eRA
CIl"dflll<~
TIlI-PA RT IE, éloit le nomque I'on
donnoi,
a
quelques-unes des ehambres établies daos eha–
que parle!l}en"
&
méme dans quelques 3utres endroits,
par édi, du
7
Septembre
1
n7,
&
aotres édi<s poné–
ricurs, pour eonnoltre en dernicr relrort des alfaires ou
les Calholiques atrociés,
&
les geos de la religion pré–
tendue rt!formée , étoicm
pani~s.
00 appelloi,
tri-partia
eelles de ces chambres qui
étnieO! compoCées aes deux fÍeri de confeillers catho–
liques
&
d'uo tiers de cooCeill ers de la
R. P. R.•
la
dilft!ren~e
des chambres qui av oieOl dé); été établies
pour le meme ob)et, par I'édil du mois de M ai
1f76 ,
qu'on appelloil
mi-ptl,rtin;
paree qu'iI
y
avou moili.! de
confeillers calholiques,
<le
mo ilié de la R .
P.
R .
Ces
chflinbrel tri-pllrtia
COO l 'luelquefois eonfondues
avec les chamhres m i·pan ies: On les appelloil aulli les
unes
&
les autres
chambrn de I'ldie,
quoiqu'il
y
eal
quelque différeoce elltre ces
eh"mbr<J
&
celle de l'
1-
dit. Voyn
]oly,
da offiuJ de Frlln" , tome l . liv. l .
t ito
7.
pag ,
39.
&
aux addhi.m. Vo)'a.
1I1!.Ifi
C
H A M –
BIlE !JE L'E'DIT
&
CHAM nllE MI-rAR TIE, R E–
L I G ION PR E'T
E
N
D
UE R
t.'F
O
R
ME'E, R E
L
IG I O
N–
NAIRES.
C
H
A
M
BRED ES
V
A
C A T ION S,
voyez.
V
A
CA-
T 1 0 N S .
C
H
AMBIl E,
(Juri[p. )
en lalin
<lIm"a
, fe prend
quelquefois pour la chambrerie ou offiee de chambrier
dans certains monaneres .
V o)'ez. M OHajIicHm /lngliean.
10m.
l . pago
148.
&
<i-ap,JI
CHAMBRER IE .
( /1)
CHAMBRE DES ASS URANCES,
( Comm. ) vo–
y ez.
A
S S U R
A
NCE : c'etl une Cociélé de perfonoes qui
emrcprenneut 1e commerce des
aOurances;
c'efl-a ·dirc
qui fe rendent propre le ri(que d'aulrui fur lel ou lel ob–
jel
a
des condili"ns réciproques. Ces condilioos fonl
expliquécs dalls un COl1leal mcreaO!il, fous ligllalure pri –
vé", qui porte le nom de
poliee d'ajflirf1nce . Voy.
P
0-
I,ICE D'A5S U tlA NCE. Uoe de ces condilioos, en
le prix appellé
prime d'Ilj[:¡rance. Voy.
P
R I
M
E D'A S–
SURANCE .
L es atrOrances Ce peuveO! faire Cur tous les objets qui
coureOI quelque riCque incenaio . En Augleterre on en
fail
me
me tur la vie des hommes: en France, on a fa–
gemcm renraint par les lois la faculté d' elre atruré
a
la liberté
&
aux biens réels . L a vie des hommes ne doil
poim elfe un ob)el de commeree; elle en lrop précieu–
fe
a
\o
fociélé pour ':Ire la madere d' une évaluation pé–
cuniaire: indépendammem des abus iuliois qce cel ufhge
peut occafionner eODlre la bonne·foi, il (eroil encOre •
craindre que le def"fpoir ne fal quelquefois encouragé
• oublier que eette propriél¿ n'en pas indépendame; que
I'on en doit eomple
it
la D ivioilé
&
a
la palrie.
11
fuUI
que la valeur nnOrée foil elfeéHve ; I'lfce qu'il ne peul
y avoir de rifque OY la mOliere du rifque n'exine pas:
.iufi le protil
it
faire (ur une march'!.ndiCe
&
le frel d'un
vai!leau, ne peuveol elre allurés.
Les perConnes qui formeO! une Cociélé pour prendre
(i"
elles le péril de la liberté ou des biens d'aUlrui, peu–
veO! le faire de deuK manieres; par une Cociélé généra–
le, ou par une commendile .
f/.
S o CI E'T E'
DE
C
o
M–
M E
tl CE .
D aos 10US les cas la Cociélé en conduite par un nomo
bre d'allociés appellés
direll",r/,
&
d'aples le réCultat
des allemblées géoérales.
La fociélé en générale, 10rCqu' un nombre li xe de
paniculiers s'engage Colidairemenl par un aae public ou
privé, aux riCques donl on lui demandera l' afTOranee ;
mais I'aa. de focÍl!lé rellraim le riCque que I'on peul
courir fur un meme objel
a
une fo mme limilée
&
pro–
portionnéc aux facultés des atrociés . Ces partieuliers ain–
H lolidairemellt engagés un Ceul pour 10US, o' om pas
befoin de dépofer de fonds , puifque la 100alité de c!ha–
que fonune psniculiere en hypOlhéquée a l'atruré. Celle
forme n'en gucre ufilée que dans les villes maritimes ,
paree que les facullés y foO! plus connues . Elle infpire
plus de confianee; parce qu'i1 en
a
croire que des gens
doO! tOut le bIen en cngagt! dans une opéralion , la con–
du irom avee prudenee:
&
!Out crédil publie dépend en–
tr'autres cauCes de I'imérel que le deblteur a de le eon–
ferver :
I'opinion de la (úretl fait la [liretl mime.
JI
elr une autre forme de Cociélé d'afIarance que I'on
peut appeller
en <ommendiee..
Le fODds en formé d'un
nombre fixe d'aalons d'une valeur cerlaine,
&
qui fe
paye comptanl par I'aequéreur de I'aaion:
a
moins que
ce ne fuil dans une ville maritime ou les acquéreurs de
l'aaion Com Colidaires, par les raiCoDs '1ue l' 00 vieOl
d'expliquer,
&
ne fonl par eonCéquem aUCUD dépól de
tonds.
eRA
+7
Le
en!dít de eetle
chambre
ou de cetle
(o<iltl
dé–
pendrs fur-tOul de Con capilal , de I'habilelé des dire–
aeurs,
&
d'emploi des fOllds, s'il y en a de dépofés .
On den ioe le plus Couvem ces fonds
i
des prcls
:l
la
grotre a"amure
(vaya.
GRO SS E A
V
A
N
T U
RE) ,
OU
• efcomples des papiers publics
&
de commerce . Un
pareil emploi reod ces
<hambre¡
trei-utiles
a
I'élal , dans
lequel elles augmemeOl la circularion de I'e(pece . Plus
le cn!dit de I'étal efl élabli, plus I'emploi des fonds d'u–
De
<h"mbre d'a([úrance
eo papiers pnblics, donnera de
crédil
ii
celle
chambre ;
&
la confiance qu'elle y aura
.ugmemero réciproquemem le crédil des papíers publics .
l
\1.ispour que celle eonnaoce
Coil
pleioe, elle doit
~lfe
libre; Cans eeue liberté , la eonfianec n'en pas réell.:
iI
fam eoeore qu'elle
Coil
prudeme
&
limilée; cnr le cré–
dil publie confinaOl en partie dans l'opinion des hom–
mes,
iI
peul Curvenir des évenemens ou ,celle opinion
ehaneelle
&
varie . Si daos ceue meme eirconns nce u–
ne
chambre d'lIjfúrance
avoil beCoin de fond re une par–
tie de Ces papicrs publics pour un grand rembourfemeOl ,
ceue quamité ajoOlée ; eelle que le diCcréd;1 en appor–
le n¿ce(f.1iremcm dans l. eommeree , augmenteroil en–
core le deCordre; la compagnie IOmberoil elle - meme
dans le diCcrédil , en proporlion de ce qu'elle auroil
de fonds employ és dans les elfels déeriés.
L'un des grands avalllages que les
chambra
¿',,([Ii–
ra»ce
procurem
il
l'é13t, c'en d'élnblir la concurrence ,
&
des·lors le bon marché des primos ou du prix dei
aD'Orances; ce qui favoriCe les cmrepriCes de commerce
dans la concurr ence avec les étrangcrs.
Le prix des aDOraneos dépeDd du rifque elfeaif
&
du
prix de I'aegem .
D ans les por" de mer ou l'argeOl peul Cans
cetre~Ire employé ulilemenl, Con
intér~t
efl plus cher;
&
les
sll'uranees y lllomeroienl trop haut , ti la coneurrence
des
<hambru
de I'imérieur n'y remédioil. De ce que le
prix de I'argenl infl ue fur celui des afIarances, il s'eo–
Cuit que la nation la plus péCuDicuCe,
&
che1. qui les in–
lérels CeroOl le pl us modiques, fera, toutes chofes éga–
les d'ailleurs , les a(farances
3
meilleur compte. Le com–
merce marilime de celle DalioD aura la fupériorilé dans
ce poilll;
&
la balance de Con commerce général aug–
mentera de [()UI I'argem qu'elle gaguera en primes, fur
les étrangers qui vouaroO! profiler du bon marché de fei
atrOrances.
L e rilque elfeaif dépend en tems de paix de la lon–
gueur de la navigalion emreprife, de la nalUre des mers
&
des cÓles ou elle s't!lend , de la nalure des (aifons
qu 'elle occupe, du retard des vaitreaus, de leur.
eonnru~
aion , de leur force, de leur
~ge ,
des accrdens qUI
peuvcut
y
furvenir, cornme celui du feu; du nombre
&
de la qllaliré de ('éqllipage; de ('habilelé ou de la
probilé du capilaine.
En lems de guerre, le plus grand péril abCorbe le
moindre :
a
peine calcule-t-on eeluí des mers,
&
les (ai–
fons les plus rudes COOl eelles qui donoenl le plus d'e–
fpoir . L e riCque elfeaif en augmeOlé en proponion dei
forees navales réciproques, de I'ufage de ces forces,
&
des corCaires qui croifent reCpeaivement: mais ces der–
niers n'out d'influenee
&
ne peuveOl exiner qu'llUtant
qu'ils (onl CoOtenus par des efcadres répandues en di–
vers parages .
L e riCque elfeaiC a deux e(fels:
ce~ui
de la perte lO–
lale ,
&
celui des avaries.
Voyez.
A v A R I ES . Ce
de~nier en le plus commun en ¡ems de palx ,
&
fe mulu–
plie dans certaines faiCons au poiOl qu'i1 en plus
i
eha;.–
ge aux allarances que le premier. L es rt!glemens qu
1\
oceafionne, COOl une des malieres des plus épioeufes des
afIaranees : ils ne peuvem raiCoOllablemem étre fai" que
Cur les lieui memes, ou au premier port que
g~gne
.Ie
vaitreau;
&
comme ils fom l'uCceplibles d' une rnlinrté
de comenalions, la bonne foi réciproque doit en élre la
bafe . L a faeililé que les
ehambr<J d'"jfüra»ccr
y
appor–
tem , contribue beaucoup
i
leur répUlalion .
Par un dépouillemem des reginrcs de. la marine, 00
a évalué pendnnt dix-huil annécs de parx , la perte par
an
a
un vai(fenu fur chaque nombre de ccol qualre–
vingls . On peul évaluer les avaries
a
de,.nx perte's fur ce
¿a,' . .
'1
nombre, IX le riCque général de nOlre aVIgauon a 1
"i
pour cem en tcms de paix.
Tres - peu de particuliers fom en ltat de courir les
ri(ques d'une grande eOlrepriCe de commeree ,
&
celle
rétlexion (eule prouve combien celui des
a¡¡lir",rl
en
reeommandable . La loi leor donne par-IOUl la préféren–
ce; moíos cependanl pOW' cetle níCon, que parc: qu.
11,
.
'.