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eH.1\.

commilli1;re du quattier, pour y ¡arerire- Ctux-qui 1rri–

" t!m chc:l.

CUI ,

en faire daos le joue Icur déclaration

.u commitTaire, & ell uuere lui répréremer toUS les mois

c"r re5"tre pour eere vil.!;

&

10rCqu'ils celfene de loü.,

('11

chambru

garujsI,

ils doiveo[ en faire kur déclnra–

eioa :\ ce ml'rpe eommilfaire, q¡¡i en faie memioa rur

Ieur. regiflre .

En eeros de guerre

00

rcnnouvetle les réglemeos, I'on

redouble les précaueions pour la police des aube,ges

&

eha,!,brcl garnies,

a

cauCe des geos CuCpea s qui pour–

reyem •

'y

introduire .

l/oye:;:. le traitl de la poliee de

la Mar!',

tome

l . I

iv.

l .

tito v. p.

36.

tito jx. ch. iij.

p .

137.

&

tito x ij. e/J . vij. p .

224.

(A)

C

HA"

DRED E POR

T,

(Mari",)

00 appelle ain o

un endr6ie du pore renfermé,

&

diCpoCé pour recovoir

un vaiCfeau deCarmé, pour le réparer avee plus de faei–

lieé, ou pour en conaruire.

Poye;:. Plan. Y l/I. lIfari–

ne,

ll1'J

(hal1ti~r d~

c.owflrullion,

p;i:

J'ou

t rOJl'lJe

un(

,hambre

011

baffin coté

e

D E FG .

L es

<hambres

CUIl[ des

Iieu~

préparés pour

conflrui~

re des vaicreaux: on en faie le [01 beaucoup plus bas

que le njveau de la haute mer : e)les [one emonrées de

murs ou digues , & l'entrée en efl fermée par des é–

cluCe': q uand la conOruaion efl aCTez avancée, & le

navire en état d'ccrc m is

a

I'eau, on Quvre leS

éduÍes;

la marée rcmplie la

chambre,

enleve le vaiCTtau de deC–

fus Con chatllier,

&

il

[e

trouve

a

floe fans riCque

&

fans peine . M aí, cela ne [e peue pratiquer que dans des

eÍldroits Otl la mer monte beaucoup. En Angleterre, ou

le floe mame de pllloeurs

pi~~

Cur les c_btes, 00 [e [ere

de ces Co rtes de

ehambres.

C

HA" B

RE)) E

S

v

A

I

S S

E

A U

x,

(Marine)

ce

fone Ics lieux de{línés pour le logemene du capilaine &

des olficiers. ElIl<s [one

pr~tiqu~es

a

I'areiere du vaif-

feau.

' .

.

D ans les vaifTeauN dQ 1

cr

rang, la

grande ehambre

fi–

tuée fur le

re~ond

pont ea la

,hambre d.. eon¡ei!,

&.

au·dcOus efl celle du capitaine.

(/ny'z l<lir difiojition,

PI. fll,

Mar.

fig.

J.

repréCemam la poupe d'un vaiffeau :

L ,

c'elt

la

eh';mbre d" eonfeil;

K,

e'en la

ehambre

d" capitai".;

&

celles des officiers au-deITus.

D ans les rrioindres vaiCTeaux, la

,ha>¡¡brc

du capltame

fere de

chambre

du conCcil .

I/o)'ez dans la Plan. [Y.

fig.

r.

rJprélcntant la coupe du vaifTeau dans

[a

longueur .

N ° .

137 ,

la

grand',hambre

ou

eham~re

du confcil,

4t

c'dl la

,hambre

du capitaine.

N°.

"38,

la

,hambre

da

capieaine en Ceéond.

N° .

In,

chambres

pour les offi–

ciers. Ainfi la

ehall'bre

du capitaine Ce trouve dans ces

núCleaux au·deffus de la [ainte-barbe ,

cot~e

,,0.

107, qlli

.11

la

ehambre

deS c.nooniers.

-

'Wous renvoyons ainfi aux figures, parce que

c'ea

le

m (,yen de rendre les chofes plus [enfibles, & d'épargner

aa leéleur de longues

deCcriplion~

1

q~'i1

n'ea pas

~ou­

j ours aifé de rendre bien e1aíres.

.. ' On fait deu x portes

it

la grande

<hambre,

quoique I'on

neCe Cerve guere que de celle qui ea :\ bas-bord: mais

ces deux portes [ont tres-utiles dans un combat,

&.

fa–

cilitent beaucoup les différentes maneeuvres & le [ervi–

ce 'qu'í1 convient de faire dans ce cas. '

C

H A M

n

R

E

A U X

v

o

r

L

E

~ ,

c:efl I'eadroit on I'on

m ee les voiles, que I'ó n garde pour

l~

changer ou rem–

plaécr en cas de beCoin .

Yoyez Plan.

[1/.

fig .

1.

,,0.

44.

la

jitua,~on

de la <hambre aux voil".

(Z)

'.

C

H A M D R E G·A R N rE,

O"

e

HA" n R E T A

PIS-

S E'a,

qu'on appelle'3um

chambre, (Jurí[prltd. )

en fait

de convention¡ matrimot\ialts, ea un don de nbces

ti

de Curvie , qu'ón nipule par comrat de mariage en fa–

véur de la femme au cas qu'elle Curvive Con mari. '

, Ce don conli{le a reprendre une certaine quantité de

m eubles

:1

l'uCage de la femme. C es flipul ations Cone

"CTez ordinaires en Prol'ence, en Dauphiué,

&

en Bre[–

fe. Elles

Com

aum uotées dans qu¿lques autres provin-

I

ces & on les pem faire par·tout, atlendu gue les con–

trats 'de mariage Co·ne CuCceptibles de toutes [orees <le

elauCes qui ne Cont pas contre les bonnes m eeurs, ou

prohíbées par quelque loi exprefte . eet uCage paro!t fore

ancien,

&

Ce pratiquoie mcme parmi

l.es

grands; puiJ-

9u'on erouve dans le éoutrat de mariage de L ouis

1I,

roi de Sicíle , avec Yolande filie de Jean roi d' Areagon,

de I'an

r

399,

une dauCe pOrlant que ladite Yolaode au–

roit Ca.

ehambre: N,,-nqn redditu.I

0»111101,

&

9'/a[<1Im–

q1le v'¡/al, lota

&

eajlra

p.ro

jlatu

cat:nerre,

feu dotá–

btio ipjiuI Yolandd!,

&c.

Yoye;; le gloffaire de

Ducaoge

Of(

mf)t

(am~ra

f

&

le traie..

del

g011J1 nI/pe.

eh.

j.

p.

12.

C

H A M B

R E

T A P

t

S S

E'E,

voye;:. t i-devane

e

H A

~l­

BRE GARN IE .

( A )

c;::

H A M

DilE, DE L'OE I L,

(Anatom.)

eCP.ace com-

eRA

pris entre le eryílallin & la cornée, ¡equel colltieor I'h.".

meur aqueufe qui remplie I'reil.

, M . Brineau, medec:n des

hbpjea9~

du R oi, & pro–

feCTeur

i

D ouai en

le

premier qui au comruCllcemet1e

de ce ueele a dO/lIl.é · le nom de ·

eha'pbre

:\

I'etpace

compris entre le cryaallin

&

la

corll~e

qui eomient–

I'humeur aqueuCe; & eomme cet

eCp~ce

el! divifé

~n

deu. parties par I'uvée,

iI

a <jonné le oom de

prem,.–

re ehambre

ii

la partie amérieure, que touS

Jes

anato–

mines appellem aujourd' hui

,hamb~e

,,"tlriepre,

cam–

prir. cmre l'iris .& la cortlée;

&

1l a no!,}mé

f

~e.nd

.

<hambre

I'.e[pace compris entre le

.eryaalh~l

&

I ,!vée,

& que I'on appelle préCentemeot d ulle

VO!l

uuaOlme,

fham bre pofllriertre .

Quand l:i queflion de la

,c3taraa~ membran~uCe

ou

glaacomatique

c.ommen~a

d

~tre.

agltée dans I

Aead~m ie des Ccienees & daos le pubhc eo 1

¡c6,

M. BrtC–

feau, 'qoi atlaquoie I'o pioion commJlOe de. la.

m~mb,"ne, foutinr que de la maniere dom, fe, falCo,.e I

?p~ra­

tion ordinaire de la cae.raae, & vu l endrOle ou I on

per,oit I'reil, il o'éeoit pas poffibl,c que I:aiguille n'al.lar

dans la

chambre

poflérieure, & u

y

abattlt le cryflalhn,

c a du moins ne le blelfat aum bien que I'uyée, .par ce

que cene

epambre

efl Cor't peeite . f:cux du parli

~QPeraire

répondirellt que

cete~ pqa/11br~

é¡oi¡

alfe~ gr~nde,

&

plus

grande mEme que I'amérieure, trorppés

p~u~-~"e

par

l~

figures de

V

éCale , de Brigs, & d'autres aueeurs .

Ces Cortes de points de fait délieats & peu Cenobles,

Cont des plus difficiles

a

décider:

iI

n'ell pas pomble de

connoitre la gr3ndeur des

chambreJ

de l'humeur a–

queufe par la ailf.étiQn ordinaire : fi 1'00 coupe un eeil

en fa partíe

amérieure~

aulli-Ibt que la cornée efl ou–

verte , I'humeur aqueule s'en écqule, & 1'00 ne [aie dans

laquelle des deux

ehambres

elle étoie en plus grande

quantité: d'ail leurs la cornée ouvcree fe Aéerit! le plus

[ouvem s'alfailfe,

&

ne cpoCerve plus Ca convellté; I'u–

vée qui

di

nacurellement tendue, & un peu éloignée

du cryaallin, le erq)lve relkhée & appliquée

r.."

le cry–

Ilallin.

11

n'efl donc plus pomble de reconnoítre la di–

flance qui efl entre la cornée & I'uvée

1

oi celle qui

di

entre I'uvée

&

le cryflallin .

PO)!. refTlédier a cet inconvénient, & pouvoir s'éelair–

cir du fait, on a imaginé de faire geler des yeus pen–

dant le froid, nnturcllemem ou arlificiellemetH; car 00

[ait par I'hyver de

'7"9,

que l:humeur aqueu(e [e gele.

M . Petie !e medecid, plus l'urieux que pefCqnne dans,

ees murieres, a pris des

yCUI

de d1fiérens animaux,

d'homme, de cheval, de bceuf, de momon, de chien,

de chat, de loup,

f.;fc .

iI

faue que le froid foit cona–

dérable, afin que I'humeur aqueure foít bien gelée,

&

qu'on en puilTh exaaemenr me[urer l'étendue en diff.-

rens efpaces .'

..

La glaae ¡le la

fhamb"

amérieure s'efl toOjours

trou~

vée beaucoup plus épaiffe que celle de la ponérieure,

{le

par

conC~guene

la

ehamb.re

amérieure plus grande que

la poOérieure. L es aífféremes proportiops

Ce

[one aum

trouvées

a

cee égord dans des yeux d'animaux de dif–

férentes eCpeces,

{le

dans ceux d'une

m~me

eCpece,

quoi~

qu'avec moins de différence.

La glBce

de

I~

ehambre

poflérieure n'ea

p~s

meme

aiCée

ii

apPfrcevoir; comme

elle

n'efl qu'en fon petit

volume, elle efl noircie par I'uvée qui la Ic.rmine,

&

a

peíne paro!t-elle. Quand on coupe I'eeil [uivane foo

.xe, c'ell· a-dire, Celon \lne Iigne qui paCTe par les

cen~

tres du cryflallio & de· la cOf!Jée, ce qui efl la fcaion

la plus propre

ii

!Oe!te rccherche, la glace [e briCe par

petites parcelles \jui s'échappeO[;

~

de plus le [calpel,

quelque trancham qu'il [oit , s'émouffe,

&

enera'ne avce

I.ui

des parties noires de

l'uv~e,

&

des

proce.f!iu

ciliai–

fes , qui fe melent avec la glace

&

la cachenr. 1l faur

de I'ar\

po~

la découvrir eelle qu'elle en, & pure. .

Si 1'00 ne preoo pas les yeux

imm~diatemene

apres

la more, ils fónt

d~ja

fléeris, parce que les humeurs

[e

Com

.::vaporées a proporeion du tems. L'humeur a–

q~euCe,

plus

lé(;~re

&

plus volatile que

l~

vitrée,

&

d'ailleurs plus libre, puiíque la

vier~e

efl reeenue dans

une infi,nité de pel.ites cellules, s'évapore d..'amage;

&

c'ea eelle dont on

a

be[oin P9ur I'expétience.

Quand les yeux [ont gelés , ils [one (ort tendus, euf–

[eni' ils ceé Aé.lris auparavane;

I~s

humeurs

[e

COtlt dila–

tées par la gelée comrne fait I'eáu,

&

en [e gelane el–

les s'évaporent alfez. conodérablement . Cene dilatation

des humeurs nuit beaucoup

a

la recherche de la capaci-

té oes déux

e

ha",hrti

. .

Mais. malgré ces difficultés, M . Petit en parvenu :\

la déterminer. $uivant lui, la

chambre

poflirieure dans

¡'hornme contieot a-peu-pres le tiers de I'humeur aqueu-

I

fe .