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'CON

M. Henckel , qui

a

compté la

confufion

parmi les

.Cpeces de la eonjooaioo chimique, rcgarde comme

des

confttfions

I'unioo des diverCes Cubílances métalliques

entre elles, eelles des diverCes terres vitri6ées e"Cem–

ble , eel les des huiles elleneiclles avec les huiles par

ex–

preffion,

&c. ("Voy n

Con

appropriatio',

fea.

111.)

muis

la

ph'lpan de ces unions

poo.am

~tre

déeroites par des

précipirans , elles rentren! dans la c1alle des mixtions .

I/oyn

M

I X T ,

o

N .

Quelques anciens chimiíles oo! employé for! impro–

prement le mo! de

eonf"fi01l

dans le meme Cens que

llaus prenons

aujourd'hui

ceux

de

I olf{.tion, diffolution,

~ombinaifon;

mais

c'~fl

la vraie di«olueion chimique qu'

lIs oo! préeendu ex primer par le Dom de

confllfio1l,

aioli

ce n' efl que le mor qu'on peu! leur reprocher . Les

Phyliciens expliquem la dilfolu!ioo par la

confufion;

ils

om alfuré que I'union des corps folubles n'étoie qu'u–

ne

confufion,

en prenaO! ceue expremon daos le pre–

mier fens que nous lui avons donné dans cee anicle:

c 'efl la chofe qu'O¡, a droi! de reproeher

ii

ceux - ci.

(b) .

CONFUTAT ION, f. f.

(Rhét ori'l' )

par!ie

du difcoues qui, felon la divirtun des anciens, conlifle

3

répondre aux objeaions de fon adverfaire,

& :\

ré–

foudre fes difficultés.

On réfu!e les objeaions, Coie en auaquan!

&

dérrui–

fan! les príncipes fur leCquels l' adverfaire • fondé fes

preuves, foi! en monteant ql1e de principes vrais en eux–

memes il a tiré de faulles eonCéquences. On décou–

vre les faux raifoonemens de fon adverfaire, en faifan!

voir !antÓe ql1'il a prouvé autre choCe que ce qui étoie

en queflion, tantllt qu'i1 a abufé de I'ambiguité des eer–

mes, ou qu' il a tiré uoe conclulion abfolue

&

Cans re–

flrit1:ioo, de ce qui n'é!oie vrai que par accideo!, ou

a

quelques égards,

&c.

00

peut de meme développee les faul( raiConnemeos

dans lefquels

I'iotér~!,

la pamOll, l'

ene~!emene,

&c.

I:ont jeHé; relever avec adrelfe tOUt ce que I'animolité

&

la maovaiCe foi lui om fait hafarder: quelqoefois

iI

efl de I'an de I'oraeeur de rourner

les

objeét'ons ,de for–

te qu'elJes paroillen! ou ridicules, ou iocroyables, ou

conrradiéloires entre elles, ou étrangeres

a

la quefiiolJ

.

Il Y

a aum des occalioos OU le ridicule qu'on répand

fur les preuves de 1'.dverCaire prodoit un meilleur

cf–

fet, que

fi

l' on s' attachoit :\ les combatere CérieoCe–

mene . Ceue pareie du diCcours compone la plaifante–

rie, pourvO qu'elle foit fine, délicate,

&

ménagée :\

propos .

Voyez

RE'FUTATION .

(G)

CONGE,1.

m.

(Hifl. ane.

&

Pharm. )

en La–

tin

congÍtu;

Corre de mefure des ancitns, qu' on croit

etre la

m~me

que le

eh",

ou le

choa

Attique, qui con–

tenoit oeuf livres d'huile, dix livres de vin,

&

trei?e

livres

&

demie de miel, felon Galien . Caflel,

lexic.

Les L ittérateurs on! diflingué le

cenge R omain

du

con!;e AttÍt{tle,

&

ils ne fom poine d'accoed Cur la ca–

pacIté refpeaive de chaculle de ces mefures . Rieger,

¡'ltroául!.

Le galoo des Anglois, qu' i1s appellent

C01l~i1U

eo

Latin, qui efl uoe mefure fon en uCage che? leues a–

pothic.ires,

&

dollt il efl fouvem queflioll dans l' all'

cieooe pharmaoopée de L ondees

&

dans celle d'Edim–

bourg, contiem huit Iivres d'cau, ou quatre pilltes de

Parí, _

(b)

.

C O

N

G E' ,

r.

m .

( Gramm. )

c'efl en général one

permiflioo qu'un fopérieur accorde :\

Con

infériellr de

f.ire une choCe, par laquelle celni-ci encoureroie un chao

timeO! s'il la f.iCoie de fon autorité privée.

C o

N G E',

(Hifl. anc.

&

modo

&

arto milit.

)

c'é–

toír anciennemenr, cornme üUJourd'hui, une permiffioo

donnée aux foldats de s'abCenter de I'armée , ou de quit–

ter eoue-n-faíe le Cervice. On en diflinguoit de plufleurs

fortes che? les Romains, comme parmi nous.

Le

cO/lg I ab[ol"

mérité par l' age

&

le fervice,

&

aecordé aux vétécans , fe nommoie

miffio jrljla

&

ho·

nefta ;

ils pouvoiene en conféquence di!pofer IibremcU!

de leurs perfonnes .

Le

congé

a

tem,

étoi! appellé

commMI"';

quiconqoe

abandonnoit l' armée f!os ceue p",caucioo éeoit puni

comme deferteor, c'efl-a-dire bauu de verges,

&

ven–

du comme cfclave .

II Y

avoi! une eCpece de

congé abfoltt .

qui quoique

dilfére~e

du premier, ne lai(foie pas que d'etre de qoel–

que con!idéraeion, parce que les gélléraux I'accordoient

pour caiCon de blerrures, de maladíes ,

&

d' in6rmités .

T ite-Live

&

Ul pien en fone mentioll Cous le titre de

miJflo cauf aria.

Ce

CO'Jg~

n'cxc1uoit p::ts

ceux

qui 1':1-

VOiCUl obtenu des récompeufes

militair~s.

T ome IJI,

CON

715

La troifieme eCpece de

cOllgé

étoi! de pure f. veur

l;.ratio[a miffio ;

les géoéraux la donnoiem

il

ceux qu\

lis vouloient ménager : mais poor peu que la républi–

que en foufrrlt, ou que les ceoCcurs fulfeot de mau–

vaiCe humeur, ceue grace étoit bien-tlle révoquée .

Enfin

iI

en avoit une quaerieme vérirablemeor iofa–

mante,

tltrpis

&

iguominiofa miffio .

C'eCl aío" qu'au

rapporr d'Hirtil1s Panf., dans l' hinoÍl e de la guerre d'A–

frique, CéCar, en préCence de tous les tribuns

&

les

centurions, chalfa de fon Armée A . Avienus, homme

torbuleot,

&

qui avoit commis des e xaa ions ;

&

A .

Fontéius, comme

rnauvais

citoyen

&

mauvais officier ,

Sous les empereurs, Augulle 6t deux degrés du

con–

g é

légitime;

iI

appella le premier

e.:cartéloratio ,

prívi–

Jége accordé aux Coldats qui avoient fervi le nombre

d 'anoé es preCcrit par la loi,

&

en vertu doquel ils

é–

toient dégagés de leur fermeot ,

&

alfeanchis des gar–

des, des "eilles, des fardeaux,

&

en un mot de toote

ch.rge militaire, excepté de combaure cOntre

l'

enne–

mi : pour cet eñe! Céparés des alltres troupes,

&

vivans

fous un étendart particulicr

'lJexil/llm

'lJeteranorum,

ils

auendoiem ql1'j( phit :\ I'empereur de les renvoyer avec

la récompenfe qui leur avoit élé Colennellement promi–

f.;

&

c'.,toie le fecond degré qu'ils appelloieoe

plena

miffio.

I\uguíle y avoit allaché uoe récompeoCe cerraine

&

reglée, foie en argent, Coie en fonds de terre, pour

emp~cher

les murmures

&

les féditions .

M lm. de

,',,–

cad.

tu

me IV. (G)

C O

N

G

E' ,

('}lIri[pr.)

figoifie quelquefois

déeharge,

re/1voi;

quelquefois

iJ

ligoifie

permiffion

;

quelquefois 3uffi

iI

fignifie

"1fe proeédllre faite P{JIU' dvertir 101

lo~atlli­

re de [ortir da>JI le teYa, 'lui

e.fl

indi'flté .

C

O N

GE' ])'A D

J

U

G E

R, efl un jugemcm portant

qu'uo bieo faili réellemeot fera vendu

&

adjugé par de–

cret quarante joors apres ce jugemeot . Lorfque.lcs críées

f011l faites,

&

que les d)lpolieioos

a

fio d' annoller

&

de charge, s'il

y

eo a, one été jugées, on obeiellt le

<ongé d'adj1!ger;

cela s'appelle

interpo[er le congl d'ad–

Juger.

Au

parlemeot

&

3UX

requetes du palais

011

ne

re,oit plus d' oppolieiol1'

¡¡

6n d' annul1er, de diílraire,

ou de charge. apres le

congé d'adjttger:

il faut que la

failje

ré'elle

roir

enrcgillréc un mois avant l' obtention

du

cOrJgé

d·adjll.g~r ;

aurremenr,

&

'faute d'avoir fait cet

enregillremene dal1s

le

tems qui viene

d'etre

dit, un pri–

vilé¡¡ié pomroit évoquer la Cailie réelle

3UX

requetes du

palals , Ilonobllant

l'

interpotition du

cong<

d'

adjuger.

Qnoique le jugemem qui I'accorde permctee d'adj uger

quarante jours apres, I'adjudication ne fe faie que fauf

quinzaine,

&

apres ceue quin?aine on accorde encore

quelquefois plutieurs remiCes , fuivao! que le bien parolt

porté plus ou moins

a

fa valcur.

C

o

NGE'

F

A U T E DE

C

o

N

e

L U RE, efl un dé–

f. ut qui Ce donne cOntre I'imimé , [,1ute par fon pro–

Cllreur de ligoer J'appointemenc de conclufion dans un

proces par écrit , dans le tems

&

en la maoiere por–

tée par

I'art.

19.

dlt t ito

xj.

de I'ordonnance de

, 667.

C o

N

GE' DE C OU

R,

ligni6e

ren"Vo; de

1"

deman–

de;

coltr

en pris en ce! endroie pour toute jurifd ia ion

en général .

CONGE'

DF.'CHÜ

DE L'A PP E L, c'eft le défaut

que prend l' intimé

a

I'audience lorfque l' appellallt ne

Ce préCente pas . Le terme

congé

'i¡(niñe que l' intimé

efl renvoyé de I'iotimaríon,

&

d¡eh" de

l'

appel,

que

I'appellant efl déch" de fon appel ; ce qui emporre la

confirmation de la fentence.

C

o

N G E' F A U T E D E

v

E N

r

R P L A I D E II ,

efl

UI1

défaue qui fe donDe

a

I'audience

30

déiendeur contre

le demandenr qui ne comparo!t pas, ni perCollne pour

loi . Ce

conyé

emporte déch.rge de la dem ande.

C o

N G E" F

A U

TE

D

E S E

l'

R

E S E N TER,

ell un

.ae délivré au procnreur du d¿fendeur fu.r le regiflre

des préCentations, COntre le

dcmande~r

qOl oc Ce pré–

fente pas dans les délais portés par I

~rdono.nce

.

C

o

NGE'

J)'E

NT R

E' E ,

en un acqUlt 9ue les com–

mis des aides dé livrell!

:l

I'elfee de pOUVOIC enlever des

vios ou autres marchal;diCes,

&

les faire eotrer dans une

ville Cujette aux droitS d'.ides.

C

o

NG

E'

DE

R E M

UAG

E,

eíl ulle pcrmimon que

I'on prelld au bur""u des aides pour trallCporrer des vins

d'un lieu

:l

un

3Ufre; f.-tnS

ce

~Ol1g¡ ,

les vins

&

la

';Pi–

IUre qui les tranfporte pourroiene étre failis

&

c0I16[-

qués.

.

C

o

N G E'

en

fa i t de M arine,

eC! uoe permimon de

I'amiral ou' de ceux qoi fone par lui prépoCés, de

~ee­

tre des 'vai(feaux

&

autres

b~timens

de mer

a

la vorle ,

. apres que la vifite en a

~té

faite.,

&

qu'

iI

oc s' y efl

rien trouvé en contraveotlon . SUlvant I'ordonnaoce de

Xxxx

2.

la