CON
de I'autre; done elle nc coupera pas en deux
~galement
I'angle du
eonftllent
formé paeee ces deux dieeélions .
11
s'agle ici de déterminer en généeal quelle feea la divifion
de
cee
angle, ou, ce qui ea le meme, la pofi tion de
la direélion
eommun~.
Voici, felon M . P itot, eom–
mene on la détermine.
Les deux rivieres ne prennene une dircél:ion eommu–
nc, qu'aprcs avoir en quelque Cone combattu,
&
s'e–
Ire mifes en équilibre; de
mani~re
qu'iI n'y aura plus
de combae ,
&
qu'elles fuiveont paifiblemene le meme
COUrs : la ligne de la direélion commune ea I'axe de eet
équi libee, puifqu'i1 fe faie
il
fes dellx eÓtés
&
fur lui,
comme fur une fuiee co ntinue de poinrs d'appui . L es
deux foeees des deux riv ;eees Com done égales aux deus
c6tés de la Iigne de direélio.n commllne,
&
il ne faut
plus que les exprimer algébriquemene . Ce
Cone
I'une
&
I'autee les prodflits de teois quamités: tO. la malfe d'eau
de
rune ou de I'autre riviere;
2°.
fa vieelfe;
3°.
fa di–
tlance
il
I'axe de I'équilibee ; cae eeue, di!!anej!-(:ff
il
con–
tidéeer eoutes les fois qu'iI s'agie d'équilibre : or iei I'a–
xc d'équilibre ea la meme Iigne que la direétion com–
mune.
D e ces trois quaneieés les deux premieres
Cont
connu.. ,
ou CuppoCées eonnues : ee!!e la uo;fieme, que I'o n eiee–
ra aiCémene d'noe équation algébrique.
La diaanee de I'une des rivieres, ou pl(hóe eelle de
fon aé1:ion Cur I'axe d'équilibee, étam perpendiculaire
iI.
cet axe ou
¡,
la ligne de la dieeélion eommune, ce fe–
ra aum le finus de l' angle que fait avee eelte direétioo
la dieeétion primieive de la eivieee.
00
aura done I'u–
ne des deux pae,eies de I'angle du
eonftllent
divifé par
la
direaion
comlnune,
&
Pon aura en mc:me tems l'au–
tre panie .
Si les foeees que les deux rivie(es oot par elles-me–
mes, e'e!!-a-dire les produits des marres par les vltef–
fes, fom des quanrités égales , iI e!! évidem que la di–
reétion eommune divife en deux moitiés égales
I'angl~
du
eonft"'''• .
Pour prendre de
eoue
eeei une idée encare plus
neeee,
iI
fera bon de voir quelle rera la pofition de
la
dieeélioo
eommune por rappon aux direétioos panieulieees ou pei–
mitives , toiljours daos la fuppofieion de eelte égalité de
force des rivieres , mais en
y
ajo Otant cetle de ditférens
aogles du
eonftuent.
Si cee angle e!! ínfinimene petie ou aigu, la direétion
cornmune fera in6ninlent inclinée, ou, ce qui
en
le
me~
me parallcle aux deux direétions pareieuliores, ou me–
me confondue avee elles.
Si I'angle du
conj1ttent
ea droir la direélion eommu–
ne fait un aogle de 4f degrés avee ehaeuoe des deux
particulieres .
.
.
1
S i l'angle du
(onft,,,nt
ea
tnfinllneot obrus, e efr-a–
dire
(j
les dieeétions des deux rivieres ne fOll t qu' une
m eme ligoe droite, fi elles fe
ren~ontren t
.de feont, o n
cooeevea ou qu'il oe
Ce
forme pOlOr de dICeél,on eom–
mUDe,
od
que
s'il y
en a une,
elle
tra
verfen
les deux
rivieres perpeodieulairemcnt 11 l'uoe
&
a
I'.uue des deux
direélions particu Iieres .
.
D one la dircétion ayane eommeneé par le: 'premler des
.deux eas exeremes par tvoie la mt me pohtlon que les
dieeétions páreieuliercs,
&
fin;lra~e
dans le
~eeOl.ldeas
par en avoir uoe la plus opp!,fée a la leur
q~,
fOle pof–
lible, il faue que dans ,rous les eas m?yeos, •
~ommen
eer pae le premier extreme, elle en ale une roOJours plus
différeme ,
&
en un mot d'autam plus différente, que
I'angle du
conft'ttnt
Cera plus gr,and .
Si I'on ne fuppofe plus I'égnhté des forees nam rel.les
des deux rivieees il ca elair en géoéral que la dICeétlon
commune n'aura' plus la
m~me
polieion
a
I'égard des
deul partieulieres, mais qu'elle fe poreeea vers le e6té
le plus fort .
La direétion commune des deux rivieres étam déter–
terminée
&
connue la viterre eommuoe qu'elles peen–
drane De l'eíl: pas
en~ore:
cene vitefTe rera, comme
daos
rous les mouvemens eompofés, moindre que la fom–
me des deux v;te(Jes primitives;
&
voici
eommen~
M .
P itO! le peouve . La vite(fe des rivicees dépend UllIque–
mene de la peme du téreein ou ·ellcs eoulem; que :et–
re pente immédioeemenr apres la jonélioo foit la ,:"e,!,e
qu'elle éroir immédiatement auparaV3nt, il Y aura egalué
emre la fomme des deux·marres d'e.u multipliées ehaeu–
ne par 13 ,,;re{Je pan ieuliere qu'elle avoit . vam
lo
JOo–
étion
&
la fomme des
m~mes
deux malfes multipliée
par
I~
v¡telTe eo,!,muoc qui .fera .pres la j,?nétion. D e
eelte égalilé expnmée algébnquement, on tlCe la valeur
de la vite(fe eommune, moindre que la fomme des deux
pareiculieres
&
primitives.
CON
711
Celá p3rolr bien eonrraire
a
ce que M . Guilielminj
p~éteod,
que I'union de deux riv ieres les fait coulcr plu,
vlte
(l/ay.
F
~E
U V E),
mais il lIe parloit que de eou–
~e~
phyfiques
parei~ulie~es, ~ue
oous ne e'lnlldéron; p"
lel: elles Ce eomblOt nt avee le pu r géoméuique,
&
le
déeangem
be~ueoup .
T oue eeei ell tiré de
I'hijloire aCII-
d;mi'l"e
1738.
'
O" peut rappoeter
a
cee anicle les expérienees de
MM . pufay
&
Varignoo fur les muuvemeos de deux
liquides qui Ce eroile", . pellx euyaux élaO! fou dés I'UII
a
I'autre,
&
fe croifam,
0 11
fuppofe que
1'0 0
poulTo u.
ne liqueur dans uo des luyaux,
&
uoe liqucue diftcreo–
ee
dans I'auere; M , Varignon a prétendu, apres des ex–
périene~s
qu'il avoil fa ites , que ehaque liqueur fortoit par
le euyau par leque! on I'a"oit poull é ,
&
qu' ainfi les
deux liqueurs fe
c¡oifoi~lIt .
M ais M . Dufay aya",
e~pé
té
cette expéricnce avcc Cain , a teauvé que les liqucllrs
ne fe .ee0i loiene point, qll'elles fe rétléchirroienr, pour
ainfi dire, au point de coocours, pour
fonir
ch3cune
p:n
le tuyau par lequel elle n'avoie pos élé poullée .
I/oy':<-
m,m acad, det Scienc.
' 756.
( O)
.
C
O N
F
L
O
E N TE, épit)!eee qu'on donne eo Me–
decine
a
eeue efpeee de peeite v¿role dont les pu!!ul es
fe eoofoodent les. uoes dans les autres.
I/oye:<-
PE
T 1 T E
V
E'ROLE.
C ONFORMATION,
r.
f.
(Phyfir. )
fe dit de "'"
12
eontexture
&
eoofiaaoee panieuliere d" parties d'ua
eorps que leooque,
&
de leur difpo r,tion pour fortl'1or
un tOue .
I/oye'f
C o
N F
I
G U R A T'
o N.
L es N ewtonions difenr que les eorps, fu ivant leur dif–
férente
conformation,
réAéc hi(!cnr les diAérentes eou–
leurs de la lumieee .
V oy e:<-
C o
U L E U R .
Cha¡nbrrs.
Conformatio"
fe die aum princ1palement en parlant du
eocps humaio; ce qui fai t que ce OlOt ea priocipalemeor
d'ufage en Medeeine
&
en A uatOmie. Une bo(Je
ea
un défaut de
(onformation. I/oye:<-
B
o
s
S E,
&
l'
arti –
el,
1lIivant. (O)
e
o
Ñ
F
o
R M A T
IO N,
(Me/lecim )
aruéture, foeme,
areangemene des di verles parties Hui eompafem
I~
eoeps
humain dans I'uo
&
dans I'autee fexe .
CeHe aruéture e!! bonoe ou mauvaife: elle e!! bon–
ne quand el1<: fe r'ppo"e
a
I'ordre géoéral de la nalU–
re,
&
qu'elle ne produic
aucon
mal; eIJe
en
mauyaife
quand elle procure quelque faehe ure difloemilé quelqu'
inennvénient
eonfid~raóle,
quand elle peche en grandeur
eo figure, en no¡nbee , eo liruatioo ,
&c.
&
e'eH ce qll:
00
appellc
'Vice de
cOJlforff'!ation.
'
Ces vices de
conformation
foot de nailfance ou
acci~
dentels ; quelles que foient leurs caufes, ils produifent
pluficurs maladies organiques, que les M edecins
0111
af–
fez eommodémem divirées en quarre elaHes.
L a· premiere clarre eOIJtielH les maladies qui nai/feO!
de graodeur diCpropon ioonée de quel que panie; Id les
Con t
les tumeurs cuntre .n:lture, foit de oailfance,
roit
pae aecidem : ou bien ces maladies émaoent de la pe–
eitelfe difproportionnée
d'uo~
panie , qui par eelte eailon
rombe en aeeophie; Oll e¡leore loefqu'un bras ou une ¡am–
be fom plus eourtS d'un e6té quc de I'au tre. On voit
bien qu'i1 n'agit pas ici d'uo vice de proportion arbitrai–
re des panies du eorps cOlllidélées féparémellt., & f"r–
mam par leue !lruéluee ce qu'on appelle
laidettr;
mai,
qu'¡¡ s'agit d'un défaut de propon ion eo geandeur ou en
petitelfe, lelle qu'il .eo eé lulle ulle m" lndie eéelle .
L a feconde clalre eompreod les máladjes qui proee–
dem de la mauvaife ligure d'une pan ie. Cene manvai–
.fe' figuee peut ,xillee
d~
nai(Jaoee, eomme le bee-de–
lievrc, un doigl
fait
comme une raie,
le crine
ex traor–
dinaicemem allongé , applaei , faill am, enfo neé , le aer- .
num ereul, en-dedans ,
&
I'épino du dos tortueufc,
&e.
eomme daos le eé ebre M alebranehe ; ou eLrC caulee
par aeeidem, eomme par le déplaeemcll! des picees d'u–
ne pan ie fraélurée.
L a u oi(ieme elarre eaO'emble les maladies qui eooli–
nene
dans
le
nombre euraordiqnin::
de
cenaines
partit's ,
eomme daos eelui de quaLre ou eioq lobes de poumon,
de quarre ou de
lix
doigts, d'un Ceul rein , d' une dou-
ble matriee ,
& c.
.
.
L a. quareieme elarre reuferme les
maladl~s
qUl ont leur
fouree dans la firuation déplacée des. partles; telles fOD!
de nairranee le 1I0mbril qui oe Ce eeoeontre pas
:i
la pla–
ce ordinaiee , le dérangemeot, la u anl'pol¡e.ión de qud–
que vifeeee ' ou aecidentellemem, les lu¡auons, les her-
nies,
&c.
)
,
c::."
Mais il y a plufieurs maladies paniculíeees de
confor–
matl o11
qu'on ne peur
guere
r3ppOrtCr
J
3ucuoe
des
e1alTes préeéJenees :
lell~s
.foO! "pae
ex~mplel I ~.
I<s ma–
ladies qui eirem leue
on~rne
d un détaut d
.rtlcul.~~n,