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eRA

perires feuilles I!cailleuCes. M icheli,

,¡ov.

planto

ti".

V.

PLANTE,

&

fINTHEMIS .

(1)

.

eH

/1

M/ER

o

D

o

D E N D R

o

S,

(Hifl. nat.bot.)

geñre de plal1le

a

Beur monopétale, tubulée,

&

prefque

en forme' d'enronnoir . Le piCli1 fore du ealiee,

&

eC!

nnaehé eomme un e10u

a

la pareie poC!érieure de la

lIeur.

11

devient dans la fuire un frui, oblong, qui eC!

divifé en cinq loges,

&

qui s'ouvre en einq eapCules

aflemblées eOlJlre uo pivol : ehacune de ces cnpCules

renferme de petites Cemenees . Touroefon,

Infl. rri herb.

f/o)'.<z

P

L A N

TE.

(1)

Cf-iAMARIER, f. m.

(Hifl.

uel.)

du latin

ca–

,,/erari,,!,

eC! le nom que I'on donne dans eertains eha–

pitres

a

une digllité ou ofliee, que l' on appelle plus

communément ailleurs,

chambri.r.

Le

cbamari.r

el1 la

premiere dignité de l' égliCe eollégiale de S. P.;¡ul de

Lyon. Le

chamarier

ou

chambri.r

a été aina nom–

m é, paree que dans I'origine c' é,oit lui qui préfidoit

:1

une chnmbre ou chapitr. partieulier, dans lequel on

régloir la dépenCe

&

autres menues afFaires de la mai–

fon .

Voy<z ci-aprh

C

H A M B R I E R .

(/1)

• CHAMARES, f. m. pI.

(G/og. ane.)

peuples

:mciens de la G ermanie inférieure .

115

pofféderent le

pays que les Tubance.

&

les

U

lipiens habi,erent apres

" ux . On les crouve enCuite unis

&

cOIHigus aux An–

grivarieus. lis n'éeoient féparés des BruéEeres que par

¡'Ems. l is fe rapprocherent dans la Cuite du Rhin dont

ils s'étoieO! éeanés: alors

iI

fe joignirene aux francs,

&

iI

n'en fut plus queC!ion.

C HAMB,

(Glog. ",od.)

pelite ville d'Allemagne

au eerele de Baviere, capilale d' un eomté de meme

nom, fur la riviere de Chamb.

Long.

30. 30.

lat.

49.

14·

CHAMBE LLA G E, CHA M BEL LEN

A–

GE, DuC HAMBRELAGE, f.m .

(Jltrilfr. )

lerme ulité

d~ns

plulieurs eo ammes. C'eC! un dralt ou

profit de tief da au feigneur

dorr¡in~nt,

pour choque

mutation de vallñl.

Le terme de

chambellagc

viene. de ce qu'&urrefois le

chambellan, dOn! I'oflice eC! de veiller fur ce qul fe

paffe dans la ehambre du roi, amC!oir

:l

la cérémonie

de la foi & hommage des vaffaux du roi , & reeevoil

d'eus a cene ocealíon quelque libéralité; ce qui fUI de–

puis con veni en un droit; lellement que par arrel de

l'année

1

~62,

iI

fUI ordonné que les ch.mbelians au–

roiem droil de prendre de 10US

v~(Taux

qui relevoicol

óu roi,

20

fous pour un flef de cinquante livres de ren–

le

&

au·de(Tous; cinquante fous pour un tief de cem

Ii~

vres de revenu ;

&

cinq livres, le lout parifis, pour un

6 et" de cinq cenes livres de revenu

&

au-deffu.; ce que

1'00

trouve rapporté dans le

Regifl~e

de

S.

J"ft.

17.0)'.

.,tJ1i.

Pafquier,

en

fe~ R~cb,rebe~

Itv.

IV.

eh.

~XX."J.

Les feigoeurs parllculters

~VOICOl

aum

autr~fol~

la

plílpan leurs chambellans, lefquels,

:l

l' imication du

chambellan du roi, exigeoienl un droil des vaffau. du

feigoeur, p'our les iotroduir. dans Ca ehambre lorfqu'ils

venoiem faire la fui

&

hommage; droil que les feigoeurs

001

appliqué

a

leur profl l, depuis qu'ils ont ceUé d'a–

voir des charnbellat\\ en litre .

L es coOtumes de Haioout

&

de Cambrai appellent

ce droit

cb~mbrrlage;

&

celle de Bre¡agoe .

chambe/–

únage .

Le

chambellagc

n'en pas de droil commun: il

n'

a

pas lieu dans la coOrume de Paris , ni dans la plOpart

des couturnes: celles OU

iI

eC! ufilé Com Meau!, Man–

tes,

Seolis, Clermont, Chalons, Saint-Omer, Chauui,

S aim· Qu<min , R ibemom, Dou lenois, Artois, Amieos,

M Ol1!reüil , Beauquefne, Saim-Riquier, Péroone, Saint–

Paul·, Poitou, Valnis, Noyon, Laon, Ponthieu, Cam–

brai, Aire, Hefd in,

Hain.ul

, Tournai, Bretagne,

&

quelques autres.

L e droil de

chamb.llag.

eC! réglé· difFéremmem par

les cOatumcs, lam pour

h

quotité du droil, que pour

la

qualicé de ceux qui le doivenr,

&

les cas

011

il

" C! da .

Dans la coílmme de Mames. ,

iI

eC! d'uo écu - fol,

qui eC! da au feigoeur par le ti ls ou autre aCeendam eo

ligoe

dir.e~e ,

auquel le flef eft aveou par fucceffion,

c¡uand

11

vaul einquame livres de reyenu

&

plus.

D aos la coutume de Poitou il eC! de dix fous pour

chaque bommage lige,

&

de

ci~q

fous pour les

b.om

m ages pleins.

C elles de Senl is , Valois, le fixent

a

vingt fou•..

La coutume de Noyon donJle le choix de payer vingr

fous ou une piece d'or,

a

Iª voloneé du "a(Tal . Celle

de Saint· Quemin veul que cetle piece d'or vaille un de–

mi-écu ou au-deffus, • la difereEioD du vaffal, pourv

(l

T ome

1I1.

CHA.

35

que le !ief foir de vingl lines de renre; car s' il vau

m oins , il n'ell da que cinq fous.

D ans la coílcume de MOUldidier, Roye,

&

Péron–

ne, I'origine de ce droit eC! de douze livres dix fous ,

ji le fi or vaut cem livres par an

&

au deffus; s'il vauE

moins, il n'eC! dO que vingl-cinq fous .

11 Y a encore plufieurs autres diflerenees entre les eou–

tumes par rapport

a

ce droit, mais qu'il Ceroit trOP lon&

de

r~pporter . Voyt~

le Gloj{airr de

M .

de L auriere,

(1ft

mot

chambcI13~e,

&

les commentaUrtrJ del colí:u"

mes

0(,

a

drD ie eft ,ljie/.

(/1)

e

H A M

8

EL LAG E étoil auffi un droil que les évé–

qucs , archcveques, abbés,

&

autres prélats du royau–

me payoiel1t au roi en lui pretant fermem de fidélité.

Ce droit

da a

cauCe des offices de grand· mattre, de

gral1d Cénéehal de France, que le roi tenoil en

Ces

mains,

dénote qu'il étoil da anciennemenr

a

eeuK qui polle –

do ient ceS offices. Philippe IV. dit le bel, ordonoa au

m ois de Mars

1309

que tOut l'argen! qui proviendroit

du droit de

chambdlage

payé

~"' I~s

éveques, abbés,

abbelles

&

autres prélatS, Ceroll mIs emre les malOS du

grnnd.a~m6nier,

pour etre employé

ii

marier de pauvres

filies nobles. Ce droil élOit alors de la Comme de dlx

livres . Préfentemem les éveques

&

areheveques, avanl

de preler leur fermem de fidélité, foot obligés . de pa–

yer la fomme de treme-trQis livres emre les ma.ins du

thréCorier des aum6nes

&

bonnes reuvres du ROl .

(/1)

CHAMBELLAGE,

f.

m .

(Jurifp .).cC!

encore.un

droit que la chambre des eo mples taxe a l. récepuon

d'un vaffal en foi

&

hommage .

11

tire fon origine des

libéralilós que l'on f.iCoit anClcnnemenl au grand. eham–

bellan pouc

erre

¡mroduir dans la chambrc du

rOl ,

lorr–

qu'il reeevoi,

lui-m~me

la foi

&

hommage de fes vaf–

faux. Ces

libéral it~s

paffereut lellemem en courume,

qu'elles devinreU! un drqit aUlOriré par le prince . En

etlel,

al1 r.giflre de

S.

J1Ift. fo l.

Ir.

v :

iI

y a une

ordonnance de Philippe le hardi de

1272,

que quicon–

que fera homm:1ge, payera au

chamb.llan,

Cavoir, le

plus pauvre homme, vingt fous parifis; ceux de eeot

livrcs de terre , cinquante [ous parilis; ceul de ax eents

livres de terre , cem fous parifis; les barons , éveques

00

archel'cques, dix livres parias. Le roi s'étaO! déchar–

lilr la ehambre des comp.tes du Coin

~e re~evoir I~

foi

&

hommage de fes

v~Oau.,

le pre\TlIer hUlmer qUI

les imroduit en la ehambre,

&

qui repréCente en eelte

partie 1<

cbambellan,

joüil du meme droit, qui eC! d'uo

ou plulieurs écus d'or, felon le revenu du tief.

Voyer,

1"

ruhereh" d.

PaCqQier,

lív . IV. ch. xx"iíj. le GIDf–

(aire de

Lamiere,

at/. mot

e

H

A.

M

n

E L LAG E;

&

C~

911i .ft dit d" cbambellage

m

/'

article prlcldmt pOllr

1"

/ vét¡1IeI .

(A)

CHAMBELLAN, f. m .

(Hifl.)

oflicier de la

cour d'uo fouverain, dom la eharl$e

eoo.~erne

principa–

lcmem la chambre du prinee, mals done les fonélions

variem fui van! I'étiquetle

&

le drémonial

des

dífFéren.

les cours .

11 Y

en avoit autrefois plufieurs

a

la cour de

uos rois,

&

dans les cou\, étrangeres ; mais on leur

a

fubC!irué les geutilshommes ordinaires de la ehambre, ou

fimplemem !?emilshommes ordinaires. Ce fUI

Fran~oi.

r.

qui les é¡ablt!.

f/oyez.

G E

N T 1

L S H

O M M

E S

O

R

D 1-

NAIRES.

Les rois de PerCe avoient leur

ehambellan;

&

iI

efl:

mention dans les aéles des aplltres d' un

chamb.lIan

d'Hérode . L es empereurs R omains du haUE

&

du bas

empire, al"0ienr auffi de Cemblables ofliciers, fous le ti–

tre de

pr.tpofiei CttbíCttli

;

&

les deroiels empereurs Grec¡

de TréDifónde ont conCervé ce tilre dans leur cour •

VOJ'~

ci-aprh

G

R A N

D-C

H A M

n

~

L L " N .

e

H

A M

DEL L A

N,

(grand)

f.

m.

Hifl.

",.tI.

e~

Funce, ell un des grands ofliciers de

1:1.

couronne qUl

a la Curimendance [ur 10US les ofliciers de la ehambre

du roi.

Sa principale

fon¡~Hon

I!toit, dit-oll, de coucher dan¡

la ehambre du roi, au pié du Iil de fa mené, lorf–

que la reine D'y éloil pas, comme on le remarque aux

états des rois Philippe-le-bel

&

Philippe-le-loDg: c'

eft

pourquoi

a.ux

Iits

de

juniee

&

a

I'a!femb}ée .des I!

t.ts,

le

grand chambtllan

devoit

gljir

(e el1

I

anclen term;),

c'cll-a-dite elre couené aux piés dl1 throlle de nos rOls _

Le

gra1ld chamb.lIan,

ou

premi.r chamb</I".n

(ear

on a appellé

a~ffi

les volets-de-chambre. du

rot.cham–

bellans

)

éloil illférieur au grand ehambner: malS I'of–

tice de grand chambrier, apres avoir beaueoup perdu de

fes anciennes prérogatives, a enfin élé fuppnm é par

Fran~ois

1.

en

lf4).

V Dy<Z.

CHAMBRIER ..

Qualld le roi s'habille, le

grand chambel/an

!UI

don–

ne

l'a ehemiCe; honlleut qu'il ne cede qu'aul pnnees dl.\

.

E

2.

fang,