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CON

I~J

eonj"!.,,<,,.

telles que

A, B.

(

fig.

44.

al1alyl<. )

dlClamos ¡

u.ne

de l'autre.

&

que

ce~

ovales peuvent me–

me fe redulre chacune

a

un feul pOlOt

conjugué

enfone

que la courbe dont il s'agit n' aura alors d' o;données

réel~es

q\le dans deux .de tes points.

&

fe reduira par

eonléquelll

ii

deux pOll1tS

eor.)1lgulJ

uniques

&

ifolés

placé. ;\ une certaine diClance l'un de l'autre fur le

pla~

de la

coo.be

.

. Pour 'lu'une courbe fe rédu ife

'i

un point

eonjugul

JI

faut

qu~

la val'eur de

J

en

x

foil telle , que cette

va~

Ieur ne fOil réelle que quand

x

a

elle-m~me

une cer–

taioe valeur détérminée; pJr exemple, la

coo.be

doni

l'éq,;,at~on

fero!t

YY

-1:

xx

=

o,

ou

J

=

I/~.

fe

redUlt a un pOlllt

conJugué;

car e'

elt

l' éqllation

d'

un

cerele dont le rayolt

e!f

nul ou '¿ero' ce cercle fe re–

duil done

a

un

poin~

..La valeur de'

J

eCl nulle lorf–

que

x

=

o,

&

Imagmalre fi

x

eCl réelle.

eeua qui om peu réReehi fur la· nature des lignes

combes.

ellt~nt

'lu'elle eí!

repréf~nt~e

par des équations,

tr~uveronr.

d

a~urd.

fon eXlraordlllalreS ces ovales

&

ces

1' 0 lnts

conJ"gues,

l.folés

&

féparés du reCle de la cour–

be. Comme les coo.bes les plus familieres

&

les Dlus

con~\Ies

n'en om P?int, favoir le cerele, les fealons

cOlllq.ues. la..eoncholde,

&c.

&

qlle ces difl<,rentes cour–

bes {e

déc~lvent

ou peuvent fe décrir.e par un mouve–

ment

7ontln~;

ces autres

courbes dont

les panies

Cont

~our

alllfi dlre détaehées. paroitTem d'abord fon fingu–

lleres

¡

cependam on pourroit obferver que I'hyperbole

nous tour"'t en quelque maniere Utl exemple de ces cour–

óes, dom les , panies .Cont détaehées; car les deux hy–

perboles oppoCccs parollrelll n'avoir entr'elles rien de com–

m'ln.

&

appaniennelll pounanl

a

une feule

&

meme

combe.

,

~UUI

c; myClere prélendu difparoltra, fi on fait ré–

flexlon 'lu une combe repréfelltée par une óquat,on n'eil

prop!e~ent

que le lieu des diltérens P9ilus qui p;uvent

fcrvlr,"

r~.r0udre

un probleme indéterminé; 'lue les or–

donucs qUI répondent allX différenres v.leu<5

de

x,

nc

fonL :lurre

chofe

Que Jes.- valeurs de

y,

qu'oo

auroje

en

réColvant (époremem celle óquation poo. ehaque vakur

de

x;

&

que fi la valeur de

x

elt telle que

I'y

cor–

refpondaotc

roir

iJnaginaire, Pordonnée

rera

imaginlire;

qu'ainfi un point

conjuK,llé

dans une eourbe ne fignitie

nutre chofe finon que la valeur de

x

qui répond

a

ce

p.oim

eonjltgut!,

donne une. valeur réelle pour

y,

&

que

IJ

en prend

x

un peu plus grande ou un peu plus pe–

tite,

1~

valeur de

y

rera

im:¡ginaire; ce qui n'a plus rien

de merveilleux. C'eCl ainfi qu'ovee des idées nelles

&

préeiCes, on peut IIler

a

bien des vérités cenain air pa-'

ra¡loxe que

q~elqucs

.favans ne

Cont

pas ffiehés <le leur

donncr.

&

qUl en fall Couvelll tout le mérite.

(O)

e o

N

J

u

G U E'

fe dit .um.

en

B.ta

,úquc.

des feuil–

les ou antres panies qui partem d'un meme endroil de

la plame.

&

qui s'ca 110m en divergealH I'une d'u" eÓté

1'3utre de I'autre .

C o N

TU G U E'E S •

(Hypcrbol.s)

On appelle ainfi deux

hypcrboles QPpofées, que I'on décrit dall' l'allgle vuide

des afymptotes des hypcrboles oppofées,

&

qui om les

l11émes atymptotcs que ces hyperboles

&

le méme axe,

"'ec celte Ceule oifférenee, que l'axe 'tranCverCe des op–

poC~es

eí! le fecond axe des

eo"jllgreles.

&

réeiproque–

l11ent .

Qllelques Géometres

fe -~oQ[

imaginé que le fyClcme

des

hypcrb.les eonillgut!<s

&

des h)'perboles oppnCées for–

moit un Ceul

&

m"me CyClcme de courbes , mais ils é–

loient dilns I'erreur. Prennns pour exemple. les hyper–

holes oppofées équilateres. L'équation eCl

YJ=

x x–

G

a,

d'oll

1'00

voit que

«

<

a

donoe

y

imagina;re;

&

'lu'ainl; dans l'angle des afymptotes autre que celui 011

.1om les hyperboles oppofées, on ne peuI tracer de cour–

bes qui appartiennem au meme Cyficme; car alors

x

< "

donneroit

y

réel . On peut eneore s'afrarer Cans cal–

cul, que les

hyperboles eonjuguleJ

&

les hyperboles op–

.pofées ne formcnt poin¡ un meme Cyficme. paree que

['on !rouve bien dans un eÓne

&

dans

Con

oppofé les

hyperbole~

oppoCées, mai9 jamais les

eonjllg1U!s.

Mais.

dira-t-on, fi jc formois ceue équation

y y

-

x x'

-

n4

=

o.

ceue équation repréCeJlteroit le fyCleme des qua–

tre hyperboles; ear on autoje

y

J

-

x x

=

±.aa;&l

=

+

l/xx -a".

y=

+

1/

xx

+ "" ,

d'oúl'on voie

~iC;;;'nt

que les deux p-;;'nicres valeurs"de

y

repréCcll–

tent les hyperboles oppoCées,

&

les del1x autres les

hy–

perbolf!J

COn;l!gtl.;tJ;

ainfi, conclura-t-on , le

íyrlcme

des

hypcrbolcs eonjuKreieJ

&

oppof"es 3ppanicnnem

a

une

CON

733

mer,ne. courbe, dol1t l'équation eil

y~'-

,,4

=

o .

MalS

11

faue remarquer que ceue équation Ce divif< en

deux autres,

Y)'-;,(x + Ga~o,y)I -XX

-

fI

a=o .

&

qU'un: équalion ll'appanient j3mais :\ un feul

&

mI!:

lT!e fyClcme de courbes. que lorfllu'elle ue peut Ce di–

vlfer en deux autres équatioos r.tionnelles: ainfi

yy _

x x

=

o.

ne repréfeme point un feul

&

meme fyCle–

me de combes, paree que eelle é'luation

fe

diviCe en

y

-

x

=

o.

J

-1-

x

,=

o;

m..ais

y y

- '"

x

+

a a

re–

préfentc un Ceul

&

meme fyllcme, paree qu'on De peuI

divifer ceUe

équatio~

qu'en ces deux-CÍ,

J

-1/

x 'x

-

a a

=

o ,

&

JI

+

p'

x x

- "

a

=

o ,

qui ne Com pas ralion–

nelles.

f/oyez

C O

U R DE.

Cetre remarque eCl tres-im–

portante pour les commea,ans, qui ne la [COllverom gue-

re ailleurs .

(O)

.

C O

N

J U R

A TI

O

N,

r.

f.

(Hifi. modo

)

com–

plot de perfonoes mal intentionnées contre le prince ou

Contre I'ótal.

Voyez

Snllujle

&

l'abM

d< Snint-Renl.

• C o

N TU R .I\:

T /

o

N, (

H ifi.

ane.

)

eérémonie qui

(e p.'atiquoit dans les grands dangers : alors les foldats

JurOI.nl

tous enfemble de rerroplir leur devuir . Le gé–

néral

Ce

reodoie au capitole , y pla<;oit un étendan rou–

ge pour l'infanlerie,

&

un bleu pour les chevaux.

&

difoir

9"j

'vlllt

remp1tb/iu,Y;1 J(I/vam m e

[et¡1It1t1!.Y ;

les

\oldats qui s'étoicnt rafTemblés répondoicnt

a

eeUe invita–

tlon par. un cri,

&

marchoient de

la

cOl1tre

I'ennemi .

e o

N

J

U R A T

ION ,

r.

f.

( Divi"nt .)

poro le, eara–

acre, ou cérémonie , par lefquels on évoque ou I'on

chalre les eCprits malins , on détourue les temp eles. les

maladies ,

&

les autres ftéaux.

Dans l'EgliCe Catholique

&

Romaine on c.mploye,

pour expu lrer les démons des eorps des po(Jédés. cer–

raines

conjllrlltionJ

OU

exorcifmes ,

&

on les afperge

d'eau-benite avec des prieres

&

des eérémonies partieu–

Jieres.

I/oyez

E

x

o

R

C

I S M E .

JI Y

a cene difference en[re

conjurllt;f)n

&

fortiU.f/'

que

d~ns

la

&onjurlltion

0 11

ngir

par

des

prieres ,

par I in–

v?eatioll des fainrs,

&

au nom de Dieu, pour forcer les

dlables

~

obéir. Le minifire qui conjure »ar

la

fonaion

~ainte ~u'i1

exercc,

comm:mdc au

diabJe,

&

l'e(pri(

ma–

hn

agl[

:llors

p3r

pure

conrrainte:

al1

Jieu que

daos

le

fortilége on agil en s'adrelf.'l1I au diable , que 1'00 fup–

pore répondre favorablemem en ver

tu

de quelque paae

flir avec lui, cnC"ne que le magicien

&

le diable n'om

entre eux aueune oppofitión.

l/oJez.

S

o

R T 1 L E' a E.

L'un

&

I'autre diflerent enCOre de I'ench.ntemem ,

&

des maléfiecs , en ce que dans ces derniers on .gil len–

tement

&

Cecrettement par des eharmes , par des ca–

r~aeres

magiques,

&e.

Cans jamais appeller le diable,

/11

avuir aucun entretien avee lui.

{/o)'cz ·

C

H A R M E

&

1\1

A L E' F / CE.

Quel'lues 'démonographes ont' prétendu qu'un moye"

trcs-efficace

de

reconnoi tre

les

forciers dans les exorci–

Cmes, étoit de les eonjurer por les larmes de JeCus-Chrifi ;

&

que

fi

par

ecHe

conjfl.ration

on

pouvoit

Icur

en

tirer

a

eux-mc!l)1es, <;'étoi( ooe marque de

leur innocence;

&

qu'au conrraire

fi

elle oe leur en arrachoit pas , c'éroit un

figne de magie.

Modlu auJem conjlwandi,

difent-ils ,

(U~

la~Y)'maJ

Vera!

ji

;,:noxia [flerit

&

cfJbibere IncrymlH

fa /jilJ, taNs

vel

cf)nfimilil praBienri in frr.tcntia

ti

ju–

e/ice poteJf

[el{

prclb)'tero,

manltm

{r~per

cnplll dc/ati f eu.

de/fllee

pf111~71do:

oon;uro te per

amarij/imas

/acrymaJ

ti

nofiro

¡a/vatore

Domino,

&c.

Delrio,

qLli cite cc[te pra–

tique

&

celte formule, regarde ,vec raiCon I.'un

&

¡'au·

tre comme fuperClitieuCes:

&

d'ailleurs , quel moyen

fh–

cile de juCli6cation n'offroit-elle pas aux {oreiers,

&

fur–

!out aux foreieres, 'lui fonl d'ull fexe

:i

qui I'on Cail

que les larmes ne coulem ríen ?

V O)'C'Z

D elrio.

dif'luijit.

maJ{icar.

lib.

f/.

Idl.

jx.

pago

74 / .

&

(ttiv.

. Les

P3yens

avoient

coQ[Ulñc

de conjurer les animaux

nuilibles allX biens

&

alH fru irs de la lerre,

&

emr'au–

tres les mIs. C'étoit

all

nom de quelque divinité fabu–

leufe, qu'on inlerdifoit , ces animallx def1l'uaeurs I'en–

trée des Illairons , des jardins , 011 des earllpagoes. AI–

drovandus, dans Con ouvrage Cur I'h;Cloire ·"'lurelle,

pago

438.

a

pri~

foin de

nOll~

en eonferver eelle formule :

Adittro

V Ol, oml1eJ

mureJ,

l'ftú

hic co;;riftitis,

!u

mihi

i'Jf~ratiJ

i1Jj1lrillm

:

affigno 'llobil h'17lC

agn~4m,

tn

'l1~O

ji

'VOJ

poflbac

d eprchcndero, Y(1t!trem dcorllm

tefloy)

Jiagle–

los

vejlrmn in foptem

frt'¡ifl

djfcerpnm.

M ais il ne die

p.s I'eltet que produiroit ce tanfman .

!Y.

T A L 1S" A N •

elui qui voudra cOllnoltre juCqu'ou pelll .lIer la mé–

chaneelé de I'homllle. n'aura qu" lire l'hiCloire de la

eOl1jreratinn

des diables de L oudun,

&

la mort d'Ur–

b.in

Grandi.r.

( G )

CO-

..