CHA'
. ater ; enCorte .que le rels ne puilfe -entrer dan! la
v.–
fe , mais eourir deífus. C es pierres écoiem les eablie–
re, des dFagu,:s, aUlrefois d'uCage dans la Maoehe,
&
mailllenane détendues par la déclaraeion du 1.3 Avril
1726.
L e Cae ou
chalut
en amarré
a
deur bouts-dehors,
eha~un
de vinge-deux piés de long, done lix piés
:lU
molOS Com daos le
bateau
él
l'avnnc
&
a
l'arriere; en–
foree qu'i1s Caillem t nviron de Cdle pié, en-deh rs . L e
challlt
ell amarré Cur un grelin ou e.blo, de quelques
braHes de long, fur lequel en ell amarré un aUlre Cur
le eoin de I'ouvercure du fae, de fix
a
huie braífes de
loog, auffi amarré au bouc·dehors . L es pecheUfs le nom–
m ene
baliffOir<,
&
il Cert :\ amener le Cae du
,ha/m,
lorfque les peeheurs le veulenl relever .
Les venlS de S
&
d'O Cont
ii
eelle e6te les meil–
leurs pour eClte pechc , un peu différente de eelle dont
nous avons parlé ci-devant .
11
n'y a pas de meilleure
faifon
&
de lems plus convenable pour la faire avee fue–
ces, que les m ois d'Oétobre ,
N
ovembre,
&
D écem–
bre . Les pecheurs Iravaill en, de jour
&
de nuit: en
hyver ils vont au large
&
loin de ehe2 eux; en
é,c',
ils font ordinairement la peohe entre
N
oirmoulier
&
Bouin.
J
ls prcnnen, également des poiífoos plals
&
des
poilfons ronds.
L es paoheurs font de fen,imens oppofés Cur les mo–
yeos de faire avantagcuíement
la
pccht:
avec le
chalrtt;
les uns ellimem qu'il ne
f.utpas que le rets ou le pié
du
,ha/ut
,ralne fur le fond, lIlai, qu'il le batte feu–
lement pour faire Caillir les poilfons pla,s qui s'enfablene
ou s'envaC<n'; le bateau en pechan' ell
i
la voile
&
dérivaol a la morée,
&
les peeheurs font fervir la voi–
Je
fuivam la force du ""nt . Quand on veut relever le
&halut,
011
amenc la voile; on tire
l~s
balilToires,
eo–
fu ite les flo,es du Cae,
&
le pié
011
COnt les Cavattes
nu lieu de plomb;
&
on fai l tomber de cette maniere
tOut ce qui fe trouve dans le Cae ' juCqu'au food, que
I'on dé lace pour l'eo tirer.
U n land ou un trait de la
p~ehe
dure quelquefois
deux heures, Cuivaut les marques ou fignoux
&
hamtts
q u'i1s conlloilfenr ,
&
fur leCquels les pecheurs [e gou–
yernent
.
L es mailles des faes des
,ha/nls
de l'ECpois [ont d.
q uatre grandeurs différenles; eelles de l'entrée ou de
¡'embouohure ont di , -hui, lignes
&
dix·CCpl Iignes en
q uarré,
&
les fuivant es dix·fep' lignes: ces mailles Ce
re!réeinene en approehant du fond du
,ha/nt,
011 elles
· o nt trci2e
&
quatOr2e lig,nes au plus en quarré .
• C H
A
L
Y B
E S,
r.
m. pI. (
G/og. ane.)
peuple.
q ui habitoiene une eontrée d'Alie , licuéc eotre la Col–
chide
&
I'Arménie.
JI Y
avoi, eneore un peuple du
me–
m e nom dans la partie orientale de la Paphl<lgonie, fur
le rivage méridional du Pont·Euxio;
&
un troifieme
dans le
POnt ,
entre les MoiCyoreciens
&
les Tibériens.
L es auteurs ne Cont point d'accord fur ces peuples: les
uns les eonfondent ; d'autres prétendenc étre bien fon–
dés :\ les dillinguer.
P
Jio" donne encare le nom de
e halyb,s
a
un ancie.. peuple d'Afrique, habitant de la
T roglodilc,
&
Junin,
a
un ancien 'Peuple d'Efpagne,
habitant des rives du !leuve Chalybs.
Voye>;
C
H A-
l.
V B S.
e
H A L
r B
E S, (Mat. m. d.)
remedes ehalybés ou
m arliaux; nom géllérique des remedes tirés du fer ,ou
m ars.
Voye>;
FE
R •
(b)
• CHA L YBS,
(G/og.ánc . &mod. )
riviered'E–
fpagne , donc les eaux avoient la réputation de donner
u ne trempe li excellente
:l
l'acier, que les L atins
dé–
Iignoient l'aeier dll oom de eeuc riviere, qui s'appelle
aujourd' hul
,ab• .
C H A M
. n
C H A N,
O"
K A N,
r.
m.
( H i(l.
modo
)
ce nom qui fignifie
prince
ou
[ouv,rain,
n'el1
j:lIere en ufage que che2 les Tartares, qui le doonent
Jndifféremment
:l
leurs princes régnans, de quelque mé–
diocre étendue que Coien, leurs étals . Quelqlles écrivoins
cependant oot voulu meme de la
diClit.él'ion entre le li–
t re de
chaam
&
celui de
,ham
,
&
ont prélendu que
le premier marque une grande fupériorité fur 1'autre :
m ais
1'00
falt aujourd'hui que les Tartares ne connoi[–
rent poinc d'autre titre de fouverainee.! que celui de
,ham.
A inli le prince des Caleha-Moungales , qui en fous la
pro,eétion de l'empereur de la Chine, ne porte pas moins
que lui le titre de
eham;
ce qui prouve évidemment que
cette dillioétion en imaginaire.
Au relle il n'ell permis ehel les Tartarcs qu'au lé–
g itime Cuece(feur de prendre le nom de
cham;
&
tOU!
l es prinees de ra maiCon Cont obligés de Ce eonten–
eer
d~
celui de
[l/lla,.
qui leur en affeélé. L eur é lal
me-
CRA
-me
&
leurs apanages fout li Csgemem
r~glés,
que
ti
d'un e6té on les m« dans l'ilnpu:Uooec oe eabaler
&
de rroubkr le repos publ ic , de I'smre ils n'onl ríen
a
craiodre, ni pour leur
yic: , ni
pour leur bien, de la part
du gouverllemem;
&
celle raifon fuit
qu~on
nc: vQit Ja ...
m a;' ehez les habilans du nord de l' Afie, ces Cortes de
ealanrophes d'uoe polilique barbare, li ordinaire, daos
les autres cours de l'oriem, 011 un prinee o'eil pas pla–
e6 t monté Cur le Ihr6ne, que pour
Ca
rOrelé
11
eom–
menee par Caeritíer res freres
&
fes par ..ns.
L e grand
,ham,
ou le eOl1laiCeh des Kal moues,
d i
inMpendane de tout aUtre prinee,
&
il a (ous lui
be~u
eoup d'autres
,hams,
qui fom (es valfaux ou Ces tri–
butaires .
IJ
habile entre les
43
&
H
C
degrés de la,i–
lude Cepteotrionale: tous les autres Com vallauI de quel–
ques autres grsnds prinees.
L e
.ham
de la pelile T artari. ou de Crimée en coa–
m is au grand -CeigneUf , qui le dépofe
&
l'exile quand
iI
juge
a
propos. Celle fupériorilé oblige le
.ham
de Cri–
mée de Ce trouver avee un corps de troupes nalionales,
lorfque le grand·Ceigneur eommande les "mées en per–
fonne; lellrs troupes , comOle celles de tous les autres
Tartares , ne eonfillem qu'en cavale;'=. Mais 10rCque
le
,ham
en
a
la ,ete de Con armée, il ell obligé d'en–
vo yer Con tils alné
:l
Conflaminople , plus pour fervir
d'Ótage.a la tídéJlté de
Con
pere, que pOllf anOrer l'em–
pire O llo man dans la famille du
cham;
poree que dans
les conventions faltes entre la Porte
&
le
chnm
des
Tartares , ce deroier ell appellé • la Cuceeffion du grand–
Ccigneur, ou cas que la maifon des Ouomaos vlenne
a
manquer d'héritiers males .
On donne auffi en Perfe le tilre de
<ham
,
kan,
ou
Chtll1
,
aux principaux feigncllrs
&
aux gou\'l'rncurs de
provinces, qui fon t obligés d'entrctenir un cerrain nom-
bre de troupes pour le Cceviee du Cophi .
•
Sperlingius ,daos Ca
Dijj'ertation [tlr le titrc d. koni,.g ,
qui dans la langue allemande
&
dans eelles du nord li–
gnifie
roi ,
eroit que le nom de
kan
di
'!'iérivé d< eelui de
RtJning,
ou
koing:
mai oc
pourroit-on pas dire au
con–
traire, que eomme les Tartares COn! plus aneiem que
les peuples du nord, c'ell de leur langue qu'on a tiré
le titre de
koing,
e'e{l-a-dire roi Cur les Tartares.
Vo–
yn
la re/atioll fort , ur;m[c
'f"¡
en a
/té imprimle
..
Am{terdam en
' 737.
(a)
é 'H
1\
M,
(Géog. mod. )
eontrée maritime d'Afie, du
royaume de
la
Cochinchine.
e
H A M A
D E,
e
f.
lerne,
d'
Art milil.
maniere
de ballre un tambour, ou efpeee de Con de trompetto
que aonlle un ennem i .pollr fignal qu'il a quelque
pro~
pofition
a
faire au eommandaut, foie pour eapiluler, foit
pour avoir permiffion de retirer des morls, faire une lre...
ve, ou quelque chofe de femblable.
Ce terme nc s'cmploye guere que pour exprimer la de–
m ande que lail le eommandant d'lIne place de traiter des
eondittons qu'iJ veut oblenir pour fe reodre.
Ménage le dérive de r italien
c'hiamata,
qui a
ét~
faít
de
"amar~ ,
crier .
.
On élc)'e auffi pour eapituler un drapeau blanc rur
le rempart : aiofi dire qu',,,,.
place
"
'arbo"é
1,
drapea"
bla""
e'e{l dire
qu'el/e a demandé" ,apil"I.,.
I/oy.~
CA PI TULA TIO N.
(O)
e
HA M /E BUX U
s;1:
m.
( Hift. nato bot. )
genre
de
pl.mea fleur irréguliere, qui a 10ute l'appsrenee d'u–
ne fl'.'ur légumineuCe: eependane elle 0'",11 co mpofée que
de trois feuilles, dOOI les deux Cupérieores fout rde–
vées,
&
repréfenrent l'é,endart: l'inférieore en ereuCée
en goulliere, terminée par une efpeee de euillieron. Le
pillil qui ell renfermé dans eeue gouuiere, deviell' uo
fruit plat, a!Tez rond,
' COut
femblable 3 eelui de la p -
lygala; car il ell partagé en deux loges dan> fa lon–
gueur , lefqueUes s'ouvrenr fur les bords,
&
renferment
des graines oblongues. T ourtlcforr,
M l m. de I'Acad.
royale des S,;."c. aitn.
171.f .
I/oya.
PI.
A N TE.
(f~
C I-lA M/ECE R ASUS,
r.
m.
(Hi(l. nato bot. )
'genre de plante
a
Heurs
mon~é,ales,
Couleoues fur le
ealice. Ces Heurs nailfem deu
deux fur le mémc pé–
dieule: elles font en forme de uyau déeoupé 3 lim ou–
verture eu deux levres, dont la Cupériellre en reeoupée
en quelques. parties . L 'inférieure el! laillée en forme de
languelte. L e ealice deviene dans la fu ile un fruie com–
pofé de deux baies molles, dans leCquelles fom eome–
nues des femences applalies
&
arroudies. Tournefor e ,
¡nfl. rei herbar. VOY'>;
P
L A N TE.
(1)
C
HA M /E D R 1 S,
vo/n
G
E R"
1\
N D R E'E .
e
H AM/EME L UM, ( Hi(l. nato bOl.)
genre
d~
plante qui ne differe de
l'anlh.mis,
qu'en ce que fes
lIeurons ou fes femenees ne fom point féparées par de
peli-