....
~Q'
eRA
rang
&
aux 61s de Franee . A u raere du ro!
i!
tni-chauC–
fe les botliues, & le revce de la dalmaeique & du man–
~eau
royal. Daos
Ic~
autres eé,émooies il a fon fiége
<lerri.rele ehrone ou fautcuil du roi, exeepeé au lie de
junice, ou
iI
ell affis au. piés de Ca majollé fur un
earrean de velours violee, eouven de llenrs-de-lis d'or,
LorCque le roi ell déeédé, il enCevelit le eorps, étant
aeeompagn~
des gentilshommes de la ehambre . L es
marques de fa dignité fone deux ciés d'or, dont l'
a~ncau
fe
termine en eouronlle royale , paffées eo f.,utOlr
derriere I'éeu de fes armes .
00
eroit que eette eharg-e
ell en- Fraoee la plus aocienne eharge de la eouronne.
Grégoire de Tours,
&
plnfieurs autres hilloriens, par–
lene des
ebambdla"I
&
grand1 ehambellaTJI
de nos rois
fous la premiere
&
la feeonde raee, Mais on eo a uue
fuite Ilien eomplette depuis Gautier, Ceigoeur de la Cha–
pelle
&
de Nemours, qui remplj(Toit eene charge fous
Louis le-jeune
&
Philippe Auguae en
1200,
Jllfqu'
a
Gharles G .:Jdefroi de la Tour due de Bouillon, qui la
po(fede aujourd'hui. On eOropte quarame - deux.
gran4J
.hambella1l1.
Le due de Bouillon efl le quatrJeme de
fa niaifon, da!]s laquelle certe eharge efl depuis
90
aos .
C 'el! ce qu'on peue voir dans
I'Hijlo;r< des grandI of–
fifi~r.s
de /a
&OltrO"ll'~.
Cene ehargc avoir autrefois
b~aueou~
plus de préro–
gatives qu'elle n'en a aujourd'hui: le
gra'1d . hambe/lan.
élOit du eonfeil privé;
iI
portoit le Ceel feeret du roi;
&
par ardannaoce du roi Phil ippe-Ie-I ong, régent du
r"yaume en
1316,
il efl dit que le
grand ehambe/lan
ne pourra Ceeller ni figner lemes de Julliee, ni de bé–
né6ee , ni aueune autre chofe, finan lemes d'état, ou
m andemem de venir. !I é toit exem pt de payer les droits
du feel royal, comme on le remarque dans uoe ordon–
nllllee du roi Charles V
1.
de
l'
an
1386.
JI tenoit la
c1<!
du thréfor partieulier,
e'ea
-
a
-dire de la eaOette,
Tout valr.,1 tell,nt fon fi ef en hommage du roi, aum
bien que les éveques
&
abbés nouvellement pourvus,
devoient une ccrtaine fo rnme d'argent au
frmzd cham–
b.llan
&
autres
ehambella171 ,
eomme il el porté dans
l'ordonnanee de Philippe
111.
ou le hardi, de I'an
I272:
aux hommages qui fe faifoient • la perfonne du roi, le
grand chambellan
étoit
a
Con elllé,
&
avoit pouvoir
de
dire par éerit o u de boucl\< au vanal, ee ,qu' il de–
v oit au roi eOrome Con Cclgneur;
&
apres que le vaC–
fal avoit dit
v
o 1
RE,
o"i,
le
grand
ehamb~./lan
pailoit
pOllr
le
roi,
&
marquoit que le' roi le recevoit; ce que
le roi approuvoit. C'efl
ce
que 6t le vieomle de Me–
lun,
gran"- rhambellan,
¡¡
i"hommage du dueM de
Guienne, fait
a
Amicns en J330 par le roi d'4ng1etcr–
re Edouard
111.
au roi Philippe de Valois. J ean de Me–
lun, eOlllte de Taoearville,
g ral1d ehambellan,
6t la
meme chofe lorfque Jean de M ontfor!, duc de Breta–
gne, fit ho mmage de fon duché al] roi Charles V. J ean
bitard d'Orleans , eomte de Dunoís,
grand ehamb.l–
lan ,
contioua la meme fonébion 10rCque P ierre duc de
B retagne fit h01l1mage nu roi Charles VIL de fOil
duché'.
L e
grand ehambellfln
a !ong-tems prétendu avoír ju–
rirdiélion, mais elle llii fut Ótée par arret. Seul il avoit
droit":de porter manteau
&
chapean; I'un
~
I'autre lul
étaicnt donoés ehaque année aux dépens du roi; au
lieu que les aUlres
ehambellam
n'en ponoiene pas. Le,
comtes de Tanearville,
&_
apres eux les ducs de L on–
gueville iffus du
b~tard
d'Orléans, ont préteodu que
la
eharge de
grand ebambellan
était héréditaire dans leur
poaérilé; mais ce fut une fi mple p'réteolion fans titre.
e
et ariíele
efl
de
M.
l'
abbt!
Len~let
Dufrénoy
&
de
JVI .
l'
Ilbbl
M
allet.
C H A
JYI
B E L
L
E
N A G E,
droit feigneurial; e'eft
la méme ehoCe que
.hambe/lage, Voyez
C
H A M BE L-
LACE.
(A)
.,
C H
A.M
BE R
LA
1N,
f.
m.
(H;fl.
m.d.)
en
Ans.leierre
'liJ
pré<;ilernent· la
m~me
chofe que ce que"
nou, appellons
chambellan
en Franee.
V.yez.
C
HA M-
BELLAN.
.
,
.
Le
lo.rd·
grand eI'amb"la;"
d'Angleterre ea le fixie–
me des grands' o"fficiers de. la eauronne. 11
ea
uo des
plus employ'és a\1 eouroooement
du
roi: e'ea lui qur
I'habille pOlir cette eérémonie, qui le deshabille apres.
qu'elle efl finíe,
&
qui porte la p16part des orqemens
pour le couronllement : e'ell
a
'lui qu'appartient le
lit"
du roi, tout I'emmeublement de Ca ehambre, tout I'ha–
billemeot de nuit,
&
le ballin ,d'argent daos lequel il
fe lavoit , avec les
tervieues .
'
.
,
JI
ell gou'veroeur du palais royal de Wellminaer ou
~'alfemble
re parlen'lent ,
&
~
la; charge
d~
fou¡nir
la
e 'HA
eha.rnbre des (cigneurs de toút ce qui etl n¿eelfaire pOUI
la teQ,ue du parlemeot ,
Les éveques
&
les pairs du royaume .lui paye."t un
droit quand ils prctent 'Ie Cermene de fidéhté a\1 rOl. On
voit que les droits de ce grand' officier On! été formés
fur eeux qu'avoit autrefois le granel' ehambollan de Fran-
ce,
&
meme Cur '
C~Ul
du grand 9¡,'ambrier. .
Cet offiee a élé long-tems polfédé par la malCo,! des
comtes d 'Oxford ; mais aux trois deroie,s eouronoe–
mellS il a été exereé par le marquis de LiodCey,
a
pré–
fent due de L aneaflre, L' état d' Angleterre de r7
2
?
marque pour poffelfeur
d~
'eetle e"arge le
¿He
de Gr.f–
hu,
-
JI
y
~
auffi des
ebamberlai'11
d.nsl~
phlpart des eours
d'i.\ngleterre, dont ils fom les receveurs .ou les thré–
foriers ,
Cette eharge efl en Angleterre beaueoup plus étendue
que ne I'efl eo Ftlnee
eell~
de
gr~nd
ehambel1.an,11
a fous lui plus de
foo
offielers, Celgneurs, gentllshom–
mes
&
autres de toutes (artes de Ccienees, arts
&
mé-
tiers.
(G)
, .
.
: CHAMBER
Y,
(Glog. :."od,)
villc qo.nfidérable
&
eapitale du duché de Savole, Cur les flnlfeauI de
Laiffe
&
d'Albaos.
Long.
23. 30.
lat.
4f·3f·
C
H
A
M
B
L Y
(G/og. mod.)
petite vUle de Fran–
oc en Pieardie clahs le Béauvoifis,
a
quelque ditlaoce
de la riviere d'"OíCe, '
e
H A M
B
o
N,
(G/og . mod.)
petite villc de Fran–
ce dans
1&
petit pays de Combrail les, aux eonfins de
la barre Auvergoe, fur la Voile.
C H A M B R
A N
LE,
r.
m .
(/l,rebieeaure)
eCpeee
de cadre de pierre eompoCé de deux mOntans
&
d'uoe
traverCe Cupérieure, qui fert
a
oroer les portes
&
eroi–
fées des
fa~ades
extérieures des
b~limens.
JI
faut les
enrichir de moulures en plus ou moins grande
qU:lOtité,
felon la magni6eenee de I'édifiee,
.&
Cel?n le c.araélere
des ordres qui y fOOl eqlployés;
1.ls. dOlvent .alOfi que
les bandeaux, avoir de largeur 13 (IIleqle porl'e 4e eel–
le des eroifées.
Vore;¿
B
A N D E A U •
On appelle aulli
chambra"l.
eeux de menuiCerie qu'
011
place daos les appariemens autour des portes
a
pla–
cal(es fur lefquels eeu.-ei Cont ferré;s.
On donne le méme nom au! reveeiffemens de mar–
bre, de pierre de liais, ou de bois, qui fervent
i\
dé–
eorer les cheminées dans les
~ppartemens.
(P)
C
H
A M B RE,
r. "'r,
~
Arehi,dlure
. )
Ce mOl dé–
figne uo lieu defliné
¡¡
plufieurs urages dans l'Arehite–
élure: ear
00
dit
ehambre d'lelufe
pour figni6er I'efpa–
ce dti canal qui Ce trouve compris eOlre les deux por–
tes d'une écluCe;
eha'mbre de port
pour déligner la pat–
tie du ballin d'uo port de mer la plus retirée
&
l. moios
profonde, on l 'on tient les vailfeaux deCarmés pour les
¡éparer;
,hambre
civj/~ orJI,,.iminell~,
pour parJer d'un
lieu on ef\ plaeé un trib,uoal 'delliné pour relldre la
ju~
llice, camine au Palais, au Chatelet;
ehambre du thro –
/7.,
celle
QU
le prinee
re~oit
avee magnitl.cenee les am–
b~ffadeurs
des cours étrat;lgeres,
&
dans lequel
ea
pra–
iiquée une ellrade eou"erte d'uo dais eomme eelle des
appanemens du Roi
a
Verfailles;
ehAbrc1 d1l dais,
eel–
les qui préeédent ordioairement les Calles d'affemblée Ce
nomnient ainfi, paree que dans I'un des eCHés ea pla–
eé uo dais fOr! élevé Cous ' leque!
UD
grand feigneur
donne res audieoees par
~érémonies
&
par dillioétion.
C
H A M
n
R E
du eonf';l,
celle ou dans uoe maiCon
royale, eomme
a
Verfailles ou Fontaioebleau, s'alfem–
blent les confeillers d'ét.t, par ordrs: de Sa Majeflé,
pour y eonférer · enfel1)ble' des in,téréts publics, du bien
de I'état, de la m.rine; du eommeree,
&e.
On ap–
pelle
eab;n<t
4ft
<onfei!
' le Veu ou
1'00
traite des alfai-
res partieulieres : '
.
. On appelle 'tulj)
ehambre du conf';l,
dans une viHe
d,e
guer~e,
le lieu ou les principaux offi,ciers s'affel1)bleot
pour
y '
conférer ou juger des affaires militaires; aina
qu'on
appell~
;\ Paris
<hambre d"
eonf~;I,
aUI Invali–
des, eelle ón le gouverneur
&
utre, officiers s'affem–
blent pour meme ordre
&
juger s ditt'érens qui Cuivien–
llcne dans la maifon:
&
chambre de <t¿mm.",1t/1lt/,
pour
indiquer une falle ou les Cyndies de ehnque profeffion
s',(fcmblene pour reeevoir
malr.esdes artifans qui font,
ehef-d'ceuvre,
&c.
Mais en général le mot de
eham–
bre
exprime la pieee a'un apparrement defliné au
Com–
meil,
&
alors on l'appelle, Celan la dignité des perCon–
nes qui I'habiten! ;
.&
I~
Meoration done elles COnt re–
vClUes,
,ham/Jr~
de parade, ,hambre
ti
fo",her,
a
al–
, ove , en ni,he, en entrefollu, en' galetas,
&c.
Celles de
parade
foot partie des appartemens d'une
maiCon confidérable,
&
ne fervem extraordinairement
~ue