,
726
CON
au'\ ordonnécs d'un dianletn:; ,
di
fon
diamett"c
CDHjlJtrtl;
cutio la
troi~ieme
proportionntlle
:i
un diametre qud–
co nque,
&
ii
ron diametre conjugué , dI le
parametrc
de ce diametre que \conque .
I/oy.
e
E N T RE,
F
o
y
E R ,
A XE,
DIA .ME T RE,
&c.
P roprileis de I'cllipfe.
¡
0.
Le~
ordoonécs d'uo dia–
metre quelcanque [ont ¡outes coupées eo deux parties é–
goles por
ce
diametre .
2° . L es ordoonées des
ases
ou di.metres principaux
font perpendicn laires
a
ces axes .
M.isles ordonnées au¡¡
.UtreS diametres leur rom obliques. D ans les ellip[es de
diiféreotes e[peces , plus les ordonoées ront obliques furo
leur diametre a <'gale dillance de I'axe , plus les a¡¡es
diiferem I'un de I'autre . Dans la meme ellip[e plus les
o rdonnées fcrom obliques fur leurs diametres, plus ces
diametres ferom <'cartés des axes.
3°.
1I
n'y
a
que deuK diametres cenjugués qui [oien!
égaux entr'euK; & ces diametres'
MG,
I/T,
[ont tels
que I'angle
FCM=FC
1/.
.
4°. L 'angle obtus
I/ C
M,
des deux dbmetres conju–
gués égaux, ell le plus grand de tous les angles obtus
que forment cmr'cux les diametres conjugués de la m e!–
me ellipfe;
c'dl
le comraite pour I'angle oigu
I/C
B.
)0.
L es lignes
1"
P
&
,B
étam des demi-ordonnées
a
' un diametre quelconque
M G ,
le quarré de
1"
P
ell au
q uarré de
, B ,
comme le reéhngle
M I"
XI"
G
ell .u re–
aangle
M,
X.
G.
Cette propriété ell démonirée par
M M.
de l'I-lÓpital, GuiCnée ,
&c.
6°. Le paramette du gralld .xe qui [uivam la défi –
n
ition précédemc doit etre la troiJieme pfoportionnelle
.• ux deux .xes , ell auffi égal
a
l'ordonnée
MI
(jig .
~ 3·
), qui paffe
p~r
le foyer
l .
. 7°. Le quarré d'une demi-ordonnée quelconque
P
(L
a
un diametre
JlIl
G
(jig.
14.) ell moindre que le pro–
duir de l'abfciO"
1W
1"
par le parametre de ce diametre.
C'ell ce qui
a
donné le nom
á
I'ellip[e,
¡' '''fi"
ugni–
nan!
déf""e.
8°. Si d'un point quelconque
B
(jig.
13.)
on tire les
droites
B H
&
B 1
aux foyers, leur Comme rera égalc
3U
grand axe ; & li I'on diviCe par la ligne
B
a
I'angle
lB H
q'ue fom ces deux lignes , en deux parties é¡;a–
les, celte ligne
B
a
fera perpendicnlaire
¡¡
l'cl\ ipC~
dans
le point
B .
9°.
Un
corps décrivant l' ellipCe
D
I:
K
autour du
foyer
H,
ell daos fa plus grande diflan ce
a
ce foyer
H ,
lorCqu' il ell en
K;
dans fa plus petite, lorCqu' il
ell en
D;
& dans [es moyennes d¡¡¡ances , lorfqu'¡¡ cll
en
F
&, en
E.
10°. De plus, eette moyenne dillance
F Ji
&
EH
ell égale
a
la moj¡ié du grand axe.
Llo .
L'aire d'une ellipfe ell
a
ce lle du eerele cir–
con[erit
D
m
K,
c" mme le petit axe ell nu grand axe.
11 en ell de meme de toutes les parties eorreCpondan–
tes
M 1K,
m
i
K
de ces memes aires. Cette propriété
fu it de celle-ci, que chaque demi-ordonnée
M 1
de I'el–
Jipfe , efl
a
la demi-ordonnée
m I
du cerele dans la rai–
lon du pedt axe au grand . Ce Ceroit le , colltraire,
ti
on comparoir un cerele " une eltip[e circonCerirc, c'ell–
,,-dire qui auroit pour petit axe le diamerre de ce cer–
c1e .
12°. T o us les parallélogrammes décrits autou l' des
diametres conjugués des ellipCes, font égaul emr'eux .
L e parallélogramme
..
(A" s (jig.
14.) par ex. mple. ,
ell égol au parall élogramme
.~.
9.
M. Eu)er a érendu
cette propriéré :. d'autres courpes.
l/o)'. le premier '/Jo- .
¡"me de
/'
hifloire Franfoife de
l'
nca"émie
de
B erlin ,
174j'·
13°. Si la ligne droite
B l
pa(fam par l'un des fo–
yers , fe meut en telle Corte que l'aire qu' elle décrit
foit proponionnelle au tems, le mouvemenr angulaire de
B
H
amour de I'autre foyer, 10rCque I'ellipfe ne di¡fe–
re pas beaucoup du cerde , ell fOrt approehatlt d' etre
uniforme ou égal. Car
d.nsnne cllipCc qui difiere peu
d'un eerele, les Ccélcurs que\conques
B ID , F
1
D , &e.
font entr'cuN 3 tres-pelt pres comme les
~ngles
COrre–
fpondans
B H
D .
I/o)'<z Inft. aftro". de
M . le Mon–
nier,
Pfl$'
j 06.
&
fui'/J.
Defmption de l•• parabole.
r
I..
K
(jigICre
Ij'.
fea.
ron;q.)
ell· une équerre don t on -fair mouvoir la bran–
che
r
L
le. long d' une regle fixe
r
1;
P
F
ell un fil
dont une extrémité ell atrachée en X :\ cette équerre ,
&.
I'amre en
F
a
un point fixe
F.
Si pendan¡ le mou–
vement de cette équerre o n tend cootinuellement le fi 1
par le moyen d'un (l ylet P, qui ruive toOjours I'équer–
re, le l1ylet Merira
la
cDurbe appellée
parabole .
La Iigne
L l
ell nommée la
dil'earice; F
le foyer;
le poim
T
qui diviCe cn deux parties égales la perpeo-
CON
diculaire
F 1
a la direélrice , ell le [ommet de la ps–
rabole. La droite
T F,
prolongée indétinimen t, I'axe .
Tome liglle comme
11
i
parallde
á
I'axc , eU appel–
lée un
diametrc.
Les lignes comme
H I
term inées :.
dcux poinrs
H,
I
de I'ell ipfe, & menées
~ara!lelemenr
a
la tangente au [ommet d'un diam<tre, [o nt les or–
données a ce diametre. L es parties ;
q
[001
Ics abfcif–
Ces. Le quadruple de
la
dillance du . point
i'
au poiot
F,
ell le parametre du diametre
in:
d'otl
iI
fuir que le
quadruple de
FT
en le parametr< de I'axe, qu'on ap–
pelle auffi le
p.rametre
de
la parabole.
Propriétis de la
p~rabo/e .
1
u.
L es ordonnées
a
un
dinmetre que\conque, COOl toltJours coupées en deux
pardes égales par ce diametre.
20 .
L es ordonnées
a
I'axe lui fOil! perpcndiculaires ,
& fom les feules qui Coiem perpendiculair.s
A
leur dia–
metre; les autres [ont d' autant plus obliques, que le
diametre dont elles fom les ordonnées , ell plus éloigné
de I'axe.
3":
-'te quarré d'unc demi-or.donnée que\conque
q
/,
ell égal au reaangle de l' abfel(fe correCpondante ;
'1
par le parametre du diametre
in
de ces ordonnées: c'ed
de ccue é$alité
qu'
ell ¡iré le nom de
la
par.abo1é ,
<cnl.p~{&oA~ ,
hgnifiam
Iga/lté
OH
comparaifon.
4° . Le parametre de la parabale, c'.ell-a-dire le pa–
rametre de I'axe, ell égal
i\
I'ordonnée
ií
I'axe, laquelle
parTe par le foyer
F,
&
fe termine de part & d'autre
a
la parabole .
So.
L a dillanee
P
F
d'un point quelconque
P
de la
parabole au foye r
F,
ell él'ale
a
la
diOan~e
P L
du
m eme poim
it
la direélrice
tI:
cette propriété 'fuit é–
videmmem ,de la deCcription de la combe.
6<>. LorCque l'abCcifi'e cll égale nu parametre, la de-
mi-orcionnée ell auffi de
la
ml'me longueur .
.
7°. Les quarrés de deu K ordonnées au mi'me diame–
tre, qui réponden t
il
deuN différel1s points de la para–
bote, fOil! emre cux dalls la meme proponion que les
d~ux
abfci(fes de ces ordonnées.
8°. L'angle
hi
n
entre la tangente
he
au poiO! quel–
~onque
j,
~
,le dinmerre ;
11
3U
rneme
poior,
en
roil–
Jours égal a 1angle
ti
F,
que certe tangente
f.~it
avcc
la Jigne
i
F
tirée au foyer . Ainfi,
(j
R
i
I
repréCenre
la furfnce d'un n1icoir, expofée nu! rayol1s de In miere
de maniere qu'i1s viennent parbllelelneut 3 l
t
axe ils fc–
roO! tans refléchis au point
F,
on i1s bri\leront par leur
réunion: c'ell ce qui fait qu'on a nommé ce point le
f oyer. Vo)'ez
M
1 ROl R A R
D
E N T •
•
9°. La parabole ell une courbe qui s'étend
a
l'infini
a
droite & :\ gauche d.e ron axe.
10°. La parabole
a
me[ure qu'elle s'éloigne du
Com–
met, a une direélion plus approchame
du
paralleli[me
a
l'axe,
&
n'y .rrive jamais qU'apres un cours intini .
110.
Si deux paraboles om le meme axe & le me–
me
Coromet,
leurs ordonnées
ii
I'axe réponqam aux me–
mes abCcitfes, feront toltjours entr'elles en "iCoo fous–
doubJ<'e de leurs parametres, ainti que les aires termi-
nées par ces ordonnées.
.
n O.
L a valeu;' d' un eCpace que\cooqne
i'lJi,
ren–
ferm é emre un arc de parabole , le diametre
i'l
l1U
poillt
i,
&
1'ordonnEe
H 'l
au point
Ji,
ell taajours le dou–
ble de l'eCpace
I
h H
renfermé emre- le mcme arc ;
H,
la
tangente
i
h ,
&
le
parallcle
h H
ii
ir;
ou
Ce
qui
reviel1l au meme , l'eCpaee
i
H 'l
d!
toOjours les duux
tiers du parall élogrammc circonferit .
13°. Si d'un point quelconque
H
de la parabole , on
mene une tangente
H
m
a
ceue courbe , la panie
i
m
compriCe entre le poin r oll cecte tangente renCOntre un
diametre quel conque & le point
i
fommet de ce dia–
metre, ell to(lJours égale
a
l'abCcille
i'l,
qui répolld:i
l'ordonné
q
H
de ce diametre pour le poim
Ji .
14° . Toutes les parabol es Com Cemblables entre elles
&
de la memc eCpece, ain u que' les cereles.
1,° . Si on fait paffer un diametre par le cpncours
de deux tangentes quelconques , ce diametre divifera en
deux parties égales la ligne q ui joint les deox poin ts
de COntna: cette propriété ell commune
:i
toutes les
{ellionJ
,o'Jiqll~J.
DeJCJ'iption de I'hyperbole.
L a regle
1
B
T
(jig.
16.)
ell attachée au point tixe
1,
autaur duquel elle a la li–
berté de taumer. A l' extrémité
T
de ceue regle en
auaché un 61
H B T,
dont la longueur ell moindre
que
IT;
I'aulre bout de ce fil ell auaché
:l
un autre
poim fi xe
H,
dom la dillance au premier
1
ell plus gran–
de que
la
différence qui ell entre re lil
&
la regle
I T ,
&.
plus petite que la longueur de cette regle. Cela po–
fé ,
ti
pendant que la regle
IT
tourne autOur du point
I on
tend cominueltemeO! le 61 par le moyen d'un fly.
let