CRA
lidens
&
conC.illers de ces
chambre!
furen! réunis
&
incorporés chacun dans le parlement ou lerdites
cham–
bra
étoient établies .
f/oytZ le """il des Idips con«r–
nant 1" "ligio'; pr/tena,.. r/fomiée , 'fui efl
a
la
ji,. .
a"
fec onde tome
all
Ncileil de N/ron;
&
aux mots
eHAMBIlE DI! L'EDIT, eHAMBRf! TRIPAR–
Tlf!, RELIGIONNAIRES, RELIGION PRE'.
T E ND U E R E'F O R
M
E'E.
e
R
A
M 8
RED E
S
M o NN o I ES étoit une juri!:
diélion établk
a
Paris pour le fait des monDoies; elle
étoit «ercée par le,
g~néraux
des monnoies , auxquels
Henri
11.
donoa en tHI le pouvoir de juger fouve–
rainement, .tam au civil qu'au crimine), érigeant cette
ehambre
en cour fouv«aine.
Voye>:.
M
Q
N
N
o lE ,
e{)UR DES MONNOlt;S, GE'NE'RAtTX DES
MO NNOIES, PRi!VÓT DEs ' MoNNoIES.
e HA"
n
R,E D E S M o NNo I E S ea aum une des
lix
divilions que
1'00
rait eles auditeurs de la
cham,
bre des .omptes,
pOUr leur diaribuer les comptes que
chacun d'eux doi, raPBorter , Elle a été ain(i appellée,
parce qu'ancir.nnem,ent les généraux des mo,nno,ies
y
tenOlent leurs
f~nnco;s ~
jUrifdiélioD; de¡'hiis on
y
a
fu b!litué. les comptes des générá,lités d' AmieDs, Flan–
dre , HalOaut,
&
Arto';s. Cetle
chambre
a.
cepefldaot
touJours reten" le oom de
.hambre des mORRoies. Vo–
y'"
ei-devant
e
H A
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JI
RE '
D'
A
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J
o u
~
&.
ci-apr;~
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RED U T
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R E'S o R .
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R
JI
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BRED E N o
R M
ANDIE étoit Dne des
fept
chambre¡
dans
I~Cquelles
'travailtoient ancienne–
m eut les audileurs de la
chamb~e
d{I comptei de P a–
ris,
On y e¡amiooit les
compt~s,
de la proviuee de
N ormandie ; elle fut Cueprimée lorCqu'on écablir une
,hamb'e des , o.mptes
a
l\,ouen en r,8",.
V.yez. á-de–
v"ne
e
H
A M
BRED' A N
l'
o (] .
o
H
A
M B
RE]) E P A
1
R
S
ea un ,des différens noms
que l'on donnoÍt anciennement
ti
/(1
xrand~,hambr~
dIe
pa"lement . V o)'ez.
G
R A N D -
e
R A M B
RE,
P
A
IR
S,
PARLEME N. T, C OUR DES PAIRS.
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H A '\ B
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E S
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A 1 R S
en
An~/{terre,
Vo)'ez.
t:i-d~'Qflnt
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A.
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H A M B,
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R E S;
voyez.. <i-dejJuI.
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BRED E J
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T ,
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E,
,¡
la fin,
e
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AMl\.R E
D
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P LA' DO '(
E
R , ea dan
s
chaque
parlerrt<nt la gralld· chambré ou premie,e, chamore, cd–
le qui en dellillée
principalem~n!
pour les audiences ,
au parlement de Pads .
O "
I'a"pelloit d'abord la
cham–
bre du plaids;
elle a élé enluite appell ée la
chambre
d" plaidoyer,
11
en etl pttrlé daos
I'~rdonn,
de
1667
T.
ti,re
3, .
del re'fúetes civ les
a~t.
2<.
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H A M
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ION;
voye>:.
PosrUL A TtO>J.
C
R A \{ S
RED '¡
S
P R E'L,A
T S,
efl la meme que
13
grand-chambre du parlem"'" de Paris " Daos
k~
pre–
fuier. tems, de (on établilI::m,ent, on
l'app~J
loit quelque–
fois la
chambre des prllats,
paree que Cuivan! I'ordon–
nance de Philippe·le-Bel , dlt
23
M ar.
1302,
il devoit
y
avoÍ( touJp urs deux prélats ou au
moil1~
un au par–
lemen~;
ils y,
fu~ent
meme dans la [uite admis en pJus,
grapd nombte; mais Pñilippe-Ie- Long , par une ordon–
nance du
3
D écembre
1319,
régla que dorénavant ' !l
n'y auroit plus, de pré lats déput¿s en parlement, Ce fa,–
fanl. can[cience, dit ce prince , de les, empecher de
vacquer
~
leuts fpiEitualitéS '. L 'abbé de faint O enis a–
voit cependant tolljours entré,e
a
la gran.d·chambre,
&
il
Y
avoil dans cetle chamblO
&
aux enqueteS des con'·
feillers-elercs" mais Don prélats. Le 11 Oélobre 13fI,
le roi Jeao confirma I'ordonnancé de Philippe-Ie-Bel de
1302,
portant qu'il y auroit touj'ours deux prélats au
parlemem.
IL Y
en avoit encore du lems de Philippe
VI.
dit de · Valois;, puiCque par Con ordoonance du
11
Mars
1344,.
iI
dit que p\!ndant que le parkmem ea aC-,
femblé,
il
n'ea
pas permis, de (e lever, excepté aux,
prélats
&
aux
b~rons
qui tiennent I'honneur du fiége ,
eharles
V,
é(aut régeot du royaume, ordonna que les
prélats Ceroieol au
parl~ment
en te! nombre 'l,u'jI pl.i–
roit au roi, p3rce qu'its o'avoient point
de
gages: en–
fin le 28 Jartv ier 1461 , le parlemem, les cbambres
alTemblées , arréta que, dorénavant les arche,veques
&
éveques n'entreroient point au conCeil de lá cQur
fa/U
le co"gl d'icen., ou
ji,
m",,,dls n'j
I~oi.ent,
excepté
les pairs de France,
&
ceux. qui par ptivi lég,e, ancien
y
doi vent
&
ont accoulUmé
y
v.enir
&
eutrer, ee pri–
vil€ge a éré con[ervé
a
I'arch~v'eque'
d.e Parjs"
a
cau–
fe
qu'étanr
d.nsle lieu menle ou fe tien, le p.,le–
menl, cela
le
dérourne moins de
(h
fonélions (piri–
fuelles , L'aabé de (a' nt ])enis avoir auffi éonCervé le
m eme privilége; mais la manfe abbatiale ayant été réu.
CRA
45
nie
a
la maiCon de C. int-Cyr en
1693 ,
les (ir pairs
anciens ecclé liaHiques
&
l'archeveque de Pads, Cont les
[euls prélars qui .yent entrée au parlement .
V oyez les
ordonnanceJ de la troifieme relee .
Da TilIet,
des rangs
des grands de France;
&
al/x moes
G
R A ND-C HAM–
Bit E,
PARLEMENT. ,
e
R
A
M
BRED E LA Po L I
el!,
ea une jurifdiélion
établie pour connoitre de toutes les affaires qui concer-
nent la poliee.
,
Anciennement l'exercice de la poliee n'éroit point
féparé de
~elui
de la juaice civile
&
criminelle .
Le roi áyant par édit du mois de Mars
1667,
créé
un lieutenam général de police pour la ville de Paris,
ce fut I'origine de la premiere
chambre de police .
Le
Iieutenant général de poliee
y
fiége Ccul,
&
Y
fait deOle
[ortes d'audiences
a
jours diffé'rens: I'une pour les af–
faires de petite police, telles que les rixes, injures.
&
.utres conteaations Cemblables entre particuliers ;
&
I'ou–
tre pour la grande police , ou il entend le rappurt des
commi(faires fur ce qui intérelTe le bon ordre
&
la
tranquillité pub lique.
En
1669,
il
a
été créé de femblables charges de
lieutenant de police dans toures les villes du royaume
ou il y • jurifdiélion ro)!ale : ce qui a donné
lieu
en
meme tems
a
établir dan> toutes ces villes une
.ham–
bre
ou
ji/ge de la po/ice ,
L 'appel des (e ntences ren–
dues dans ces
chambres de paJice
,
en porté direéte–
meot au parlement .
f/oyn ¡'Idit
dI<
mois de Mars
, 667,
&
celui
du mois d'O llob" e
1669,
( -1)
e
H
A
M
n
R
E P
R T
V
E'E ,
( Hift. mod.
)
On dit eo
A
ngteterre
1/n
~entilhomme
de la chambre pri'lJée:
ce
[onr des dorn dliques du roi
&
de la leine, qui les (ui–
vent
&
les
accompagllelH
dalls les o.C'caLions de dive-c ...
ti(femens, en voyages de pl.ilir,
&
<.
L e lord chambellan en nomme lix avec un pair
&
un mairre de
c~rémonie,
pour fe trouver aux a1lem–
blées publiques des 3mbaU.deurs des teleS co uro nnées :
ils (ont au nombre de quarante·huit .
lis, ont été io{litués par le roi H enri VII. lis font
auwri[és , par uoe marque linguli<re de [aveur, :\ esé–
cuter les command<,meos, verbaux du roi , Cans etre obli –
gés de prodlljre aucun ordre par écrit;
&
00
rebarde
en cela leur per(onnes
&
leurs caraqcres, comme une
autorité fuffila nte .
Chambers .
. e
H
A
M
n
RED U PRO
C U
R J! U R
D
U ROl
au
.h¡;tel,t,
en une
chambrt
diainéle
&
féparée du par–
quer OU Ce tienllem I'es avocat. du roi ,
&
qúi en par–
tieulier pour le procureur du roi: il
y
fait toures les fono
tiions que les procureurs du roi des autreS JuriCdiétions
fOnt au parqué"
comme de donner des conclulions
dans les iu\lances appoilltées
&
daos les atlaires crimi·
nelles , recevoir les dénoncialions
qui lui fout
faites:
il
1f
connoit en 6utre
de
[out ce qui concerne
les
corps
des marchands, arts
&
métiers, mai tri{es, réceptions
de maitres
&
jurandes:
ji
y donne Ces jugemens, qu'il
quali6e d:avis ; i1. fout enCuite les faire con6rmer par
, , le lieutenant général de police, qui les confirme ou
in6rme . L orlqu'i l
y
a
appel d'uo de ces avis, on le
rele,'e au p.rlement.
f7o)'ez l.
Style
d" chát,let.
CHAMBRE QUARRE'J!
O"
DE LA ..TOu"R
QU
1\
R R ,,'E, étoit une chambre établie par Fron,ois
1. au parlement, pour I'eoregifuement des édits
&
d~clarations, e ,elte
.hambre
ne Cubfiaa pas .
f/o)'ez.
t.
dié/ion". d(s ardu de
Brilloo, au ' mot
chambre 9uar–
de,
& '
E
N R E
GIS
T R E
.tI;;
N T •
e HA M
B R
E
-D
E
1,
A
Q
ti
1:.
S
T IO N,
ea
eelle on
on donne la quenion ou torture aux a<;.cuCés de cri–
mes graves, Au parlement de Paris"
&,
dans quelques
gutres tribunaux, il
Y
a une chambre partie!!liere deni–
née pour cel urage .. D ans la plupan des, autres tribu–
naux , on donne la queaion dans
I'auditoi~e
meme,
ou du n,¡oins, dans la. cKambre ordioaire du con(dl ,
s'i~
y
en a une,
V oyez
Q
u
E
S T
IO N , T o R TUI!
E ,
e
H
A
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RED
E
LAR
E'F
o
R M A T IO N.,
voyez
.i-"evant
e HA
M
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'D E
S M A L
A D
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R I E S .
e
H A M B,R E D E S,
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Q
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T E S D U
P
1\
L A I S •
voy'>:'
R
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Q
U
E
T
Ji:
s
D U
P
A LA I S .
,
', '
e
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A
M B
R E R I G o U R
E
u
S
E ,
ea. une JunfdTéllon
établie dans quelques
~illes
du reHort du pat!eníent de
Toulou(e, pour connoitre de l'ex éculloo, des
cOlllrat~
pa(fés fous. Un ceriain [cel appell¿
fce~
rtgOllrft"P,;
en
vertu deCquels on a
e x~cU[ion,
parée
L
n~n
leulement
pour Cailir les biens de Ion déb:teur, mals aum pour
le contraindre par elnp,i(o,nnement de
f.'\
perlonne .
Le viguier de T oulou(e ea Juge du [cel rigoureux ,
11
y en a 'aum un
3
N ifmes.
11
y avoit uoe
<hambre rigo(lr"'f'
¡¡
Aix , qui fut
Cupo