar,ue dans un feul pan ou biais.

00

I'appelle encore

bifeatt . Voyez,

B

r

S E A U .

( K)

C

ii

1\

M F R ¡,:

r

N,

m

termes de Manl$e

,

ell la par–

tie du qevanr de la rere du cheval, qUI va depuis le–

froor juCqu'au nez. L e

chamfrcin blanc

ea une raie de

poil bJanc, qui couvre tour. le

chamfre;n .

... e

ti

A:

M F R E I N,

en SeTYllr"er;e:

{i

1'00

a, par e–

xem,ple, un morceau de fer quarré,

11\

qu'on en abarre

ü"

angle eo y prariquanr daos t"ure Ca longueur un pan.

d.e maniere qu'au lieu d'erre a quarre faces égales, il

n'en re(t.e plus que deux emieres , mais que les deux

autres foieor al rérées par le pan, ce pan s'appelle, en

Serrurerie , un

ehamfrein .

Aiofi le

chamfrein

d'un pe–

sle, c'e'(l le pan prnriqué au pesle , en ab.uam I'angle

qui doir frorter coorre la gache : ce pan pratiqué, rend

cerre panie du pesle arrondie ,

&

facil ire la fermerure.

Cerre iMe du

chamfrein

eO: rres-exaéle .

C H A M

F

RE' R; c'ea en général ,

parmi les

0"–

vri(rJ en. métaux,

former fuc

1

'cxtrémlté

d'un

trou

une e(pece de biCeao, qui

f~

remplir par la

tete

du

ri",

ver qn'on

y

refoule

a

eoups de marrean.

C H A M

F

R

I

N E R, lignilie ,

parmi les Horlogrrs

&

(lutt'es ouvrierJ Ú'(lvail/ant

lu

métaux,

faire un

chamfrein,

foir avec le forer,

foi~

avec la fraife.

P o)'.

C

U A M F R E I N ,

F

o

R E T ,

F

R A , S E.

(T)

*

C H A M 1C (),

( Hift. nat. bot, )

graio~

qui crol!

au Pérou,

&

qui reífemble beaucoup, a ce qu'oo dit,

a celle des oignons : on ajoilrc, que

fi

00

en boit le–

décoélion dans de I'eau ou du vin, 00 dorr pendallt

v.in¡

¡t·qu~rr~.

heQIes)

&

qu'on conrinue I«ng·tem d<:.

pleu"\.