710
CON
range : on eflime fort cell e de pinoches;
í1
Y ea
a
de
gingembre qui vienl des
1
ndes .
Les
eonfit rtrts (uhel
Com celles donr les fruils, apres
avoir bouilli daos le lirop , font lirés ,
~gouttés ,
&
Cé–
chés dans
UD
four. CelIes-ci Ce font d'un fi
gran~
nomo
bre de fru its , qu'on ne pourroit les nommer tous: les
plus eflimés Coor le citron
&
l'écoree d'orange , les
prunes, les poires, les cerifes , les ahricots ,
& e.
Les
eonferv es
Cont une efpec.. de
eOl1ft /UTt fube,
fai–
te avec du Cuere
&
des pales de Aem s ou de fruits;
&
les plus eo ufage Cont cellcs de bélOinc , de mau ve , de
romarín, de capillaires , de Aeur d'orange , dc violette,
de ¡aCmin, de piflaehes, de citrons ,
&
de ra fes .
Nota,
que les Apothicaires cmendem fou s le titre de
clmferve,
toutes Cortes de
eonftt"rcl Ce
ches ou liquides ,
préparées avee du Cuere ou du miel pour etre confer–
v ées , Coit de Aeurs, de fruits, de graines, de raeines ,
d'écorces , de feu illes,
&c.
V oy.
C o
N S E
R
V E .
L es
c"ndil
ou plOtÓt les
(r"itl candil ,
Coor ordinai–
remenl des fruits emiers, qui, apres avoir bouilli dans
le firop, tellem couverrs de fuere candi , ce qui les fait
paroilre eomme des cryflaux de différcnres couleurs
&
Jigures, felon les fruil s qu'ils conliennem . L es meil–
leurs
candil
viennenr d'ltalie .
V.
C
A N D
I R .
Les
draglts
fom une cCpece de
eonfttur. fuhe,
faile
de peti" fruirs , ou de graines, ou de petils morceaux
d'écoree , ou de racines aromatiques
&
odoriférallles ,
reCCluverteS d'un fuere fort dur ordinairemem IrCs-blane.
JI
Y
en a de beaucoup de Cortes, dill inguées loutes par
leur nom : les unes fom faites de framboiCe , d'autres
d'épine-v inerre, de graine de melon, de pillaches, d'a–
" elilles , d'amandes, de cannelle, d'écorce d'orange, de
coriandre, d'anis,
&
de graines de carvi,
&e. Chqm–
""1 .
C O N F LAG
R
A TI O N, f. f. (
Phyjiq. )
fe dit
quelquefois de l'incendie général d'une ville ou de tou–
te autre place confidérable .
Cependant ce mOl efl plus ordinairement relltain.
a
fignitier ce grand incendie que la foi nous apprend de–
voir arriver 11 la fin des fiecles ,
&
dans lequel la terre
fera confumée par un dé luge de reu .
L es py.hagoriciens, les P latoniciens , les Epicuriens,
&
les Sto'J'dens , paroi/fcn. avoir cu quelques idées de
cel incendie futu r: mais il Ceroit diffi cile de dire d'ou
ils les ont tirées ,
a
moins que ce ne Coit des livres Ca–
erés, ou des Phéuiciens qui eux-memes les avoiem
re~ues
des Juifs .
Séneque dll exprelfement :
7'emPlu "dvt1fiet
'{110
fide–
'Ya
fid~rjbll1
;lI( lIrrent ;
&
oml1i
fl(lg,.ant~
matt:ia
11110
;gne,
t¡UiCf{llid
nun,
ex "tpofito /ruer. , ardeb,t .
Les
Slni'ciens "ppellent cerre dinolution générale
""" 1"" ,
injlammatioll .
11
en ell auffi fai. mention dan> les é–
crírs de Sophocle, d'Ovide , de Lucaill ,
&c.
Le do–
aeur Burnet, apres le pere Tachard
&
d'aulres , rap–
porte que les SJamois croyenr qu'a la ti n du monde la
terre fera toure delféchée par In chaleur; que les mon–
tagnes diCparoirrou. ; que toule la Curface de la .erre de–
v iendra piarre
&
unie ,
&
qu'alors elle Cera IOU!!: con–
fu mée par le feu . D e plus , les bramincs Siamois fou–
tiennenr que non-Ceulement toute la
lerr~
Cera détruite
par le feu, mais enca re qu'i l eu rena!tra une autre des
cendres de la premiere . Le auteurs
001
des Centimens
tres-partagél non Cur la caufe premiere de cet incen–
die, qui el! faos conrredit la volonlé divinc, mais fu r
la
caufe feconde. L es uns croyent qu'il Cem produit
par un m iracle , comme par le feu du cíel . L es autres
diCenr q.., D ieu produira cet incendie par des cau Ces na–
turelles
&
agi/fantes feloll les lois des M écaniques.
Quelques'·uns penfem que I'irrupli"n d' un reu central
fu ffi ra pour le produire ;
&
ils ajoOteot que cello éru–
ption peut arriver de
difl~rcntes
manieres, Coit parce que
lo
violence du feu central (era augmentée, foie parce que
le. parties de la lerre ferom devenues plus inAamma–
bies, toit parce que la réliOance des couches terrellres
deviendra moindre par la eonCommalion des parties cen–
tral es , ou par la diminutiou de l'adhérenee des pan ies
de nOlre globe . D'autres en cherchem la caufe dans
l'almoCphere : felou eUI une quantité e"lraordinaire de
m étéores s'y engendrant,
&
éclatanr avec une violence
extraordinaire par le coneours de différentes circonflan–
ces , Cera cap.ble de produire ce feu . L es Aflrologues
J'expliquem par la conjonaion de tODles les
planet~s
dans le figne du Cancer , de
m~me
qdé le déluge arri–
v a , felon eUI , par la CClnjon':Hon des planetes dans le
tigne du Capricorne. C ela ne vaut pas la peioe d'etre
refuté .
E olin. d'autres oot recour.
a
DDe cauCe felon eUK
CON
plus pui([1me
&
plus
effic~ce .
l Is penCent qu'une ca ·
mete s'approcham trap de nous en re,'enan! do SOleil,
cauCera cet incendie . A In vérité on pourroit craindre
de la part de ces corps quelques bouleverCemens, él. n!
capables par leur mouvemenr au-tra"ers de l'orbite de
la terre, par leur prodigieuCe gro/feur,
&
par
l'il1tenfit~
du feu dont iJs font embraft's dans leur retour du péri–
hélie, de produire les plus grands changem. ns
&
les
plus grandes ré volulions
d~ns
notre fylleme.
Voy.
C
0-
M E TE .
M .
N ewton a calculé que la comete de t680
a
dO
éprouver dans fon périhélie, une chnleur
2000
fois plus
grande qu' un fer rouge :
Ii
lorfque cerre comere a tra–
verCé l'orbite de la terre, la ;etr, fe mr trouvée pro–
che du point de cerre orbil( ou la comete
a
paOé, il
ne paro't pas douteux qu'elle n'eOt pt1 caufer fur la
maOe de notre globe de grandes allérations . W hiflnn
a
prétendu que cetre comete, donr l. période parnit etre
d'env iron
ns
ans, avoil da paroltre l'anné. du dél uge,
&
qu'elle en
a
peor-tire élé la caufe . Quoi qu'il en loi!
de touS ces fyOrmes phyfiques, il faut toOjours
y
,e–
connoltre la volomé divine comme cauCe premiere :
D ieu Caura bieu réduire notre terre en cendres quaud il
lui plaira; il u'aura beCoin pour cela, ni de feu central,
ni de ca mele; fa feule volonté fuflira . E l pourquoi ne
pas vouloir que la 6n du monde
&
fa dellruélion foit
un miracle? la créalion en eO bien un :
iI
u'eO pas plus
difficile de détruire que de conllJuire . D ieu m€me ,
fuivant plufieurs Théologiens, ne fait que créer comi–
nuellement quand
H
conCerve .
JI
u'a qu'a ce/fer de
cré.. pour que tout foit anéanti .
« (l)
C O N F L A N S-E N-J A
R
N I S
Y , (
G¡o~.
) pe–
tite ville de France, en L orraine, Cur les fronuer. s de
la Franche-Comté, au conAuem des rivieres d' lron
&
d'Orn .
L Ol1g.
23.
SO. lat· 47· 4S-
C O N
F
LIT
de juri(dillion
, (
'juri(p. )
c'eO la
cantellatlon qui s'éleve entre les officiers de différenres
juriCdiél ions, qui prélendent reCpeaivemem que la con–
noifT::lOcC
d'une
affaire Jcur
appanient.
L orCque le
e.njlit
efl formé
cl1Ire
deux jurifdiél ions
inférieures indépendantes l' uue de l'autre , rnais re/for–
,i/fanres loutes deux dev.m un
m~me
juge , on pcut fe
pourvair devam ce jugo fupérieur, pour faire regler dans
laquelle des deux jurifdiaions inft'rieures on dait pro–
cédrr . Si
ces
deux juriCdiaions ne re/forti/fent pas l'unc
&
I'autre en une
m~me
cour, il fau t
Ce
pourva ir en re–
glemem de juge au canCeil ; c'ell ce que l'ordonnauce
de r68 t, litre commun pour toules les fernres ,
artic_
;17.
ordonne pour les
conjlitl
qui fuev iennem entre les
juges ordinaire.
&
les eIO•.
Les
eonjlitl
qui furvicnnent entre les deux chambres
des requeles du palais, font jugó par les doyens des deux
chambres , auxquels on remet les pieces.
S i c'.1I entre la grand'chambre
&
une chambre deS
enquetes, ou entre deu x chambres des enquéles , le
eon–
jlit
fe pl. ide au parquet devaut les Irois avocatS géué–
r3UX .
A l'égard des
eonjli/I
formés emre deux cours, comrne
entre l. parlemelll
&
la cour des aides, les
aVOc~t'
gé–
néraux de la cour des aides viennent au parquel du par–
lemem , ou la caute fe rapporte par le miniOere d'nn
fubflitut du procurenr général do parlemenr,
&
les avo–
catS géntraux des deux cours décidcllt ; s'Hs Ce l((juvent
partagés ,
011
fe pourvoit au conCoil eo reglemenl de
loges.
V oyt:t. " ordonnan" dt
16Ó9.
tito
~.art.
j .
( fi)
C ONFLUEN T,
r.
m.
( Giog. )
Iieu oti deuI
rivieres Ce joignen!
&
mclen! leurs oaux ,
V oy .
R
t
V
I
8 -
RE .
Le village nommé
é on(/anl
proche de Paris , en
ainfi nommé parce que c'eO proche de ce village que fe
fail'
la
réunion de la Scinc
&
de la Maroe.
Q uand deux rivieres fe rencontrenl , il faul qu'clles
fe joignenr
~our
aUer deformai. enC. mbl e avee une di–
reél ion commqne, qui ne I;,ra ni l'une ni l'aurre de.
deux différemes 'qu.'eUes avoiem auparavaot . L 'angle do
conjlll<nt ,
c'efl-a-dire celui fous lequel les druI rh ¡e–
res fe reocontrent, étam poCé,
iI
eO cIair que fi eJle. fe
rencontrent avec des forces parfailem.m égales , la di–
rea ion commune qu'ell<s pre lldrom divirera cel angle
exaaemellt en deuI moitiés 6gales ; ma;, hors de ce
cas-la , qui efl unique
&
e>\trt:memem rare. I'angle ne
fera poinr diviCé "galemem, parce que la dirca ioo com–
mone formée
00
réCultaote des deoJ parliculiere., lieo–
dra plus de ceJle qui aora apparleno
¡¡
la riviere plus for–
te que de l'autre; IX cela d'aman!
pl~s q~e
1 'iné,;. lité
de forces Cera plus grande . D onc la drrea Jon commu–
ne s'approchera plus de l' une des deoI p3rliculic,.$ quo
tic