eRA
•
~es,
qui dlns une
ehnmbr<
J
eOTleh"
doit
~tre
moyen–
ne,
&
poor pratiquer aux dellx cOtés de Con ouvcrcu–
re des garderobes al'! cabinets, lorrque les pieces voiu–
l1es u'en' pourrOlC!nt cOllcenir
d'utiles
3.
la
&hambr~..( 'OI~eher.
. L e .
eha~br"
en niche
portent ce nom, parce que
leur lit el! nlché daos un eCpace qui De comiem que
ra gra",jeur; alors
iI
eft enfermé de troi! cÓtés
&
n'a
de libre que le dev.m; Pour la Cyn,m¿trie, on 'y affe–
a. deux chevets,
&
I on pratique
aúx
deux cOtés de
Cene niche des garderobes, des cabinets, al! des déga–
¡¡emeos. Ces Canes de
ehambr"
Ca D! fon á
'uC.aea
la
~ampagne
?u
ii
la ville dans dé pelits
appanemen~
d'hy!
ver, Ieur lit ne tellant pas
~rande
place,
&
pou vant
~ tre placé
ii
~Olé
&
nou vls-a-vis dJs croirées iodiftin–
aemclit. Elles loot encare fort commodes en ce
qu~
elles n'exig<nt pas de grande' hauteur de planchers' ; ce
qui les fait placer volontíers delrous ou daos ' Ies entre-
folles.
'
.
Les
ehambru
'"
galetaI
n'exigent aucune déeoration,
étant fouvent deftinées pour les domelliql1es ou pour les
ofilciers de la m .iCon, qui alors
y
praliqueot des aleo–
ves, des niches ,
&e.
( P )
• 1I
Y
a peu de 'termes dans
h
langue qui ait au–
tant d'acceplÍoos figurées que le mot
¿hambre.
00 a
tranrponé ce mot des endroits appellés
c6.ambreI,
ou
des perConoes s'aOe¡nbloient pour ilitrérentes aflaires. aux
pcrCoimes ':lémes
a(Jembl~~s ;
&:
de l'eCpace
renf~rmé
por des murs,
&
percé d une porte
&
de fenetres qui
formel't
la
chambre
priCe au fimpre ,
00
I'a appliquó
a tOUt 'utre eCpace qui • dans les Arrs quelque ' .nalo;
gic, roit avec les uCages de ccue partie d'un appatte–
m eO!, Coit avec Ca figure.
. C
H A
~I
B RE,
en
matiere de
'J/~fiice
&
d. P o/ice,
s'emend ordinairemenl dú lieu
ou
li:
tienl1el;t
cCrlain~s
jurifJiaions ou alre'tnblées poúr le fait de la jullict ou
police, Quelquefois le mot
chambre
Ce prend pour la
compagnie triémé qui s'alremble daus la
chambre.
11
Y
a
plulieurs JuriCdia ions
&
.lJ'emblées auxquelles le titre
de
chaYl1bre
ell
commun,
&
qui ue COO! dillioguées les o
unes des autres qlle par un Cecol'ld titre qui leur eft pro:
pre
a
chacune, On va' les indiquer toUles ici , reovoyant
l1Ólnmuins COLOS les alltres lettres I'explication des juriC–
diélious dont le nom pem
~tre
Céparé du mot
cham–
bre,
011
'1ui Ce tiouvem liées avec
quelq~e
autre má-
tiere.
..'
e
H
A
M
n
RED
E
S A L
1
E'
N A
TIa NS
faite! par les
g~nJ
dc 'maln-morte ,
élOit
une
c.oiniulffion
fouveraine
é–
rablie par lemes patentes du '
4
N ,)Vembre
16r9,
regi–
firées eri ctlle
chambre
le
24
du meme mois, pour
c onnoltn.! des al iénations faires pnr les gens de main-mor–
fe ,
~
p0ur la rechercht: , ra xe ,
&
liquidation de ce.q ui
devolt
~lre p.Y~
par les détentcurs
&
polJ'elTeurs des bleus
alié"é, en cOllCéquellce <le la déclaratioo du
2.0
D écem-
bre
16r8.
' " . .. .
, en
1\
Mn RED' A N1 o u, eft uoe des ux diviuons que
I~oo
fJir des audileups de la
chalnbre del eompttI
de Pa–
ris, puur dHlribller
a
chacun d'eux les comptes qu'il dOlt
rapporte~.
POllr d u endre ce que c'el1 que ces divifioos,
.&
pourquoi
Óll
res appelle
chambrCI;
il faut obCerver
q-uc dans' rancien bllÍment de la
ehambre dtI .omptes ,
' qui fut locendié le 28 Oa,lbre 1737, on avoit alfigné
3'UX
auJiteurs
Cept
chaYl1brel
ou bureaux ditféreos 'qu'on
app"li J
lel ehambre! d" t hre(or de France, 'de L ang"e–
.toc, de
Ch~t11pagl1e ,
d'
rI..
jOtl, dtI M onn.ies,
&
de N or–
mandie.
Ou dlllribua les comptes dalls ces Cept
eham–
b'ra ,
de m,lIliere que I'on afliglla
:i
c.haéuoe les com–
ptcS de cer(aines général ilés . 00 mit dans eelle d'An–
jbu les compres de la généralité de Toors, 'tui com–
prend I A nlou
&
pluueurs a,utre's
provin~es:
les com–
ptes de CCHe
&hllmbre
étoielÍt renfer.més daos de gran–
des arm" ires étiquetées,
eham:bre d' Anjot<;
&
ainu des
autres
¿hambreI.
On dil!ribua aulJi les auditeurs dans
ces Cept
ehambreI
pour les comptes que chacun de'voit
rappon er; celle de N "mandie fut Cupprimée , cOlDme
on le dir.
a
I'anicle de cene
chambre .
Daos le n,otr–
veau b'timent qui a ét!! cooClruit pour la
chambre da
comOtes ,
on n'a poiúl
obCerv~
la meme diCpor,tion que
dnus I'ancien; au muyeri dequoi
le~
au?ileurs
?U
lí~u
des fept
ehambres
¡"en one que trolS; I une qu 00 ap–
pelle la
chambre <fa fwditeurs ;
les deux autres Cont la
chambre del fie[I
&
c.elle' da
ierrierI:
mais nn a t0\1-
juurs cIJ¡¡fervé la divifioo des auditeurs en ux
chambra,
pour la dillribmion qui leur eft faite
de~ ~omptes;
en–
fO'rI > que ces
chambrel
ne Cont plus des bureaux ou lieux
d~alJ'emblé~,
n¡ais de li mpies di viuons qui changeO( touS
le,
Irois alis , '11
n'e~
pas Q.'uCage de
qiftribll.erachaque
eRA
auditenr dIantres comptes que ceux qui Cont du relfurl
de la
chambre
011
iI
eft lui-meme dillribué .
11
n'y
a
poinr de ung part iculier entre ces
.hambrn
ou divifions.
qúoique quelquesouns mettent la
ehambre du thrlfor
I~
premiere,
ii
cauCe que I'on
y
comprend les comptes les
plus coolidérables dom
M.
le premier préudent fair la
diftribution . D e
la
chambre
ti'
A njou
dépendent toilJours
les comptes de la généralit6 de Tours.
Vpye:>:. ci-aprt!
C H
A
M
B
RED E F R
A
NC
E,
DEL A
N G U
E D o
e ,
D
E
C
H A M P A G N E, D E S
M
o
N N
o
1E S, D U
T
H R E'–
SOR,DE NORMANDI E,&
I'articl.
CHAMBRE
DE S COMPTES .
(A)
~
H
AM
B
R E
A
Po
S
TaL l
Q.
u
i:;
c'eft un tribunal
eccléliaftique a R ome, que l'on peu! appeller le
ton(eiJ
do financ eJ du pape:
le cardinal Camerlingue en eff le
chef; les alltres otEeiers fOllt le gouveroeur de R ome qui
eft vice-Camerlingue, le thréCorier, I'auditeur de la
cham–
bre,
le préfident, I'avocat des pauvres, l'avocat· tiCca! , le
6Ccal-général de Rome, le commi(faire de la
ehambre,
&
dou~e
c1ercs de la
ehambre:
il
y
a aulJi
dou~e
no–
[aifes qui prennen! le titre de [ecrétaires de la
cbambu
I
&
quelques .utres oRiciers .
On traite dans ceUe
ehambre
les alfaires qui coneer–
nent le thréfor ou le domaine de l'égliCe
&
du pape,
&
Ces pani s caCuelles. On y expédi« auffi qu<iqucfois
les lem es
&
bulles apofioliques pour les bénétices. Cet–
te voie n'eft pas la Ceule pour _expédíer ces lemes
&
bulles; on en expédie auffi, mais rarement, par voie fe–
crele,
&
plus cornmunément en confiftoire
&
chancel–
lerie .
Voyez.
C
0
,¡
S1ST
01
RE, C H
A
N
C E
L
L E R 1
E,
& Va lE SECRETE.
.
o' La voie ae la daterie
&
de la
chambre apoflolír¡ue
Cert
a
fafre expédier tOutes proviuons de
bénétice~
au,
tres que ceux qu'on appelle
con/iftoriaux;
on
y
a
re–
cours Cur-tOut dallS les cas facheu!
&
diRiciles, com–
me quand il manque
ii
I'impélrant quelques-unes des
qualités ou capacités réquiCes , ou qu'i1 s'agit d'obtenir
diCpenfe, ou de faire admeme quelque clauCe délicate.
On peUl faire expédier par la
chambre,
c'eft-a-dire par
la voi... de la
.hambre apoftolir¡''',
tO..
t
ce qui s'expédie
par confiftoire
&
chaneellerie; mais
iI
en coute un tiers
de plus .
Les minutes des bulles Com dre1Tées par un prélat ap·
pell'
fl/mmifle
.
.
Tous les brefs
&
bulles expédiés par la
,hambre,
fllnt
ioCcrils dans un regiftre, qui eft
~rdé
par un autre of–
licier appellé
milo! regiflri .
L es livrcs dé la
chambre apofloliqlt.
conriennent une
taxe pour le coIlt des bulles
&
provilioos de cerlains bé–
n6fi ces : on atlribu':: cetle taxe
ii
Jean XXII. qui enva–
ya
des commilJ'aires par toute la chrétienté., pour s'in–
former du revenu de chaque bénétice .
L'~ta.t
f:iit par
ceS commi1Taires; eft tranCc¡it dans les livres de la
eham.–
bre :
iI
Cert
ii
exprimer la valeur des bén¿fiees,
&
a
en
rég ler la Ine ou ·annate.
V oyez.
~
NNATE,
Bu
LL
ES,
PRO V'I S ION .S, T A
X
E .
.
En France, on n'exprime la
vérft~ble
valeur que des
béoéfices taxés dans les livres de la
, hambre:
pour Jes
autres, on expoCe que la valeur o'ucede point vingt–
quatre
duc.ts: ceux-ei ne payent point d'annate, Gré–
goire XII!. les en a
déch~(gés·.
La cour de Rome prétcnd appliquer au proti t -de la
ehambr,les
fruits des I¡éllétices qui n'om pas été
per~ils
légitimemem ; mais
cel~
n'eí! poim
re~a
en France.
V oy .
le commentaíre fur le! L ibertlr de I'Egl;fe Gallicane•
arto
tI.
' ,
Sur les fonélions
&
droits de la
<}Jambre apoflolh/ue,
voy<:'I; le traiti!· de l'1if.cge
&
prati,!,,, de ,our de
RI>–
me par
Caftel,
ave< les "otel de
Noyer.
,. C HA
M B
RE;'
p
OSTa L l
Q.
UE
de
l'
abbl de [ainte
G/nevi",,,,
eft un'e juriCdiélion que I'abbé de Caime Gé–
neviove de Paris a en qualité de conCervateur né des
priviléges apblloliq ues ,
&
de député par le Caim-ué!;e,
pour connoltre
&
juger de toutes fortes de cauCes eo–
tre les gens d'égliCe. Cette
ehambre
avoit autrefois beau:
coup de cr6dit,
&
un grand relJ'ort: l'appel de Ces ju–
gemens étbit porté
imm~iatement
au pape; mais de–
puis, le pouvoir de cene
chambre
a élé beaucoup
Ii-,
mité. PréCemement fa fonélion
Ce
réduit propremeot
a
déeerner des monitoires, lorfque les juges Céeulier.
0<..,
donnem de s'adrelJ'er
ii
I'abbé de Caime Génevjeve pour.
cet effet. Cette
cpambre
n'efi compoCée que de I'.bbé,
du chaoc!elier,
&
d'un Cecrét.ire . .Corrozct,
D .
fol.
14·
A .
Sauval,
antir¡. de PariI, tO"'e
[JI.
pago
239·
C
I!
Ao" n R E ARD E NT E: ce nom fut dooné ancien–
ncment au lieu dans ·Iequel on jugeoit les criminels d'é–
tat quío¿tOicnt de gr:u\de nailJ'ance . CetJe
,ha",br~
fut
.
~nfi