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eRA

voir rtee. oir la maliere du feu ,

On

objeae eutre cela

qu'ull eorp qui poneroit emrer dans uo autre eorps

Co–

lidc , pourroil en fon ir avce la meme facilité;

&

que

5'il oe péoélroit dans ce eorps que paree que Ces pro–

pres eorpuCcules Ceroiem plus petiu quo les pores de ce–

lui ou i1s irokol fe loger, la m eme raifon Iour en de–

vroit facililer la CorlÍe : on répond que les pores ne COUI

plus dans le m ':me élal qu' auparavant; paree que le

feu en calcinam uu eorps , en ouvre

&

dilale les pores ,

qui apres que le fcu a ce(fé d'agir, doivent

Ce

refermcr

&

Cc

(errer de nou"eau , N ous oe fommes ici qu'hiflo–

rieos ,

lWl m , d.

l'

IIcad,

1713 ,

M , Boy le, comme oous avons déja dit, a Cubflilué

au

f'" fubft¡znce

une propriété méchanique; Cavoir, Une

texture

partieuli.re

des parties , Quoique I'on puit1e Cup–

poC« une grande re(femhlance entre ks panieul<s de feu

qui adh,'rent a la chau. v¡ve,

&

celléS cl'eCpril-de-vio

bien reaifié, crpeodam

iI

dit qu'i1 o'a p.. Irouvé que

l 'eCpril-de vio verCé Cur la ehaur vive ail produil .ueu–

ne

chaleu,

Cto l1ble, ni aucune di(folution vilihle de la

chaux;

&

que néaom oios elle 3 paru

~'en

im biber aum

avidemeO! qu'elle a coQlume de faire d

'c.au

commune,

1I a Irouvé aum qu'en verCam de I'cau froide Cur la

m eme chaux ainli imbibée , die ne produit aucune

cha–

leu'

Cenlible ,

&

m~me

que la ma(fe de chaux oe s'eo–

Jle

&

ne Ce eaUe qu'au boUl de qnelques heures: ce

qui prouve, dil-il,

~ue

la texture de la ehauI admel

quelques partieules de I'erprit-de- vin dam quelqu<s-uns

de Ces pores qui COn! les plus larges ou

1<.

plus pro–

pres pour Ca réception ,

& ,

qu' elle leur refufe l' enrrée

dans le plus grand oombre de Ces pores, ou l. liqueur

devroit étre re,ue pour etre en ét,t de détruire prom–

ptement les corpufcu ,es de chaux jufque

dan~

Ces

panies

infenlibles,

Ces phénomenes, relon M, B,1yle , remblcnt prouver

que la djrpofition qu'. la chaux vive de s'échautfer dans

I'cau, dépeud eo partie de quelque texture partiellliere,

puirque les

parties

aqueurt.s

qu'oll pourroit

~croire

capa·

bi es d'éteindre la plupal[ deS atom es ignés qu'on

f~p'

pare a

hérer

Ji

la chau! vive , n' 2rroibtilfcnc po int

a

beaueoup pres radiCpo fition

á

la

,hal.,,,

;

au lieu que

le graod nombre de e"'puCeules rpirituelll,

&

leur lex·

lure conforme :\ eelle de la chaux, oe femb lelll pas aug–

m enter ceUe dirpo l1tion,

C epelldanl il parolt que le meme auteot' , en d'autres

endroits, retombc daos l'op;ltiolt

de,

corpufculaires, en

:lvJw;allt que::

(j

3U

lit'u

d'étdndre

la Ch.lOX vive avec

de

I't"au

froiJe, on fe

fen

d'eau bOllillanre, )'ébullidon

fe" infinimem pl"s conr.dérable; ce qui alHlrémcn' n'en

p.~

dilfieile

a

eroire, pui(que I'''au bouillal1te elt beau ,

conp plus propre

a

péJlétrer prompremcnr le corps de

la

C'haux

:l

le di(foudre

rur le

ch:unp,

&

a

mc:ure

en

libert é Ie's parties. raJiues

&

igné"s dOIH elle abonde,

11 a

elf.yé

aum de détermine( pourquoi les Cels pro–

duiCen! plu, pcomptemel' t les

m~mes

eflcls que lIe fai!

!'eau chaude, e.1. verfau, des eiprir, aeides,

&

en pani–

culier de I'erprit de Cel, fur de boone ehan. vive: par

ce moyen

0 0

e.cile uoe

chaleu,

beaueoup plus cOlllldé–

rabie que fi

00

fe [ervoil d'eau commune, foil qu'oo

cmploye ces efprits froids ou ehauds,

II n'efl poin! aiCé, dil le meme auteur, de eompreo–

dre pourquoi des corps

{j

légers

&

(j

petits Ceroienl re'

lenus dans la ehaux aum long-tems qu'i1s doivent I'e–

tre CUiV3U! eetle hypotheCe, puiCque reau verrée Cur le

m;n;um

ou fur le

crOCUJ martis,

oc tes échauffe pas

beaueoup, quoiqu'i1s afeO( élé calcinés par un teu vio–

lent, doO( les eorpufeules ou atomes Cemb\elll adhérer

a

kms parties, comme

00

en juge par

l'

allgmentation

de poids que donoe viliblemel1l cetre opération au plomb

&

au fer,

Origine mlch, d" chaud,

Voila les principa–

les opinions des PhiloCophes Cur la

chalellr,

L ' opioion

de M, L emery paro?1 etre la ,plus Cuivie ,

Chamber"

C

H

'A

L E U R,

( Chimic)

delirés de

'ch"I""

emplo–

yés dlns les dilféremes opéralions chim iques,

&c, l/o–

ye%;

FE U ,

e

H A L E U

R , (

OEconomie animale) chal,u, ani–

male,

Quelques ZoologiHes

0 0[

diviré les animaux en

chauds

&

en froids; les oerniers, s'il en exille ,édle–

m em d'abColumenl tels, COn! ceux qui , eomme le' plan–

les

&

la matiere la plus inaaive, panicipellt exaaemen!

a

10 US

les

ehao~emeos

qui arrivelll dans la teJOpér. tu·

re du milieu qUI les environoe , L es animlUX

ehau.ds

au contraire, tels que I'hornme, che'Z. qui naus avons

a

eonlidérer .plus particulieremelll ce

ph~nom~ne,

COn!

ceux qui joüilTelll ordinairemem d'uo degré de

chal""

trtS,Cup~rieur

:l

celni du milieu daos lequel ils viverlt,

" qui peuvem c;onferver une ¡empéralute uniforme daD.

7',me

fIl,

eRA

25

les dilférens degrés de froid

&

de ehaud de ce mi–

lieu ,

La

chalCftr

abrolue de I'hom llle dans l'état de Cao–

lé, ell au moins de 97 a 98d du therrn 'm etre de Fah–

renheit, Celo n les, expériellee, ré¡, érée, du D , Martine;

&

la tempéralure la plus commune de I'air n'e.cede

guere, dans les eomrée,

&

dans les Cairons les plus ehau–

aes , ce (l'rme

ordillairc!

de la

chaleur animale.

randis

qu'elle peut deCceodre jurqu'a 216 degrés au,deaou' du

meme terme, c'efl-a·dire t

SO

au-de(fous du pa int de la

congélation,

& c,

dn tha, de Fabr. Celon I'obfervation

que M, D elisle en a faite

a

Kirenga eo Sibérie, donl

les habitaos

0111

éptou vé ce froid rigoureu! en

1738,

00

en a e(fuyé un pIas terrible eneore a YeniCeik en

J

73f ,

feloo le meme obrervateur , M ais Cans taire entrer eo

conlidération ces degrés extremes, I'ho mrne en cxpo–

Cé eo général, dan, ces el imats tempéré , rans

~n

e–

Ire iocommodé, • des viciflitudes de

chaleur

qui va–

rieO! dans une latitude d" -pen pres 60 degr6, e'ell-á.

dire , depuis 48e on foe au-dctTus du,point de, la COI1-

gélalion du

~he~mometre

de t . hrellhc.t, .Ju(qu au dOu–

, ieme o u qllln1.1cme

au-defJom de

Ce POOl[; o u

relon

la graduatioD de M , do:' Réaun,"r, qui nous el! beau–

coup piUS familicr., dep"i, le vingl cinquitme O? le

vingHi xieme dellrt au-deaus de o , ou du tnOle oe la

glacc, JuCqu'au ti,km. Oll Ceptieme au'deJlou" La tem–

pérature ou le degré Cpéci6 que de la

chal""

de I'ho rn–

me ell unifmrne dan, ces diflérens degl

é>

de

.haleur

ou de froid

eX l¿rieur,

du

mo'n~

Jurqu' a

uue cena;ne

latitude, Ce fait cfl établi par ,"s oblervalions exactes

de D erh3m,

&:

de pluticur) aune) l-'hyli cier!s.

La

loi de la propag.llioll

de

la

chaleur ,

(elan laquel le

un corps doit prelldre, au boU[ d'uo certaio [t'ms, la

température du milieu qui l'environne,

dl

connue de

IOUS les Phyfieiens , D <l l1c UI1 corps qui joüit conflam–

menl d'ulI degré de

,haleur

uniforme, malgté le, chan–

gemem arrivé> dans la rcmpérature de ce m ilieu ,

&

d.ont le degré de

chaleur

narurelle ordinaire eH

touJOUt~

lupérieur

a

celui du mome milieu;

UII

pareil corps ,

di,-je, doir engendrer cominuell cment uoe quanr iré de

chaleur

qui répate ceHe qu'il perd par fon eOlltaa im–

médiat

&

continn avec le

cQrp~

environnant.,

&

en en ...

gendrer d'alltanl plus que ce corpl cll plus froid, plus

denr., ou plus Cou venl renouvcllé, C'dl eette

choleuT

eootiouellemellt enp;end,éc,

&

a

peu pre- proponio,l nelle

, a

I'exc~s

dotlt la

chal""

abColue d' un auimal eh. ud Cur–

p~ffe

celle du miLieu qui

I't n",ironllt\

qui

dl

proprem~flt

la

cha/eur

aninw le

:

car UI1

animal

mOl

t,

prÍ\

é

de

[OU–

te

caure

imrinlequc

de

cb,detty ,

&

lit:

particlp"'lH

plus

de celle

dont

il

JllüilJoir p..

lld:IO[ la

vie, en Utl nlO( un

cad3:1re

fraid . ell

e),38 .. m.:11t

daos

la mem..: tempéra–

ture que le milieu 3mbit:lH .

Ainti d\mc

li la

~ha'eltr

ab–

fi)lue d'un animal

en

d~

98d ,

comme

cd:e

de rhum–

me, par exemple,

&

qu~

celle de r atmofpher<,

& c,

foil de ' 4cd,

Ca

,h.t!t:ur

prllpre ou

natolt:'

It:

elt

dL.

j't),J.

Le dl>aellr DOllgl., (

t..Dái

fu, la g/n';,atio"

,te

la

,ha/eur

du animah,x,

erad

de

rAng /fJiJ ,

l-'uriJ

17f t . )

reproche,

3 VC:C

rairan,

a

quelqnt:!o

t-hyhOlogil~e,)

lllo Qc:r–

lles,

de

u'avoir pas

diHi¡'gué

Clo ne

"halettr an;male ,

qu'

iI

appeHe

innle:

(expr<ftlon peu

cude

dau, ce lens ,

qui n'ell pas cclui que lui donnoient les anciens, ) de la

chaleu,

eommune, ou dépendalll d 'une caufe externe,

Cavoir, de la tempétaturc du milieu dans lequ<l I

'anin.al

vil; ear la Ceule manicte d'é"aluer enaem.m la

chaleuY"

animalc,

dépend de eeUe dillinaioll : difllllé1 ,on qui

n'avoir pas éehappé . ux aneiens M edecim; car ils tai–

COie1)1 abllraélion, dans

I'~valuatlon

de la

,hale", ani–

ma/e,

de

la

chaltllr

-qu'ils appeJloieur

primie,ve,

qui

avoi! préeéd é la formatioo de I'an;mal ,

&

GU' Ile eelloil

pai

á

Ca mon ; au Iieu que'

r.,

chaleur

nature\:e ou vitole

dépendoit e(fentiellemem de .a vie de I'animal : "blcc–

» tion tres·fine

&

tres,iogéoieufe pour ces tems-Ia ,

L 'idée préeiCe

&

déterminée que nous devolls oOl1S

former

de la

,hale/Ir a"iY/1ule,

étalll ain li

é(ablie, Je

pa(fe a I'elpoliliou de les pntlcipaux phéoomeu<s, Le¡

voici .

1I

y.

un eerlain degré de

chaletl'

extérieure, dans

lequel la

chale'/r

innée o'uo animal, quoique vil'aot

&

eo bonne I;'nté, cfl IOtalement détruite, Ce degré, 'dans

les animaux ehauds, répond

a

celui d" la tempér. ture

naturelle de leur Cang,

~i

de ce terme nous (uppo(on¡

qu' un animal chaud palle dau, une fuite, indéijnie de de–

grés de froid qui aillem en eroillam, la

chale'tr

itlnée

augmenteta

dan~

la mlme prorortion que le, degl6 d."

frcid , Jufqu'a une

ceuaillf

IOlite; tnfuite de quoi elle

diminuera par dcgté;

á

mclure que le froid au&meuteta.

D

JUC-