,
I
32
e RA
Temem les plus chauds de
tOU~
les animaux , plus chauds
encore que toUS les quadrupedes de
3
ou
4
degrés ,
ainfi que je l'aí trouvé par des expérieoces fur des ca–
D1tds , des oies, des poulets , des pigeons , des perdrix ,
des hirondel les
&
c.
L a boule du thermomcae étam pia–
cée dan$ leurs cuiífes , le mercure moma au
l 03
c , I04 c ,
10r
e ,
T06., 107
e degré;
&
dans une poule qui couvoit
des ceufs , j'ai trouvé une fois la
cbaleur
3 U
108.
de–
g ré: m ais elle n'efl pas touJours fi confidérable.
(b)
• C
H A L E U R ,
Ce prend encore pour eeu e ré volu–
tion naturelle qui . nive dans l'animal , en conCéquen–
ce de la'1.uelle
i1
efl porté
iI
s'approcher par préférence,
d'un animal de la
m~me
eCpece & d'un autre Cexc, &
• s' occu¡ier de la génération d' individus Cemblables
¡¡
lui .
Il Y
a dans ceue ré volution une variété furprcllan–
te : l'ftgc, la conformation, le c1imat , la faiCon,
&
u–
ne mu1titude infinie de caufes femblcm contribucr, foit
a
l'accélérer, Coit
¡¡
l'
éloi~nef.
On oe Cait
fi
elle en
péríodique dans toUS les aOlmaux ,
&
bien moins enco–
re quels rom le commencemem , la durée ,
&
la fin de
fon période dans chaque animal . Oc ne Cait par con–
féqucnr non plus , ni
{j
ce mouvement a une mEme cau–
fe géoérale dans toutes les erpeces d'anim. ux , ni fi ceUe
eau re varie dans chaque erpece.
V oy.
a
I'article
G
E'–
N E'R A
TI o
N ,
ce que la Phyfique, I' H in oire naturelle ,
la
Ph yfiolo~ie
nous apprenncnt ou nous Cuggerent fur
cet objet
impOrt30t .
O bfervons rculcment ici , que
par une bé nédiélion particuliere de la Providence , qui
diflinguant' en tout I' homme de la béte, a voulu que
l'efpe ce defl inée
ii
conno,,,e res <euvres
&
¡¡
la louer de
fes bienfaits fU t la plm nombreufe; l'homme fain, bien
conflitué dans l'état de ranté
&
dans un age requis, n'a
beroin que de la préreoce de I'objet pour relfentir I'erpe–
ce de
chaleur
donl
iI
s'ngi t ici, qui
le
meut
fonemcnt,
m ais qu'iI peut toujours fO\l meure aux lois qu'¡¡ a re–
~Oes
pour la regler . II paro't que la fréquence de fes
~eces ,
qui eommencem avee fon adolefeence
&
qui du–
rent autant
&
plus que fes fnrees , efl uoe des Cuites de
fa faculté de penrer ,
&
de Ce rappeller Cubitemem cer–
taines reo rations .gréables
a
la Ceule inrpeaion des ob–
j ets qui les lui om f.i[ éprouver , S i cela efl, celle qui
diroit que
fi
les animaux ne faiCoient I'amour que par
iotervalles, e'ef! qu' ils é toiem des bétes, diroit un mot
bien plus philoCophique qu'elle ne le
~enCoit.
V.
G
E'–
N E'R A
T I o
N •
C
H A L E U R ,
jumene en cha!'ur. V oy.
J
O M E N T •
e Otleeau de chal."r. V oy
n
C
O U T E A U.
C
H A L E U R , (
Marlch. )
Ce
di[ , en fait de ehevaux
de courre, des exercices par lefquels les Anglois les pré–
parent
¡¡
la courCe pour les prix ou gageures .
V .
C H
E–
V AL. ( V )
C H A L 1N G
U
E,
f.
f.
( Marine)
e'ef! un petit
Mtiment dom on fe fer! dans les Indes, qui n' a des
m embres (
le diél. de 'Írlvo"x die
membranes ) que
dans le fond ,
&
qui n'en guere plus long que large .
11 o'entre point de fer dans ra
conflruaj.on, pas m eme
de clous . L es
bord~ges
de fes hauts ne Tont couCus qu'
avee du 61 de eanet fait de coco , l Is
COI~fort
légers
&
hams de bord: ils obéilfem
a
' la rame . On s'en fert
a
la e6te de· Malabar
&
de Coremandel.
( Z )
• CH A LI N I STE, adj , f.
(Myt . )
Curnom que
)'on donnoit
a
la déelfe M ioerve
a
Corimhe ou elle a–
voit uo temple,
&
ou elle é toit ' adorée en m é moire
de la bride qu'elle avoit miCe
a
Pégare , en faveur de
Bellérnphon. Ce furnom viem de
X."", ,
[
r.in;d'ou
ceue déetfe fut aum appcllée
[ rd!na/i¡
ou
frd!natrix .
Le corps de fa natue étoit de bois; le virage, les piés
&
les mains de pierre blanche ,
J/oyez
Paufanias ,
Co–
,.inehiac. c.
j'IJ.
CH A L LON-S
U
R-S A ONE,
( G/og . mod. )
v ille de F rance, c. pitale du Chall onois da"s la Bour–
gogne fur la Saone.
L ong .
n d 31'
3( '
lat .
46d 46'
j O".
C H A LL ONNE ,
(Glog. mod.)
petite vil le de
'Fraoee en Aojou, fur le bord de L oire,
• C H A L L
U
L A,. f. m , (
H ifo. nat o1élyol. )
poir–
fon Cans éeailles,
a
[éte longue
&
plate comme le cra–
p.ud, dom la g ueule el! fort grande , qu'o n péche daos
plufieurs rivieres du Pécou ,
&
dont la chair en dit-
0 0 ,
tres· bonne
a
manger . L e
chal/ula
efl
peut~.tre ,
comme Jlous I'avons déjil dit
&
comme nous le dirons
d'cne inn nité d'autres, de ces poilfons entiecemem ineon–
nus des N aturalHles , ou qui leur en conou fous un au–
tre no m .
N
ous ne nous la(ferons poin' d'obCerver, que
l~s voyag~urs
nuilfent 3 I'HiOoire
oaturell~
de deux ma–
llIeres: rOlt
~n
.Ia chargeant d'étres dom lis ne doonent
aueune defcnpuon un peu eo mpleu e , Coit en embrouil–
Jant fa nomenc1ature , qui o'en déjil que Irop diffieile ,
eRA
C HA LO ,
( G/ oJ: . mod.)
riviere
d'A~e ,
au
roy~u
me de Tonquio : qUl Ce perd dans le golle de C ochlll–
chine.
• CHA L ON, 'f. m.
( P iche)
grood filet de
p~cht ur dont le, extrémnés fom au achées
a
de petits bi –
teau x',
¡,
l'aide delqucls on le conduit dans la riv iere ,
Vo ycz
C
H A L lJ T .
e
H A
L
O
S
S E ,
( Glog . mod. )
petit pays de Fran–
ce en G orcogne, pres de lo riviere d' dour ,
C H
A L
O
U
PE,
r.
f.
( M arine)
c'efl un pet'[ M ti–
meot léger fai, pour le Cerv ice des " ai lleaux. On s'en
fen au tfi pour des Ir. vcrfées; alors on y mel
u~
pe–
ti, mftt de m enre avee Ca vergue ,
&
un pem
mal
de
m irene .
'
Quoique I' on fe ferve rouvent
d'~vir,?ns
¡;our les fai–
re voguer, elles vom
cepen~ant
!res-blen a. la " ol le;
ce qui rend leur fervice tres - Utlle aux va,{]eaux de
gúrrre.
D ans le c ours du voyage, la chaloupe re hole dons
le voilleau
&
s'embarque : on la mel :\ la mer
dan>
les
rades
&
lorrqu'on en
:l
befoin. E lle Cen
a
díttérens
ur.~ges'
comme de poner
a
bord le mUl,itions , le le–
n e ,
&'
les autres choCes perantes : on I'envoye faire de
l'eau
&
du bois dans le s relftch<s ; elle ti,, [ .. poner
les ancres de toue.
L a grandeur de la
chaloupe
Ce
proportionne fur celle
du vaiireau auquel elle doit Cervir;
&
m emo. ces pro–
pon ions vaciem fuiva m la méthodc de chacllle conll ru–
éleur : mais en général on lui donne autallt de longucur
que le vaineau pour lequel elle ell den in':e
~
de I.rgeur .
on lui donne pour fa largeur un pou plu, que le
~uart
de Ca longueur;
&
CJI l'rofondeur doit etre un pcu moin–
dre que la moitié de ro largeur .
Mais pour fe former une idée neue
&
difl inéle d'u–
ne
cha/oupe
de res dimentions , & des parties qu; la eom–
porent , il fau t voir la
P lan.
XVI.
de /a M ar"",
o u
J'on trouve,fig.
1.
une
cha/oup,
renvcrrée puur voir les
panies internes ;
fig .
2.
la coupe perpendieulair. fur fa
longueur de la poupe
a
la proue
;fig.
3.
une vae
de
la
cha70tlpe
par l' avant ,
&
une par r onie« ;
ftg ·
4.
une
vO. de la
cha/oupe
armée de Ces a virons,
L orfqu'on met la
cha/oupe
a
la nH"r , elle en équi–
pée de trois ou cioq m atelots ; cd ui qui la guuverne
s'appelle
maítre ;
celui qui tire la rame de deva", ,'op–
pelle le
eétier ;
&
celul qui tire nu
n1ilieu ,
arirl'uer.
C haloupe borme de na!>e ,
c'etl -a-dire légerc, aifée
a
mana:uvrer,
&
qui va tres-bien avec les
avirolls.
C
haloupe bien armle ,
c'ell lort"'lu' clle a des malelots
fuffifamment pour al ler plus vlte ,
&
qu'on la chargc
de u oupes pour faire uue deleente, ou quelqu 'aulre ex–
p¿dition .
Chaloupe
,;
la tOlle ,
c'en lorrque le v.ilfeau efl
¡,
la
.voile, on
'e
contente d ' amarrer
la
chalo/tpe
a
Jan
bord ,
&
alors elle en ell tirée; ce qui ne te falt que da"s un
beau tems ,
Chaloufe en ¡ agot, v oyez
F A G O T ,
( Z)
e
H A L U
e ,
r.
m.
/abeo , I"brtt¡ ,
(
lIifl.
nato
[–
<htyol.")
poilfon de mer lemblable ou chabot .
V,
eH A–
B
o
T .
C~pendan[
la le[e u'eH pas
ti
grollc : tes yeux
COut Coil lans
&
d¿couven s . 11 Y a des traits de couleur
noirarte , qui s'étendem depu is les Oüles j ulqu';
1>
'lueue,
&
qui [om égalemem é loignés les uns ctes autre, : c'd l:
¡¡
cauCe de ces traits que l'on a donné
a
ce poillon le
nom de
v ergadel/e .
Ses levres 10 m grolres ,
~p"itJ<s ,
&
avancées; c'en poorquoi on 1'0
appell ~
/abe.
&
la/Jnu.
Le
cba/uc
ne devieDl pas
gr~s ,
&
n'eO pas trop bou
a
m anger .
R onde/et. Voyez
PO I
S S
o
N.
( / )
• C H A L U M E A U,
C.
m.
(Mufiqlle
C!I
L mhe–
r;e )
ce, inllrumem palie pour le premier inllrum cllt
:l.
vem doot on ait fait uCage, C 'éto.[ un ·roCcau percé
i
difl"éreotes ditlances ,
0 0
en am ibue
l'
invemion au:o;
Phrygiens, oox L ybiens, aux E gypticns , aux A rcadiells ,
&
aux S iciliens: ces origines ditlérentes vienllenr de ce
que lui qui perfeéliotlnoit pailoi[
a
la longue pour cd ui
I
qui avoit inventé. C 'en en conCéquence qu'oll lit dans
Pline , que le
,balllme""
fut
uvé por Pau , la fi a te
courbe par M idas ,
&
la fi ur double par Marl;'s.
N otre
. halllmeall
en fon différeut de celui d<s an–
cieos ; c'cn
un inllrument
re
vcn[
&
a
anche, com1ne
le hautbois. II e n co mporé de deux partie,; de la te–
te, dans laquelle en momée l'anche remblable
iI
celle
des orgues
1
excepté que la laugqette ell de rOleau,
&
que le corps efl de bo uis ; du corps de l' iu(trumeut, o u
fom les troUs au nombre de ncuf, marqués dans 13
fi –
gure,
1 , 2 ,
3 , 4 , 5' , 6 ,7, 8. Le premicr trou
1, p L3 '
cé
á
l'oppo li te des autres, en tenu f« mé por
le
pouee
de la m3in ¡¡auche; le. Irois fuivans
lo,
3,
4, le fom
pu