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7:2.2

CON

I'un devient 00 uoe

<onidlu"

tr~s-forte,

ou mtme

uoe 'démonllralion pour 1'3Utre. Pour que le jugemellt

cene d'étre cooJeaural, il n'dl pas nl!celfaire qu'on . it

trouvé dans les eU"is que telles circollll.nees élan! prl!–

fentes

1

tel

évenemel1t

arrivoit

toOJours,

ou n'arrivoir Ja–

mais.

11 Y

a

un celtain point indiCcernable ou nouS eeC–

fons de eonjeaurer,

«

ou Iloqs alfOrons pofitivemcm;

ce POiOl , tout élnOl égal d'aillrurs, varie d'uo homme

• un au tre,

&

d'un in!lam

i

un autre dans le meme

homme, (c1on I'intérét qu'oll preod

¡,

I'éveoement, le

earaaere,

&

uoe inlioité de choCes dom

iI

e~

impoC–

tibie de rendre eompte . U o eIemple jettera quelquc

jour Cur eeei . N ous Cavoos par cxpérienee, que quand

nous oous ."POCIlOS daos les rues par uo grand vellt,

iI

peur n<¡us arriver

d'~trc

tués par la chIlle de quelque

eorps' cepeoda!\[ nouS n'avons pas le moindre (oup,on

que

c~t

accident oous arrivera: le rappon des évene–

m eos connus pour,

3UX

évenemens

connu~

contre, n'ca

pas affez grand pour former le doute

&

la

<o"jd/u" .

RemJfque'l. eependaot qu'il s'agit ici de l'objet le plus

impimanl

a

l'homme, la cooCervatioo de fa vie .

11 Y

a

dans toutes les chofes une unité qui deHoit

~tre

la me–

m e pOllr touS les hommes, puir4u'elle efl foodée (ur

les

expérieoce~ ,

&

qui n'efl peut-etre la

m~l1)e

ni pour

deux hommes, ni pour áeux .aions de la vie , oi pour

d<ux ioflans: cette unité réclle feroit 'celle qui rél"l te–

roil d'ull ealcul fait par le philoCophe Sto'icieu parfail,

qui (e complaot lui-meme

&

tout ce qui I'enviroone

p-our rien, n'auroil d'é/lard qu'au eours naturel des cho–

res; une connoi(f.llce au moins ,approchée de cette uni–

vraie,

&

la conforlnilé des femimeos

&

des afiions

'dans la vie ordinaire

a

la cQllooiCf.1oce qu'OI) en a, fom

deux chufes preCqu'indiCpenCables pour conflituer le ca–

raa 're phqofophique; la coonoillance de I'uoilé conni–

tuera la PhiloCophie morale Cpécu\ative; la eonformité

de fentimen,

&

d'aaiolls

iI

eette connoiCfallce, conlli–

lucra la Ph'loCophic m"rale pratique .

CONIFERE, (ARDRE), adj.

Hifl . na&. bol.

L es BJ(:lniUl!s appdlem

arbru

co"if~rtl, c~UI

qui por–

tem des fruits de figure eonique,

eoOlm~

le cedre du

L iban, le pin, le fapin, le' pieéa, la l1)éleze ,

é!I

<.

On

prélend que ces

arbrc~

Cont

a

I

'épreu.ve

,de la el,rru–

ption

&

d« impreffions do lems: Ola" e en beaucoup

lrop pré,endrc;

&

ce (eruit alfa de dire, que ees for–

les d'aPbres Com, chofes é¡¡alcs, généralement moios

fujets

¡,

la pourriture

&

ii la corruption que le< autres,

¡¡

cauCe que leur bois efl plus compaa, plus Colide ,

~

qu'ils (ont remplis' de leve, ou d'un fuc abondant, gras ,

&

amer. 1I paroit qu' iIs viennem preCque toUS d'une

remence;

&

B ,do:us de Stapd, dGl)s f"n eomm.mai–

re Cur Théophralle, dit avoir fouvem eITayé, 'fi les

ar–

br«

c.nif""

nc pourroieOl poim fe reproduire eu en

plamant un Jet ou une branche en terre, mais qu' ils

n'o "t Jamais

urgeonné ,

&

que toutes fes peines oot

élé iofruétueuCes. 11 efl (ar qu'on o'a pas aITct mul–

liplié le< expériences en ce genre ,

&

je croi que Sta–

pel efl dans I'erreur.

L e fruil

de~

arbr" conif,r"

pOrle en Botanique le

nom de

cont ,

qui déligne ¿es fmils écailleu", Cecs ,

&

durs, fails en forme de pyral1)ide. cO'1IeoaOl 'p0ur I'or–

dinaire deux femences COtlS chaque rejetton . R ay com–

preud aum fans ce nom, Cans égard -. la fi gure pyra–

m ida\<, les fruits qui fom compufés de plulieurs par·

tles cru(lacées, ligneufes , étroilemcot unies ,

&

s' ou=

vran" quand le fruit efl mOr, eomme efl celui du

.y–

pres. Ludwig adopte le Centimem de fon compatriote ,

&

dé"nil ' un cone, un fruit compo(é d' un amas fort

ferré de eouehes li&oeu fes, attachées

¡,

un a"e com–

mun, dont les imerfllces

(001

ren¡plis de femeoees. A inli

quoique I"ivam aumaife, uo ffUi t ne mérite le nom

de

<om

que lorfqu'il a uoe baCe ronde,

&

qu'¡¡ efl ter–

m iné eo pointe, I'ur.'ge a prévalu Cur la dénomination

tirée de la ligure,

&

ce feroit un graod bonheur s'

il

n'élenduit pas plu loio fon empire

:i

d'autres égards.

4 reid, d<

,W. 1,

ehtval"r

D

~

J

A U

e o

U R T .

C O

N 1 L ,

(G¿og. mod. )

petite ville d'ECpagne en

Andaloulie, Cur le golfe de:' Cadix.

C O N

1

N,

( Glog. mod.)

ville de

11

grande Polo–

goe au palatioat de l'oCilanie.

C O

N

J O 1N T, adj.

(fi¡uji'1/1t

)

'¿,ra<ordt <01/–

join',

efl daos I'ancienne Mulique, celui dool la eor–

d. la plus grave efl

il

I'uniffon de la corde la plus ai–

goe

du tttr:ieorde, qui efl irnmédiatemem au -deITous

oe lui . C'efl ainfi que d5ns le Cyfleme des Grecs , le

létracol de S)'noemenon etoit

conjoin&

au tétracorde Me–

fon .

Voyn

T

E'T

R

A

f

o

R

DI!.

(S)

Le fyllcme de

la

Mufique 3ueienne étoil

eompof~

CON

de quatre tétrscordes,

fi

,,,

rt mi, mi fa ¡o/ 1", ji "'

"

mi, mi fa Jol la,

duO! le premie.r

&

le

~econd ,

: inli

que le troilier;ne

&

le quatrieme, étOl<1II

<O"Jo'"I1,

e e(l–

a-dire

3voiem

la

corde

mi

conununc;

:lU

lieu que le

fecond

&

le troilieme élOi<O! diSJoims,

c'ef~:i-dire

n'a–

voiellt poiot de cordes communes, puilque le (e.eond

finiCfoit par le

filO

la,

&

le tro¡fieme

eommen~(JlI

par

le

Confi. Voy''''

GAMME .

(O) _

I?aos la Mufique moderne, on appelle

par "'$ri

conJoin"

la marche d'uoe note

~ ~elle

qui

fa.

(uit Im–

médiateJneot , fur le plus voilin dewe nu-deDus ou au-

de/fous d'elle .

Voyn

DE

G R

E'. (,)

.

A

inli le chant,

"'

re

1Jfi

r, mi fa mi rt mI fa Jol

fa mi

re

111,

en par degré

(o",oin&. Voy.

P,S j

o

I

ti

T.

(O)

C

o

N

j o I

N

T

s,

adj. pris Cu\¡fl.

('JllriJpr.

)

on appel–

le de ce nom ceuX qui fom unis par le ¡¡cn du

ma–

riage.

00

coolidere leur état avant

&

npres le mariage.

Avam le mariage, les futurs

<o"joi"'J

peuvem

ce

f:¡i~

re tel s avaOlages qu'ils jugent ii-propos.

.

:Qepuis le mariage

l

ils

~'on~

plus

l~

¡neme, liberté;

dans les pays de dro't écrn, ,ls ne pcu.veOl s avanta–

ger que

par

Icflameot; dan, 'Ia pl.Oparl

~es p~ys

co/\.–

lu¡niers, il oe peuveut s'avamager

nt

emrev,fs,

tlI

iI

eau(e

de mnrt .

On coofidere. aum I'ctat .des

conjoin'J

.par rapport

a

la eommtlonuté de biens, quand elle a Ioeu entre eux;

pqr r.pport:i l'autoriCation de la fel)lll'le,

&

¡,

l~

facul–

té d'eiler en jugem,e/ll;

&

en60 pour les rep"fes d¡:,

fonjoin&J

eo cas oe déccs de I'un d'eul.

Voya,

e

o

M–

M U'N A U

TE' ,

D

o

U A l RE,

P

R E'C I P U

r,

R

I!

P R 1-

SES DONATloN ENTRE CONjOINTS.

C

¿

NJ

o

IN

r

S:

on donne aum celte qualilé • ceul

qui

001

quelque droit

011

quelque titre:

comm?~,

lel.

que (ont des collégat3ires;

iI

s peuveot

etr~

<O",.,'!#J

en

trois manieres ditl'éremes , favoir"

I

."rbu,

ou b,en

rt

&

vabiJ .

..

lis font coojoiols " feulemenl, lorfque la meme

chofe en leguée

ii

Ch3COll

d'eux

nommémcnt,

comme

fi le teflateur dil:

1t

¡'gu.

ma mnifon d,

Pdr;,

'Ti–

tíNJ,

j~

legu, ma maifon tic PariJ

a

Ma''V;HJ .

I1s

rOOl

cOI1JointS

1Jerbis

tan/11m,

torfque

lo

m~me

choCe leur

~.fl

leguée par une

Ill~me

phrafe, mais di–

viCément: par ex<mple,

j. I'gl"

7'ieiul

&

J

MIlI–

V;I11

ma maí{on

dt

P arís,

ti

,haoln

,ar

mojti'.

Enfio ils rOn! conjoints

r<

&

'/Jabu,

lodque le te–

flateur dit:

1~

I<g/"

.;

7'isiJfJ

&

a

MlBviUJ mu maiJon

d, Par;J.

Le droit d'accroiffemeot

a

Iieu entre

ceUl

qui (ont

conjoims

rt,

OU

re

&

'Utrbis;

mais non pas entre

ceu~

qui oe fout joims que

wrbiJ tan'lim. Voy'''' inflí,u,.

lib.

11.

ei&. ij.

&

ci -

devam

au mo&

A

e

CROl

S S

E–

MENT

( 1"ri[pr. )

(A)

CONJO¡';¡CTIF, ¡VE,

~dj.

t<rmt dt Gr.",–

¡nai",

qui

(e

dit prcmierement de eertaines particule.

qu; li,cm enCe¡nble un mor

a

un mOl, ou ún (eqs

¡

pn

autre fens; la conjooaio'n

&

efl une

,onjona' ''t.

on I'appelle aum

eopula.i'/Jt .

La disjonelive en oppo(ée

3

la copulativc .

Voyt~

CONJONCTtON.

En feeOlld Iieu, le mOl

<onjo"aif

a

~té

(ubflitul! par

guelqllcs

Gramm~irielu

¡,

celui qe tubJonaif, qui efl le

oom d'uo mude des verbes, paree que (ouvent les tems

du fubjonaif fom précédl!s d'uoe eoojonétion; mais ce

n'cO nullemeOl eo vertu de la conJooa ion que le ver–

be oí} mis au Cubjooétif, c'efl uniquemem parce qu' il

efl (ubordoooé

11

une affirmalÍon direélc, exprimée ou

fous-entendue. L'indicatit' eil fouveot précédé de con–

jonétions , Caus celfer pour cela d'etre appellé

i"di<a–

tifo

On doit done coo(erver la dénomioatioo de fubjon–

étif; I'indlcatif affirme direélemeor

&

ne fuppoCe rien,

au Iieu que

les

te"nioaifoos du fupjooétif

(001

toOjou"

fubordonoées

¡¡

·uo

ind~atif

e¡primé ou fous-emendo.

L e Cubjooaif efl ainfi appellt! dit Prifcieu, parce qu'

il efl toOJours dépeodaO! de ¡¡uclqae autre verbe qui le

préeede,

9"od aleai wrbq omnimodo JlI6junzitur .

.

Pe–

riCooius dans Ces notes far la Minerve de analos,

obferve que l'iodleatif efl Couvem précédé des conJon–

a ions,

&

que le fubjonaif efl toflJours

précc~é

&

dé- .

pendam d'uo verpe <le qQelque membre de pénode .

E–

t iam ináicat;vul

(onjun[J;onn

állm, t¡UII11I, t¡IIQlldg,

'lHa"'1"am, ji,

&e.

J,6i prd'mijJaJ ha6,&,

&

'/Jel maxi–

m; Jlbi

fr/.jll,,~it

al&,,,,m '/J"hNm . Ae (nb"l1I11i'/J; pro–

prium

,ji

ommmodo,

&

Jtmp<r

JII~iH"gi

vtrbo a/ufi."

10mmal;J .

P~riJo"i'lJ

'in S,maii

Mm"""'

J, .

c.

xiij,

,

n.

1.