eRA
Ú1G appellú,
perce qo'cIlr
á
'1 100
te
Imdu~
de
dcolJ,
IX
o'"
tI':c!
',te
qUe
p>'
d~
amD«OI:
de
m
me
qo'
on a
2ppel,t!
ebap."< .TÚ",.,
le maoft It!e
g:ani
d. Ham–
mus, que
1'00
drcUe
"OS
per[ooDeS de qoalilt!
le
loor
dc1 (.Ivice (olc:Doch qu'oo fa;1
pour
hooorcr ICUt
m~
m oire:
la
grande ob(euñlt! du deuil fllÍ&m paroírre les
lumi..
es
pios udcnteS 'Ju'clles oc (eroiem I1ms
I'oppo–
fili n d. c.,nc ouil .r!lDciell.,
L e nom dc
,bQm
<
IlTil"",
fUI co(oile dooo': uoe
clnmbre ¡nrticul'ere, ':Iablie plr
F
rao~o¡s
11 .
dam
e
a–
qoe
p~rlemenl,
poar fI.:re le proces \Jos Lolht!ricns
IX
out Ca lvlOilles: elles rorcol "oli oomm.!.s, ¡nree qu'
ell
f:
'[oieO! brOler fam mi(érieorde 10US
CCOI
qoi Ce
rroovoienl convaincos d'h.!ro!fie.
On
a
"ppello!
par
I
m~me
raifon
ebambre a,Áml<,
une ,,""mbre de )uRice qoi fUI
tt
blie
en
1679, poOl
la pourfuile de ceUI qui éloieO! aeeu(.:s d'a.oir fail ou
donoo! du poi(on . e qoi donoa lieu
1
l'o!l2bliffemenl
de eélle
eb4m6,.
fUI
qu~
deuI halieos, doO! I'un (e
nommoil liti, uoiem Iravaille' long-Iems
:1
París
i
chc:rchcr la pierre philofophale avee un apolÍeaire alle–
mand nommo! Gla(er, eonnu par UD tr:ti,,! de Chimie
qu'il donna en l66f . Ces deol [Ialicos ayatll pcrdu
a
celle reeherche le peu de
bien
qu'iI avoieO!, voulureO!
re' rer Icor fonuoe par le erime, (:( pour eel elfel ven–
dir.nl(ecrclemelll des po;[ons: la marquirc de BrinvH–
líe.,
fU I du nombre de eeux qoi eur
01
reeoors
i
ce
MI.Rable artiñce; (:( ayaul
~Ié
convaineue d'avoir fail
mourír
le
líeutena", civil d' ubuy fon pore, (:( plufieurs
'Olr~
perfoanes de fa fa millo , ce qui 6t doooe. ices
r
iruns le aom de
p./"Ire Je J/tr«J1i•• ,
elle fu t brOlée
Pañ en 1676.
~.
fuites de ceue alfaire donn.ren, lieu en 1679 d'é'–
lablir une eh.mbre pour l. paurfulle des empoilonnc–
mcns: elle
linl
d'abord res
1~'lIees
i
\l ineeanes , (:( en–
fuile
i
l'Ar[eual .
Plulieurs perronnes de
la
premiere confid.!ralion furent
impliqu.!e dans celle alfaire; m is il n'y COI de punie
qoe·l. oifin , fagc-fcmme
~
Paris , qui fe faifoic paRer
ur de\ inerdTc; aylul élé conyaincue de poifon, elle
fUI coodannée
.3U
feu
&
bruléc yiveJ apre, ayqir eu la
m aio coup<!e (:( pere!!e auparavam ' un
fer
ch'aod . E l-
le
fue exécuI.!e
París le
u
Féyrier 1680.
L 'in(lrufllon ay, m
élé
ñnie COlme fes compliccs , la
chambr<
,",I<nt<
mil ñn
l
fes féaneos .
011
dODne encore quel'luefoi_ le m'm de
rhambre ar–
tI<I,' e,
ceuai"e, eommlffions ou chambres de )ullice,
él blics pour un eem , loie daos l' rle nol, [oil dans quel–
qoe proviuce, pour eonuoitre de certaine, atf.¡ire de COD–
ueb~ndicrs,
faulToiros ,
&
autres :tccuré de erimes gra–
YéS ,
qui om plufieur complíe·.
Voya.
l.
diOio". de
Brillon nu mOl
rhambre ",tlml.;
M e1.eray,
rn
[679
&
1680.
C "
1\
M D R
l!
D
I!
J:
A
R E N A L
01<
C
H
1\
M D R
l!
ROYALIlDE
L'A~sEN?- L,efl
une cOmmimOD qui
:1
(u!
élablíe
i
Parls dans I'enclos de l'Arfenal en dif–
fé,enles occBfions, pour connoitre [ouverainemenr de
certaines mOlieres: il y en cut une e'lllbli. en conr.!quence
de I'tdil de 1671, conccrnan! les maladrcries ; on I'ap–
pelloi! auffi la
ebambre Jotrver" ine del ",aladrai".
H A M B R E
A S
IHI
B L E'E S ,
re dil lor[que les
difft!r~OIes
.hamb,,,
qui compofen! une meme cour ou
compagnic, re rnlTernblcOl pour d':libérer de
quclqu~s
alfaire communes : lelles que réceplion d'olliciers , en–
,e~iR~ment
d'ordonnances ou édils ,
&e,
nu parlemeDl,
L
.Oembl~e
[e fail en la
$,Talfd·ebambre.
On emend 30ffi quelquetoi au pnrlement par
eham–
h"
4remblla ,
la rt!union qui fe fail
a
la lournellc de
looS
le
prélidens
&
confcille.. lalques de la
g'fII,d-<bam–
/J,.' ,
roil qu'íls fuffem alo.. de fervice d In
grand
-
.bam–
bre
ou :\ la lOurnelle . L es cccléfiaRiques, semilshom–
mes,
offieicrs royaux, 011[ le droil de demandcr
d'~tre ain" Jug.!s les
rhamb""
aiJ~mhlüs:
en ce ca , les
confeillers des enqu':ee qui re Irouvem de (.rviee
~
la
touroelle, (e «Iirem ,
L es
lbJ1IIbres
Ju
'''quites
&
req/'¡us
s'alTem–
blclll qllelquefois par députés en la premiere
des
enque–
tu, )ur do!lib':rer d'aflilirc qui doivel1l
~ue
enruile
cotnllluni.¡uél'S
a
100le la compagnie en la
gra"J·ehnm–
~re :
e'ell ce que I'on nppclle communt!menl
l'aiJembllt
, ,,
l«J.i".,.
c nfi n qoelquefois avaul
de
juger une Ctlu[e, ;oR:tnce ou
preces , la
ehambre
od )'aflilire en pendaO!e , ordohne
qu'il rcr5 demaodé avis 2Ul au!res
ebam~res ;
(:(
alo..
1<
mpporeeur
&
le compareileu!, s'il
Y
eu a un, OU un
alltre
cowcillcr, \'ODt rccuclUir I'!lv ;s de cbaque
eham-
eRA
39
m
; (:(
1',
~l
qlli iOlervielll eofaiee ,
ca
ce que
1'0
appelle 00
3"~1
rcodu
...
JII/:'S
rI.J1ij.. ,
Les
C1S
on les
, i.lmbrn
peo\'ene Eue :úTembléts
CoOt
ré
16
par
dl"crf~
ordoonances: enue sn[res «IIe de
e
rle \'
11.
du mois d'
A
.ril
14f3,
an.
116 (:(
11 ;
eelle de
u' XII. du mois d Join [fIO,
",n.
'6 ;
&
platico ,uues .
' S A ID R I! nA SE
O"
CHAMBRE
DE
COM-
M U S E
,eR one des deus ch mbres qoi com
ti
01
le
parlemeOl d' nngle!erre : I'aotre
s'appell~
la
lb"
re
h"g-
Il.
V.ya.ei·apr;s
C
H
1\
.e n
R E 11 A
TI! .
Celle-ci eR .ppellt!e
rbambr: bl1JJe
¡nr oppolÍlio!1
b
rhambrt baIlJ<,
qui a le premier ran¡¡ mnl COO1po[ée
dc.s
re~'
Oeur> 00 pairs du ro) aume;!Ul
!reo
que la
ham –
bre
ba
e
n'dl eom f6: que des Mpulés des vilk>,
&
repre' cote le liers éllll .
On I'appelle 3Um
ehambre Jes r."tn//llfll,
p>rce qu'el–
le
eR compoC.!e des Mputés des cornmuocs, c'cn- -di–
re des "illes '" bourss qui 001 des leures de comlllune.
Pour bien cOIendre de quelle maniere la
ehambre
ha[–
{e
ou des
eommUl1ts
a commence!
:l
fuire_¡nreie du pu–
lemem, il faul obr.n·er que le- pulemenl d' Anglel He ,
qoi efl proprellltUl l'a!Temblt!e des
~Ia
5
de la Ilalioo,
ne commcno;u
a
fe furmer rur cc pié qa'cn
J
2.4 :
mais
il n'éloil en ore compofé que du haul clergé
&
d~
la
haule noblclTc. e n'ell qu'en
12.Ó4
qu'jI foil fllil mell–
(on pour la prernierc ois des communes dans les
ar–
chive de la nalÍon.
L e MpOlés dés commonc' furene d'abnrd ehoiós p2r
le roi: mois apres 13 more d'Henri
II~,
Edo1l3rd
1.
fon
IiIs, é[an, dans ce momcllt dans lo Palcflíne ou
iI
por–
toi,
les
:UOlCS
COlllre
I infid(lc) , il
trODV3
a
fon re–
lour que les vill.s
les proyinees avoieOl élu lIes-me –
mes ceux qui devoiem le •epréreO!er ,
&
qui dom les
regles auroitm da
etrc
choilis par le
ré~elll
do royau–
me, auendu I'abfcnce du roi: le parkmene néanrnoins
les
rc~ul,
&
dopui ce Icms les commune' 001 10ílJOUrs
joüi de ce prí,'ilége .
E douord ayon! lenté inOlilcrneOl de décruire le pouvoir
des communes, fue obligé pour appailer la nalÍon , de
couvoquer une affemblée ,
cou
il nlmra
lui·m~me
aux
eommunes l'eOlrée au parleme", .
11
ordonnu
a
tous les cherifs d'Ang leleHe , que cha–
que comlé OU proyinee dépUISI au parlcmem qui de–
voil s'alfcmhlcr , deux che,aliers , ehaque cile< dClIx ei–
loyem,
&
chaque bourg deul bourseoÍ>; afiu dé con–
fem ir 3 ce que les pai" dn rnyaumc Jug<roielll
a
propos
d'ordonner ,
&
de I'''pprou,·er.
On "oil par
I~
qoe les communes n':L"oiem poi
m a–
lors YOix délib.!ratiye, mais fculemcnl repn!íeOlalil'e .
El
en effel, dans les aéle. amhcnliqot de 10US les parle–
mens eonyoqués roos ce rellne, les dépulc!s des com–
[)lunes nc parle", 131J13is BU roi qu' n fupplinns : ils lui
repréfeOleOl les griefs de la naeioo,
&
le priem d'y re–
m<!dier p:tr I'ayis de res feigneurs rpirituels (:( lemporels .
Tous les arreeés [om
con~us
eo ces lermes:
/I«o, J I
pa, le ,oi
&
les Jeigt:clJ's Jpi,it1lcls
&
lemportls, a/tx
p,ierts
&
n/lx ("pplicn/iom Jes eomm,tnts,
L e peu d'uulOrilé
qu'~voiel1l
alors les dt!pmés des
communes dans le parlemen!, til peul-clre penCer
a
E –
dounrd 'lu'il éloie peu eOentiel pour lui de les nommer :
mais la fu ile 61
bien-IC~\I
COllOoílre le contraire . L e peu–
pie qui
~upara l'alll
roatenoil ordinaircmcnt le roi COOlre
les rcigneurs,
commen~a
lui-méme ':\ former des prélcn–
lions, (:( I'oulL1I avoir
les
droÍls l pan ;
&
:tvaOl
m~me
qu'iI COI droir de foifr:Jge,
iI
diéla rouvem des lois au
roi , (:(
r~gl.
les réfolmiol1 des Icigneur .
Sous Edouard
[1.
le pnrlcmem _'arregen le pouyoir
de fnire des lois, conjoinrcmeut avcc le roi: mnis ce
nc fOl que [ous le regne d'Edouard IV. qoi moma rur
le Ihrone en 1461 , que la
eball1b" 60Jle
cOlOmen~a
a
joüir nuffi du pouvoir légi Inlir. On ne [ni,
m~me
pas
précifémeO! en quelle aoné. celn fur élnblí, parce que
les eitres qui en fOn! memion fOIll fans dale: on con)e u–
re reolemeO! que ce fUI
J
I'al'enemelll d'Edooard
IV.
qui voul UI par '"
re
«ndre agrétble au pcuplc . A lors
le Oyle des aacs du parlemelll fU I ch.ngé 3U líeo d'y
tneUre comme
aUp:1fllVaOr,
oteoral
allx fupp li.eatlonl
da
(Ommllntl,
on mil :
aceorál
par
It
ro;
&
lel
ftig1lturJ ,
trUec le ( QlIfntttmtnt
del
commttll(/ .
Le pouvoir des commune augmen la bcaocoup rous.
H enri V
11.
par la veme que plulieurs feigneurs 6rent
de leurs ñefs, Cui"ant la permiffion que le t oi leur eo
avoil donnc!e .
Jacques
1.
:l
fon nvencmenr, eo coovoquam le par–
lemenc, marqoa les qualilés que del'oient avoir les d':–
PUIe'S des communes : ce que fes prédécefieur nvoient
fuit