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716

CON

"la

Marin~,

.ueun navire ne peut funir des ports du ro–

yaume pour aIler en

mer

faos prendre un

cong;

de I'a–

miral, qui doit etre enrcgiLlré au greffe de I'.mirauté .

Ce

congé

doit contenir le nom du m.itre, celui du na–

vire, fon pOr!, fa charge , le lieu de fon départ ,

&

ce-

lui de fa deaination .

C o

N G E' ,

en f qit

de IOlillge ,

ell une declaracion que

le propriétaire ou le principal loc.taire d'une maifoo ,

ferme, ou auue

hérir.ge,

faír ;\ uo locatmre ou ;\ un

fous-loc3taire. ferJnier ou fOlls-fcrmier,

qu'il

ait

3

\'ui–

~er

les lieux pour le rerme indiqué par ladite Melara–

tlan.

On appelle auffi

cOllgé

la MeI.rarion que celui quí

occupe les Jíeux fait au proprit!raire ou principal loca–

raire, qu' il entend fon ir 11 un rel terme .

Le

congl ,

foil de la par! du bailleur ou de la part

du preneur , doil eue dooné quelque .Iems d'avance;

&

ce (el)1 S

ca

dirférent, felon l'impor!ancc de la locarion,

afin que chacun air le lems de fe pourvoir .

POU! un logemene donr le pri,

dI

au-ddrous de

~oo

lívres,

ji

fu(lir de donoer le

co»gé

lix femaines avant

le terme avant lequel on veur fortir ou f;lire fonir.

Si le pail en de

~oo

livres

&

au-delfus , H faut que

le

congl

foit donné trois mois d',vance .

Si c'ea une maiúm entiere, ou une portian de mai–

fon ,aVee bouti<¡ue, H faut dooner

t ongé

lix mois d'a–

yance .

Pour une ferme de

~ampagne,

le

t ongé

doir cue doo–

né un an

d'avanc~ .

Un

congé

donné verbalemem De fuflit pas;

fi

on

Paccepre • I'amiable , H faur en faire un écrit doublc;

fi on refufe de l'¡lecepter, H faut le faire !tgni/ier par

un huíffi er, avec atli¡;narion devanl le juge du domici–

le pour le vuir décJarer valable pour le lerme indíqué .

Ouan¡j.i1

y

a un baH par écrit, il n'ell pas nécelfaire

~e

aonoer

.c0llg1

a.

la fin du lfail, patce que I'expira–

tlon du

b011

lIeot heu de

congé :

maís

fi

le preneur

cen'–

linue

a

joUir par taeile r€eonduaion, ala rs pour le fai–

re ;oerir il faur un

congé . V o)',,!;.

B

A 1" .. A

e

I

TE,

RECO N D U eT/O lj ,

C

o

N G

l!'

D U

S

E I G

N'

E U R,

ell la permiffion que

le feigneor doone

)1

fon ..lTal ou

a

fon eenliraire , de

¡jifpofer d'un l¡érirage qui eel mouvanr de luí,

(A)

C

O N G E',

(Comm . )

ell eocare une lieenee ou une

permiffioo q\l' un prioce, ou fes officiers en ,fon nom ,

donoent

&

aeeordenr

a

quelques paerieuliers de faire un

eommeree qui ell inrerdir aux autres, rels que font daos

le Canada les

congés

pour la Iraire du caaor,

C~s

congis

pour faire la Iraite avec deux canots,

&

dont le Roi s'e(l refervé vingt-einq par 00 en faveur

des

vieu~

olljciers ou pauvres gemHshommes du Caoa–

da, auxquels i1s font dillribués par le gouverneur géné–

pi,

durent un nn : celpi qui en obtiellr un peut le fai–

re valoir

lui-Jl1~me ,

ou le céder

a

un aUlre pour le fai–

re val oir fous fon nom;

&

leur prix ordinaire , quand

on les vend , ell de

600

éeus.

T r<.,OIIX, Chambers ,

&

D iOionn.

d"

Comm.

e

o

N G E' A

o

M E 11 U,

( Comm. )

00 nomme ainfi

11

Bordeaux les permiffions données aux marehands par

les eommis des grands bureaux des fermes du R oí ,

pour faíre eharger fur les vaílfeaux qui Cont en eharge–

rnem des marchandifes eo dérail .

C o

N G E' ,

( Comm. )

fe dit pareiJlement dans les

eommunautés des A rts

&

M ériers, des permiffi a ns par

écrit

que les garc;ons

&

eompagoons fom renus de pren–

dre des ma!ree' che. qui ils trav.ulleoc lorfqu'i ls eo for–

reor, pour jullilier que c' ell de leur bon gré qu' ils

les quiuent, qUe le temS pour lequel ils fe (ont enga–

gés

che~

eux ell /ioi,

&

que les ou vrages qu' ils 0111

eUlrepris fonr faits;

&

Mfenfes faites aux auues mai–

tres, foos pei oe d'ameode , de reeevoir les eompagoons

fans ces

congIJ. D il1ion1J. de Comm. (G)

C

O N G

f!,' , (

alltr au) che" les R ubanniers

&

autres

A t tifml1.

Lorfqu'u n mallre prend un nouvel ouvrier ,

il eel oblis.é d'aHer chez eelui d'ou l'ouvríer rurr, s'infor–

mer du fUJ er du dépan de l'ouvrier, favoir s'H . n'ea pas

da au maiu e qu'll quine, s' arraoger nu gré de raus

rrois pour le paremem, relativemem au lems qu'H le

gordera: fans cclte précaulÍon, le maitre preoanr un

001<l'c1 nuvrler fe trou veroit

charg~

&

refponrable , en

foo propre

&

privé nom , de rour ce qu'il peur devoir

nu précédenr ma!tre qu'il a quiué dopuis le deroier chn

qui 1'00 a élé ou

<ongl.

C O

, GE'~ BLK,

( ']Ilrifpr.) V oyez D o MA I Nl!

CON GEAp l. E.

CO GE'Dl E R ,

( V C/ltrie).,oyez

AB ....

lIDO ~ -

N ER .

CON

co

G ELA T ION,

f.

f.

lerme tle Phy/i'l8e,

e'eel la

fix~rioo

¿ 'uu fluide, ou la privarion de

la

mo–

bilité naturelle par I'aa ion du froid; ou en60 c'ca le

ehangeDl~m

d' une fubaa llee fl uide en un corps eoneret,

foJide

&

dur, \ju'

00

appelle

gla" . Voyn;

G

L A

e

E

&FRO/D .

.

Les Cartéfiens défini(f('nt

la

(ongelaúo",

le repos ou

l'immobíliré d' un flu ide durci par le froid . Celte dé/i

nirion fuíl alfe'¿ noturellemenr de I'idée qu'Hs Oor de la

Jluidiré, puifqu' ils fuppofen\ que e' efl le mouvement

eomínuel des parties du fluide elltre elles qui la conlli-

roe.

Voye"

F

L U I

DE .

,

Eo effer, I'opiníon de ces Philofophes fur la

c07lge–

lati~n

ell, que l'eau ne fe congele que paree .que (es

partles perdenr Icur mouvernent noturel,

&

adherent

forrement les uoes avee les autres .

V oyez

S o

L I–

DI

TE' ,

Les principaux phénol11eoes de la

congelalion

fool

JO.

Que l'eau

&

rous les fluides, excepté l' huHe, fe

dilatem en fe eongelanr, c'ea-a-dire qu'ils oeeupeot plus

d'efpoee,

&

qu'ils fom fpécifiquement plus fegees qu'

aueatavanr .

L'augmenration du volume de l'eau par la

c01tJ{ela–

tion

fouroil matiere

il

beaucoup d'expérienees;

&

11ell

• propos d'e13miDer ici,

&

de fuivre la nature dans ec[te

opération .

Le vai!Teau

B D (PI. de PnellJn .

figure

2.0. ) rempli

d'eau jufqu'a

E,

érant plongé dans un vafe 011 il

Y

ait de la glace

m~l~e

avee

do

fel

R STV,

l'eau s'é–

leve d'obord de

E

jufqu'co

F;

ce qui paroit venir de

la eoodenfation fubite du vailfeau qui a été prompte–

mem plongé dans un milíeu froid : bien-tllr

a~rcs

I'eau

fe eondenfe

ii

foo tour,

&

defeend eontinu.llemem d.

F

jufqu'a ce qu'elle foit en

G,

ou elle s'arrdte pell–

daD! quelque tems ; mais bieo-tllt elle reprelld des for–

ces, venaD! 11 fe dilater, elles s'éleve de

G

en

H;

de-

13

bieo-tllr apre;, par un violent mouvemeO!, elle

s'é–

leve en

1;

&

aloes I'eau paroit en

B

toute rrouble,

relfemblanr

a

un nuage,

&

e'ell aloes qu'ellc commen–

ce

a

fe

~oogeler,

&

fe convertit

en

glaee . 11 fauI aJoO–

ler que pendant que la glace fe durcit de plus en plus.

&

qu'une partie de l' eau comigue au eou du v.ilJeau

B

fe congele, I'eau continue IOOJours

a

s' élever de

1

vers

p,

&

elle s'éeoule enfin du voü\eau qui la eon–

tenoit .

].0.

Que noo-feulemeot les fluides perdeot de leur

pefanteur fpécífique dans la

eongelati07l,

mois qu'Hs per–

deO! auffi de leur poids abfolu, de forte qu'apres qu'

ils font dégelés on les Irouve fenfiblemeot plus legers

qu'avanr leur

<ollgelation;

ce qui peuI veoir de leur dif–

fipacioo, paree qu'H

y

a Jieu de croire qu'il fe fait u–

ne efpeee de tranrpirarion

m~lDe

des corps glacés .

3° .

Que l'eau glocée o'en pas auffi rranfparenre que

qoand 'elle

ea

flu ide,

&

que les corps fe voycnt moilu

netlement •

4° . Que Peau s'évapore

prefqu'~utanr

quaod elle ell

glacée que quand elle ea fl uide .

1'0.

Que l'e.u ne fe congele poiO! dans le vuide,

&

qu'elle demande pour Ce glacer la préfencc

&

le con–

taa ímmédiat de l'aír .

6° .

Q ue I'eau bouillie

&

refroidi. fe congele auffi vi te

que eelle qui n'a pas bouilli .

7°.

Que quaod la furfaee de Peau eel couverce d'hui–

le d'oUve, elle' ne fe congele pas fi p'romptement que

quaod

ji

n'y

en

a

PElinr ;

&

que l'hude de noix l'em–

peche de fe g laeer

a

UD froid violenr, ce que l'huíle

d'olíve ne feroit point .

8°.

Que I'efprir-de-vio, I'huiJe de noix,

&

l'huHe de

térébeolhine, fe coogelem raremem .

9°.

Q ue la furface de J'eau qui

le

congele paroi r loule

ridée; que ces rides fonr quelquefois paralleJes,

&

d'au–

rees fois comme des rayons qui viconeur ' rous d' uII ceO–

ICe

&

lendent :. la cireonfércoce.

L es théories

&

les hypothefes différentes por lefqu el–

les on explique ce phénomeoe

foo~

en grand nombre:

les principes que différeos auteu'rs

OO!

pofé la - deffus

fe réduifent

ti

ceux-ci ; favoir , ou que c'efl quelque

100-

tiere étraugere qui s'introduir dans Jes inlcrllices du flui–

de,

&

que par fon moyen le fluidc fe fi le

&

augmeo–

tc de volume,

&

c.

ou que quelque moriere naturelle–

lDem eontenue daos le fluide en en chafTée ,

&.

que le

fluide ea fi"é par la prívarioo de ceue maciere,

&c.

Selon d'aulrcs,

e' ea

une altérarioo qui aeriye am: par–

ricule qui compofem le Ruide, ou d'autres panie; que

le fluide conrient.

Tous les fyelemes connus fyr la

cO"$elation

peuvent

Ce réduire

3

quelques-uns do

ces

princlpes : les Cané–

lieos