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CRA

c:

11 AMBR

~

D U Ca" SE I L,

dam 1<1 dutrel tri–

"""aux,

ell le Iieu oú on délibere des afraires de la

c~mpag"ie

'.

&

oii J'oo rappone les io(lances

&

pro–

Ces

par

écm.

Elle e(l ordinairement derriere la

,ham–

bre de /'awJiwc<.

JI

Y

a des tribuoaux qui n'ont poiO[

de

,hambre

paniculiere pour le coofeil. 00 y déJibe–

!e

&.

00

Y

rappone daos la

chambre d'audience,

mais

a hUls

e1.os

. Quelquefois par les termes de

,hambre

<lit

confell,

00 entend ceUI qui compofem I'alfemblée .

p ans

quelque~

tríbunaux uoe panie des juges e(l di–

(lnbuée pour falte le fervice de la

chambrt du con–

fei/

i

&

cctte divilion s'appelle

la chambre d" confeíl.

haIJ90lS

!.

par un édit du mois de Jnin

1

f44,

é–

tabllt uoe

chambre du c01lfei l

au parlement de P aris ,

p~ur

Juger les appellations verbales appoiot':es au con–

fell.

I.~cs cOIICe"le~s

de la

grand'chambre

devoient

e–

tre dlvlfés en

U OIS

colonnes; une pour fervir

il

la

chambre

d"

platdoyer,

une

a

la tournelle,

&

I'autre

a

la

chambre d" con!!il

.

Cetre di(linélioo de la

chambre

tiu confeil

ne fubll(le plus.

Pa.r édit du m ois de M ars

' 477 ,

il avoit été auffi

étabh une

chambre d" confeil

.u parleOleot de Dijon .

A u chhelct de Paris , le fer vice des confeillers e(l

pa:ta~é

entre quatre

chambre!

difleremes ; favoir , le

crlllllllel ou la

chambre criminelle

le parc civil le

préfidial,

&

la

chambre du confe¡¡'.

C'e(l dans c'ene

chambre. d" confeil

que I'o n rappon e toutes les affai–

res appolOtées. L es conCeilkrs qui fúm de cclte

eham–

br~

nc . fO.m point

d'autrc rcrvice pendant

ce

..1eLns ... lis

fo m dlfltlbués en qu.tre colonnes ou d ivifions, qui

chaugellt

(OUS les 1l1ois

de

fcrvicc; de Lnaniere

que

cha~

que colonoe rcmpli( al[crnativemenr le fervice de la

,hamb,"~

du

c01Jf~il,

&

Y reviene

(OOS

les trois mois ,

&

3illfi d es autres (ervice•.

Voye:>:. la

c~mpilat;on

del

"domtancCJ par

Blanchard ,

f5

J'art .

C H A T E LE T .

e

J! A M B R E

de! confeillerl g lnlrartx fur l. faje

tia a;des;

c'étoir la j uriCdiélio n des geoéraux des ai–

,des. Elle e(l ainfi nommée dans une ordonnanee de

Charles V. dfl

6

D écembre

1373,

art o

2.

V oye>:.

A I–

D E S ,

C o U R D

E S

A l

n

E

S,

G

E' NE'

R

A U

X D E S

AIDES.

C

1-1

A

M

B

RED

E

S C o N

S

o

L T

A

Tia N S , efl uo

Iíeu dans le palais oú les avocats au parlement donoeO[

des conCultations , foit verb.les ou par écrit . eeux qui

vielmem au palais pour conCulter, peuvem "ppeller 3

cet effet un o u plufieurs avocats;

&

comllle il fe fait

(ouvenr dans le m éme tems

~Iufieurs

confultations,

iI

5'

a auffi , pour la f3cilit" de l'expédiJion, plufieurs

chambres du conf¡lltati(jI1J"

00 choifit

comrnllnérncnt

les

avocats qoe 1'00

vcuc

conru lrer,

l U

p ilier

des

con–

ful tatiol)s, ou il fe faie aum quelquefo" des coo[ülta–

tioos verb.les .

Le batonnier , les anciens

b~tonniers,

&

aorres an–

ciens avocats, '.lfemblcot quelquefois en la principa–

le

eh,,~,b,.e

da cOl1frt/tatiam ,

pour délibérer eotre eux

des alfaires de I'ordre . L e

14

Mai

160 2,

les avocats ,

au no mbre de trois cents fept, partirenr deux

a

deux

de la

chambre de! cO/lfll/&at i"nJ ,

&

alletent poCer leur

ehaperon 3U grefle, déclarant qu'ils ne vouloiem plus

faire la profeffion .

Les avocats des aurres parlemens ont auffi leurs

. hambre! des eonfllltation;. . V oyn

A

v

O C A T,

B

A–

TO NN IER, CONSULTAT I ON, PILI E R DES.

CONSULTA TJO NS.

C A A MDRED E

r.

A C O R R ECTIa N,

voye>:.

CO RRI!CTEUR DES COMI' TES.

C

1-1

AMDRED E L A C O U R O NNE DE

F

R A N–

el!.,

écoi[ ancicnnement une

cJ;tlmbt"c

dIe

thr!Jor

ou

du

domaine:

une ville éro;t appellé"

chambre d" YO; ,

po ur

dire qu'elle éroit de fon domaioe . L a R ochdle e(l

qualifiéc de

cham¡'rt fp éciale de la

COfl,.onnt:

de

Fran.–

f t

1

[puja/cm

camermn

coront1!

Fran,j~,

daos

des PfI–

viléges accordés

:l

cetre viJle par Charles

V .

le

8.

J nnvicr

1372.. 11

y.

avoit plufieurs de ces

chambra d"

domaine .

Elles font auffi appellées, tantÓt

chambre du

ro;,

tamÓt

ehambre royal..

Orléans étoit anciennc,

m em la

chambre fpleiale

&

élue des rois de Ftance ,

fuivan t des lenres patentes de Charles V. du m ois de

Septembre

137).

Saint-Amonih en Languedoc ert aulft

appellée

notable ehambre d" roj ,

dans des lem es de

1370.

V oyn la ord",nanal

de

la troifieme race ,

&

au

mot

D

O M A

J

N

e .

CHAMBRE CR I MINELLE DU PARLEMENT

Otl

DEL A

T

o

U R N E L L E

e

R 1 M 1 N E L

LE,

1Joye~

ci-apres

T

O U R N E L

r.

E C R I M I

N

E L LE.

1I Y a el! auffi

"U

parlelnent de R ouen une

(ham–

¡'''e criminelle,

cré':e par

Fran~ojs

l.

le 14. Avril

1)4 ),

Tome

IIl.

CRA

41

pour juger

des

affaires conceroa Dl les héréfies de Lu–

ther

&

de Cal

vin

qui

commen~oient

:l

le

rép.odre .

Celle

(hambre

éroit dilféreDle de ceJle de

la tournel–

le

du méme parlemcm ., qui ell dc(!jo':e

a

conooitre

des m atieres crimineJles eo gélléral, COlo me ceJles des

autres parlemens.

11 Y

a apparence qu'elle fut fu ppri–

m ée eo I

f99,

10rCqu'o l1 étabJit

¡¡

R

oueo ul1e

chambre

de I'ldit

el1

1)99.

V o)'e>:.

le rU1!eil d'arrét de rlgle–

ment par

M .

Froland,

Parto

11.

C.

x v. pag o

369.

&

ci·aprh

CAA~¡DRE

DE L'EDtT .

C

1-1

A

~I

DR

E

C R I

M

I NE

L

L E D U C

H

A·T E L E T

DE I'

A

R

I

S, e(l eelle ou fe Jugent les afl¡lÍres crimi–

neJles. Le lieuteoatlt criminel y préfide .

11

j uge feuI a–

vec

un

des

avocats du roi les m3tieres de pedt crimi–

nel,

ou

il

ne s'!lgit que d'injores, rixes,

&

auucs ma–

tieres ¡egeres quí ne méritellt point d'in(lruélion .• '\

I'é–

gard des proces de g rand criminel, il les juge

alliflé

des conreiJlers du chatelct qui font de la coloooe du

criminel,

c'cn~a-dire,

qui foot

de

fcrvicc au crimine!;

ce qu'ils font quatre m ois de I'année , un m ois dal1.

chaque trime(lre; étam di(lribués pour le ferv ice en qua–

[re

cOlonnes, qui changeot {OUS les

mois

1

camme iI

:l

¿té dit ci·deva"t

aft mot

C

H

A

M

DR E C IVI LE.

Voy .

c;·aprh

e

1-1

A T E L E T

&

L

I E U T

J!

N A N T C R I M 1-

NEI• .

( A)

e

H

A

M

n

RED

E S

D

E'C I

M E

s,

V oy.

D

E'C

DIE

S.

C

H .'\ M

n

R E A U

x

D

E N I E R S,

( Hifl. modo

)

ea

la

ehambre

ou fe reglent

&

fe payeO[ toutes les dépeo–

(es de bouche de la maiCon du R oi. Elle a trois thré–

íOricrs ,

&

chncon d'éu x a

ruin

dans ron année d'exer–

cice de folliciter les fonds pour la dépenfe de la mai–

fon du R oi ,

&

de payer les oiliciers chargés de cetre

déponfe . Jls ont fou s eux deux contr61 curs pour vifer

les ordonna"ces de payement ;

&

ces IhréCoriers Coot

rubordoonés au grand· ma1tre de France .

(a)

C

H A

~I

!l

RED I O C E·

S

A I

N

E D U C L E

R

GE' , e(l

la meme que l.

(hamhre des (l/c;mes.

00

l'

appelle

auffi

b"reau diocljai" du e/ergl. V oye:>:.

D

E'C

I

M

¡;;

S .

C

H A M

n

R E J)1I

D

o

M A I N E,

voye:>:.

n

O M A I N E.

C

11 A

~t

n

R E

no

R

E' E

D U

P

A LA I S ,

01<

G

R A N D–

e

H

A

M

B R

E 1)

U PAR L E

M

E NT: on I'appelloit alors

la chambre dod. ,

ii

caufe de fon plafond

f.it

du tems

de

L ouis X II. qui e(l doré d'or de ducat. Guillaume

P oyel, chancel ler de France , fut condamné par arret

de la cour du parlcmem de Faris du

23

A vril

1

f4f ,

en la

chambre dqrée du palah. V oy.

G

R A N

D'C HA

n

RE .

C

JI

A

M B R E

E

C

CL E'

S

I .'\ S T I

Q.

ti

E,

voye>:.

D E'C

1-

M ES "

C

H A M B R E

E'L

U E D U

ROl,

v oye>:.

C.A AMB R

¡;;

DE LA COU RONNE .

e

HA" DRED E S E L U S GE'N E'R A U

X

D E S E–

T A T S

1)

E B O U R GaG NE.

V.

E T A T S DE

B

O U R–

GOGNE.

C

H

AMDRED E S E N

Q.

u

i

T E S .

Vo)'e<.

E N

Q.

U

&–

TES .

( A)

e

I-l

A M

n

RED

E L'

E

T

o

J

LE,

011

cnmer(l

fiel/ata,

( Hift. modo

)

elle tiroit ce nom de ce que le plafond

en éroit autrefois parfemé d'étoiles. Elle e(l fort an–

cienne; mais foo aurol'ité avoit été fur - 10U! fon aug–

mf lltée par les rois H enri V II.

&

Henri V

JI!.

Icfquel¡

ordonnerellt par dcux Uatuts différens que le chancelier,

.ffiné des perronoes y dénommées , pourroit

~.

recevoir

des plaintes ou accufations cOOlre les perfonBcs qu' 00

auroit gagées pour commenre des crimes, corrompre

des Juges, maltraiter des fergens, autres fautes (embla–

bies, qui par rappon

a

I'autorité

&

au pouvoir de ceux

qUl

les commettent, n'en mérirent que plus d'attemion,

&

que des Juges inférieurs n'auroient poin! oré puoir,

quoique le chátimem eo [oit tr"s-important pour I'exé–

curion des j ugemeos.

Cette

chara6re d" r ltoi!e

ne fubfi(le plus: fa jurífdi–

élion,

&

toUt le pouvoir

&

I'autorit~

qui lui apparte–

noient, ont été abol is le premier d'Aoat

1641 ,

par le

ftatt,t x v ij. car.

1.

ehamb.

C HA" BRED E F R A NCE , e(l I'une des fix. divi–

fi ons que I'on fait des auditeurs de la

chambre del (om–

pte!

de

P.ds,

ponr leur di(lribuer les comptes . De cet–

te

, hambre

dépendent les comptes de cinq généralités;

favoir, París, Soilfons, Orl lans, MouJins,

&

Bourges.

V oye:>:. ci·devant

CHAMDRE D 'A NJOU.

Voy . auffi

COM I' TE S .

C

H

A M D RED E S F R

/1.

Ne s - F I E F S,

voy'"

FRANC-F I EFS .

CHAMBRE DES FIEFS,

ti

la chanJhrt du

com ~

ptes de Paris ,

e(l le lieu oii l'on conferve le dép6t de¡

fois

&

homma&es,

&

aveux

&

dénombrerncDs .endus

F

a~