L
728
CON
~u
feeond degre.'. Ainfi pour reprgenter en ge.'nér31 t?U–
tes le
(eiliom eonitl"o,
il faut prendre une équauon
daliS laquclle
x,
v "
montent au (econd degré,
&
qU!
(oit la plus compo(é. qui (e puiiTe; e' efl-:I - dire qUI
contiellnc,
outr~
les .quarrés
X,!,
&
yy,
[ 0
le plan
i<y!
].0
un
ten1)e
qui renferrne
x
lioeaire,
3°
un
lerme qUl
comienne
y
lincaire,
&
enfin un rerme tout
confb.Qc.
A io li I'équatioo générale des
feaionl .coni'luel
(era
yy + pxy
+
!;xx
+
C?,
+
a= q.
C
+
'1
y
r -
. .
éd .
t
'
.
ela
pOle, vOJe!
comment on peue r une ce te e·
RualÍon
a
repréfeo ter quel'lu' une des
f<aionl cqni'lltel
.eQ
particulier.
..
Soity+
E..::+J. =z ,
onnura
zz_~_~+
b
'1.
2
4
4
x x
_!!
+
e x
+
a
=
o.
Equation qu'on peut cban-
4
.
ser en celle-el.
z
Zo
+
A
x x
+
B
x
+
e
=
o.
On verra facilement
$lue les nnuvelles eoordoonées de la courbe (ont
z,
&
llue autre ligne
11
qui e(} en rapport donué avee
x,
de–
forte qu'an P' U! (uppofax
=
m,,;
ainO l'¿quation pour
les coordotll1ét:s
Z, 11. ,
Cera
zz-D"" T
F'I +
G=o.
Or,
1°
li
D
=
o,
la 'courbe el1 ul1e parabale:
2"
(j
D
e(}
négatif, la courbe e(} une e¡lip(e;
&
elle (era un
cerele,
Ji
D
= -
1 1
&
que I'angle des eoordonnées
z
&
11
Coit droit:
3°
li
D
e(}
pofitif, la courbe fera une
hyp<rbole. Au re(}e
iI
arrivera quelquefois que la cour–
be lera imaginaire, 10rCque la valeur de
z
en
u
fera ima–
ginaire.
C'ell ainO qu'ao pourroit parvenir
a
donoer uo trai–
~é
vraimel1t
~ll1alyt¡que
des
fel1inns eoniqlltJ;
c'en-a-di–
re ou les proprié,és de ces eourbes (eroient dé[(uites
imm¿Ji.lemellt d!, leur équation g¿né,ale ,
&
nOI\ pas
eomme
d.nsI'ouvrage de M. le m. rquis de I'HÓpi,al,
~e
leur deiCription Cur un plan. M. I'abbé de Gua a
rait fur ce (uJet de fOrt bonnes réHé \iqn dans
Con
ou–
vrage intitu le! ,
ufages
de
tan',/)ie de De(cartes ,
&
iI
Y
trace !e plan d'ul1 pordl "aité.
M. le marquis de I' HÓpilO l, apres avoir donné dans
les trois prcmiers livres de Con
ollvrage
les
propriélés
de
chaCU II":
des
f~lljonJ
cOnir'IeJ
en pardcul ier,
:l
con–
faeré le qu.trieme liyre
a
e'pqCer les propriétés qui leur
fouc communes
a
tomes: par e,cmple, que tomes les
ordonoées
a
un meme diamet¡e CoieQt coupées en depi
égalem<nt p'ar· ce diam¿tre,
q~e
les tan¡¡entes aux deux
"Xli
élllités d'une meme ordonnée aboutllfenr au meme
.poim du diametre ,
&
c.
•
L~s
"nciens avokm confidéré d'abord les
(e4ionl co–
ni'{ues
dans le cone ou elle! fom nées;
&
la meilleure
m .Hllere de traicer ces courbes (croit peut-etre de les en–
vilager d'abord dans le cone, d'
Y
chercher leur
~qua
tion,
&
de le, [(anCporter eofu ite rUl le plan pour trQU–
ver
plus f,cilemem par le moyen de celte éqation leurs
auttes propriétés; c'ell ce que
M.
de la ChaptIJe s'e(}
propolé de faire daos I
'ouvr.gedom nous avons parlé.
. Que1ques auteurs, non eOllfells de
d~montrer
les pro–
priélés des
¡.aionl coni,/les
Cur le plan, ont encore
"herché le !!loyen de démontrer ces proprié,és , en con–
Iidérant les
f<éf¡orJl
(oniqltel
dans le cone m':me.
A
inli
IV!.
le marquis de I'HÓpical a conracré le lixieme livre
de Coo ouvrage
a
faire voir comment on retrOuve dans
le (olide les memes propriétés des
feaion( (oniqua
dé–
m ontrécs fur le plao:
iI
a rempli cet objet avec beau–
eoup de clarré
&
oe fimplicité.
Dao~
cet article nous
aVOllS envi(agé les
feélions coniq""
de la maniere qui
demande
le
moins
O'
appr~t
, mais qui o' e(} peur - etre
pas la plus naturelle: la méthode que nous avons fui–
v ie coovenoit mieu"
11
un ouvrage tel que celui-ci;
&
eelle que DOUS propoCons conviendroit mieux
a
un ou–
vrage eo forme fur les
feaions coni'lua. Voyez /a ar–
liefes
COURDE,
LtEU,
CO NST RuCTlaN,
& c.
Pour démontrer les propriétés des
feéliónl coniqll<1
daos le cone,
iI
e(} ban de prouver d'abord que toute
feaion coni'l'"
e(} une eourbe du C.eoud ordre, c' en-a–
dire o'; les ioconoues ne formenr pas une équatioo plus
"aute que le Jecood degré. Cela fe peU! prou ver treS–
aiCémcOt par l' A lgebre, en imagillaot uo eerele qui Cer–
ve de baCe
a
ce cooe, en faiCant les ordonoées de l.
feilion (oni'l"e
paralleles
i
celles du eerele,
&
eo for–
man! des triaogles
fembl~bles
qui ayenr pour fomme¡
eommuo celui du cone ,
&
pour baCe. les ordonn'ées
paralleles,
&c.
N ous Oe faiCons qu'iodiquer la métho–
de: ks lcéleurs inrelligens la trouveront Caos peine;
&
les nutres peuvem avoir reeaurS •
la
théarie des
Dmbres
CON
daos I'ouvrage de M . I'obbé de Gus. qui a
po~r
titre
"1",/;,"
de ralla/yJe de Defcarta,
&c.
.
Cela bien démontré, il en "iribk 'luc la feéllOn d'uo
COM par uo plan qui le tra"<r(e entrcremen.t . .ne peut
écre
qu'unc
ellipCe ou un
cercl~;
.. car
ceue
feébon ren:
tre en elle-meme
&
ne faurolt etre par conléqu<nt
Ilt
hyperbole ni parabole: de plus, Coo équatioo ne mon–
te
qu'au fecood degré, .inC, elle lIe peU!
erre
que cer–
ele ou ellipfe. Mais on n'a pas trOP bien
déo~oo\Ié
daos
ql!e1 eas la Ceélion
e(}
un eerele ou uoe elltpCe .
1°.
Elle
e(}
un eelcle , lorfqu'elle e(} parallele •
l.
baC" du cooe.
,P.
Elle e(} eocor. uo eerclc, 10rCqu'elle forme une
fedioo fous-cootraire,
&
lor(qu' elle ell de plus per–
pendículair. au triaogle paflant par l' axc du eooe,
&
perpendiculaire lui-méme
:l
la ba(e ; cela
e(}
démontré
dr.osplufieurs Iivres.
Voyez
S o
U S -
e
o
N T R
~
I RE. ,
3°. 11
e(} airé de eooclure de la démoo(}ratron qu
00 d"noe d'ordinaire de eclte propofitioo,
&
qu'oo peut
voir
Ii
Pon veut dans le
Fra;t; des (télionJ
tOJ/;qtttI
de
1M.
de la Chapelle, que toute feélion perpeodicu–
loire au triaogle par l'axc ,
&
'lui oe
fa~t
pas une .ce–
élion fons-contraire e(} une eIltpCe. Mals
fi
la feélloo
o'e(} pas perpendicuiaire
a
ce
triaog~e.,
iI
devienr
~o
peu
plus diffieHe de le démootrer . VOICt eommem II faut
s'y prendre.
.
En premier lieu
fi daos cetle hypotheCe la
feéllo/;
coni'l"e
pa{fe par
u~e.
autre ligne 'lue edle qU,e form.c
la fcaion fous-eontratre avec le tnanglc par laxe, !l
e(}
airé de voir que le produit des (egmeos de deux
It–
gl1es tirées daos le plao de la eourbe oc Cera pas égal
de part
&
d'autre.;
&
qu'ainfi la
eourb~
o' e(} pa. uo
ecrele, puiCque dans le eerele
les
prodults
~es
fcgmens
fone éga\lx.
Eo Ceeond lieu fi dans eette
m~me
hypothefe le plan
de la. eourbe
pa{f~
par la ligoe que for":!e la fcél ioo
~ou>coneraire avee le triaogle par
.l'ax~ ,
'!
o'y
~
'lu" IIna–
giner uo autre trlanglc perpendleulatre a eelut-cl,
~
par–
riluc par
l'
axc; on verra airément
[9.
que ce trlangle
(era i(ocele;
2°.
que la Ccaion de ce triaogle avce la
f<ilion (ous-contraire, (era parallclc
a
In bafe;
3°.
que
par eonrt'quenc le plan dont
il
s'agit étant diflt!rent
~e
1:1.
reaion
fous-contraire
(hyp.),
coupera
ce
nouveau
tr¡–
angl~
Cuivam une ligne oblique
a
la baCe;
&
il
e(} ucs–
ni le" de voir que les Cegmens de ceHe Iigoe font un
produit plus graod que eelui des fegmens de la ligoe
parallele
1\
la bare. Or ce fecond produit e(} égal au
p,rodnit des regmeos de la feélion Cous-eontraire, puifque
C~ttc
fcélioo e(} un cerele: done le premiere produit e(}
plus grand; done la feélioo
e(}
une ellipfe.
Jo
oe (ache
pns qne eelte propol1cion ait été
d~montrée
daos
aucu~
livre. Ccu" qui travnilleronc dat1s la fuite fur les
(oU'–
'I!''''
pourroot faire ufage des VIles qu'oo leur doone
I
i.
(O)
C o
N
r
Q
U E,
tn
Artil/er;',
Ce dil d'uoe piece d'ar–
tillerie
~Qnc
I'ame e(} plus large vers la bouehe que verS
la· cula{fe.
Les premiers eBOOOS étQient
coni'l'I<I,
fe loo Diego
U–
f:IOO; c'ell-a-dire que I'intérieur de l'ame ¡le la picee
6-
nifloic en poiote,
~
que I'ame de la picce alloit en aug–
lJlentaot juCqu'
i!
fa bouehe. Cette ligure o' étoit guere
eonvenable
a
faire agir la poudre fur le boulet avec tout
l'
e!fort doOl elle e(} eapable .
D'
ailleurs, les pieees fe
trouvoient par celte eonnruélioo avoir moins de métal
~
la partie ou elles en om le plus de befoio, e'c(}-a–
(jire
á
la culafle. Auffi cette forme n'a-t-elle pas duré
Ipng. tcm ; on trouva qu'il éroit plus avantageu" de faire
I'ame égalcmenr large dans lOute fon éceodue: e'el!
c~
qu' 00 obCervc eoeore aujourd' hui.
Voyez
C
A N
o
N •
(Q)
• C O N
1
S A L
U S •
f. m.
(Myth.)
dieu des Athé–
oicns dont parle StrabQn,
&
que 1'00 eonjcélure erre
le
me
me que Priape.
V.yez
P
R , A PE.
e
O N 1S E,
r.
f.
(Hip. nato bot.) conyza,
geore de
plante
it
Heur eomporée de fteurons découpés portés fur
des embryons,
&
foilteous par uo calíee écailleux or–
dinairement eyliodrique: les embryons devienneO! dans
la Fuite des femences garnies d'aigrenes. Toyrnefort,
inflo
ro
herb. l/oyeZo
P
L A N
TE .
(1)
.
C o
N ,
S
E,
(Mat.· med.)
La fumée de la
eonife
chaf–
fe les betes venimeuCes, les mouchcrons,
&
les puces,
feloo
Dioreorid~.
D'ailleurs elle o'e(} d'aucuo ufage en
Medeeine, quoique quelques BUteUrS lui ayeO! aHribué
la
propriété d'exciter les regles , de poulfer par les uri–
oes,
&c.
&
qu'elle puilfe etre de quelqu'utilité dans les
lotioo contre la galle).les dames,
&c.
(f)
• CONIS'I'ERluM,
CHiflo tlnt, )
¡¡eu daos les
~y-