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CRA

la

génération

<le

CUte

.hal.,.r,

mot dam le globule

que

daos le vai(feau eapillaire ,

&

par eonféqucot eelui du

relachement de ce deroier.

C 'eC!

ii

ce deroier efict que le d. D ouglas paroít n'avoir

pas fait attentioo; ear

iI

Cuppofe fon vai(feau eapillairc

cooC!amment reflcrré ou froid:

&

ce u'eC! méme que par

eme eomraélion qu'il eC! difpofé

:l

la génération de la

.hal",,·,

Mais il d! impoffible de C.iHr mémc par I'i–

m agiuatioo

In

plus aeeoutumée

allx

idées abflraites, aux

concepts métaphyfiques, de failir , dis-Ie , un intervalle

entre la génération de la

.h"lcl/r

dans ce vai(feau

&

le relkhement de ce memo vailTeau; eltct n¿ee()aire

&

immédiat de ron éehauffemeot. Ce ".i(fe.u d! fi dé–

lié,

&

iI

embrall"

(i

¿troitemellt la colonue de globules

éehauffés felon la fuppo(ition, que quand meme ce ne

[eroit que par eommunieation qu'il s'éeha-.:fferoit, eetle

communication devroit erre inC!amanée: mais le eaS efl

bieo plus favorable

i

la rapidité de fa ealéfaélion, puif–

que ce vai(fcau eC! en memc tems l'inC!rumeot

d~

I:l

gé–

nération

&

la maticre ete la fufeeptioo de la

.halel/r:

-done, felon le méehanifmc propoCé par le d. Douglas,

un vai(fean capillaire, eo ntenant une file de globules en–

gendrant aéluellemeot de la

,""Imy

par leur frottemeot

daos ce vaiOCau , doit étre chaud,

&

par eonféquellt re–

Uche!; mais par la luppoliLion du d. Douglas , il o'el!

propre

a

engendre!' de la

ch"lmy

qu'autam qu'il efl froid

& re(ferré : donc, dalls le fyflcme de cet auteur uo

meme vai(fcau doit

~ue con~a

en me me tcms, ;(;IS–

ché

&

re(ferré, froid

&

chaud. C . Q .

F.

D.

Mais en renon,ant aceite démon7\ration,

&

en ac–

cordant qu'¡¡ efl poflible que des vai(feaux el trememem

déliés [oien! pareourllS pendant un tems fouvent tres–

confidérable ( un animal peut vi,'re long-tems expo[é

a\l

degré de la eongélation de la glace , fans que fa tem–

pétature va,;e ) par une

eolonn~

des globules .chauds,

eomme

66

d

au-delfus du terme de la glace du therm.

de Farh. fans que ces vai(feaux ceOent d'ctre froids com.–

m e ce terme de la glace: j'obferve

2'.

que dans le cas

le plus fav ,lfable

3U

frotrement des globules dans les

vaiOeaux eapillaires, on ne voir nulle proportion entre

la graodeur de I'effet

&

celle de ia caufe: en premier

lieu, parce que le mouvement des humeurs eC! tres· leor

dans les capillaires, de I'aveu de tous les PhyfiologiC!es;

&

en fecolld Iíeu, paree que les inflrumens générateurs

de la

ch"lerty

fOil! une partie biell peu confidérable de

la

ma(fe, qui doit etre échaulfée par celte eaufe.

L e d. D ouglas eonviem de la difliculté tirée de la

lenteur des humeurs dans les capillaires:

TI eJl vrai,

(dit-il p.

334.)

que la .viteffe d" fyoteement doit ¡tre

petiee dam leJ capillaiye¡; m'';J

«

dlfallt eJl ample–

ment .o"'penfl fay la gyande ttendue de fa fuyfa« ,

COYl'lYl'le

on

,~

'VOlt

l'Vid~mm~nt

par le

nombY~ imm~nr~

des

'Vaiff~a/lx

capi/laiyu,

&

la

p~t¡t~ffe ~xc~ffi'V~

del

globule¡.

M ais eerre compenfation efl fuppofée

gyatiJ ,

&

I'expérieoce lui eC! ab[olumeot eontraire . L a

cha–

leuy

excitée par le frotrement lent d'une furface mille

fois plus graode, ne peut jamais éql1ivaloir

ii

eelle qui

, 'excite par le fronement rapide d'un. furface mille fois

moindre: je ne dis pas quand mflme la véloeité du

mouvemellt feroit dans les del1x cas réciproquement pro–

portionnelle aux furfaces; mais

ti

le mouvement de la

petite furfaee étoit feulemem tant Coit peu plus rapide

que eelui de la furface mille fois plus grande: en un

mot,

CteUt'¡s pAribllJ

(c'en-a-dire la dcnlité, la roideur

ou la dureté des corps , leur eontigl1ité, les tems du

froltement,

&c.

~tant

égaux ) , le degré de

chaleM

ex –

cité par le fronement efl comme Ca rapidité ,

&

la quan–

tité de furface fronée ne fait rien du tout

á

la produ –

élion de ce degré (abfhaélioo faite de la perte de

cha–

lell.r

par la carnmunicatian ): tout can1me cent pil1tes

d'eau bouil1ante

miCes

enfemble, o'ont pas un degré de

chal."y

eentuple de eelui de I'eau bouillame, mais au

comraire un degré exaélemem le m eme .

M.

D ouglas

paroit avoir eonfoudu ici la quaorité de

,halenr

' avee

le degré: mais ce Cout dcux ehofes bien différemes .

Cent globules feotrés, ou cent pintes d'eau eOlltiennem

une quaotilé de

,haltllr

,

commc 100,

ou

fant cent

corps chauds; un feul globule, ou une feule pinte, ne

[001

que la centieme partie de celte marre ehaude: mais

le degré de

,halmy

eC! le meme dans le

~lobu

le feul

&

dans les cent globules, ou daos un mili Ion de glo–

bules. Ainli fi chaque globule ne peut dans fon trajet

dans un vailfeau capillaire produire fous la température

fuppofée une

,h"l",y

de

66d,

il eC! impoffible que tel

nombre de globules qu'on voudra imaginer produife ce

degré de

,halwy.

C .

Q.

F. D.

J

'ai dit en deuxieme lieu, que les ioC!rumeOl généra-

CRA

teun de la

,h"l."r

font une partie bien peu confidér.a–

ble de la

malf~

qui doit

~tre échaulr~e

par ecue eau!e ;

&

en effet quelque multipliés qu'oo fu,!poli: Ics vailfcaux

eapillaires,

&

quelque grande qu 'on Luppofe la fomme

de lcurs eapacités

&

de la malfe de leurs parol ,

011

ne les poulTcra pas, je erois, jufqu';\ , les faire monter

3

la moitié de la capacité tomlc du fyfleme vafeulcux,

&

de la ma(fe générale des [ol ides d'un anim:t! .

¡

lais lup–

poCons qu'elles en falfem réellement

b

momé :

da~s

cct–

te hypothefe, la

,hal.uy

engendrée dans ces

v~l(feaux

doit étre exaélemem double de

In

eh"It·uy

Cpéelhque de

I'animal pour qu'i1 réfulte de l'influeuce de ccuc

.ha–

Itl/Y

da~s

un corps fuppofé abColument

~roi~,

ce degré

de

,halmy

fpeei(ique moyen entre la pnvatlou abColue

&

la

ehalettr

dounlc du foyer dont iI emprunte eeue

chal",y.

Or oferoit - on dire que la

,haltuy

daus les

vai(fcaux eapillaires eC! une fo:s piu, g rande

qu~

dans les

gros vaiffeaux

&

dans le c<rur? Ou ne fauro!t répoo–

dre acetre diffieulté, que les orgaues

g~uératfUrs

de la

chalmy

foO!

(i

eaélement répaodu parml toute les par–

ties inuti les 3 cme &énératioo, que la diC!riburiou éga–

le de cetre

ch"l."y

a toutes les panies, s'opere par u–

ne ioOueoce ou communication to ud:¡ine: car il en tel

organe, qui par fa eon.nitution eC! le plus t'av,?rablement

dirpoCé a la génération de la

chalo/Y,

&

qUI

lI'cl1

pas

il

portée de la partager avec auculle partie fro ide. La

peau , par exemple, u'eC! prefque ,f0rmée que pa,r UII.

~i[fu de vai()enux capillaires; elle o embralre

&

n aVOlllOe

m.':me aueune panie inutile :\ la gé nérariou de lu

cha–

lellr:

les gra.ndes cavités du corps au

contrairc,

le bas ...

veotre, par exemple, eontiennent un grand oombre de

panies, noo-feulemem ioutiles

a

la générarion de la

ch..-

leuy,

mais

m~me

néce(fairemcnr difpoCécs

:l

partager cel–

le qui s'excite dans les vai(fcaux capillaires de ces vifee–

ros (s'il efl vrai qu'jls [e trOuve nr jamais dans le ca,

d'eo engendrer)

&

par eOllféquent

a

la diminuer: ces

panies Cont le volume vuide ou rempli de tnJtiere ina–

élive des illteflins, la veffie de I'urine , eelle de la bile ,

les gros vai(feaux fanguios, les différells eonduits cscré–

toires,

&c.

Ce feroit done la penu qu'il faudroi, re–

garder eomme le foyer principal de la

, hal",y anima–

le,

&

eomme joui(fant dans toUS les cas de la généra–

tioll de la

,hal<l<Y

(qui font l'é tat Brdinaire de I'aui–

mal) d'un degré de

c"aleuy

tres-Cupéricur

:l

colui de

(,intérieur de uos eorps;

&

par

conr~quellt

00 devroit

obferver dans la peau , dans I'érat ualUrd

&

ordinaire

d'un animal, une

,ha/':lI.r

i-peu-pres dauble de cellc: de

la cavilé du bas-venlre. Or tOut le moude fait eom–

bien 'ee fait eC! contraire

a

I'expérience.

N ous oous conrenrerOllS de ce petit nombre d'obje–

élions principales; elles fufli[en{ pour nous prouvcr que

naus fommes 3ufli peu 3V3DCés fuc la dérermination des

faurces de la

,haleur

anima/~,

que

fes

ditterel1s

amcurs

donr nous avons fucceffi vemenr adopté

&

abandonné

les fyflemes; que Galien lui-meme, qui a avancé for-

111ellemenr qu'elle ue dépeodoit poinr d'un mouvcment

d'amition. Cerre déeouverte n'elt pas flalteufe al1l1ré–

mellt; mais dans notre mauiere de philofopher, la pro–

fcription d'un préjugé, d'une errem, pa(fo pour une ac–

quili tion réelle. Au reC!e, elle nous fournira cependanr

un av"mage plus po(itif

&

plus général: elle pourra 1er–

vir

a

nous eonvaincre de plus en pi us, par

l'~xemple

d'un des plus jolis fyflemes que la théorie méchanieiennc

ait fourni :\ la Medeeine, combien I'application des lois

méehaniques aux phénomenes de l'oocol1om,e animaJe

fera eoíljours malheureufe .

Voy'2:.

OE

e

o,.. o ,t

I E A N 1-

M A LE.

L os aneíens

001

appellé

collionJ

les élaborations des

humeurs, parce qu'ils les .regardoiem comme des efpe–

ces

d'/lixatiom . Voy""

C o

e

T'

o

N .

Le (,l1g eC!-iI rafraíchi, ou au comraire échauffé par

le jeu des poumons? e'en uu probleme qui partase

le,

PhyliologiC!es depuis que Stahl a propofé

Ilt[

la Dn du

dernier (Iccle ce paradoxe phylinlogÍ<lue: favoir que le

¡poumo!l éroi[ le principal

inUru11lent

de la

con(erva–

tion,

&

par conféquent de la

g~ration

de la

c;'al<l<r

animale. Vo)'e2:.

R

E S P

IRA

T ,

~

.

(b)

C

HA L E U R

deJ ¡excJ, deJ temptramtnJ .

Voye~

S E XE,TEMP~RAME N T.

e

H A L E

u

R A N

I h'l A L E

,ontr~

natw·t

(IV[~decine

pyatiruc.)

L a

,balmr animal,

s'éloignc de fon état na–

turel principalement par l'augmemation

&

par la diminu–

tion de fon iDtenlité, ou de fon degré.

11

fout fe rappeller d'abord que nous avons obfervé,

en cxpofaot !es phénomeoes de la

chalcuy animal"

que

ron degré, toUt inaltérable qu'¡¡ eC! par les dirtélens chan–

gemens de température des corps

cllviroDn~ns,

pouvoir

ce-