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R E R 1E
S,
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roil une commimon du conCeil élablie
a
Paris .
JI Y
en eue une ptemiere ée.blie par des lettres-paeenees en
forme de Melaraeion du 24 Oétobre 1612, pour la ré–
fonnaeion générale des hÓpieaux , maladreries, aumóne–
ries,
&
aueres lieux picoyables du royaume.
On en éeablie eneore une pour I'exécmion de I'édie
du mois de
M.rs1/593,
port~nl
deCunioll des maladre–
ríes
&
amres biens
&
reVenus qui avoiellt éeé réunis
a
l'ordre de_Norre-Dame du Mone-Carmel
&
de
S.
L a-
7.are,
&
pour la recherche de ces biens.
V oya:.
Joly ,
¡Jn off. tomo
l .
aux a¿ditionI ftlr
1,
fuond liv. p.
320.
Le er. de la poliee tomo
l .
liv. jv. tito
n.
p.
639.
&
ci-aprh au¡< moti
LE'PR OSERIES, MALA'
DRERIES.
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H
A
M B
RED E L A M A R E'E, efl uoe
,hamhre
ou
juriCdiétion fouveraine compofée de commilfaires du par–
lemem, fO\'oir du doyen des préfidens nu moreier,
&
d~s
deux plus anciens conftillers lais de la graod-cham–
bre; íl
Y
a aum un procureur général de la marée,
au–
tre que le procureur général du parlemem,
&
plufieurs
~Ulres
officiers.
Cetre
ehambre
eiene fa féance dans la
,hambre
de
S.
L ouis ou Ce eiem aum la eouroelle; elle a la palie.
géllérale Cur le faie de la marchandiCe de poilfon de mer,
frais , fec, Calé,
&
d'eau douce, dans la ville, faubourgs
&
banlieue de Paris,
&
de eoue ce qui y a ropport;
&
dans coute I'éeenduc du royaume, pour raiCon des
m~mes marchandiCes deClinées pour la provilion de cetre
ville,
&
des droies amibués fur ces marchandiCes au!
jurés vendeurs de marée, leC'Iuels one pour ces objees
Ieurs caufes commifes en cetre
ehambre.
Anciennemem les juges ordinaires avoiene chacun daos
leur rerrore la premiere connoi(fance de <oul ce qui COIl–
cerne le commerce de marée; cela s'oble:rvoit
~
Pari¡
comme dans les provinces.
Le parlement ayant connu I'imporeance de veiller
i\
ce commerce, relaeivemem
3
la provifion de Paris, crut
qu'i1 écoit convenable d'en prendre connoilfaoce par lui–
m~me
direétemem .
11
commen~a
par recevoir des mar–
chands de marée ·
ii
Ce pourvoir devam lui immédiaee–
ment
&
en
premiere
¡nfiance contre ceux qui les
trQU–
bloienc . On erouve dans les regiflres du parlemem des
exemples de pareils
arr~es
des l'année 1314. Tout ce
qui s'efl faie alors COllcernant l. marée pour PaflS, Jur–
qu'en 1379 , ell renfermé dans uo r<giflre particulier in–
titulé
regijlre de la marle .
Par des lemes-paeemes du 26 Février 13P , le roi
~mibua
·au parlemem la connoiflance de ceeie maeiere,
&
a(fura les routes des marchands de marele, en les mee–
tant fous Ca Cauvegarde
&
proeeétion,
&
rous celle du
parlement .
.
Mais comme le parlemem oe tenoie alors fes C';ao–
ces qu'en cereain eems. de I'année, le roi lean voulam
pourvoir aux difficultés qui Curvenoiem journellement
pour les marchands amenant la marée
i\
Paris , tie ex–
pédier une premiere commimon le 20 Mars 13)2, •
quaere confeillers de la cour, deux clercs
&
deux laics,
&
au juge audieeur du
ch~telet,
pour faire de nouveau
publier les ordonnances conceroant ce commerce de
poi(fon, informer des concraveotions,
&
eovoyer les
informaeioos au parlemem; i1s pouvoiem aum corri?er
p.r amende
&
imerdiétioll les veodeurs de marée qu ils
trop voient en faute .
Par
arr~e
du parlement du 2r Aout 136 1 , le prevot
.de ?aris fue rétabli dans fa juriCdiétioo comme juge or–
dinaire en premiere inflance dans l'éeendue de la pre–
voeé
&
vicomeé de París,
&
par-coue ailleurs, en qua–
lité de commi(faire de la cour.
Les marchands de marée pour París éeant encote trou–
blés daos leurs fonétions , Charles
V.
tit expédier u–
ne commimon, le
20
Juin 1369,
a
deux prélideos,
fepl confeillers au parlement,
&
au prevÓt de Paris,
pour procéder
¡\
une réformation de ceeee pareie de la
police.
L es commi(faires tirent une .mple ordonnance qui
fUI
confirmée par lemes paeentes de Charles
V,
du mois
d'OEtobre 1370.
Cerre commimon finie, Charles
V.
oldonna en 1379
¡'e),é'cution de I'arret du parlemem de 1361, qui avoit
eRA
r"labli le prevot de ' Paris daos la juriCdiEtion pour la
marée.
JI
y eut cependant toujours un cereain nombre de
commiffaires du parlemenr, pour imerpreeer les regle–
mens générauI,
&
pourvoir aUl cas les plus inipor–
tan
s .
Le nombre de ces commitTaires fut fixé
a
deux, par
un reglemem de la cour de l'an 1414 ; Cavoir un prc!–
fidenl
&
un conCeiller : on dirtingua les matleres, do",
la connoi(fance écoit réferv':e
BU'
commillaires, de cel–
les done le prevóe de Paris cominueroie ,de
coonoie~e.
Ce pareage fut
~infi
obfervé pendane pros de deux (¡e–
eles juCqu'au mOls
d'
Aoue
1602 ,
que
le
procureur gé–
nér:ji de la marée obtint des lemes paeemes Foreant at–
tribution au parlemeoc en premiere iuflance de tOuees les
cauCes pourCuivies
a
Ca requeee,
&
de
c~lIes
de. mar–
chauds de poitTon de mer .
Ii
oe fe fervlt pouream pas
J!ncore de ce privile¡;e
&
cODtinua, tam nu
ch~lelel
qu'
au parlemenr, d'aglr 'comme partie civile fous la dé–
pendance des conclufions de M. le procureur géneral
au parlement, ou de Con
Cubflit~e
au chale.le.t .
.
Entin depuis 1678 toures les II1flances CIviles ou en–
minclles , pourCuivies pnr le procureur générn l de la
'.'Ja–
rée cortcernallt ce commerce, rom poreées en premlere
in!tance eti la
,hambre de la marle,
q\li efl prékme–
ment compoCée comme on I'a dit en
commen~ant.
Le
chft eell:t n'a reeenu de cet obJet que
le~
recopllons des
Jurés comptcurs
&
déchargeu",
&
des jurés vendeurs. de
marée .
Voy'z.
1, remeil
du ordonnanres d. la troifu–
me rae.; la eompilation de
Blanchard ;
le tr. de la po–
lice, tomo
l .
li'/J. V . tito
37.
&
aux
m.eJM
A R E
f:,
VE NDEURS DE MARÉE .
C
R A " B R I! M
e-p A R
T
1E écoit une
,hambre
éeablie
dans chaque
parlem.nc,.compof¿c moieié de mogiliraes
deholiques
&
moitié de mlgi(Jroes de la religion pi é–
tendue réformée, pour juger les affaires auxquelles les
gens de cetre religion écoient inrérrlTés.
L e premier des édits de paciticaeion, qui commeny:l
a
donner quelque privilege aux religionnaires pour le JU–
gémem de leurs proces , fut celui de Charles IX . dll
mois d' Aout
J
no ; par lequel, "oulam que la Jufl ice
file rencloe Cans aucune Cufpicion de haine ni de fa veur,
il
ordonna,
arto xxxv.
que les
rel igion."~ires po~rroient
dans chaque
,hambre
du parlemem ou lis aurolelH un
proées , requérir que quatre, foie prélidens ou conCeil–
lers , s'ab(Jinlfent du jugement, indépendan'lmenr des ré–
cuCations de droie qu'ils pourroient avoir contre eux .
lis pouvoient en récuCer le meme nombre au parle–
mem de BordeauI, dans chaque
rhamÑre;
dans les au–
tres
p~r1emens
i1s n'en pouvoienr récufer que erois . Pour
les proces que les religioonaires avoiem au parlement
de Touloufe, les parries pouvoient conveoir d'un au..
Ire parlement, tillon I'affaire étoit ren voyée au! reque–
tes de I'horel, pour
y
eere jugée en dernier reflo re .
Les catholiques avoient aum la liberté de réculer lei
préfidens
&
conCeillcrs protefláns.
L 'édit du mois de Mail n6 éeablie au parlement
de Paris une
(hambre mi-pareie,
compofé e de deuE
préfidens
&
de feíze conli:Í1 lers , moitié calholiques
&
moitié de la rcligion pr¿tendue réfor mée, pour con–
nolere en dernier relfore de toutes les atlaires oii les ca–
t1\oliques a(fociés
&
les gens de la religion prétendue
réformée Ceroienr panies. Ceue
ehambre
3110ie eenir fa
t'éance
a
Poieiers trois mois de l'année, pour y ' reudre
la jufliee
iI
ceu~
des proviaees de Poicou, Angoumois,
Auni,
&
la Rochelle.
11
en fue éeabli une Cemblable
iI
Montpell ier pour
le relfort du parleroent de T ouloufe,
&
une daus cha–
con des
p~r kmeus
de .Dauphiné , Sordeaux, A ix ,
Dijon, Roüen ,
&
Breeagne . Celle du parlcmem
de
¡
Dauphiné (iégeoie les ¡ix premiers mois de l'année
¡¡
S.
'Marcellin,
&
les fil amres mois
a
Grenoble: cel–
le de Bordeaux écoit une panie de l'année
iI
Nerac.
Les édies Cuivaos apporeerent quelques changemells
par rappolt
3
ces
ehambreJ mi-pnrties;
en (f98 il fut
éeabli
a
Paris une
,hambre
appellée
d. I'/dlt,
ou le
nombre des caeholiques étóie plus fon que cel ui des
religionilaires. On en élablle une femblable
a
Roücn
en
lf99,
Dans les autres parlemens ou
;1
n'y avoie point de
ehambres de
l'
!dit,
les
ehambre mi-parties
cominue–
reot leDrs fonétioos;
00
les qualifioie (ouvem
,hamb,.
d. I'/die .
Les
(hambres mi-pnreies
de ToulouCe, Grenob,le,
&
Guienne, furene Cupprimées en 1679; les autres
furene Cupprimées apres la révocaeion de I'édie de Nan–
tes, faite
par
édit dll moii d'Oétobre 168$. L es pré-
.
fideu¡