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eRA

par. 1 dolgts ioder , mayeo

&

annulaire de la meme

mam; les trOOS

f ,

6

1

7, 8 ,

follt fermés par les quaue

doillls de la maio droue,

11

f,ul remarquer que le hoi–

rieme trou el! dooble , c'en-o-dire 'lue le eorp' de l'io–

{lrumeO! el! perel! dons cel endroil de deux perils trous,

plads

¡,

e61é l'uo de I'autre . Celui qui Joiic de cel in–

nroment , qui fe Ik m

&

s'embouche comme la Bdle–

a-bec

('V0Jez

F

L U TE· A'- BE

c),

ferme :i la fois ou

feparémem les deux nous, comme il coov iem,

&

lire

un Ion ou un Cemi-Ion , ain!i qu'on le pt,rique fur di–

veIS aUlres inllrumens.

Ce

,halumea"

a le

Con

defagrébale

&

Cauvage: j'en–

lends , quand il ell joiié par un mulicien ordin.ire; car

il n'y a aueun inllrumem qui ne puilTe plaire Cous les

doiglS d' un homme Cupérieur;

&

oous avons parmí

nous des mal tres quí lirem du violoneelle meme des

Caos

30m

julles

&

ouffi louehans que d'aueun auue in–

{lrumem , Il paro1t que le

,b"I""..au ,

done la longueur

ell moindre que d'un pié , peur Conoer l'uniUao des mil–

les

&

des defrus du e1avecin. l I n'el1 plus en ufage en

Franee.

Voytz la Plan,ht dt LU$htrit , fig.

20. 21.

&

~2.

La

figu rt

20

répreCeote I'inllrumellt eneier v11 eo–

derrous; la

figure

2 1 ,

le eorps de I'iollrumenr

vO

en–

delTus;

&

la

figure

l2.,

I'hanche Céparée.

• C

H A L U M E A U,

,htz les Orft'IJrts, Emai/lturs ,

Me tlettrs·

en-f.CH'

Vre;

c'cfl on tuyau de cuivre aífel.

long,

plus gros. Con embouehure qu':i I'aulre bout, qui

elt

reeourbé,

&

va en diminuam 10aJours JuCqu'a Con exIré–

milé: on en m et I'ouverture la plus grande dans Ca bou–

che;

1

'ouverture la plus petite corrdi>and

ii

l. Bomme

de la lampe :

&

I'air 'jui s'eu échappe , dirige cene fIa m–

me en cone Cur la pleee qu'on veul Couder.

Voy .

PI.

dt ] ouaillitr

él

Metustr-ell-fl'/tvrt

e

D,

ligttr< pr<–

miere

.

C

H A

L

U S,

( Glog. mod.)

petile vilJ c de France,

avee titre de comlé, dans le L imofin .

L ong.

19. 2.

lat.

4f.

16.

• C

H

A L

U T ,

r.

m .

(Pi,he)

drague ou rets tra–

verfi er; Corte de chaulTe doO! It fae

3

quatre brolTes

de goule ou d'ouvenure, cinq bratfes

&

demie de long ,

&

une demi-brall'e au plus de large par le bout.

Les

p~eheurs

péchent quelquefois avee ce filel Cur

huil a di. brorres dF fond : ils doublent alors ou liereem

au moins leulS eablots ou petilS horrins qui Com amar–

rés Cur le bout-holS

&

Cur I'éehallon du

chaltt6 ,

pour

faire eourir le relS fur le foad,

&

en faire Conir les

¡>aiITODS pia" : i1s ballem l'eau

&

meme le fond, quand

lIs le peuvem, eomme e'ell la pratique des peeheurs

qui Ce Cervem des rets noromés

pi,otl

.

Voy,

D

R A G U E

él

P ICOT S .

Autrefois les peehenlS

ehar~eoient

le bas de leurs

eh.a-

11111

de vieilles

raVarleS

ou f:úrceoux, avc:c une

pellte

pierre dans chnque

fav:ute;

ce qui convenoít beaucopp

mieux que le plomb qu'on leur a fait meme depuis .. la

qualltité d'une livre par bralle. La tete du relS di gar–

nie de tlotes de tiége. Ce fi let ell en

nCag~

dans le reC–

[ort de I'amirouté Careman

&

lIigny, ou le M arran

du Pare , eommilTaire ordinaire de la Marine,

&

inCpe–

é1eur général des peches en mer, en a laieré ui1 modele.

Ce

chalttt

ell dilférelll de eelui qui e!t en u(age daos

les provinees de Brelagne, de Pailau , de Saimonge,

&

d' Aunis, doOl les genouillets

(001

la rmés d'uu 'm oreeau

de bois fourehu, enrre les branehes duquel les peeheurs

mellenl une ou plutiems pierres pour le faire ealet Cur

le fond; eelui des peeheurs de Saim-Brieux , amiuulé

de Saiol-Malo, en approehe le plus .

Les genouillelS ou ehandeliers de bois

CaD!

formés d'u–

ne ou plulieurs pieees: la traverCe ou eCparre paOe dans

une morlOiCe de bois au haut du genouiilel,

&

00 I'ar–

rele :lvee une eheville de bois ou de fer qui

le

palTe daos

le bout de la traverCe .

&

qui s'amorre Cm le genouillet

avee un eordage: 011

y

peul 3uffi Cubllitoer du plomb :i

proponion de la longueur

&

grandeur du 61et.

A' l. poime du genouillet el! un autre trOU oii

l'

0 0

palTe un des bras , ou hales, ou pelits funius, avee le–

quel le bateau traine le

,halllt

qui ell amarré, eomme

les autres

chaltt$s ,

a bas-bords

&

!tribords, e'.ll-a-dire

de cÓlé

&

d'autre dl1 baleau.

L e bas du ¡¡el1ouillet ell arrondi pour le faire eou ler

plus ajCémem fur le fond ; il

é~ile

ain!i beaueoup plus fa–

eilement les petites raches

&

fonds inégaux, que le

cha–

¡ut

peut trouver dans Coo paUage : eonflruil de cetle ma–

niere. e'ell de tous les inllrumeos de cene eCpeee, ee–

lui que les peeheurs peuveui maneeuvrer avee moins de

peiue

&

de riCque pour le Cae qui

Ce

déehire eo pieces

quaod les genouillets ne cedem pas faeílemem. Com–

me le haul du filel gatoi de flOtes de liég.e e!t [oulevé,

Tome

UI.

eRA

33

011

Y

pé"che égaleOleD!

&

le poilfoo rond

&

le poilTon

plOl.

Pour relenir daos le fae le poilToo de cetle dernie–

re eCpece, 00 jene uo Cur61 des deul eÓI6 de la lon–

gueur du Cae, qui prend do bas du genouillel en Ce "'p–

proeham

a

meCure qu'il

'a

veIS le fond du (ae. Le

[ur61 joim de cetre maniere le dellus

&

le deITous du

Cae, au m ílieo duquel relle une ouverture de cillq

ií fix

piés de lorge , par laquelle les poilTons que le

challlt

trnuve en fon

p~ll'agc,

eotrenl dans le fond uu

r.~e

&

r<lombem dans les eÓlés, qui formem de ectle n' .nie–

re chacon un autre Cae, dom le fond finil aUl g nouil–

lets; en(orte qu'il ell impoffible <lUX poilTons d'en Cor–

tir, 10rCqu'ils y Cont uoe fois entrés, Le Cae cll long

&

quarré ; e'el! une u iple ehaulTe qui a un

av~mage

pour faire la peche, que les Caes poiotus ne peu, cm

0-

voir.

.

Pour faire caler le foud du Cae

&

le relenir ell état,

ou amarre

ii

choque eoin une pelile pierre '1\'ce un

P

lit

eordage long

00

plus d'une deOli-braITe, poor emp"eher

que la pierre ne tombe fur le Cae qu'elle couperoil,

&

pour donner la facililé aux peeheurs de retirer le poiC–

Con

qni

y

cll mré .

00

lailTe une ouvcrture 3 l'ulI des

coins d'environ une bralTe que

1'00

ferme avee une mo–

yenne carde, eomme on feroil une bourCe ,

&

que I'on

ouvre de meme, lorCqu'on vellt faire Cortir ce qui e{l

daos le Cne du

cbalra

.

V ove::. lo fig ,ucs

él

Plancbes

tlt Piche.

J

C

H A L U T

a r

/fngloift.

La maoeeuvre pour

Ce

(cr–

vir de ce filel ell la meme que ci-delrus. L es Anglois

appellenl ce 6let,

drague;

Ics

p~ebeurs

orm.IDS,

,ha,,¡ –

F.

II.ell compo(¿ d'uoe rraverCe de bois de la longueur

de

dou2e

á

quin2e piés

3

volonte!, Cuivant la grande\"

du bOleau que momem les pecheurs qui s'en doiveul Cer–

vir . L a lt averCe ell ronde dans le milieu;

&

les deux

bouts qui Com quarrés ,

Ce

plaeem avee uoe (ollure Cur

le haul de dt:ux chandeliers de fer qui foOl failS en de–

m i-cercle. L e convexe en-haul ell arreté par le bas d'n–

-ue lame auffi de fer, large d'environ trois pouces: les

bouts de cene lame relevem un peu , pour ne poim em–

beequer le fond Cur lequel la drague traine, ce qui I'ar–

releroil

&

la romproi! auffitl\t. L es drogue, armée, de

fer, des

p~eheurs

de eancale doOl la lame cll en blCeau,

granem

&

embeequent le fond, mais e'ell

hlnS

ineon–

v~nien t ;

ceuc laCle

donne

nu cOlHnlire :. cette

drague

le poids néeelTaire pour faire ealer la traverre plus ,i–

Cément . On mel eneore au m ilieu de choque chande–

lier un boulet de fer a"clé au haO! du dell1i-ecrele , .

Ces

I!ehalon~

de rer fom repréCentés dans

nos

P

la'lchfl

dt Picht.

VOyt~

"S

Plan,ho

&

I.ur

txphcation.

Le Cae dOIH les mailles om di.-hui! 3 vingl lignes

en quarré,

en

formé en pointe,

&

on amarre

a

cene::

poimc un nutre boulet,

3U

bout d'une petite corde

~

pour

faire le m éme effet que les pierres qu'on place

00.

coins

du fuc quarré . Le haut du rae ell arrelé Cur la traver–

Ce;

&

le bas qu'on lairre un peu libre , ell garni de bou–

les ou de plaques de plomb; ainfi qu'on le pralique "-

10US les autres

, haluts .

Sur ehaque boul de la traverCe cll frappé uu corda–

¡;¡e de la longueur de quelqlles bra(fes ; ces

eord~ges

en

fe réunitT:11H fom une eCpcce de four , Cur lequel .11

0-

l)1arré le cordage du pedl eablot, qui traine le

,ba–

lite

par I'arriere du bateau, Coit

a

la voile, Coil :\ fa

rame ;

&

eomme du bas do rets garoi de plomb juC,

qU'3 la traverCe ,

a

peine peut-il

y

avoir dix-huit a vingt

pouees

dJ:

houteur, les peeheurs oe peuveDl jamais preo–

dre avec cet inll rUlDem que du poieron plal ; au tieu

qu'élal1! élabli comme celui que l'ordonoance a permis ,

on y prend, comme on I'a obCervé , 10uteS les eCpe–

ces de poilTon qui fe trouvem dans le pall'agc du

cha–

IlIt .

La peche de . la drague ou du

ehalllt

Ce

fai t un peu

différemmenl dans I'1le de Booin, dans le rell'ort de

l',miraulé de Poitou ou des

r.~blcs

d'Olonoe, que dans

\es outres lieux dom on a parlé plus haut . L e fac

dJ¡

chalM

a 3 I'entrée une ouvenure de gueule de cinq braC–

Ces de large

&

de

ax

bra(fes de long ,

&

pour le fOl1d

une bralTe

&

demie. 011 le rets ell lacé pour en pou–

voir retirer le poilTon Cans le faire venir par I'ouvertu–

re : e'ell au CurRlllS le meme inllrumem que eelui dont

[e Cervem les peeheurs de la Rocholle, de Fouran,

&

du POrt des Barques, !innn qu'il n'n poim de perche ,

&

qu'i1 opere un peu difleremlDem. Le Mut du rels

ell garni de Botes de liége;

&.

Cur la carde du pié rom

amarrées de chaque cl\té quatre vieilles Cavalles . L'ou–

venure en bas e!t garnie en ·dedans d'uoe pelile pierre,

&

<le deu. glolTes

;l

chaque boot du fae pour le faire

E

ealer;