CON
(ont dinioguü! entr'elles que par Jes Jettres qui prl!ee–
dent la tcrmioaifon.
On diaingue trois
eonjugtrifo11J
de verbes cireoofle–
xcs: la premiere en des
bary'ons
en
I~;
la feeonde de
ecus en
tU»,
&
la troifieme
de
ceUl
en
O~:
ces trois
(artes de verbes deviennem cireonOexes par la eontra–
aion eo ...
On diaingue quatre
eonjugai!o,,!
des verbes en
1";
&
ces quatre jointes
a
eelles des verbes
bary,on!
(
&
:i
eelles des cireonflexes, cela fait treh.e
eonjugaijOn!
dans les verbes grees.
TeJ en le fyaeme commun des Grammairiens; Illais
la méthode de P.
R.
réduit ces trCÍ"l.e
conjugai/on!
3
deux: !'uoe des v.erbes en .. qu' elle diviCe en deux e–
(peces:
l.
eelle des verbes qui
Ce
conjr,guent
Caos eoo–
traaion,
&
ce Coot 'Ies
bary'on!:
2.
eelle de eeux qui
(oot
conjr'guh
avee eomraaioo,
&
alors ils (ont ap–
pellés
cireonficxeJ.
L'autre
conjugaifon
des verbes grees
en eelle des verbes eo
¡.<l.
11 Y a quatre obfervations
a
faire pour bien
conjre–
gller
les ver bes grees:
l.
il faut obferver la termioai–
foo. Ccue termioaiCon en marquée ou par une fimple
lettre, ou par plus d'une leme.
2.
La tigurative, c'en-'-dire, la leme qui précede
la tenninaiCon: on l'appelle aum
earaéUriflir¡rle
al]
1.,–
trc de mar,!"e .
On doit faire une anention partieu lie–
re
a
ccue lettre,
l .
au préfent,
2.
au prétérit
parf.it,
3.
&
au futur de I'indicatif aaif; parce que c'ca de
ces trois tems que
les
autres Com formés. La fubdi–
vition des
conjllgai!onJ,
&
la
difiioaioo des tems des
verbes, fe tire de eeue Iettre
figurat;ve,
ou
MratU–
rijli'l"e.
3. La voyelle, ou la d iphtoogue qui précedent la ter–
mioaifoo .
4. ERtio, il faut obCerver I'augmem. Les
I~mes
que
l'on aj oilte avam la premiere CyJlabe du theme du ver–
be, ou le ehangement qui fe fait au eommeoeemen!
du verbe, 10rCqu'01l change une breve eo uee longue,
en oe qu'on appelle
augment;
ainH iJ
y
a deu" fortes
d'augments .
1.
L'augment fyllabique qui Ce faie en eer–
tains [ems des vcrbcs qui commenccnt par une con–
íonne, par exelllple
1 -r'¡O'l'UI
verbero,
en
le
theme
fans
:lUgmenr;
tnais dans
~'TJ.".1o."
v erberabam
l ;
en
l'augmcDr
fyl1abique, qui ajoatc uoe (yllable de plus
ii
~':·n~.
2-.
L'augment temporel fe fait dans les verbes qui
commcneent par une voyelle breve, que
l'
ou ch.nge
en une longue, par exempte,
'ptlu traho,
Iíff10'
trahe–
ham o
A inti nonCeulemem les verbes grecs ont des termi–
naiCons différentes, comme les verbes latins ; mais de
plus, ils 001 I'augmene qui Ce fait en certains tcms,
&
au eommencemeot du mot .
Voila une premiere différcoee entre les verbes grees,
&
les verbes latins.
2 .
Les Grees ont un mot de plus; e'en I'optaeif qui
eo grec a des termioaifons partieulieres, différeotes de
eelles du Cubjonétif;
~e
qui n'en pas en latin.
3. Les verbes grecs ont le duel, au lieu qu'en latin
ce nombre efl eonfondu avea le pluriel . Les grees ont
un plus gr¡lI1d nombre de tems; ils ont deux aorifles ,
deux fUlurs,
&
un
paulJ-pojl ¡utllY
daos le Ceos pallif,
a
quoi les latins Cuppléene par des adverbes.
S.
Enfin les GrecS n'on! ni Cupins, ni gérolldifs pro–
prement dits; mais ils en fom bien dédommagés par
les ditféremes termin.iCons de I'infinitif,
&
par les dif–
férens participes.
11
Y a Un intiuitif pour le tems pré–
fellt, un autre pour Je futur premier, ·un· autre pour le
futur Ceeond, un pour le premier .orifle, un pour le
Ceeond , un pour le prétérit parfait; eotin il
y
en a UII
pour le
patllJ-pofl fueuy,
&
de plus
iI
y a autam de
participes particuliers pour ehaeun de
ces
tems-Ia .
. Dans la langue Al1emaode, tOUS les verbes Cont ter–
minés en
en
a I'iofinitif, fi vous en excepte7.
feyn,
e–
Ire, dom
I'e
Ce eonfood avec
1'21'
Ceue uniformité de
terminaifoll des verbes
a
I'iofinitif, a [.,it dire .ux Grall1-
lnairiens, qu'iI n'y ávoit qu' une
feule
c9njttgtliJon
en
Allemand; .inti il Cutlle de bieo C.voir le paradig me ou
,ilodele Cur lequel Otl
eon;ugtte
i\
la voix aaive, tous
les verbes réguliefs,
&
ce paradigme , e'en
liehen ,
aimer;
ear tel1e en la deClination des verbes qui exp";ment ce
(emiment, de fervir de paradigme en preCque tOutes les
lallgues : on doit ellCuite avoir des lifles de tOUS les ver-
bes irré¡¡uliers.
~
r.i dlt que
licken,
étoie le modele des verbes " la
voix aaive; car les Allemands n'ont poim de verbes
paffifs en un Ceul mor, eel en aum notre ufage,
&
ee–
lui de nos voilins ; on fe Cert d'uo verbe auxiliaire au-
T ome
UI.
CON
731
quel 011 joint, ou le (upin qui en iodéelinable, ou le
participe qui
Ce
décl ine .
Les AlIemands oot trois verbes auxiliaires;
habm,
avoir;
f~yn,
crre;
w~rde",
devenir. Ce dernier fc:rt
a
former le futur de lOus les verbes aaifs; il ftrt aum
a
former tous les t<ms des verbes paflifs, eonjoilHement
avec le participe du verbe; furquoi
iI
faut obCerver qu'en
Allemand, ce pareicipe ue cha nge jamais, ni pour III
différenee des genres, ni pour eeile des nombres ;
il
garde toiljours la mcme terminaiCon .
A I'égard de l'Anglois, l. maniere de
conjflp;uer
les
verbes de
eette
langue n'eU point analogue
a
celle des
autres langues : je ne
f~ai
fi elle en aum facile qu'ol)
le dit, pour un é!ranger qui ne
Ce
contente pas d'une
limpIe routine,
&
qni veut avoir une eonnoiffanee rai–
COllnée de eeUe maniere de
conj1!gIlCT.
Wallis, qui é–
lOit Anfpois, dit que eomme les verbes anglois oe va–
rient pom! leur terminaifoo, la
conjllgaifon
qui fait dit–
il, une
Ii
grande ditlleulté dans les autres langues, en
dan. la tienne une aft!!ire tres-airée,
&
qu'on en viem
fort aiCément :\ bou!, avec le Ceeours
d~
quelques mots
ou verbes
3uxiliaires.
f7erbf1rrtm ftexio
fr:ll
conjugatio.,
ljUte in
rdif{fI;J linxuiJ
mnximam
fórtitllr
dijficlIltfltem ,
apred anglo! Icviffimo negotio peragitur
...
verborllm
nlUlltot aux.i/iaril/;m adjumento {ere totrtm OpllS perfici–
pllr.
Wallis,
Gramm. li11g. Angl. cl>. viij." de ,'erbo.
C'en :\ eeux qui écudienr eelte bngue
a
déeider ceue
queflion par eux-memes .
.
Chaque verbe anglois Cemble f.ire une elarre
a
part;
la
partieule prépofitive
eo,
ea eommc une cfpeee d'ar–
IIcle defiiné
:i
marquer l' intinitif; deforte qu' un nom
fubaamif deviem
~erbe,
s'i1 ea préeédé de cene par–
ticule, par exemple,
mftrder,
veur dice
mettrtre.,
ho–
micide;
mais
to murde"}
tignifie
trur:
lift,
eflort;
eo
I~ft,
enlevcr;
love,
:1ffiOUr.,
amitié
1
afteéli<:>n;
to
101!el
31mer,
&c.
Ces noms (ubaaneifs qui devJenneot amI!
verbes, COOt la eaufe de la grande différenee qui Ce trou–
ve dans la termin.ifon des inñnitifs; on peut obferver
prefque autam de terminaifon' différentes
a
l' infinitif,
qu'i1 y a de lettres
a
l'AIphabet,
a,
b,
e,
d,
e,
¡,
g,
&c.
eo fiea,
écoreher;
to rob,
valer, dérober;
eo fina,
tro~ver;
lo
love,
aimer;
to
flltail,
boire
a
longs traits ;
Jo Jog,
fecouer, pou(fer;
to cath,
prendre, faífir;
ttJ
thank,
remercier ;
to ,all,
appeller;
to lam,
battre, frap–
per;
eo run,
courir;
to he/p,
aida;
to wear,
poner;
to toJ!,
agiter;
'o
rejl,
fe repoCer,
to Ñrrow,
Cavoir;
t.
box?
battre
a
eoups de poing;
to marry,
marier, (e
marler .
Ces infinitifs ne fe
con '''gllcne
pas par des ehange–
mens de terminaifon, eomme les verbes des autres lan–
gues; la terminaiCon de ces infinitifs ne ehange que trcs–
rare merie. lis 001 deux participes; un participe préCent
tOuJours terminé en
;ng, h,¡¡viJig,
ayant
being,
étant ;
&
un participe palfé terminé ordinairement en
ed
ou
'd,
I..
ved,
aimé: mais ces p.rticipes n'om guere d' analo–
gle avee les nÓtres, ils Com indéclioables,
&
Com p1l1-
rÓt des n0ms verbaux qui fe prennent tamÓt Cubflan–
tivemem
&
tantÓt adjeai vemeot: ils énoneent l' aaion
dans uo fens abarait, par exemple,
y01<Y marrJing,
ti–
gniti e
votre marier,
I'aaion de vous marier pllltót que
votre marian'. Coming
efl le participe prérent de
to
come,
arriver,
&
fignine
raBion
d'arriver, de venir,
ce que notre participe
arrivane
ne rend point. Les
Anglois dif.m
hÍJ
eoming,
Cnll arrivée , (, venue, COIl
aaion d'órriver;
&
I'idée qu'ils ont alors dans I'efprir,
n'a pas la meme forme que eelle de la penfée que nous
avons quaod nous diCons
venarr'
,
arr;va"t .
C'ea de
h
diflereoee du tour, de I'imagin.tion, ou de 1. difteren–
te maniere donr I'efprit ea .tfeaé, que I'on doit tirer
la diflérenee des idiotifmes
&
du génie des langue• .
C'ea avee I'intinitif
&
avee les deux noms verbaux ou
p.rticipes dom nous venoo de par/er, que 1'011
conjug'iC
les verbes Anglois, par le feeours de certains mots
&
de quelqoes verbes auxiliaires. Ces verbes Cont propre–
mem les Cculs verbes. Ces .uxiliaires Coot
to have,
n–
voir;
to br,
erre;
to do,
f.1il'e ,
&
quelques autres.
L es
perfOIUles fe marquem par les pronOIllS perCounels
i,
je;
tho1l,
ru;
he,
i1;
¡be,
elle:
&
au pluricl ,
wc
,
naus ;
Y." ,
vous;
,hey,
i1s OU elles, 'fans que eeUe ditférenee
de prO\10mS apporte qudque ehongemem dans la termi–
naifon du nom verbal que 1'011 regarde eommunément
eomme vcrbe .
Les grommaires que I'on a fnites juCqu'i¡:i poor nous
appreodre l'A nglqis, du-moins eeJl..s dont j'.i eu con–
noirr.nec , ne m'om pas páru propres pour oous doo–
ner une idée juae de la maniere de
conjllg1lcY
des An–
glois . On rend I\Aoglois par un
éqoiv~lent Fran~ois,
ZZ"1. 2
2
qui
..